Akhoraril le joyau de l'Est, Protecteur d'Enolir | MAJ
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Akhoraril Mírëromën
Elfe
Nombre de messages : 55 Âge : 26 Date d'inscription : 22/06/2019
Personnage :.: MANUSCRIT :.: Âge : 451 ans Taille : 2m04 Niveau Magique : Non-Initié.
Sujet: Akhoraril le joyau de l'Est, Protecteur d'Enolir | MAJ Sam 22 Juin 2019 - 15:58
Possessions & Equipements :
Magnat de l'arbalète, symbole d'Enolir, Akhoraril maîtrise parfaitement cette arme, tant l'arbalète de poing que l'arbalète à deux mains. Pour se défendre au corps-à-corps, il garde également son épée à la ceinture, et il a évidemment son armure lorsqu'il part à la guerre. S'il ne se contente que d'une arbalète de poing lors de ses voyages diplomatiques, il fait évidemment attention à son apparence. Il se pare, alors, de belles tenues, de sa petite couronne et de ses quelques bijoux qu'il porte de temps à autre. Sa garde-robe est plutôt bien fournie à ce sujet.
Apparence :
Taille : 2m04.
Couleur des yeux : Bleus ciel.
Akhoraril est un elfe assez sombre. Il a une longue chevelure noire de jais tombant jusqu'à son dos, et surplombant son visage à la peau blanche légèrement foncée. Ses yeux bleus clairs donnent de la profondeur à son regard, et ses petites pupilles laissent l'impression qu'il regarde toujours au même endroit. Cela lui arrive souvent de fixer son interlocuteur, de ne jamais le quitter du regard. Par ailleurs, Akhoraril a ce trait commun avec les elfes qui est qu'il a un visage doux et symétrique. Il est beau, d'une certaine manière. Néanmoins, son visage trahit une pointe de malice, contrairement à ses congénères dont le visage se veut plus neutre. Il cercle toujours sa tête d'une petite couronne, lui permettant également de dégager son visage de la plupart de ses mèches de cheveux. En tant que représentant d'une Cité, il préfère logiquement paraître soigneux et attentif. Malgré son côté acharné, Akhoraril est relativement svelte, même si son corps voit quelques muscles se dessiner dû à sa carrière militaire. Il est un elfe agile et d'une précision chirurgicale, aussi doué à l'arbalète qu'au corps-à-corps préférant la dextérité à la force pure. Comme tout elfe, il est imberbe, il a de longs bras et de longues jambes, et d'une grande taille. Ses postures sont souvent majestueuses et lui donne un air plus charismatique, même s'il apprécie chercher l'excès. Un charisme sur lequel le Protecteur joue énormément par son langage corporel, que ce soit son sourire ou son regard, et parfois qu'il accompagne de son caractère pourtant très différent. Raffiné et élégant, il est une personne toujours bien habillé et parfumé. Il aime les couleurs chaudes et visibles, appréciant se montrer et se faire voir au sein d'une foule, et il n'hésite pas non plus à porter des bijoux aussi singuliers que brillants.
Personnalité :
Akhoraril est tellement sarcastique et un rien provocateur qu'il en est foncièrement insupportable, à tel point que c'est la première chose que les elfes évoquent à son sujet. Sans aucune forme d'agressivité ou de froideur, le Protecteur d'Enolir est quelqu'un d'absolument imbuvable, qui prend plaisir à mesurer la patience de ses interlocuteurs. Cela se traduit surtout par un incessant humour très pauvre, et des remarques ridicules qui ne le font même pas rire, sans parler d'expressions littéralement inventées sur le moment, et qui n'ont pourtant aucun sens. Il a également tendance à se vautrer dans des monologues sans fin, et à pouffer de rire à chaque fois que quelqu'un lui parle. Il a une grande confiance en lui, sans pour autant tomber dans la condescendance, et son ton enjoué le montre plus ou moins. Les seuls rescapés d'un tel “mauvais” caractère sont ses propres concitoyens enoliréens. Chauvin et suprémaciste sur les bords, Akhoraril ne jure que par Enolir et pour son peuple, n'offrant que distance et indifférence aux elfes des autres cités, hormis ceux d'Holimion, son voisin et ami. Pour les autres, ils auront droit à un Protecteur méfiant, provocateur, et, d'apparence amicale, pourtant bien loin d'être appréciable. Plus encore, il se montre presque méprisant envers humains, drows, nains, et il ne cache même plus sa haine pour les Noss. Akhoraril est un Protecteur dévoué, patient, et plutôt calculateur. Si la compassion n'est pas l'une de ses grandes vertus (pour ne pas dire qu'il est parfois insensible), cela ne se transforme jamais en une froideur et un dédain systématique du mal-être de son peuple. Il agira toujours en son sens, et ne cherchera jamais à lui faire défaut. Il se montre également loyal envers Anaëh en général, même si l'occasion de trahir ne s'est jamais réellement présentée. Chacune de ses décisions est mesurée et réfléchie, même s'il n'apprécie être conseillé qu'en dernier recours (ce qui a tendance à arriver plus souvent qu'il pourrait le croire ou l'admettre). Par ailleurs, le Protecteur d'Enolir est, à l'instar de son peuple, très renfermé à l'idée de parler de sa personne et de ses sentiments. Malgré ses défauts, Akhoraril n'a rien d'un homme arrogant et vantard, et apprécie lui-même admettre qu'il n'est pas parfait. Il reste une personne honnête et courageuse, évitant de tomber dans la bassesse du mensonge (sauf cas exceptionnel) et de la fuite. Sa carrière militaire lui a permis d'étoffer son autorité, sa poigne, sa discipline et son éloquence.
Histoire
I – L'enfance très difficile d'un elfe en perdition
Akhoraril est un elfe plutôt atypique, et son enfance le fut tout autant. Il est un élève spécial : turbulent, insolent, et indiscipliné, ce jeune garçon a été un cauchemar pour ses tuteurs et sa famille tout au long de sa vie. Avec son père, Elvenrel, Commandant des Armées locales d'Enolir, les relations avaient bien débuté, même si elles ont rapidement dégénérés, surtout lorsque le fils se montre d'une rare médiocrité durant ses classes. Avec sa mère, Morwen, artiste, leur relation fut à peine meilleure. Akhoraril avait également un frère, avec qui il entretien, encore aujourd'hui, un effroyable lien de rivalité. Ce n'est que lorsque le jeune elfe atteint l'âge de vingt ans que les relations deviennent réellement déplorables.
D'un naturel méfiant et solitaire, Akhoraril se fait peu d'amis au fil de sa vie. Ses Premières Classes sont marquées par une étonnante médiocrité, alors même que son précepteur l'estime plus intelligent que les camarades de son groupe. Pourtant, il est l'archétype du mauvais élève, soulevant même des interrogations sur son avenir. Malgré cela, il démontre une certaine forme d'intérêt pour la mécanique, très présente dans les Protectorats de l'Est d'Anaëh, et également pour la marine civile et militaire. Mais, le Choix a beau approcher, Akhoraril ne laisse pas présager une carrière brillante où que ce soit.
En vérité, il est tellement médiocre que ses Premières Classes durent bien plus longtemps que le temps généralement prévu pour celles-ci. Pour Akhoraril, elles auront duré soixante-cinq ans. C'est à partir de ce moment qu'il commence à éveiller son potentiel, mais également celui où il est de plus en plus froid envers sa famille. Néanmoins, l'espoir sera de courte durée, car les enseignements courants qu'il explore ne s'avèrent pas brillants du tout. La plupart des domaines qu'il a pratiquement essayé ne forment qu'un agrégat d'échecs : l'ingénierie (alors même qu'il était plutôt intéressé) les arts, la forge, l'artisanat couturier et joaillier… Il perdra trois années à chercher en vain, jusqu'à finalement trouver le goût pour les armes, domaine qu'il avait vertement refusé d'explorer car c'est celui de son père, et, bien plus tard, pour la diplomatie. Paradoxalement, ce sont deux domaines en opposition totale avec le jeune homme qu'il est, et c'est d'ailleurs pour ça qu'il s'y sent bien. Pour une fois, son potentiel “explose” au grand jour, Akhoraril devenant subitement un elfe presque parfait. Il décidera tout de même de poursuivre vers la voie du soldat, où il s'épanouira de plus en plus, jusqu'à rejoindre le corps des Aigles, bien plus tard.
