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 Une péripétie de plus [Marc-Aurèle de Terrefière]

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Adélina
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MessageSujet: Une péripétie de plus [Marc-Aurèle de Terrefière]   Une péripétie de plus  [Marc-Aurèle de Terrefière] I_icon_minitimeSam 13 Mar 2021 - 13:02




Oglicos, VIIeme ennéade de Bàrkios, An XVIII, Cycle XI
Quelques part à la frontière d'Arétria, Marquisat de Sainte-Berthilde, Péninsule




C’était d’un tel ennui! Cela faisait déjà plus d’une ennéade qu’Adélina était sur la route. Cette fois, la jeune femme se rendait à Arétria-la ville pour rencontrer le Comte de Terresang. Apparemment, ce dernier voulait discuter affaires avec sa personne. Chose qui lui paraissait des plus étranges. En effet, pourquoi le Comte d’Arétria l’aurait invité ainsi? Tout cela lui semblait si surréaliste, surtout lorsque l’on savait que son suzerain n’était nul autre qu’Alanya de Broissieux. Invitée ainsi la rose de Lodiaker sur son territoire devait lui paraître comme la pire des insultes… à moins que cela ne soit un piège quelconque? La jeune femme soupira avant de refermer délicatement de ses doigts gantés la petite trappe qui lui donnait un minimum d’air frais.


« Croyez-vous que nous arriverons bientôt, ma dame? »


Adélina glissa doucement son regard azuré vers sa camériste qui tentait tant bien que mal de contrer son ennui en brodant une magnifique rose.  «  Apparemment, nous devrions arriver demain ou le jour suivant. Une escorte du Comte devrait nous rejoindre aussitôt que nous entrerons dans la Malelande. Je dois vous avouer que je me hâte de finalement arriver. » La jeune femme réarrangea doucement son corset, tirant l’étoffe vers le bas pour replacer la structure qui le soutenait.


« Avec un pareil accoutrement, nul ne pourrait vous le reprocher. »


Adélina haussa un sourcil avant qu’un sourire ne vînt orner ses lèvres rosées. « Oh voyons, Clervie. Comment pourrais-je être à la hauteur de la réputation qui afflige mon nom si je n’étais pas convenablement habillé? » La camériste n’eut pas le temps de répliquer quoi que ce soit, c’est à ce moment précis que le carrosse s’arrêta net, propulsant la jeune femme au sol, devant sa maîtresse. Sans attendre, la damoiselle de Lodiaker se pencha pour aider son aide à se relever; « Tu vas bien? » Cette dernière hocha la tête, alors qu’elle s'agrippa doucement à la damoiselle de Lodiaker, apeuré. Les cris et le crissement des lames ne laissaient rien au hasard. Il semblait bien que leurs petits convois soient attaqués! Adélina entraîna Clervie sur le sol au centre de leur abri de fortune en lui faisant un signe de rester silencieuse. Si en apparence la rose de Lodiaker semblait conserver son calme, il en était une toute autre histoire à l’intérieur. Un mélange de nervosité et de peur. Peut-être était-elle réellement tombée dans un piège? Après tout, les Broissieux n’avaient pas lésiné pour se débarrasser des derniers Lourbier. Pour eux, cette famille était une épine dans leur pied qui les empêchait de réellement vivre et soyons honnêtes, éliminer la dernière descendante des Lourbier et des Chtoll étaient définitivement logiques. Néanmoins, la bataille sembla continuer pendant un court moment, jusqu’à ce que tout ne devienne étrangement silencieux.


La jeune femme, redressa soudainement la tête, ouvrant les yeux alors que sa camériste tremblotait comme une feuille dans ses bras, sanglotant en silence. « Que se passe-t-il? Est-ce que les gardes ont réussi à les maîtriser? » murmura la pauvre servante qui tremblait comme une feuille. Adélina n’eut pas le temps de répondre que la porte de leur abri de fortune s’ouvrit à la volée, laissant place à un homme crasseux. De cheveux bruns en pagaille, une barbe de quelques jours, et les traces de sang sur son visage n’étaient définitivement pas ce qu’il y avait de plus attirant. Son regard s’arrêta sur Adélina avant de beugler un ordre; « SORTEZ! »


