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 L'Art de se mouvoir (Solo)

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Aegden Orian
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Aegden Orian


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MessageSujet: L'Art de se mouvoir (Solo)   L'Art de se mouvoir (Solo) I_icon_minitimeDim 24 Jan 2021 - 15:47

courant Barkios, an 18 du Xième Cycle
Alentours de la demeure d'Aegden et Sinieth


Depuis combien de temps Aegden n’avait pas eu l’occasion de laisser le reste du monde de côté ? Bien trop longtemps sans doute. Des ennéades, peut être des mois. Le retour à la vie anedhelle semblait tout aussi mouvementée que la vie à naëlis et le rare temps libre qu’il dégageait, il le passait bien entendu auprès de sa compagne. Elle portait leur premier enfant et leur bonheur à tout deux était sans conteste.

 Malgré tout, les deux jeunes gens savaient très bien qu’Aegden n’était pas du genre à rester sagement en place. Il faisait ce qu’il pouvait mais Sinieth ne pouvait que remarquer la pointe des oreilles de son compagnon qui se haussait au moindre bruit à la porte, ses quelques regards à la fenêtre, ses cents pas qu’il ne pouvait parfois pas empêcher. Aegden aimait Sinieth comme il n’avait jamais aimé mais sa nature profonde ne faisait pas de lui un homme au foyer pour autant.

Pour une fois alors, ils s’étaient mis d’accord et Aegden avait pu s’éloigner un peu, non sans s’assurer une bonne dizaine de fois que tout irait bien… Enfin il n’était pas parti bien loin, il était resté près de la rivière qui bordaient leur maison. Un endroit désert seulement bercé par le bruit de l’eau et du vent.
Et pour la première fois depuis de longs mois il était partit danser sans rien en tête. Pas de combat, pas de cauchemar à oublier, juste le plaisir de son art. Il désirait se laisser porter par son instinct et rien d’autre. Ça lui manquait.

torse et pieds nu, sa crinière de feu simplement ramené en une épaisse tresse contre ses omoplates, Aegden avait décidé de laisser de côté toute barrière pour une fois. Ce serait en quelque sorte sa propre manière de communier avec cette omniprésente nature qu’il n’entendait pas assez.

Cependant il avait gardé sa lance dans sa main, protégeant simplement la lame d’un tissu épais pour ne pas se blesser. A vrai dire c’était une protection superflue pour un elfe habitué à son maniement mais le soldat avait cru bon de ne pas prendre de risque. Il ne voulait pas gâcher ce rare instant de paix par une blessure stupide.

Alors il se mis finalement à danser. L’anedhel avait le pied sûr à n’en point douter. Sans musique aucune il créa une chorégraphie unique de force, d’agilité et d’une grâce toute masculine. D’art martial et de dance mêlés. Dangereuse et belle à la fois. Une chorégraphie tout à fait personnelle, intime même.

Traçant cercles et arabesques par des mouvements de jambe habiles dans l’herbe sablonneuse, l’elfe voltige sans peine. La grande tige de bois et de fer oscille d’une de ses mains à l’autre. Gauche, droite, cercle, pirouette de côté. Le danseur est serein comme rarement, cela se ressent dans chacun de ses mouvements exécutés parfaitement. Des mouvements lents puis rapides, précis, sans faille.

La lance passe un instant sur son épaule, roule dans sa nuque, repasse dans sa dextre, ne cesse de tourner dans cette dernière. Le corps du danseur suit alors ce mouvement circulaire. Ses pieds  sont soudain de retour sur le sol. L’arme est devenue une extension de son propre corps, l’obligeant à retrouver un nouvel équilibre. Il se crée une étrange synergie, l’un ne va plus sans l’autre.

Un saut, un déséquilibre sur la droite. Le mouvement s’inverse, la lance change encore de main, vacillant et menaçant de basculer sans pourtant jamais toucher terre.

Ce manège dure longtemps, une heure, deux peut être. L’elfe compense le temps trop long passé sans pouvoir danser. La course du soleil est presque terminée et le ciel se pare de milles teintes orangées lorsque ses pieds cessent de tracer d’élégant motifs sur le sol et que la hampe de la lance ne touche le sol. Le danseur est alors épuisé mais en paix avec lui-même. l’elfe hausse le menton, ferme les yeux, sourit. Il se sent bien.
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