II – La fin de la perdition, et une carrière brillante dans l'armée
Akhoraril ne connaîtra pas la guerre qu'en 700 du Dixième Cycle. Avant cette date, le soldat eut l'occasion de se perfectionner et d'exceller dans son talent de guerrier et d'arbalétrier mais se sait trop inexpérimenté pour espérer faire partie de l'armée et encore plus pour avoir des responsabilités d'autant qu'il a pris du retard dans son éducation. Alors le jeune elfe s'acharna à travailler dur, car c'est tout ce qu'il pouvait faire. D'une part parce qu'il ne savait pas ce que cela faisait que d'être en guerre et qu'il voulait le découvrir, mais surtout pour espérer pouvoir se rendre utile afin de montrer que sa jeunesse ne reflétait pas. En temps de paix, il en profite surtout pour approfondir son esprit tactique, sa rhétorique, et son sens de l'orientation… en bref, les qualités requises d'un meneur d'hommes. Son caractère insolent et sarcastique s'amenuise au fil du temps. Il devient capitaine de l'armée locale d'Enolir en l'an 825 du Dixième Cycle, alors que la stabilité diplomatique demeure jusque dans les années 990, même si les Protectorats de l'Est connaissent certaines tensions avec les Clans Noss. Son talent, et également sa dextérité à l'arbalète, attire l'attention de l'armée Royale, qu'il rejoint en 830. Le choix de se séparer de sa famille et de sa cité ne fut pas très difficile à prendre, et s'osa même à dénigrer son père qui n'a jamais eu cette chance. Akhoraril, lui, espère désormais rejoindre les Aigles. Et, il était devenu si travailleur, si acharné qu'il avait du succès et du talent, à l'antipode de son enfance. Cent ans plus tard, à force de travail et de volonté, c'est chose faite : il intègre officiellement les Aigles. Même si les guerres ne secouent pas réellement l'Anaëh, Akhoraril se perfectionne à l'épée et à l'arbalète, pour peu que ses instructeurs connaissent bien cette arme. Même s'il ressentait de l'aversion pour suivre la voie du soldat car c'était celle de son père, il était devenu un bien meilleur guerrier… l'un des meilleurs de toutes les Cités. Au delà de son talent de combattant, il s'endurcit beaucoup. Il devient viril, travaille son autorité et son élocution, ainsi que sa discipline et sa posture. Physiquement, il devient plus fort, plus athlétique, plus agile. Bref, il change beaucoup depuis son passage chez les Aigles. C'est d'ailleurs à ce moment qu'il est un elfe bien plus supportable que celui qu'il est aujourd'hui (même si ça allait toujours mieux depuis qu'il a rejoint l'armée Royale). En l'année 994, des troubles secouent Enolir et l'Anaëh en général quand les Éldéens empoisonnent le Lac d'Uraal et la ville gardienne de ce courant marin est heurtée de plein fouet par les maladies, tout comme la nature en général. Alors qu'une nouvelle guerre se profile à l'horizon, l'armée d'Enolir est mobilisée à l'instar des autres régions, prête à la guerre. Akhoraril pourra mettre à contribution tout ce qu'il a appris depuis si longtemps parmi l'armée royale et parmi les Aigles. En l'an 999, Akhoraril est envoyé à Fort Ellyrion pour assister la défense contre les Drows. Son père, Elvenrel mène les armées d'Enolir qui seront envoyées au même endroit en renforts. Ce fut une guerre sanglante pour tous les Elfes, et le père d'Akhoraril, Elvenrel périra durant les combats. Le fils n'en éprouvera aucune tristesse, leur relation toujours aussi difficile malgré le succès du fils. Peu à peu, Akhoraril développe une forme d'insensibilité au malheur des autres, et même aux siens. Il aura tout de même su s'illustrer et rentrera fier de son talent, presque héroïque.
Sûr de lui, Akhoraril décide de quitter les Aigles, non sans les remercier pour tout ce qu'ils lui ont apporté, car seuls ces artistes de la guerre ont su mérité son respect et son amitié. Il préfère, par conséquent, s'investir dans son Protectorat. Sa carrière lui permet facilement de devenir conseiller en matière de défense. Il apprend alors les bases de la politique, chose qu'il approfondira avec beaucoup de détermination, tout en conservant son entrain pour son talent de guerrier.
III – Au service du Protectorat d'Enolir (999 – An VI du Onzième Cycle)
À l'aube du Voile, Akhoraril est déjà un conseiller intègre, bien qu'il manque encore d'expérience. Il est très en retrait, préférant rester à l'ombre du Protecteur, mais il est très loyal, qualité héritée de l'armée. Le Protectorat d'Enolir est dirigé par un elfe plutôt âgé, assez aigri, et pourtant très respecté. Il s'appelait Galdor Nardorion. Peu avant la destruction de la ville par le Voile, il était prêt à rencontrer plusieurs Noss pour mettre définitivement fin aux conflits nés de leur différences culturelles et religieuses, ce que nombreux pensaient trop idéaliste, naïf, ou vain.
Cela dit, l'évènement qui s'approche risque de bouleverser la vie du Protectorat. En effet, deux cités proches d'Enolir sont détruites par Kyria durant l'éclipse, et s'additionnent de nombreux elfes décidant de recouvrir la vie primitive qu'est celle des clans. Pourtant, en Enolir, ce n'est pas Kyria, la Déesse "Mère", mais bien Tari, la Voilée qui bénéficie du culte dominant. Une déesse adorée par la cité, vue sa proximité avec Holimion, la Cité abritant le Haut-Temple de la Voilée, et également le fait qu'elle soit littorale. Les proches du Protecteur, entre autres, sont particulièrement proches du culte de Tari et ne comprennent pas cette curieuse idée de rejoindre la vie au sein des Clans, qui supposent un "dédain" de la Voilée. Finalement, le Voile aura pour effet d'exacerber les tensions entre les Clans et les Cités dans l'Est de l'Anaëh. Des tensions qui prendront un tournant meurtrier à de nombreuses reprises, les Noss iront jusqu'à assassiner le Protecteur.
En Enolir, les elfes qui décident de retrouver la vie de clans sont, certes, moins nombreux, mais leur nombre n'est pas à négliger. C'est alors que de nouveaux conflits apparaissent… des conflits moins discrets qu'à l'accoutumée. Des conflits qui marquent plus ostensiblement la fracture religieuse qui oppose Noss et Cités à l'Est de l'Anaëh. Le Protecteur Galdor Nardorion s'efforcera souvent d'éviter que tout ceci ne se termine en de sanglants combats, gardant l'espoir de la paix, comme nombre de ses proches. La plupart du temps, le sang ne coule pas, et même si des écarts ont déjà eu lieu, cela demeure plus violent que lourd quantitativement. Mais le Culte de Tari nécessite une protection renforcée et des patrouilles incessantes, ce à quoi personne en Enolir n'est prêt à faire des concessions. À l'inverse, les Noss ne peuvent accepter de promouvoir le Culte de Tari aux dépends de celui de Kyria. Pourtant, si Kyria aurait tant voulu rappelé qu'elle est la gardienne d'Anaëh, n'aurait-elle pas détruite Holimion ou Enolir ? Pourquoi ces deux cités avaient-elles survécu, alors que son culte y était moins présent et influent ? Tari les aurait-elle protégé ? De l'année I à V du Onzième Cycle, Akhoraril, à la surprise générale, conseille à son Protecteur d'éviter les conflits, et d'essayer de ne pas trop fouler lieux de fréquentation importante des Noss, plus à l'intérieur des forêts, pour s'assurer, en contrepartie, d'avoir un accès plus sûr à la mer et aux mines, stratégiquement et spirituellement importante. Si les relations entre Clans et Citadins sont très tendues, le sang ne coulera pas. Sédentaires et nomades qui auraient tenté de faire basculer la situation ont été mis à mal avant, préventivement. Mais, la situation devient rapidement intenable, et les combats sont de plus en plus difficiles à retenir, tant les Noss extrémistes se frottent à des Citadins apeurés et vice versa. En l'An VI, le Protecteur veut reprendre la situation en main, et souhaite, une nouvelle fois, rencontrer plusieurs chefs de clans contre l'avis de la quasi-totalité de ses conseillers. Résultat ? Un (ou plusieurs ?) clan extrémiste se glissa dans les tractations, et Galdor Nardorion fut purement et simplement assassiné, laissant le trône de la Cité totalement vide. Son cadavre est expédié quelques jours plus tard, avec les quelques soldats qui l'avaient protégé.
Akhoraril souhaite lui succéder, estimant qu'il est prêt à reprendre le flambeau, et s'appuie sur son expérience militaire personnelle et son inébranlable volonté de protéger sa cité. Avec le temps, il sut comment y faire pour diriger une cité et pour prendre des décisions. Et la confiance que lui portait l'ancien Protecteur l'avait encouragé et lui avait apporté beaucoup d'assurance. L'ancien Aigle bénéficie d'un appui de poids : de plus en plus d'elfes se soucient de leur sécurité, et également de leur spécificités religieuses. Mais il a un talon d'Achille : son propre passé de soldat acharné et ambitieux, qui n'a cessé de continuer à parfaire son talent de guerrier, même durant sa carrière politique où il apprit les ficelles du métier. Certains craignent qu'il ne cherche qu'à combattre les Noss. Cependant, l'ancien conseiller de Galdor connait son entourage et sa cité, et malgré la volonté commune de protéger Tari, tout le monde n'est pas totalement prêt à se lancer dans le conflit ouvert… du moins pas celle qui tue trop d'elfes et qui peut affecter la Symphonie. Il prend néanmoins la décision d'annuler les accords tacites que son prédécesseur avait pris avec les Clans concernant l'accès aux côtes, et qu'il avait lui-même conseillé, considérant que les Noss n'avaient pas respecté ledit accord. Son accession au titre de Protecteur marque un certain pas vers l'unité du Protectorat autour d'un idéal nouveau : résister et combattre. La paix perd rapidement sa place dans les débats, notamment parce qu'elle s'est, finalement, toujours achevée par un cuisant échec.
IV – Le Seigneur Protecteur, entre guerre et paix (Depuis l'An VI)
Le nouveau Protecteur n'est pas aussi belliqueux qu'il aurait pu l'être quelques années plus tôt. Plus exactement, il essaie de se montrer patient, et cherche d'abord a rallier son peuple sous son étendard avant de lancer des combats. Dans le même temps, les Noss sont discrets, sûrement soucieux des conséquences de la mort du précédent Protecteur. Les Citadins, malgré leur tristesse et leur colère, ne se lancent pas à l'assaut de la vengeance. Akhoraril préfère d'abord miser sur une bonne défense. Réfléchi, il temporise et souhaite attendre que les Noss fassent l'erreur de ré-attaquer plutôt que de déclencher lui-même un sanglant conflit. Cela laissait également du temps au peuple pour faire son deuil. Alors il renforce les patrouilles, les gardes et protège toujours plus les lieux de cultes et les pèlerins, ainsi que les mines. Mais en aucun cas il ne cherche l'affrontement direct. Cela n'empêche pas la survenance de conflits et de problèmes en tout genre. Cela dit, ils restent mineurs, bien que l'atmosphère est à couteaux tirés.
En l'An VIII, l'Heru-Aran disparait et laisse le trône d'Anaëh vide. Paralysé par les conflits avec les Noss, Akhoraril se déplace quand même à Alëandir pour élire le successeur du Roi Dyarque, laissant les clés de son Protectorat à son Conseil, qui choisira lui-même son “régent”. Cela dit, un tel voyage, aussi dangereux soit-il, lui permettra de connaître ceux qui ne veulent pas s'allier aux Noss, voire qui seraient prêts à les affronter. Cela lui aurait permis de savoir s'il pourrait craindre de n'être seul à vouloir ces combats, auquel cas son image aurait été ternie un peu plus que par son caractère prompt aux monologues et aux sarcasmes. Les délibérations durèrent deux jours sans pour autant que cela aille en sa faveur. Le Protecteur d'Enolir rentre presque bredouille puisque le régent n'est autre qu'Anorn, un elfe dont son opinion envers les Noss n'est pas en raccord avec la sienne, pour peu que cela change réellement quelque chose.