La pauvre camériste agrippa doucement la main de la jeune femme, Adélina la serra doucement, tentant tant bien que mal de la rassurer. Mais l’homme ne semblait guère ému par la situation. Il agrippa rapidement la jeune damoiselle avant de la sortir brutalement du carrosse. Sans attendre, il lui attrapa les épaules avant de la bousculer durement contre le bois dur. « Quand je vais te dire quelque chose tu vas m’écouter. C’est moi le patron maintenant. » Sonnée, la jeune femme tenta tant bien que mal de reprendre ses esprits, mais une douleur cuisante vint saisir sa joue gauche. L’avait-il réellement giflé ?!? Adélina passa doucement sa main sur sa joue rosée par l’impact avant de maintenir son regard dans celui de son adversaire du moment. De la bravoure? Probablement à un certain degré, mais c’était l’attitude de la jeune femme. Elle ne s’était jamais laissé marcher sur les pieds par un homme, et ce n’était certainement pas aujourd’hui qu’elle commencerait. « C’est ce que vous pensez. » Le bandit un grand sourire, avant d’’approcher dangereusement son visage de la damoiselle de Lodiaker.  « Qu’est que tu as dit? »  


« Vous m’avez compris. »


Un brigand entra rapidement dans le carrosse pour sortir de force Clervie. La pauvre tenta tant bien que mal de se libérer de la prise de son bourreau, mais ses efforts restèrent vains.


« Et qu’es que l’on fait de celle-là? »


Le brun ne bougea pas son regard de l’Alonnaise, alors qu’un grand sourire vint orner ses lèvres; « On a pas besoin des autres. On a ce qui nous faut. » D’un geste brusque il se déplaça avant d'agripper la noble par le bras, l’entrainant vers son destrier qui attendait patiemment un peu plus loin. Les quelques gardes qui avaient survécu à l’attaque semblèrent rapidement reprendre de l’aplomb alors que les cris de Clervie s'intensifiaient, tentant de se libérer à leur tour pour porter secours à leur suzeraine. Décidément, la situation s’annonçait mal.


Dernière édition par Adélina de Lourbier le Dim 14 Mar 2021 - 15:30, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: Une péripétie de plus [Marc-Aurèle de Terrefière]   Une péripétie de plus  [Marc-Aurèle de Terrefière] I_icon_minitimeSam 13 Mar 2021 - 14:33

Encore une autre mission. Une mission donnée par Magnus de Terresang en personne. Une mission qui, d’après le Comte lui-même, était de la plus haute importance. Bien-sûr, Marc-Aurèle n’aura point discuté, et il aura seulement accepté, écoutant avec une avidité toute professionnelle, les détails et les ordres liés à cette mission. Il devait se rendre à Fernel, rencontrer la Dame des lieux, et négocier avec elle un accord pacifique et commercial. Des accords constructifs, très différents de ce que Magnus demande habituellement. Pour une fois, il ne s’agissait point d’anéantir un groupe de criminels, d’attaquer une forteresse ou un lieu retrancher… Pour une fois, il s’agissait de discussions et d’avenir, sans avoir à dégainer ni lames ni flèches.

Alors, tel le bon vassal qu’il était, Marc-Aurèle s’était exécuté. Il avait revêtu son armure de plate, peu confortable pour les voyages mais ô combien protectrice pour pouvoir faire face aux dangers des terres Malelandoises, et, sur son fidèle destrier, il était parti en direction des terres de Fernel.

Bon-en, mal-en, le petit seigneur avalait les kilomètres à la vitesse que voulait bien lui donner sa monture. Conscient de sa jeunesse, mais du poids de son armure et de son bagage - sans compter celui de sa fidèle clémaure - Marc-Aurèle n’imposait aucun rythme à son cheval. Car, comme disait l’adage : “qui veut aller loin, ménage sa monture”. Et assurément, Marc-Aurèle devait aller loin. Jusqu’à Fernel. Si ce n’était point le plus long de ses voyages, le fait de traverser la Malelande sur des routes chaotiques et de devoir avancer, quatre jours durant, engoncé dans son armure, et par une météo se réchauffant, rendait ce voyage légèrement pénible, surtout pour le magnifique cheval qui avançait à un rythme tout à fait correct.

Les heures passaient et se ressemblaient toutes. Le paysage Malelandais n’avait plus aucun secret pour Marc-Aurèle, mais ce dernier, éduqué au plus proche de la terre, des champs et des forêts, appréciait toujours la simplicité de ce paysage, et l’extraordinaire richesse de cette nature environnante.

Tout aurait pu se passer de manière ennuyeuse, et basique… Jusqu’à-ce qu’un cri ne se perde dans l’écho de ces lieux. Un cri de femme, strident, suivi ensuite par quelques grognements tout à fait humains. Serait-ce une attaque d’un animal suffisamment imposant pour pouvoir s’en prendre à un convoi ? Ou une femme isolée ? S’il s’agissait de cette dernière option… Pourquoi une femme voyagerait seule ?