De l'An IX à l'An X, alors que la situation entre Noss et Citadins dégénèrent en Eteneril, par ricochet, les tensions dégénèrent rapidement en Enolir aussi. Bien qu'il craigne fortement de voir le Roi débarquer chez lui, Akhoraril avance quelques pions afin de répondre aux attaques, mais affiche une intention différente au grand jour. Ceci étant, au dernier moment, il se rétracte, évitant les combats sanglants. Il craint sincèrement qu'Eteneril ne soit un précédent permettant au Roi de venir jusqu'à Enolir. Au final, cette dernière ne connaîtra pas de débordements durant ce laps de temps.
De l'An X à l'An XVI, le Protecteur Akhoraril jette les nouveaux dés de la guerre psychologique. Après avoir joué la défense, il joue maintenant sur la provocation et la psychologie. Sans déborder, les tensions dessinent peu à peu les contours d'un conflit ancré, les deux parties demeurant surtout sur la défensive. Les soldats d'Enolir sont plus nombreux, plus présents et plus libres dans leur mouvement, n'hésitant beaucoup moins à s'engouffrer dans les territoires des Noss. La provocation passe également par la promotion du Culte de Tari, et des subterfuges destinés à instiller la peur chez l'ennemi.
En l'An XI, il se joint au Haut-Conseil pour nommer le nouveau Roi, avec toujours le même sujet épineux dans la tête : les Noss. Ce sujet occupant la grande majorité de son rôle, il était clair qu'Akhoraril voulait des réponses, qu'elles soient celles qu'il veut, ou non. Cependant, il ne dédaigne pas le reste de la politique et des discours qui ont pu être entonnés. Néanmoins, le nouveau ne semble pas favoriser la guerre (ce à quoi il s'attendait, en vérité) même si les Clans sont plus ou moins exclus de la politique des Cités, ce qui était un bon point.
De l'An XIV à XVI, les tensions entre les Noss et la Cité d'Enolir donnent lieu à certains événements moins isolés, qui ont plus tendance à rappeler que les tensions sont palpables et que les deux camps se regardent, arcs bandés, sans décocher de flèche pour autant. Règne plus une atmosphère de brutalité que sanglante, dans le sens où le peu de mort l'est de manière à marquer les esprits. Le Protecteur estime toujours que la guerre est impossible, du fait que la cité n'est pas prête à sacrifier ses soldats et encore moins à faire couler le sang. Néanmoins, il est pleinement conscient que ce jour approche à grand pas.
En l'An XVII, il accepte d'envoyer quelques troupes pour le déplacement militaire à Naélis afin de repousser les Drows. Peu avant le départ des troupes énoliréennes, Akhoraril prend la décision de mener lui-même ses troupes.
HRP:
Dernière édition par Akhoraril Mírëromën le Sam 30 Mai 2020 - 19:03, édité 12 fois
Artiön Laergûl
Modérateur
Nombre de messages : 1562 Âge : 27 Date d'inscription : 23/01/2017
Personnage :.: MANUSCRIT :.: Âge : 719 ans Taille : 2m54 Niveau Magique : Maître.
Sujet: Re: Akhoraril le joyau de l'Est, Protecteur d'Enolir | MAJ Jeu 27 Juin 2019 - 1:06
Citation :
Acharné et très prometteur, il élabore ses propres techniques de combat et se singularise par les armes qu'il utilise, tel que la hache de guerre à deux mains et des épées à forme différente que celles utilisées.
Du coup tu as oublié de retirer les épées dans l’histoire.
Sinon, culturellement, et parce qu’ils se développent lentement, les elfes en apprentissage sont très entourés, et prennent le temps de profondément se plonger dans leurs sujets d’études avant de se diversifier.
Et c’est quelque chose qui se retrouve aussi dans l’enseignement militaire et l’apprentissage des armes. Les jeunes elfes choisiront une arme de prédilection et seront poussés à exceller dans son maniement avant de se tourner vers d’autres armes ou de personnaliser leur style de combat. Donc pour qu’Akhoraril ait accès à un enseignement des armes non-conventionnel, il faudrait qu’il ait fait un passage chez les Aigles, sauf que ton personnage ne pourrait pas intégrer les Aigles avant ses 120 ans. Ensuite, si avant d’avoir l’opportunité d’étudier auprès des Aigles, il a insisté pour faire ses premières armes sur des armes moins conventionnelles ( comme la hache à deux mains ) :
• Non seulement il partira avec un certain retard, faute d’avoir pu profiter tout de suite des cycles de techniques accumulées dans les armes favorites du peuple elfique
• Mais en plus, même s’il est très travailleur, le fait qu’il se soit éperdument amouraché d’armes non conventionnelles et se soit refusé à suivre des voies plus traditionnelles risque de lui valoir une réputation plus controversée qu’entièrement positive.
• Mon conseil en règle générale, si tu tiens à en faire un guerrier digne de renom, ce serait de te concentrer vraiment sur une seule arme et de faire de la seconde une arme secondaire avec laquelle tu te débrouilles bien, mais sans rien d’exceptionnel.
Citation :
« prêt à taillader les Noss. »
Attention aussi à ces attitudes. Parce qu’autant dans le contexte actuel, avec les guerres successives, l’attaque des Noss sur Yutar, les migrations elfiques mettant le peuple en position délicate, le peuple dEnolir suivrait en grande majorité facilement un personnage prêt à découper du Noss, autant avant ça, s’il s’affichait comme ouvertement belliqueux, sa réputation n’a pas dû être particulièrement reluisante. Et ensuite en tant que Protecteur, avoir des attitudes agressives risque toujours de le faire percevoir aux yeux d’un groupe – même minoritaire au sein de ton Protectorat – comme quelqu’un de potentiellement dangereux qui pourrait embraser le conflit avec les Noss et amener à de graves conséquences.
Citation :
Akhoraril ne connaîtra la guerre qu'en 700 du Dixième Cycle. Avant cette date, le soldat eut l'occasion de se perfectionner et d'exceller dans son art de guerrier et archer.
Akhoraril a à peine 150 ans à ce moment-là. Il est encore tout jeunot. À cette époque dans la vie d’un elfe, on en est pas encore au stade du perfectionnement. Dans l’idée, à 150 ans, tu es l’équivalent d’un jeune de 19 ans qui commence ses études supérieures.
Une que je préfère faire remonter par précaution au passage : Les Noss ne sont pas des sauvages sans défenses. Personne ne maîtrise le milieu forestier mieux qu’eux. Donc chaque « descente » ( si tu en conduis ) sur eux te coûteras des hommes. Et à côté, trouver leurs campements est quasi impossible.
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Sujet: Re: Akhoraril le joyau de l'Est, Protecteur d'Enolir | MAJ Ven 28 Juin 2019 - 15:16
Heyo !
Même si je n'y ai pas répondu (ce n'était pas vraiment nécessaire), j'ai pris en compte tes conseils et remarques exprimés ci-dessus. Comme tu le verras (ou comme tu l'as déjà vu), j'ai préféré faire simple et concis au niveau de l'histoire pour éviter de donner un énorme pavé. J'ai cherché à aller à l'essentiel en évoquant tou les évènements, essayant de faire comprendre le ressenti du perso sans aller à des romans interminables.
Merci encore pour le travail effectué sur la fiche :)
Artiön Laergûl
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Sujet: Re: Akhoraril le joyau de l'Est, Protecteur d'Enolir | MAJ Ven 28 Juin 2019 - 23:30
Et voilà ! Bienvenue en Anaëh !
Code:
[Métier] : Seigneur-Protecteur d'Enolir
[Sexe] : Masculin
[Classe d'arme] : Corps-à-Corps / À Distance
[Alignement] : Loyal Neutre
Foire au RP ~ Pour tout ce qui est recherche de compagnons RP. En bref, que du bonheur ! Journal de bord ~ Pour archiver tes liens de RP qui content l'histoire de ton personnage {Vivement conseillé}. Et enfin, si tu as des question, n'hésite surtout pas à demander l'aide d'un parrain, ou à tout simplement poser tes questions dans la partie créée à cet effet.
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Sujet: Re: Akhoraril le joyau de l'Est, Protecteur d'Enolir | MAJ Sam 31 Aoû 2019 - 12:35
Fiche déplacée sur demande du joueur pour modifications mineures
Ancienne fiche:
Possessions & Equipements :
Guerrier et combattant d'un talent hors du commun et archer d'une adresse chirurgicale, Akhoraril dispose d'un arsenal simple mais de très bonne qualité d'armes et d'armure. Sa grande lance à deux mains et son arc de taille moyenne prouvent sa polyvalence au combat, mêlant dextérité, puissance et précision. Il dispose aussi d'un arc long et d'une armure complète marquant son rôle. Raffiné et élégant, il a panel très étendu de tenues en tout genre et de toutes couleurs, et porte de nombreux bijoux de tout métaux.
Apparence :
Taille : 2m04.
Couleur des yeux : Bleus ciel.
Visage lisse et beau, Akhoraril est un elfe dont la beauté n'est plus à prouver. Ses longs cheveux noirs de jais s'associent parfaitement avec son teint ni trop clair ni trop foncé, tandis que ses yeux très clairs au regard perçant ressortent parfaitement bien de ce joli mélange, à l'instar de son sourire d'une blancheur rare. Son nez est assez long et large, surplombant sa bouche aux lèvres relativement fines, alors qu'il a le visage fin et creusé. Sa mâchoire est quasiment renfoncée et ses pommettes sont presque invisibles tandis que son menton surplombe son cou dont la nuque et les côtés sont recouverts par sa longue chevelure. Malgré son côté acharné, Akhoraril est relativement svelte, même si son corps voit quelques muscles se dessiner. Il est un elfe agile et d'une précision chirurgicale, aussi doué à l'arc qu'au corps-à-corps préférant la dextérité à la force pure. Comme tout elfe, il est imberbe, il a de longs bras et de longues jambes, et d'une grande taille. Ses postures sont souvent majestueuses et lui donne un air toujours plus charismatique. Un charisme sur lequel le Protecteur joue énormément par son langage corporel, que ce soit son sourire ou son regard. Raffiné et élégant, il est une personne toujours bien habillé et parfumé. Il aime les couleurs chaudes et visibles, appréciant se montrer et se faire voir au sein d'une foule, et il n'hésite pas non plus à porter des bijoux aussi singuliers que brillants, se contenant néanmoins d'un collier, d'une petite couronne et de sa bague fétiche, symbolique de sa famille.
Personnalité :
Vous trouvez Akhoraril beau, presque angélique, comme tout les elfes ? Hé bien, rassurez-vous : c'est presque la seule chose d'agréable que vous admirerez chez cet elfe. Les seules personnes qui auront son respect et droit à un ton courtois, ce sont ses propres congénères elfiques… citadins, y compris ceux qu'ils ne portent pas nécessairement sur son cœur. Les drows, les noss, les humains, les nains et les hybrides auront beau essayer par des actes et des mots impensables, ils ne se frotteront qu'à une personne froide et dédaigneuse, voire haineuse. Protecteur belliqueux et intègre, il est un guerrier et un archer hors du commun et ce goût pour la guerre se traduit par un désir profond de protéger encore plus sa Cité des Noss et des Drows, même si le Protecteur sait mettre de l'eau dans son vin. Certaines qualités se dégagent de tout cela. Compétent et à l'écoute, son Protectorat n'a jamais eu à se plaindre d'un seigneur despote, ni d'un seigneur complètement hors des clous de la réalité. Il est entouré de nombreuses personnes différentes qui le conseillent avec loyauté et honnêteté et qu'il tient en estime. Son entourage est même composé de personnes qu'il n'apprécie pas forcément, qui sont surtout présent pour légitimer son pouvoir en montrant qu'il est capable de s'entourer de ses adversaires. Réfléchi et érudit, Akhoraril a l'esprit affuté et sait planifier ses décisions et il a le sens de la négociation et du compromis… beaucoup moins pour ses ennemis. Pour garder le pouvoir et pour obtenir ce qu'il désire, il est prêt à tout. Complot, guerre, détournement fanatique… son charisme est sa plus grande des armes, préférant les mots et l'éloquence à l'assassinat. Au delà de ça, c'est un elfe humble avec ses congénères qui ne se vante d'aucun de ses succès ni de sa réputation, et il a plus tendance à pousser ses hommes à transcender leurs limites, préférant se faire respecter plutôt que d'inspirer la crainte envers ses alliés. Très présente à l'Est, Tari est une source des tensions avec Noss. Akhoraril aime beaucoup cette divinité, source de fantasmes et de questions en tout genre. Pensif sur ce qu'est la mort, et sur son rôle dans l'après, il s'est toujours demandé quelle genre de déesse elle était entre une divinité froide et sévère ou juste et chaleureuse. Le Culte de Tari est très important pour lui, et il ne peut imaginer sa cité sans celui-ci.
Histoire
Enfant déjà, il baignait dans la culture, les arts, et même celui du combat. Son père, Elrohir, était conseiller personnel du Protecteur en matière de guerre et de défense, mais il était un parent aimant et proche de son fils… de tous ses enfants en fait. Akhoraril a un frère et une sœur, tout deux plus jeunes que lui. Le cadet, Elphir, âgé de 346 ans, est proche de son aîné et l'assiste dans toutes ses tâches internes : d'un naturel calme et adepte de l'artisanat (entre autre), il est souvent de bon conseil dans ces domaines. La benjamine, Alcarelenya (soit, beauté stellaire), est âgée de 235 ans, et réputée pour sa beauté, et aussi pour sa proximité avec son frère, dont elle est la confidente et la diplomate attitrée. Elle a le sens du compromis et de la négociation. Tous ont l'idéal commun de protéger le Culte de Tari où, à l'Est, il est très présent et même plus que celui de Kyria, ce à quoi les Noss s'opposent vertement. Les tensions sont palpables entre elles et les Citadins et des écarts ont parfois eu lieu. Les enfants Mírëromën n'ont jamais eu à se plaindre de leurs parents. Une famille soudée et ambitieuse, à l'instar de leur père et de leur mère, Morwen.
Durant ses premières classes de l'An 586 à 646, Akhoraril fait la rencontre de son futur meilleur ami, Inglorion Órërá, qui a une seule année de moins que lui. De leurs classes à leur situation actuelle, les deux feront presque tout ensemble et ont une confiance inflexible l'un envers l'autre. Ils choisiront tout les deux la carrière militaire et progresseront ensemble dans leur talent, même si, avec le temps, leurs caractères respectifs s'avèrera être bien différents. Outre cela, pendant ses classes, Akhoraril ne fait pas parler de lui. Il ne brille pas nécessairement par son intellect et son esprit mais sa fougue et son indiscipline ne font pas jaser non plus. Pourtant très ambitieux, c'est un élève calme, patient, attentif et sérieux et il s'intéresse à l'histoire et la culture, sans plus. Ce n'est que plus tard qu'il approfondira ses connaissances et son savoir-faire.
Le futur protecteur choisit et appronfondit la voie des armes en l'An 636 après ses premières classes, alors que tout semblait le prédestiner à une vie d'érudit ou de chercheur en tout genre. Cela dit, il ne dédaigne pas les connaissances, mais il s'en sert pour progresser dans tout ce qu'il fait, quelque soit la manière. Stratégie, commandement, politique… rien n'est inutile pour perfectionner ses talents de combattants. Mais, c'est bien pour cela qu'Akhorahil commence à acquérir une certaine forme de renom. Acharné et très prometteur, il se perfectionne et se spécialise sur le tir à l'arc et à la lance longue à deux mains, amateur de postures offensives. Le jeune garçon est en constant perfectionnement, toujours à l'affut d'une moindre faille dans son style de combat pour mieux la palier, et ce même aujourd'hui. Cette constante recherche de l'excellence lui vaut un certain renom auprès de ses supérieurs. Fougueux, déterminé, le jeune soldat commence à démontrer l'étendue de son esprit, de son ambition et de son talent pour le combat. À 120 ans, Akhoraril devient un soldat de l'armée locale, prend le nom de famille de son père en l'An 671 du Dixième Cycle.
I – Du soldat à l'Aigle, de l'Aigle au conseiller personel Protecteur (671 – 999 du Dixième Cycle) « Il n'y a d'honneur qu'à servir sa Cité. »
Akhoraril ne connaîtra pas la guerre qu'en 700 du Dixième Cycle. Avant cette date, le soldat eut l'occasion de se perfectionner et d'exceller dans son talent de guerrier et archer. Il eut aussi l'occasion de rencontrer son Protecteur de plus près, découvrant un elfe sage et avisé, qui servira d'exemple pour son propre règne, plus de trois cents ans plus tard. En attendant, Akhoraril se sait trop jeune pour espérer faire partie de l'armée et encore plus pour avoir des responsabilités, et, ne cherche pas encore à en avoir. Il aurait voulu accompagner son père à la guerre, mais ce fut impossible. Alors le jeune elfe s'acharna à travailler dur, et à se perfectionner pour absolument l'accompagner un jour ou l'autre. D'une part parce qu'il ne savait pas ce que cela faisait que d'être en guerre et qu'il voulait le découvrir, mais surtout pour espérer pouvoir se rendre utile auprès de lui. Il trouve un goût particulière pour les arts, la religion et la navigation.
Durant les années de paix qui suivent, Akhoraril fait la rencontre de celle qui sera sa future épouse : Elentári, une jeune elfe quelque peu plus jeune que lui, toute fraichement sortie de sa formation de bijoutière et musicienne à ses heures perdues. Une femme à la voix douce et au cœur tendre. Pour obtenir son cœur, le jeune garçon prendra tout son temps, désireux avant tout de réussir sa carrière militaire et de gravir les échelons. Il devient capitaine de l'armée locale en l'an 825 du Dixième Cycle, alors que la stabilité demeure jusque dans les années 990. Il en profite alors pour se perfectionner, toujours plus fort, plus précis, plus agile, plus talentueux et toujours plus cultivé. La connaissance devient primordiale pour Akhoraril. Il se trouve un attrait pour la peinture, la littérature et l'ingénierie navale, mais aussi pour le théâtre. Cela l'aide surtout à se rapprocher d'Elentári, qu'il convoite de plus en plus. Cela reste sans effet pendant très longtemps. Sans être hautaine ni dédaigneuse, la belle elfe ne semble tout simplement pas être attirée par Akhoraril.
En 830, il décide de rejoindre l'armée Royale d'Anaëh, faisant le choix de se séparer de sa famille. Son meilleur ami, Inglorion, l'accompagne jusqu'à Alëandir, lui aussi accepté parmi l'armée Royale. Akhoraril voit cela comme l'accomplissement de tout son travail, même s'il a l'ambition nouvelle de rejoindre les Aigles. Cent ans plus tard, à force de travail et de volonté, c'est chose faite. Même si les guerres ne secouent pas réellement l'Anaëh, Akhoraril se perfectionne à la lance et à l'arc. Il deviendra lieutenant en l'An 989. Au delà de son talent de combattant, il s'endurcit beaucoup. Il devient viril, travaille son autorité et son élocution, ainsi que sa discipline et sa posture. Physiquement, il devient plus fort, plus athlétique, plus agile. Bref, il change beaucoup.