D’un coup de talon, Marc-Aurèle ordonna à sa monture d’accélérer la cadence, et celle-ci s’exécuta sans broncher. Très vite, la route fut avalée sans difficulté, et voici qu’au loin se profila la scène de ce qui devait être une attaque… De brigands. Marc-Aurèle vit deux femmes, emportées sans finesse par des hommes crasseux, et, d’un autre côté, plusieurs hommes en armure se relevant et tentant de faire face à une attaque qui, quelques minutes auparavant, avait sans doute eu tôt fait de les mettre au tapis.

Marc-Aurèle n’avait pas d’autres choix. S’approchant de la bordure de la route, il descendit de son cheval avec discrétion. Marchant à gauche de son cheval, sur la gauche de la route, le seigneur de Terrefière avança discrètement, caché par son épaisse monture… Qu’il laissa là, attachée à un arbre, alors qu’il ne restait plus que quelques dizaines de mètres à parcourir. Sa monture attachée, il dégaina sa fidèle clémaure, cette gigantesque lame que l’on manipule aisément à deux mains, parfois à une lorsque l’on sait la maîtriser

Avançant ensuite seul, lame au clair, légèrement vouté sur lui-même, Marc-Aurèle arriva à hauteur du carosse, par l’avant. Caché par les chevaux de l’attelage et par le carosse lui-même, Marc se plaça au milieu des gardes survivants qui, surpris, manquèrent de hurler. Marc apposa fermement une pogne sur la bouche du garde apeuré, et indiqua, de son autre main, aux autres gardes, qu’il fallait garder le silence.

Il allait exposer son plan, lorsque les choses prirent une autre tournure. Les brigands, visiblement peu intéressés par les gardes survivants qui n’osaient point trop bouger ni se montrer menaçant, tentèrent d’accélérer le processus. Les pauvres jeunes femmes étaient emmenées avec la plus grande violence vers les montures des brigands qui attenaient sagement. Ce n’était plus qu’une question de minutes avant que ces bandits ne quittent la route à jamais, emportant avec eux deux créatures innoncentes.

Alors, Marc-Aurèle abandonna la discrétion. Sortant de derrière le carrosse, il se plaça au milieu de la route, clémaure au clair, heaume ouvert afin que ses adversaires puissent voir clairement qui il était. Et, tout en s’avançant vers eux, il les invectiva :
- Vermines ! Vous venez de signer votre arrêt de mort ! Au nom de sa grandeur, le Comte d’Arétria, je vous sommes de libérer vos deux otages ! Obéissez, et vous serez pardonnés ! Tentez de vous battre, et la mort sera votre sentence !

Et il continuait à s’avancer, menaçant, détaillant la scène afin de décider par quel adversaire il commencerait son massacre… Ou plutôt, la dispensation de la justice Malelendaise.
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MessageSujet: Re: Une péripétie de plus [Marc-Aurèle de Terrefière]   Une péripétie de plus  [Marc-Aurèle de Terrefière] I_icon_minitimeDim 14 Mar 2021 - 15:25






Adélina tenta tant bien que mal de se libérer de la poigne de l’homme, n’hésitant pas à marteler sa main de son poing, mais pourtant rien ne semblait y faire, au contraire ce dernier semblait apprécier la combativité de la jeune femme, allant même à la tirer contre lui, la retenant contre son torse alors que ce dernier lui murmurait à l’oreille; « Tu peux te débattre comme tu veux. Tu vas quand même venir avec moi. Je suis certain que tu vaux ton poids en or… » Elle pouvait sentir ses mains crasseuses montées doucement contre son cou alors qu’il l'entraîne vers son destrier. L’Alonnaise tentait tant bien que mal de se débattre, refusant tout simplement de se retrouver dans les mains d’un tel homme, mais soudainement le brigand s’arrêta net, se retournant légèrement vers l’homme qui venait de faire son apparition.  Adélina s’arrêta net, alors que les deux prunelles azurées se fixèrent sur l’homme qui tenait une arme bien en évidence. Elle n’eut même pas le temps d’ouvrir la bouche que son ravisseur déplaça rapidement sa main, la condamnant à un silence forcé. Le brigand n’était clairement pas amusé. Son plan n’était apparemment pas sans failles.


« Vous savez ce que vous avez à faire les gars. » Les brigands sortirent leurs épées et commencèrent à s’avancer vers les gardes survivants ainsi que le chevalier qui venait de faire son apparition. L’un d’eux lâcha même la pauvre Clervie qui tomba sur le sol avant de se heurter violemment la tête. La situation sembla choquer les hommes de Lodiaker qui se relevèrent rapidement pour combattre, se mettant aux côtés de celui qui venait de raviver les troupes.


Pendant ce temps, celui qui sembla être le chef des brigands continuait toujours sa course avec la jeune femme récalcitrante. Que cela soit en lui marchant violemment sur les pieds, en se faisant le plus molle possible, la jeune femme tentait tout ce qui était en son pouvoir pour arrêter sa course. Et une occasion se présenta, durant leur lutte acharnée, la main de ce dernier glissa légèrement, laissant la possibilité à la jeune femme de mordre son assaillant. Une façon peu créative, certes, mais qui fonctionna. Le brigand lâcha rapidement sa victime avant de se mettre à jurer, lui souhaitant tous les maux de la terre. Sans attendre, la jeune femme releva rapidement la jupe de sa robe avant de se mettre à courir dans la forêt, tentant de mettre le plus de distance possible entre elle et l’homme qui venait de subir ses foudres. Adélina savait pertinemment que ce dernier ne se gênerait pas pour lui faire du mal à son tour et elle devait absolument retrouver ses hommes. Si elle pouvait contourner le groupe à travers les arbres, elle pourrait forcément être réunie avec les soldats Alonnais. Du moins c’était son idée jusqu’à ce qu’elle entende; « Mais rattrapez-la! ». Ce n’était pas le moment de perdre son temps...

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MessageSujet: Re: Une péripétie de plus [Marc-Aurèle de Terrefière]   Une péripétie de plus  [Marc-Aurèle de Terrefière] I_icon_minitimeMer 17 Mar 2021 - 12:53

Ainsi, ces brigands auront choisi la mort. Très bien. Répandre le sang n’est point chose adorée par le seigneur de Terrefière, mais laisser vagabonder des bandits, cela serait pire que tout ! La justice doit s’abattre sur ceux qui défient l’autorité Comtal, et le Comte d’Arétria aura été clair sur ses édits et ses lois : pas de pitié pour les brigands, bandits, voleurs, escrocs et receleurs, aucune pitié quelle qu’elle soit. Alors, Marc-Aurèle n’aurait aucune pitié.

S’avançant encore et encore, il pensait devoir affronter la tripotée de criminels seul, mais voici qu’il entendit les bruits des pas des gardes qui, enfin, se ralliaient à sa bannière éphémère. Bien. Que les choses commencent.

Ou plutôt, que les choses changent. Car ce que Marc-Aurèle n’avait point prévu, c’était de voir le chef des bandits, sans doute plus clairvoyant que les autres, ordonna l’assaut sans y participer lui-même. D’ailleurs, il continua de tirer la jeune femme vers lui, et de poursuivre cet enlèvement, fonçant autant que faire ce pouvait vers son destrier qui attendait sagement.

Armé seulement de sa longue épée, et d’une dague, placée à sa ceinture, Marc-Aurèle ne pu faire quoi que ce soit pour empêcher l’homme de poursuivre sa sombre quête. Sa seule solution était de foncer droit devant lui, de compter sur sa vitesse, sa cuirasse et sa force, pour éventrer la maigre ligne de défense de ces brigands, et extirper la jeune femme des griffes de cette saloperie sur patte !

Alors, c’est ce qu’il projeta de faire. Levant sa grande Claymore, il la porta aussi loin que possible vers lui, son coude projeté vers l’arrière. Le criminel devant lui tenta de le prendre de vitesse, assénant un coup d’épée courte, obligeant Marc-Aurèle à désamorcer son attaque pour porter sa lame devant lui, bien droite, et contrer le coup de son adversaire patenté. Le choc de la maigre lame portée par ce maigre criminel, contre la robuste épée du roc de Terrefière, le fit presque vasciller. Profiter de ce moment de faiblesse, et d’inertie, Marc-Aurèle asséna un coup d’épaule à hauteur du nez de son adversaire.

Cette zone, non dangereuse, mais très douloureuse, arracha un cri au pauvre bandit qui ne pu s’empêcher de tomber à genou et de porter ses mains à son visage. Tremblottant sous la stupeur et la douleur, il sanglotait, et crachotait sang et borborygmes. Ainsi neutralisé, Marc-Aurèle lui asséna un coup de pied d’acier dans la tempe, ce qui l’envoya au sol, inconscient.