En l'année 994, des troubles secouent Enolir et l'Anaëh en général quand les Éldéens empoisonnent le Lac d'Uraal et la ville gardienne de ce courant marin est heurtée de plein fouet par les maladies, tout comme la nature en général. Sa propre dulcinée tombe malade mais le remède à tout ce poison sera trouvé à tant. Mais cet affront rend Akhoraril aigri, coléreux. Sa haine des Drows s'exacerbe rapidement. Alors qu'une nouvelle guerre se profile à l'horizon, l'armée d'Enolir est mobilisée à l'instar des autres régions, prête à la guerre. Le fratrie Mírëromën connaîtra sa première bataille. L'aîné pourra mettre à contribution tout ce qu'il a appris depuis si longtemps parmi l'armée royale et parmi les aigles. Si la famille resserre tout ses liens, l'aîné est perturbé par le mal que connait sa future épouse. C'est en l'an 995 qu'Elentári finit par s'éprendre de son amant "secret", et ils échangeront alors leur premier baiser, même si le garçon repart parmi les Aigles.
En l'an 999, Akhoraril est envoyé à Fort Ellyrion pour assister la défense contre les Drows. Son père, Elrohir mène les armées d'Enolir qui seront envoyées au même endroit en renforts. Ce fut une guerre sanglante pour tous les Elfes, et le père d'Akhoraril, Elrohir périra durant les combats. Mais, contrairement à lui, son fils aîné s'illustrera par sa bravoure et son héroïsme d'anthologie, notamment pour avoir essayé de sauver de nombreux soldats et son père. Une guerre qui le troublera pendant plusieurs années. Il rentrera fier de son talent, presque héroïque, mais totalement dévasté par la mort de son père. Déboussolé, Akhoraril décide de quitter les Aigles, non sans les remercier pour tout ce qu'ils lui ont apporté. Le Protecteur Galdor Nardorion se décide alors de le prendre sous son aile en tant que conseiller en matière de défense. Le fils "hérite" alors de son père en tant que conseiller du Protecteur, même s'il lui faut tout de même apprendre les bases de la politique, chose qu'il approfondira avec beaucoup de détermination, tout en conservant son entrain pour son talent de guerrier.
II – De l'ami à l'héritier du Protecteur, ou du militaire au politicien (Le Voile-Ière année du Onzième Cycle – VI du Onzième Cycle) « C'était écrit… »
À l'aube du Voile, Akhoraril est déjà un conseiller intègre, bien qu'il manque encore d'expérience. Il est très en retrait, préférant rester à l'ombre du Protecteur. Cela dit, l'évènement qui s'approche risque de bouleverser la vie du Protectorat. En effet, de deux cités sont détruites par Kyria durant l'éclipse, et s'additionnent de nombreux elfes décidant de recouvrir la vie primitive qu'est celle des clans. Pourtant, en Enolir, ce n'est pas Kyria, la Déesse "Mère", mais bien Tari, la Voilée qui bénéficie du "culte dominant". Une déesse adorée par la cité, vue sa proximité avec Holimion, la Cité abritant le Haut-Temple de la Voilée. Galdor et Akhoraril, entre autres, sont particulièrement proches du culte de Tari et ne comprennent pas cette curieuse idée de rejoindre la vie au sein des Clans, qui supposent un "dédain" de la Voilée. Finalement, le Voile aura pour effet d'exacerber les tensions entre les Clans et les Cités dans l'Est de l'Anaëh. Des tensions qui prendront un tournant meurtrier en l'An VI, où Galdor sera tout bonnement assassiné après avoir tenté de calmer un conflit.
Mais laissons cela de côté pour l'instant. En Enolir, les elfes qui décident de retrouver la vie de clans sont, certes, moins nombreux, mais leur nombre n'est pas à négliger. C'est alors que des conflits apparaissent… des conflits moins discrets qu'à l'accoutumée. Des conflits qui marquent plus ostensiblement la fracture religieuse qui oppose Noss et Cités à l'Est de l'Anaëh. Le Protecteur Galdor Nardorion s'efforcera souvent d'éviter que tout ceci ne se termine en de sanglants combats. La plupart du temps, le sang ne coule pas, et même si des écarts ont déjà eu lieu. Mais le Culte de Tari nécessite une protection renforcée et des patrouilles incessantes, ce à quoi personne en Enolir n'est prêt à faire des concessions. À l'inverse, les Noss ne peuvent accepter de promouvoir le Culte de Tari aux dépends de celui de Kyria. Pourtant, si Kyria aurait tant voulu rappelé qu'elle est la gardienne d'Anaëh, n'aurait-elle pas détruite Holimion ou Enolir ? Pourquoi ces deux cités avaient-elles survécu, alors que son culte y était moins présent et influent ? Tari les aurait-elle protégé ? Cela n'empêche en aucun cas tout les conflits cités précédemment. Cela dit, ces tensions n'entraveront pas le bonheur d'Akhoraril, qui épouse Elentári en l'An II.
De l'année I à V du Onzième Cycle, Akhoraril, à la surprise générale, conseille à son Protecteur d'éviter les conflits, et d'essayer de ne pas trop fouler lieux de fréquentation importante des Noss, plus à l'intérieur des forêts, pour s'assurer, en contrepartie, d'avoir un accès plus sûr à la mer, stratégiquement et spirituellement importante. Si les relations entre Clans et Citadins sont très tendues, le sang ne coulera pas et les sédentaires et nomades qui auraient tenté de faire basculer la situation ont été mis à mal avant. Mais, la situation devient rapidement intenable, et les combats sont de plus en plus difficiles à retenir, tant les Noss extrémistes se frottent à des Citadins apeurés et vice versa. En l'An VI, le Protecteur veut reprendre la situation en main, et souhaite rencontrer plusieurs chefs de clans contre l'avis de la totalité de ses conseillers. Résultat ? Un clan extrémiste se glissa dans les tractations, et Galdor Nardorion fut purement et simplement assassiné, laissant le trône de la Cité totalement vide. Son cadavre est expédié quelques jours plus tard.
Akhoraril souhaite lui succéder, estimant qu'il est prêt à reprendre le flambeau. Avec le temps, il sut comment y faire pour diriger une cité et pour prendre des décisions. Et la confiance que lui portait l'ancien Protecteur l'avait encouragé et lui avait donné beaucoup de confiance. L'ancien Aigle bénéficie d'un appui de poids : le Culte de Tari qui le soutient car il sait Akhoraril pieux et soucieux de leur culte. Mais il a un talon d'Achille : son propre passé de soldat acharné et ambitieux, qui n'a cessé de continuer à parfaire son talent de guerrier, même durant sa carrière politique. Certains craignent qu'il ne cherche qu'à combattre les Noss, alors que le culte voit en lui le protecteur invétéré de la Voilée. Cependant, l'ancien conseiller de Galdor connait son entourage et sa cité, et malgré la volonté commune de protéger Tari, le peuple n'est pas prêt à faire la guerre… du moins pas celle qui tue. Alors il fait la promesse de ne pas faire couler le sang dans la mesure du possible, mais prend la décision d'annuler les accords tacites que Galdor avait pris avec les Clans concernant l'accès aux côtes, considérant que les Noss n'avaient pas respecté ledit accord, si cet accord eut ne serait-ce qu'un jour une quelconque signification. Une fois pleinement investi de ses pouvoirs, Akhoraril décide de garder comme conseiller celui qui était son adversaire pour succéder au trône : Vardamir Nólimon (ce qui signifie, l'Ami des Elfes, sous-entendu, l'Ami des Noss). Les relations entre Vardamir et Akhoraril sont aussi complexes qu'étonnantes. Pour sûr, ils ne s'entendent pas du tout. Pourtant, les deux se respectent comme deux antiques rois. Le pire, c'est qu'ils arrivent à communiquer et à prendre des décisions de concert. De plus, il rapproche sa famille de lui et de son trône : sa femme devient aussi une de ses conseillères, tout comme son frère, tandis que sa sœur devient sa diplomate et son émissaire. Par ailleurs, de concert avec Vardamir, il choisit deux elfes ne faisant pas partie de son entourage qui feront partie de son conseil en plus de ceux qui en font partie de droit. Un peu plus tard dans l'année, Inglorion devient Commandant des Armées locales d'Enolir.
III – Le Seigneur Protecteur, gardien du Culte de Tari (Depuis l'An XVI) « Jamais je ne sacrifierai Tari. »
Le nouveau Protecteur n'est pas aussi belliqueux qu'il aurait pu l'être quelques années plus tôt. Ses deux premières années de règne ne sont pas aussi dramatiques que certains n'auraient pu le penser. Étonnamment, les Noss sont discrets, sûrement soucieux des conséquences de la mort de Galdor. Les Citadins, malgré leur tristesse, ne se lancent pas à l'assaut de la vengeance. Akhoraril préfère miser sur une bonne défense. Réfléchi, il temporise et souhaite attendre que les Noss fassent l'erreur de ré-attaquer plutôt que de déclencher lui-même un sanglant conflit. Alors il renforce les patrouilles, les gardes et protège toujours plus les lieux de cultes et les pèlerins. Mais en aucun cas il ne cherche l'affrontement. Cela n'empêche pas la survenance de conflits et de problèmes en tout genre. Cela dit, ils restent mineurs, bien que l'humeur est à couteaux tirés.
En l'An VIII, l'Heru-Anan disparait et laisse le trône d'Anaëh est vide. Paralysé par les conflits avec les Noss, Akhoraril se déplace quand même à Alëandir pour élire le successeur du Roi Dyarque, laissant les clés de son Protectorat à un collège de trois personnages : Vardamir, Elentári, et le Grand-Prêtre de Tari. Deux appuis contre un réticent, en somme. C'était prémédité. Cela dit, un tel voyage, aussi dangereux soit-il, lui permettra de se ranger du côté de ceux qui ne veulent pas s'allier aux Noss. Akhoraril veut régler le conflit, quelle que soit la manière. Les délibérations durèrent deux jours sans pour autant que cela aille en sa faveur. Le Protecteur d'Enolir rentre presque bredouille puisque le régent n'est autre qu'Anorn, un elfe dont son opinion envers les Noss n'est pas en raccord avec la sienne.