Et il pu reprendre sa route. Mais alors qu’il reporta son regard vers le chef des bandits, et la jeune femme, il pu voir que cette dernière avait réussie à mettre de la distance entre lui et elle. Et ce dernier, choqué, s’était déjà remis de ses émotions et se lançait à sa poursuite. C’est là que Marc-Aurèle décida de se lancer, à toute vitesse. Courant, haletant, le seigneur de Terrefière calcula rapidement en son esprit la trajectoire du bandit, afin de le couper dans son élan. Il couru, le plus rapidement possible, et lorsqu’il arriva à la hauteur du criminel, il ouvrir ses bras… Et se jeta sur lui avec la rapidité d’un étalon au triple gallot. Et avec la même férocité également. Tous les deux chutèrent au sol. Marc-Aurèle n’eut aucun contre-coup, mais le bandit, lui, fut projeté deux mètres plus loin, et sa tête heurta un arbre, le rendant groggy.

La jeune femme était maintenant en capacité de rejoindre le carosse, et d’être protégée derrière la ligne de défense des gardes recouvrant une certaine vaillance. Marc-Aurèle, lui… Prit sa grande épée dans ses mains, et avisant un garde, lui ordonna de surveiller le chef des bandits, le temps qu’il se réveille.

Le combat devait reprendre.
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MessageSujet: Re: Une péripétie de plus [Marc-Aurèle de Terrefière]   Une péripétie de plus  [Marc-Aurèle de Terrefière] I_icon_minitimeMer 17 Mar 2021 - 14:07







La damoiselle de Lodiaker entendit le branle-bas de combat derrière elle; des grognements avant d’entendre un bruit sourd. Elle tourna rapidement la tête et aperçut l’homme qui semblait avoir galvanisé ses troupes se relever. Adélina s’arrêta un moment, fixant son regard sur le chevalier et lui fit un léger mouvement de tête, un silencieux remerciement pour sa bravoure. Elle n’eut pas le temps de faire quoi que ce soit d'autre que ses hommes formèrent une barrière autour d’elle. La protégeant d’une possible attaque.


« Protéger la damoiselle de Lodiaker! Ne les laissez pas s’approcher d’elle! »


Les ordres du soldat semblèrent fonctionner, car quelques hommes entourèrent rapidement leur suzeraine, formant une espèce de protection autour de la jeune femme. Mais Adélina avait d’autres plans en tête. « Venez avec moi! » Sans attendre, sa garde rapprochée suivit la jeune femme qui s’était mis à courir vers Clervie qui reposait, inconsciente sur le sol. Cette dernière se mit à genoux à ses côtés, faisant fi de la poussière qui tâchait sa robe hors de prix avant d’inspecter doucement sa camériste. « Clervie! Tu m’entends Clervie? » L’un des soldats mit sa main sous ses narines, constatant que la jeune femme respirait toujours. La voix désespérée de l’Alonnaise semblait faire son effet, car la dénommée Clervie ouvrit doucement les yeux en faisant une grimace. Puis elle murmura faiblement; « Je suis heureuse que sa seigneurie ait bien… » Adélina eut un sourire triste, avant de prendre délicatement la main de sa servante entre les siennes, avant de relever le regard vers les bandits.


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MessageSujet: Re: Une péripétie de plus [Marc-Aurèle de Terrefière]   Une péripétie de plus  [Marc-Aurèle de Terrefière] I_icon_minitimeMer 17 Mar 2021 - 14:14

D’un regard, Marc-Aurèle s’assura que la jeune femme soit en sécurité. De ce même regard, il pu voir cette même jeune femme tenter le tout pour le tout, en s’assurant de la survie de la seconde femme, toujours au sol depuis tout à l’heure. D’un autre regard, Marc-Aurèle pu avoir une vue d’ensemble de la scène qui se jouait autour de lui. Le chef des bandits, inconscient, était cerné par un garde, et les autres criminels se battaient vaille que vaille contre les gardes des deux jeunes femmes. Désormais dans leurs dos, Marc-Aurèle pouvait frapper.

Alors, il allait frapper. Il visa d’abord un bandit tout à fait à sa gauche. En quatre enjambées, il arriva à sa hauteur, et sans aucune forme de procès, le transperce de part en part. Sa lame, entrant à droite de la colonne vertèbrale, et sous les côtes, remontant vers le haut et vers l’avant, transperçant le thorax en plein milieu, juste en-dessous du niveau des clavicules. Ce faisant, les principaux vaisseaux du coeur furent sectionnés, et l’homme, dans un gasp odieux, s’effondra sans demander son reste, aidant, de par sa chute, à retirer la lame de Marc-Aurèle de sa carcasse sanguinolante.

C’est alors qu’un bandit, voisin de celui-ci, vit la scène, et se mit à réagir avec colère. Etait-ce là un ami qui venait d’être pourfendu ? En tout cas, le cri de colère et de désespoir du second assaillant, attira bien vite l’attention de Marc-Aurèle. Agrippant sa claymore, Marc-Aurèle profita de la distance - rapidement comblée par l’attaque du bandit - pour décrire un grand arc-de-cercle avec sa lame. Et cette dernière accueillie l’assaillant, lui ouvrant le visage jusqu’à la base du crâne. Défiguré, douloureux mais point mort, l’homme de jeta au sol et se roula par terre, tentant sans succès de crier, et manoeuvrant au sol comme pour gérer la douleur… Une douleur qui s’estompa bien vite, alors que Marc-Aurèle frappa à nouveau de l’estoc de sa lame dans le visage, touchant le cerveau, et tuant l’homme sur le coup.

Il ne restait plus qu’un autre bandit encore en vie. Lui, plus le chef inconscient, et un dernier bandit, également inconscient. Conscient qu’il était seul contre tous, le bandit leva les mains, laissa choir sa lame, et implora le pardon du seigneur de Terrefière… Qui n’en fit nullement cas. Alors que le dernier des bandits se plaçait à genou, les mains jointes dans un signe de prière et de supplication… Marc-Aurèle fit mouliner sa claymore au-dessus de sa tête, et décapita l’homme sans aucune pitié.

Haletant, mais satisfait d’être enfin sorti de cette passe sanglante, Marc-Aurèle posa son regard sur les deux jeunes femmes. Déposant son épée au sol, il s’approcha du duo féminin et, doucement, souleva la camériste afin de la remettre sur ses pieds, et s’enquit de la santé des deux demoiselles.
- Damoiselles, est-ce que tout va bien ? N’êtes-vous point blessées ? Les bandits ont été défaits, et les deux survivants vont recevoir la justice de ces lieux. Vous êtes en sécurité à présent.
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MessageSujet: Re: Une péripétie de plus [Marc-Aurèle de Terrefière]   Une péripétie de plus  [Marc-Aurèle de Terrefière] I_icon_minitimeMer 17 Mar 2021 - 21:40





La pauvre Clervie ne put s’empêcher de fermer les yeux alors que les combats faisaient rage autour d’elles. Les gardes semblaient avoir repris de l’aplomb et la bataille semblait être favorable pour les Alonnais. Une bataille si surprenante qui semblait avoir bien mal commencé. La damoiselle de Lodiaker, elle, ne put s’empêcher de poser son regard sur l’homme qui était apparu. Son sauveur. Qui était-il? Et surtout pourquoi était-il intervenu ainsi? À lui seul, il avait réussi à motiver ses troupes et il combattait avec une telle violence! Mais chaque mouvement avait l’air calculé, il connaissait la guerre, ce n’était pas un mercenaire, et à voir sa posture, son port altier, inutile de se poser la question; elle avait affaire à un autre noble. Le combat se finit rapidement, et Adélina reporta rapidement son regard vers la pauvre Clervie qui se tenait la tête avec sa main droite.


« Comment te sens-tu? »
« J’ai l’impression que ma tête va exploser… Mais ne vous inquiétez pas pour moi, ma dame. L’important c’est que vous soyez saines et sauves! »



Sacré Clervie, sa fidélité était définitivement sans failles. Adélina poussa doucement une mèche de ses cheveux sur son front avant de sourire: « Moi aussi, je suis contente que tu sois saine et sauve! » murmura-t-elle. Un soldat de sa garde arriva rapidement vers l’Alonnaise avant de prendre la parole;


« Selon la carte, il y a une ville non loin d’ici. Nous pourrons nous y arrêter pour se reposer et soigner Clervie. »


La jeune femme approuva d’un signe de tête alors que son sauveur approchait finalement d’elle et de sa pauvre camériste. Aussitôt que l’homme souleva Clervie, Adélina se redressa à son tour, avant de faire un signe à l’un de ses gardes; « Accompagné Clervie dans le carrosse et assurez-vous qu’elle soit installée confortablement. Donnez-lui aussi de l’eau. Elle doit se reposer. » Le garde fit un salut à sa dame avant de prendre délicatement la camériste dans ses bras pour l’amener plus loin, sous le regard inquiet de la jeune damoiselle. Puis, retournant les deux perles azurées vers l’homme. Cette dernière resta silencieuse, tentant de déterminer la meilleure façon d’aborder le prochain sujet. Au bout de quelques silencieuses secondes, la jeune femme plia légèrement les genoux, faisant une révérence à l’inconnu. « Je ne sais comment vous remerciez Messire. Je n’ose point penser à ce qui se serait passé si vous n’étiez pas intervenu et je vous remercie du fond du cœur pour les actions que vous venez de faire. » Elle lui fit un sourire discret, avant de baisser le regard au sol, « Je crains que je ne puisse même pas vous remercier comme il se doit, puisque je ne connais même pas le nom de mon sauveur. » Aussitôt sa phrase terminée, la jeune femme leva délicatement les yeux vers ce dernier, plongeant son regard dans le sien.