De l'An IX à l'An X, alors que la situation entre Noss et Citadins dégénèrent en Eteneril, par ricochet, les tensions dégénèrent rapidement en Enolir aussi. Pour la première fois, étonnamment d'ailleurs, le Protectorat essaye tout simplement d'éviter les conflits et/ou de calmer les tensions. Alors qu'il était vu comme un homme belliqueux et dangereux, bien au contraire, des négociations sont à nouveau entamées, et c'est Elentári et Alcarelenya qui en sont les protagonistes. Cela dit, elles seront totalement infructueuses. Mais la manœuvre y est : Akhoraril veut montrer qu'il essaye, et, avec ces échecs, il veut surtout prouver à quel point certains Noss sont irrécupérables, en ce sens que la discussion est impossible. Des combats éclatent entre Clans et Citadins pendant ces deux sang. Cependant, à peine le sang versé, des accords de “paix” sont trouvés, mais s'ils ne tiennent qu'à un fil… un fil qui sera rompu de toute façon. Cela dit, Akhoraril tient à cette paix pour garantir à sa femme un accouchement serein. En effet, dès le début de l'An XI, Elentári tombe enceinte du futur Elladan, qui naitra au début de l'An XII.
De l'An X à l'An XVI, le Protecteur tente au mieux d'éviter tout conflit. Si le sang ne coule pas, les provocations vont bon train, entre les Noss qui coupent les routes et qui plantent des symboles de Kyria où bon leur semblent, tandis que les citadins vont, grosso modo, faire la même chose. Durant cette période, la ville accueille les elfes qui abandonnent les cités voisines, pour concentrer en la seule cité d'Enolir toute la population du protectorat. En somme, elle recouvre sa population d'avant le Voile. En outre, il octroie quelques moyens matériels et une certaine main d'œuvre pour les projets du Culte de Tari sur l'Île du Sanctuaire.
En l'An XI, il se joint au Haut-Conseil pour nommer le nouveau Roi, avec toujours le même sujet épineux dans la tête : les Noss. Ce sujet occupant la grande majorité de son rôle, il était clair qu'Akhoraril voulait des réponses, qu'elles soient celles qu'il veut, ou non. Cependant, il ne dédaigne pas le reste de la politique et des discours qui ont pu être entonnés. Cela dit, le nouveau ne semble pas favoriser la guerre (ce à quoi il s'attendait, en vérité) même si les Clans sont plus ou moins exclus de la politique des Cités, ce qui était un bon point. En tout cas, Akhoraril ne se montre pas aussi réticent que cela, n'étant pas autant aussi à cheval sur la neutralité que d'autres. La plupart du discours royal lui convient, finalement, sans exclure le fait que cela puisse changer.
De l'An XIV à XVI, les tensions entre les Noss et la Cité d'Enolir donnent lieu à certains évènements plus isolés, qui ont plus tendance à rappeler que les tensions sont palpables, sans pour autant éclater en conflits sanglants et hors-de-contrôle. Le Protecteur estime toujours que la guerre est impossible, du fait que la cité n'est pas prête à sacrifier ses soldats et encore moins à faire couler le sang.
Nombre de messages : 584 Âge : 30 Date d'inscription : 18/10/2018
Personnage :.: MANUSCRIT :.: Âge : 28 ans Taille : 1m70 Niveau Magique : Eveillé / Néophyte.
Sujet: Re: Akhoraril le joyau de l'Est, Protecteur d'Enolir | MAJ Jeu 21 Mai 2020 - 16:10
Fiche déplacée sur demande du joueur pour modifications
Ancienne fiche :
Possessions & Equipements :
Guerrier et combattant d'un talent hors du commun et arbalétrier d'une adresse chirurgicale, Akhoraril dispose d'un arsenal simple mais de très bonne qualité d'armes et d'armure. Sa grande lance à deux mains d'un beau bois à certains endroits et son arbalète à deux mains solide et meurtrière prouvent sa polyvalence au combat, mêlant dextérité, puissance et précision. Il dispose aussi d'une armure complète qui reste relativement simple esthétiquement mais solide. Raffiné et élégant, il a panel très étendu de tenues en tout genre et de toutes couleurs, et porte de nombreux bijoux de tout métaux.
Apparence :
Taille : 2m04.
Couleur des yeux : Bleus ciel.
Visage lisse et beau, Akhoraril est un elfe dont la beauté n'est plus à prouver. Ses longs cheveux noirs de jais s'associent parfaitement avec son teint ni trop clair ni trop foncé, tandis que ses yeux très clairs au regard perçant ressortent parfaitement bien de ce joli mélange, à l'instar de son sourire d'une blancheur rare. Son nez est assez long et large, surplombant sa bouche aux lèvres relativement fines, alors qu'il a le visage fin et creusé. Sa mâchoire est quasiment renfoncée et ses pommettes sont presque invisibles tandis que son menton surplombe son cou dont la nuque et les côtés sont recouverts par sa longue chevelure. Malgré son côté acharné, Akhoraril est relativement svelte, même si son corps voit quelques muscles se dessiner. Il est un elfe agile et d'une précision chirurgicale, aussi doué à l'arbalète qu'au corps-à-corps préférant la dextérité à la force pure. Comme tout elfe, il est imberbe, il a de longs bras et de longues jambes, et d'une grande taille. Ses postures sont souvent majestueuses et lui donne un air toujours plus charismatique. Un charisme sur lequel le Protecteur joue énormément par son langage corporel, que ce soit son sourire ou son regard. Raffiné et élégant, il est une personne toujours bien habillé et parfumé. Il aime les couleurs chaudes et visibles, appréciant se montrer et se faire voir au sein d'une foule, et il n'hésite pas non plus à porter des bijoux aussi singuliers que brillants, se contenant néanmoins d'un collier, d'une petite couronne et de sa bague fétiche, symbolique de sa famille.
Personnalité :
Vous trouvez Akhoraril beau, presque angélique, comme tout les elfes ? Hé bien, rassurez-vous : c'est presque la seule chose d'agréable que vous admirerez chez cet elfe. Les seules personnes qui auront son respect et droit à un ton courtois, ce sont ses propres congénères elfiques… citadins, y compris ceux qu'ils ne portent pas nécessairement sur son cœur. Les drows, les noss, les humains, les nains et les hybrides auront beau essayer par des actes et des mots impensables, ils ne se frotteront qu'à une personne froide et dédaigneuse, voire haineuse. Protecteur belliqueux et intègre, il est un guerrier et un arbalétrier hors du commun et ce goût pour la guerre se traduit par un désir profond de protéger encore plus sa Cité des Noss et des Drows, même si le Protecteur sait mettre de l'eau dans son vin. Certaines qualités se dégagent de tout cela. Compétent et à l'écoute, son Protectorat n'a jamais eu à se plaindre d'un seigneur despote, ni d'un seigneur complètement hors des clous de la réalité. Il est entouré de nombreuses personnes différentes qui le conseillent avec loyauté et honnêteté et qu'il tient en estime. Son entourage est même composé de personnes qu'il n'apprécie pas forcément, qui sont surtout présent pour légitimer son pouvoir en montrant qu'il est capable de s'entourer de ses adversaires. Réfléchi et érudit, Akhoraril a l'esprit affuté et sait planifier ses décisions et il a le sens de la négociation et du compromis… beaucoup moins pour ses ennemis. Pour garder le pouvoir et pour obtenir ce qu'il désire, il est prêt à tout. Complot, guerre, détournement fanatique… son charisme est sa plus grande des armes, préférant les mots et l'éloquence à l'assassinat. Au delà de ça, c'est un elfe humble avec ses congénères qui ne se vante d'aucun de ses succès ni de sa réputation, et il a plus tendance à pousser ses hommes à transcender leurs limites, préférant se faire respecter plutôt que d'inspirer la crainte envers ses alliés. Très présente à l'Est, Tari est une source des tensions avec Noss. Akhoraril aime beaucoup cette divinité, source de fantasmes et de questions en tout genre. Pensif sur ce qu'est la mort, et sur son rôle dans l'après, il s'est toujours demandé quelle genre de déesse elle était entre une divinité froide et sévère ou juste et chaleureuse. Le Culte de Tari est très important pour lui, et il ne peut imaginer sa cité sans celui-ci.
Histoire
Enfant déjà, il baignait dans la culture, les arts, et même celui du combat. Son père, Elrohir, était conseiller personnel du Protecteur en matière de guerre et de défense, mais il était un parent aimant et proche de son fils… de tous ses enfants en fait. Akhoraril a un frère et une sœur, tout deux plus jeunes que lui. Le cadet, Elphir, âgé de 346 ans, est proche de son aîné et l'assiste dans toutes ses tâches internes : d'un naturel calme et adepte de l'artisanat (entre autre), il est souvent de bon conseil dans ces domaines. La benjamine, Alcarelenya (soit, beauté stellaire), est âgée de 235 ans, et réputée pour sa beauté, et aussi pour sa proximité avec son frère, dont elle est la confidente et la diplomate attitrée. Elle a le sens du compromis et de la négociation. Tous ont l'idéal commun de protéger le Culte de Tari où, à l'Est, il est très présent et même plus que celui de Kyria, ce à quoi les Noss s'opposent vertement. Les tensions sont palpables entre elles et les Citadins et des écarts ont parfois eu lieu. Les enfants Mírëromën n'ont jamais eu à se plaindre de leurs parents. Une famille soudée et ambitieuse, à l'instar de leur père et de leur mère, Morwen.
Durant ses premières classes de l'An 586 à 646, Akhoraril fait la rencontre de son futur meilleur ami, Inglorion Órërá, qui a une seule année de moins que lui. De leurs classes à leur situation actuelle, les deux feront presque tout ensemble et ont une confiance inflexible l'un envers l'autre. Ils choisiront tout les deux la carrière militaire et progresseront ensemble dans leur talent, même si, avec le temps, leurs caractères respectifs s'avèrera être bien différents. Outre cela, pendant ses classes, Akhoraril ne fait pas parler de lui. Il ne brille pas nécessairement par son intellect et son esprit mais sa fougue et son indiscipline ne font pas jaser non plus. Pourtant très ambitieux, c'est un élève calme, patient, attentif et sérieux et il s'intéresse à l'histoire et la culture, sans plus. Ce n'est que plus tard qu'il approfondira ses connaissances et son savoir-faire.