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MessageSujet: Re: Une péripétie de plus [Marc-Aurèle de Terrefière]   Une péripétie de plus  [Marc-Aurèle de Terrefière] I_icon_minitimeJeu 18 Mar 2021 - 19:36

Tout s’était passé si vite, et avec une telle intensité. La flamme du combat, la violence de l’affrontement, les cris et les râles des combattants, l’odeur du sang qui se mêle aux effusions de ce fameux liquide visqueux qui colle aux armures, aux gants et qui émousse les lames… Un spectacle à la fois majestueux et horrible, immonde… Et flamboyant. Véritable dichotomie ressentie chez Marc-Aurèle, un homme d’honneur et de principes, éduqué toutefois de telle sorte à être un soldat d’exception.

Le seigneur de Terrefière fut satisfait de voir que la jeune femme au sol pouvait toujours parler, et que, bien qu’elle souffre de symptômes vraisemblablement mineurs, un peu de repos semblait être tout ce dont elle avait véritablement besoin. Un peu de repos sous surveillance, tout de même.

Et l’autre femme, elle, vint le voir avec la ferme intention de remercier “son sauveur”. Si l’appellation avait quelque chose d’alléchant, et de plaisant, de flatteur pour un orgueil tout de même présent - Marc-Aurèle demeurait un homme après tout - le petit seigneur tenta de ne point s’en formaliser. A la place, il inclina légèrement le buste, et ouvrit la visière de son heaume.
- Marc-Aurèle de Terrefière, seigneur de Terrefière, premier conseiller du Grand Conseil Comtal, et vassal de sa grandeur Magnus de Terresang, Comte d’Arétria et seigneur de Terresang. Pour vous servir, ma Dame. Veuillez m’excuser.

Et il s’inclina, plus bas cette fois. Puis, sa fidèle claymore en main, il prit la direction des deux bandits encore étendus au sol, groggys. Le premier affronté, et le chef des bandits. Avec l’aide d’un des gardes de la dame tout juste sauvée, ils prirent plusieurs secondes pour “réveiller” les deux individus. A grands renforts de claques et de cris. Et la manière fonctionna plutôt bien, à vrai dire !

Les deux se réveillèrent presque en même temps. Les plaçant à genoux, Marc-Aurèle se positionna face à eux. Son attitude, bien que supérieure, de par son rang et de par sa position actuelle, ne se voulait point hautaine. Les deux hommes étaient des criminels, probablement endurcis, et Marc-Aurèle n’avait aucune pitié ni aucune humanité face à ces bandits qui, depuis des années, et des années, semaient le chao, la mort et la désolation dans la Malelande. Certes, certains faisaient tout cela par nécessité, après avoir avoir vécu autant de violences, et après avoir passé un hiver trop dur, et vécu la famine. La faim, la soif, la menace de mort imminente, cela pousse un homme à faire les pires choses… Y compris le grand banditisme…

Mais le Comte Magnus de Terresang avait donné des ordres bien précis. Les lois Comtales étaient claires, nettes et précises. La loi devait être appliquée, et la loi, pour punir toute forme de banditisme, de vol, de recel, d’assassinat… C’est la mort.
- Au nom de sa Grandeur Magnus de Terresang, seigneur de Terresang et Comte d’Arétria, moi, Marc-Aurèle de Terrefière, seigneur de Terrefière, Premier Conseiller du Grand Conseil Comtal et vassal du Comte d’Arétria, vous reconnait coupable de banditisme de grand chemin. Par décret Comtal, tout homme ou femme étant coupable de banditisme, de vol, de recel, d’enlèvement, d’assassinat ou de tentative d’assassinat, ou se retrouvant coupable d’association de banditisme, ou agissant à l’encontre des intérêts du Comté d’Arétria, ou enfreignant les lois, les édits et les décrets Comtaux… Sera condamné à mort, sans possibilité de grâce. Déclama-t-il à haute et intelligible voix, avant de laisser une courte pause. Vous allez être décapités par le fer. Puisse les divinités avoir pitier de vous.

Sa longue claymore, déjà recouverte de sang, était positionnée devant lui, pointe dans le sol, et ses deux mains appuyées contre le pommeau. Dès lors qu’il prononça la sentence, Marc-Aurèle vint se saisir à deux mains de sa fidèle lame qu’il connait par coeur. Maîtrisant parfaitement son équilibre et son centre de gravité, le seigneur ne prêta aucune attention aux gémissements du jeune bandit… Et à l’insubordination du vieux chef.