Le futur protecteur choisit et approfondit la voie des armes en l'An 636 après ses premières classes, alors que tout semblait le prédestiner à une vie d'érudit ou de chercheur en tout genre. Cela dit, il ne dédaigne pas les connaissances, mais il s'en sert pour progresser dans tout ce qu'il fait, quelque soit la manière. Stratégie, commandement, politique… rien n'est inutile pour perfectionner ses talents de combattants. Mais, c'est bien pour cela qu'Akhorahil commence à acquérir une certaine forme de renom. Acharné et très prometteur, il se perfectionne et se spécialise sur le tir à l'arbalète, grande spécialité de l'armée d'Enolir et à la lance longue à deux mains, amateur de postures offensives. Le jeune garçon est en constant perfectionnement, toujours à l'affut d'une moindre faille dans son style de combat pour mieux la palier, et ce même aujourd'hui. Cette constante recherche de l'excellence lui vaut un certain renom auprès de ses supérieurs. Fougueux, déterminé, le jeune soldat commence à démontrer l'étendue de son esprit, de son ambition et de son talent pour le combat. À 120 ans, Akhoraril devient un soldat de l'armée locale, prend le nom de famille de son père en l'An 671 du Dixième Cycle.
I – Du soldat à l'Aigle, de l'Aigle au conseiller personel Protecteur (671 – 999 du Dixième Cycle) « Il n'y a d'honneur qu'à servir sa Cité. »
Akhoraril ne connaîtra pas la guerre qu'en 700 du Dixième Cycle. Avant cette date, le soldat eut l'occasion de se perfectionner et d'exceller dans son talent de guerrier et d'arbalétrier. Il eut aussi l'occasion de rencontrer son Protecteur de plus près, découvrant un elfe sage et avisé, qui servira d'exemple pour son propre règne, plus de trois cents ans plus tard. En attendant, Akhoraril se sait trop jeune pour espérer faire partie de l'armée et encore plus pour avoir des responsabilités, et, ne cherche pas encore à en avoir. Il aurait voulu accompagner son père à la guerre, mais ce fut impossible. Alors le jeune elfe s'acharna à travailler dur, et à se perfectionner pour absolument l'accompagner un jour ou l'autre. D'une part parce qu'il ne savait pas ce que cela faisait que d'être en guerre et qu'il voulait le découvrir, mais surtout pour espérer pouvoir se rendre utile auprès de lui. Il trouve un goût particulière pour les arts, la religion et la navigation.
Durant les années de paix qui suivent, Akhoraril fait la rencontre de celle qui sera sa future épouse : Elentári, une jeune elfe quelque peu plus jeune que lui, toute fraichement sortie de sa formation de bijoutière et musicienne à ses heures perdues. Une femme à la voix douce et au cœur tendre. Pour obtenir son cœur, le jeune garçon prendra tout son temps, désireux avant tout de réussir sa carrière militaire et de gravir les échelons. Il devient capitaine de l'armée locale en l'an 825 du Dixième Cycle, alors que la stabilité demeure jusque dans les années 990. Il en profite alors pour se perfectionner, toujours plus fort, plus précis, plus agile, plus talentueux et toujours plus cultivé. La connaissance devient primordiale pour Akhoraril. Il se trouve un attrait pour la peinture, la littérature et l'ingénierie navale, mais aussi pour le théâtre. Cela l'aide surtout à se rapprocher d'Elentári, qu'il convoite de plus en plus et qui est une femme amatrice d'arts en tout genre. Cela reste sans effet pendant très longtemps. Sans être hautaine ni dédaigneuse, la belle elfe ne semble tout simplement pas être attirée par Akhoraril.
En 830, il décide de rejoindre l'armée Royale d'Anaëh, faisant le choix de se séparer de sa famille et de celle qu'il convoitait. Son meilleur ami, Inglorion, l'accompagne jusqu'à Alëandir, lui aussi accepté parmi l'armée Royale. Akhoraril voit cela comme l'accomplissement de tout son travail, même s'il a l'ambition nouvelle de rejoindre les Aigles. Cent ans plus tard, à force de travail et de volonté, c'est chose faite. Même si les guerres ne secouent pas réellement l'Anaëh, Akhoraril se perfectionne à la lance et à l'arbalète, pour peu que ses instructeurs connaissent bien cette arme. Il deviendra lieutenant en l'An 989. Au delà de son talent de combattant, il s'endurcit beaucoup. Il devient viril, travaille son autorité et son élocution, ainsi que sa discipline et sa posture. Physiquement, il devient plus fort, plus athlétique, plus agile. Bref, il change beaucoup.
En l'année 994, des troubles secouent Enolir et l'Anaëh en général quand les Éldéens empoisonnent le Lac d'Uraal et la ville gardienne de ce courant marin est heurtée de plein fouet par les maladies, tout comme la nature en général. Sa propre dulcinée tombe malade mais le remède à tout ce poison sera trouvé à tant. Mais cet affront rend Akhoraril aigri, coléreux. Sa haine des Drows s'exacerbe rapidement. Alors qu'une nouvelle guerre se profile à l'horizon, l'armée d'Enolir est mobilisée à l'instar des autres régions, prête à la guerre. Le fratrie Mírëromën connaîtra sa première bataille. L'aîné pourra mettre à contribution tout ce qu'il a appris depuis si longtemps parmi l'armée royale et parmi les aigles. Si la famille resserre tout ses liens, l'aîné est perturbé par le mal que connait sa future épouse. C'est en l'an 995 qu'Elentári finit par s'éprendre de son amant "secret", et ils échangeront alors leur premier baiser, même si le garçon repart parmi les Aigles.
En l'an 999, Akhoraril est envoyé à Fort Ellyrion pour assister la défense contre les Drows. Son père, Elrohir mène les armées d'Enolir qui seront envoyées au même endroit en renforts. Ce fut une guerre sanglante pour tous les Elfes, et le père d'Akhoraril, Elrohir périra durant les combats. Mais, contrairement à lui, son fils aîné s'illustrera par sa bravoure et son héroïsme d'anthologie, notamment pour avoir essayé de sauver de nombreux soldats et son père. Une guerre qui le troublera pendant plusieurs années. Il rentrera fier de son talent, presque héroïque, mais totalement dévasté par la mort de son père. Déboussolé, Akhoraril décide de quitter les Aigles, non sans les remercier pour tout ce qu'ils lui ont apporté. Le Protecteur Galdor Nardorion se décide alors de le prendre sous son aile en tant que conseiller en matière de défense. Le fils "hérite" alors de son père en tant que conseiller du Protecteur, même s'il lui faut tout de même apprendre les bases de la politique, chose qu'il approfondira avec beaucoup de détermination, tout en conservant son entrain pour son talent de guerrier.
II – De l'ami à l'héritier du Protecteur, ou du militaire au politicien (Le Voile-Ière année du Onzième Cycle – VI du Onzième Cycle) « C'était écrit… »
À l'aube du Voile, Akhoraril est déjà un conseiller intègre, bien qu'il manque encore d'expérience. Il est très en retrait, préférant rester à l'ombre du Protecteur. Cela dit, l'évènement qui s'approche risque de bouleverser la vie du Protectorat. En effet, deux cités sont détruites par Kyria durant l'éclipse, et s'additionnent de nombreux elfes décidant de recouvrir la vie primitive qu'est celle des clans. Pourtant, en Enolir, ce n'est pas Kyria, la Déesse "Mère", mais bien Tari, la Voilée qui bénéficie du "culte dominant". Une déesse adorée par la cité, vue sa proximité avec Holimion, la Cité abritant le Haut-Temple de la Voilée et sa proximité avec l'océan. Galdor et Akhoraril, entre autres, sont particulièrement proches du culte de Tari et ne comprennent pas cette curieuse idée de rejoindre la vie au sein des Clans, qui supposent un "dédain" de la Voilée. Finalement, le Voile aura pour effet d'exacerber les tensions entre les Clans et les Cités dans l'Est de l'Anaëh. Des tensions qui prendront un tournant meurtrier en l'An VI, où Galdor sera tout bonnement assassiné après avoir tenté de calmer un conflit.
Mais laissons cela de côté pour l'instant. En Enolir, les elfes qui décident de retrouver la vie de clans sont, certes, moins nombreux, mais leur nombre n'est pas à négliger. C'est alors que des conflits apparaissent… des conflits moins discrets qu'à l'accoutumée. Des conflits qui marquent plus ostensiblement la fracture religieuse qui oppose Noss et Cités à l'Est de l'Anaëh. Le Protecteur Galdor Nardorion s'efforcera souvent d'éviter que tout ceci ne se termine en de sanglants combats. La plupart du temps, le sang ne coule pas, même si des écarts ont déjà eu lieu. Mais le Culte de Tari nécessite une protection renforcée et des patrouilles incessantes, ce à quoi personne en Enolir n'est prêt à faire des concessions. À l'inverse, les Noss ne peuvent accepter de promouvoir le Culte de Tari aux dépends de celui de Kyria. Pourtant, si Kyria aurait tant voulu rappelé qu'elle est la gardienne d'Anaëh, n'aurait-elle pas détruite Holimion ou Enolir ? Pourquoi ces deux cités avaient-elles survécu, alors que son culte y était moins présent et influent ? Tari les aurait-elle protégé ? Cela n'empêche en aucun cas tout les conflits cités précédemment. Cela dit, ces tensions n'entraveront pas le bonheur d'Akhoraril, qui épouse Elentári en l'An II.
De l'année I à V du Onzième Cycle, Akhoraril, à la surprise générale, conseille à son Protecteur d'éviter les conflits, et d'essayer de ne pas trop fouler lieux de fréquentation importante des Noss, plus à l'intérieur des forêts, pour s'assurer, en contrepartie, d'avoir un accès plus sûr à la mer et aux mines, stratégiquement et spirituellement importante. Si les relations entre Clans et Citadins sont très tendues, le sang ne coulera pas et les sédentaires et nomades qui auraient tenté de faire basculer la situation ont été mis à mal avant. Mais, la situation devient rapidement intenable, et les combats sont de plus en plus difficiles à retenir, tant les Noss extrémistes se frottent à des Citadins apeurés et vice versa. En l'An VI, le Protecteur veut reprendre la situation en main, et souhaite rencontrer plusieurs chefs de clans contre l'avis de la totalité de ses conseillers. Résultat ? Un clan extrémiste se glissa dans les tractations, et Galdor Nardorion fut purement et simplement assassiné, laissant le trône de la Cité totalement vide. Son cadavre est expédié quelques jours plus tard.
Akhoraril souhaite lui succéder, estimant qu'il est prêt à reprendre le flambeau. Avec le temps, il sut comment y faire pour diriger une cité et pour prendre des décisions. Et la confiance que lui portait l'ancien Protecteur l'avait encouragé et lui avait donné beaucoup de confiance. L'ancien Aigle bénéficie d'un appui de poids : le Culte de Tari qui le soutient car il sait Akhoraril pieux et soucieux de leur culte. Mais il a un talon d'Achille : son propre passé de soldat acharné et ambitieux, qui n'a cessé de continuer à parfaire son talent de guerrier, même durant sa carrière politique. Certains craignent qu'il ne cherche qu'à combattre les Noss, alors que le culte voit en lui le protecteur invétéré de la Voilée, sans mauvais jeu de mots. Cependant, l'ancien conseiller de Galdor connait son entourage et sa cité, et malgré la volonté commune de protéger Tari, le peuple n'est pas prêt à faire la guerre… du moins pas celle qui tue. Alors il fait la promesse de ne pas faire couler le sang dans la mesure du possible, mais prend la décision d'annuler les accords tacites que Galdor avait pris avec les Clans concernant l'accès aux côtes, considérant que les Noss n'avaient pas respecté ledit accord, si cet accord eut ne serait-ce qu'un jour une quelconque signification. Une fois pleinement investi de ses pouvoirs, Akhoraril décide de garder comme conseiller celui qui était son adversaire pour succéder au trône : Vardamir Nólimon (ce qui signifie, l'Ami des Elfes, sous-entendu, l'Ami des Noss). Les relations entre Vardamir et Akhoraril sont aussi complexes qu'étonnantes. Pour sûr, ils ne s'entendent pas du tout. Pourtant, les deux se respectent comme deux antiques rois. Le pire, c'est qu'ils arrivent à communiquer et à prendre des décisions de concert. De plus, il rapproche sa famille de lui et de son trône : sa femme devient aussi une de ses conseillères, tout comme son frère, tandis que sa sœur devient sa diplomate et son émissaire. Par ailleurs, de concert avec Vardamir, il choisit deux elfes ne faisant pas partie de son entourage qui feront partie de son conseil en plus de ceux qui en font partie de droit. Un peu plus tard dans l'année, Inglorion devient Commandant des Armées locales d'Enolir.
III – Le Seigneur Protecteur, gardien du Culte de Tari (Depuis l'An XVI) « Jamais je ne sacrifierai Tari. »
Le nouveau Protecteur n'est pas aussi belliqueux qu'il aurait pu l'être quelques années plus tôt. Ses deux premières années de règne ne sont pas aussi dramatiques que certains n'auraient pu le penser. Étonnamment, les Noss sont discrets, sûrement soucieux des conséquences de la mort de Galdor. Les Citadins, malgré leur tristesse, ne se lancent pas à l'assaut de la vengeance. Akhoraril préfère miser sur une bonne défense. Réfléchi, il temporise et souhaite attendre que les Noss fassent l'erreur de ré-attaquer plutôt que de déclencher lui-même un sanglant conflit. Alors il renforce les patrouilles, les gardes et protège toujours plus les lieux de cultes et les pèlerins, ainsi que les mines. Mais en aucun cas il ne cherche l'affrontement. Cela n'empêche pas la survenance de conflits et de problèmes en tout genre. Cela dit, ils restent mineurs, bien que l'humeur est à couteaux tirés.
En l'An VIII, l'Heru-Aran disparait et laisse le trône d'Anaëh vide. Paralysé par les conflits avec les Noss, Akhoraril se déplace quand même à Alëandir pour élire le successeur du Roi Dyarque, laissant les clés de son Protectorat à un collège de trois personnages : Vardamir, Elentári, et le Grand-Prêtre de Tari. Deux appuis contre un réticent, en somme. C'était prémédité. Cela dit, un tel voyage, aussi dangereux soit-il, lui permettra de se ranger du côté de ceux qui ne veulent pas s'allier aux Noss. Akhoraril veut régler le conflit, quelle que soit la manière. Les délibérations durèrent deux jours sans pour autant que cela aille en sa faveur. Le Protecteur d'Enolir rentre presque bredouille puisque le régent n'est autre qu'Anorn, un elfe dont son opinion envers les Noss n'est pas en raccord avec la sienne.
De l'An IX à l'An X, alors que la situation entre Noss et Citadins dégénèrent en Eteneril, par ricochet, les tensions dégénèrent rapidement en Enolir aussi. Pour la première fois, étonnamment d'ailleurs, le Protectorat essaye tout simplement d'éviter les conflits et/ou de calmer les tensions. Alors qu'il était vu comme un homme belliqueux et dangereux, bien au contraire, des négociations sont à nouveau entamées, et c'est Elentári et Alcarelenya qui en sont les protagonistes. Cela dit, elles seront totalement infructueuses. Mais la manœuvre y est : Akhoraril veut montrer qu'il essaye, et, avec ces échecs, il veut surtout prouver à quel point certains Noss sont irrécupérables, en ce sens que la discussion est impossible. Des combats éclatent entre Clans et Citadins pendant ces deux années. Cependant, à peine le sang versé, des accords de “paix” sont trouvés, même s'ils ne tiennent qu'à un fil… un fil qui sera rompu de toute façon. Cela dit, Akhoraril tient à cette paix pour garantir à sa femme un accouchement serein. En effet, dès le début de l'An XI, Elentári tombe enceinte du futur Elladan, qui naitra au début de l'An XII.
De l'An X à l'An XVI, le Protecteur tente au mieux d'éviter tout nouveau conflit. Si le sang ne coule pas, les provocations vont bon train, entre les Noss qui coupent les routes et qui plantent des symboles de Kyria où bon leur semblent, tandis que les citadins vont, grosso modo, faire la même chose. Durant cette période, la ville accueille les elfes qui abandonnent les cités voisines, pour concentrer en la seule cité d'Enolir toute la population du protectorat. En somme, elle recouvre sa population d'avant le Voile. En outre, il octroie quelques moyens matériels et une certaine main d'œuvre pour les projets du Culte de Tari sur l'Île du Sanctuaire.
En l'An XI, il se joint au Haut-Conseil pour nommer le nouveau Roi, avec toujours le même sujet épineux dans la tête : les Noss. Ce sujet occupant la grande majorité de son rôle, il était clair qu'Akhoraril voulait des réponses, qu'elles soient celles qu'il veut, ou non. Cependant, il ne dédaigne pas le reste de la politique et des discours qui ont pu être entonnés. Néanmoins, le nouveau ne semble pas favoriser la guerre (ce à quoi il s'attendait, en vérité) même si les Clans sont plus ou moins exclus de la politique des Cités, ce qui était un bon point. En tout cas, Akhoraril ne se montre pas aussi réticent que cela, n'étant pas autant aussi à cheval sur la neutralité que d'autres. La plupart du discours royal lui convient, finalement, sans exclure le fait que cela puisse changer.
De l'An XIV à XVI, les tensions entre les Noss et la Cité d'Enolir donnent lieu à certains évènements plus isolés, qui ont plus tendance à rappeler que les tensions sont palpables, sans pour autant éclater en conflits sanglants et hors-de-contrôle. Le Protecteur estime toujours que la guerre est impossible, du fait que la cité n'est pas prête à sacrifier ses soldats et encore moins à faire couler le sang.
HRP:
Akhoraril Mírëromën
Elfe
Nombre de messages : 55 Âge : 26 Date d'inscription : 22/06/2019
Personnage :.: MANUSCRIT :.: Âge : 451 ans Taille : 2m04 Niveau Magique : Non-Initié.
Sujet: Re: Akhoraril le joyau de l'Est, Protecteur d'Enolir | MAJ Lun 25 Mai 2020 - 14:40
Well, hello there !
J'ai procédé aux modifications que je voulais faire : - J'ai ajouté un Grand I sur l'enfance, qui a été modifiée. (Avant c'était une intro sans titre) - J'ai modifié un peu la fin (le Grand IV) sur Akho en tant que protecteur (pas tout, mais quelques trucs sur certaines années) - Modifications sur le caractère/physique/équipement ainsi que les particularités - Ajout de quelques p'tits trucs sur l'An XVII (notamment sur Naélis), j'peux éventuellement rajouter d'autres trucs si besoin sur ce qui a pu se passé dans la période où je l'ai plus ou moins joué. - Modification complète de sa situation maritale (célibat sans enfant) - Je me suis permis des modifications de syntaxe un peu partout mais bon, rien sur le fond.
J'attends toujours confirmation pour le changement possible du prénom/nom, sujet qui est resté en suspens :) Pour le reste, vous pouvez d'ores-et-déjà contrôler si ça convient ou non !
Merci d'avance ! :)
Aerianna Hiisi
Ancien
Nombre de messages : 584 Âge : 30 Date d'inscription : 18/10/2018
Personnage :.: MANUSCRIT :.: Âge : 28 ans Taille : 1m70 Niveau Magique : Eveillé / Néophyte.
Sujet: Re: Akhoraril le joyau de l'Est, Protecteur d'Enolir | MAJ Sam 6 Juin 2020 - 20:26
Tout est bon MAJ validée o/
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[Métier] : Seigneur-Protecteur d'Enolir
[Sexe] : Masculin
[Classe d'arme] : Corps à Corps / À Distance
[Alignement] : Loyal (presque) Neutre
Foire au RP ~ Pour tout ce qui est recherche de compagnons RP. En bref, que du bonheur ! Journal de bord ~ Pour archiver tes liens de RP qui content l'histoire de ton personnage {Vivement conseillé}. Et enfin, si tu as des question, n'hésite surtout pas à demander l'aide d'un parrain, ou à tout simplement poser tes questions dans la partie créée à cet effet.
Entité
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Nombre de messages : 1678 Âge : 823 Date d'inscription : 14/01/2008