Il se plaça à la gauche du premier, du plus jeune. Levant la lame, prenant une posture excellente, presque académique, le seigneur prit son élan par un a-coup lancé vers l’arrière…
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MessageSujet: Re: Une péripétie de plus [Marc-Aurèle de Terrefière]   Une péripétie de plus  [Marc-Aurèle de Terrefière] I_icon_minitimeSam 20 Mar 2021 - 20:00





Silencieuse, la jeune femme observa l’homme alors qu’il retira la visière de son heaume. Dévoilant des yeux magnifiques. L’instant d’une seconde la jeune femme ne répondit rien, se contentant d’engraver le visage de l’homme dans sa mémoire. Marc-Aurèle de Terrefière. Ainsi donc il était l ‘un des vassaux du Comte qui l’avait invité. Quelle chance que ce dernier ne se trouve sur leurs routes alors qu’ils avançaient tant bien que mal dans la malelande. Avant même que la jeune femme de puisse lui répondre quoique ce soit, ce dernier s’excusa avant de se diriger vers les bandits, ce qui fit hausser un sourcil à la jeune femme. C’était… disons étrange, que ce dernier ne demande même pas qui elle était. Bon, elle savait pertinemment que les hommes du nord étaient parfois spéciaux… mais on dirait que ce dernier cherchait prestement à s’éloigner le plus possible de la rose de Lodiaker.

Adélina le suivit du regard, ne disant rien alors que ce dernier s’approchait des bandits. Du bout de ces doigts gantés, la damoiselle fit signe au chef de sa garde, qui suivit rapidement le châtelain alors qu’il s'avançait vers les bandits. Sans l’interrompre, elle écouta ses paroles alors que les bandits commençaient à supplier pour être graciés. Mais avant que ce dernier ne puisse abattre la lame sur le cou du bandit, la voix cristalline de la jeune femme vint arrêter le seigneur. « Arrêtez! »


Sa voix, bien que doucereuse, était forte, autoritaire, qui ne laissait rien au hasard. Elle n’était pas n’importe qui. S’approchant de son pas gracile vers le seigneur et les bandits, cette dernière se mit entre les deux hommes, forçant Marc-Aurèle à baisser son épée. « Mon nom est Adélina de Lourbier, Damoiselle de Lodiaker et de Bransat et je vous ordonne d’arrêter sur-le-champ. Ces hommes ont attaqué ma personne et ma suite, c’est mon droit de savoir les raisons qui les ont amenés à commettre ces violences. » Adélina se retourna vers son garde, lui faisant un discret signe des doigts, avant de tourner le dos au Seigneur de Terrefière, se contentant d’observer l’interrogatoire - disons - vigoureux qui eut place devant elle. Pas une seule fois, la jeune femme ne laissa échapper la moindre émotion alors que le garde rudoyait le bandit, comme quoi les apparences pouvaient parfois être trompeuse. Au bout de quelques longues minutes, le bandit avoua finalement que ces derniers avaient été payés pour se débarrasser de la damoiselle de Lodiaker. Une figure encapuchonnée leur avait donné une centaine de souverains pour la faire disparaître. Malheureusement, ce dernier révéla qu’il n’avait pas d’autres indices, mentionnant que l’homme les avait payé d’avance avant de disparaître de l’auberge - appellé le champ de bataille - où ils les avaient rencontrés.


Adélina secoua doucement la tête lorsqu’elle entendit le récit du bandit. Décidément, elle avait eu de la chance. Son regard azuré se déplaça finalement vers Marc-Aurèle, avant de s’adresser à ce dernier; « Je vous laisse continuer la justice arétanne. Merci de m’avoir accordé ce moment. » Sans attendre, la rose de Lodiaker se déplaça doucement, laissant le champ libre au seigneur.





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MessageSujet: Re: Une péripétie de plus [Marc-Aurèle de Terrefière]   Une péripétie de plus  [Marc-Aurèle de Terrefière] I_icon_minitimeDim 21 Mar 2021 - 21:04

Ainsi était la justice Arétanne. Ainsi était le destin de ceux qui tentaient de semer la mort et la disgrâce. Ainsi étaient condamnées les âmes égarées. Bandits de grands chemins, petits voleurs et autres escrocs, tueurs, assassins et coupe-jarrets, voyaient leurs vies se terminer brutalement : par un coup de lame placée à la base du crâne, au regard des deux premières vertèbres cervicales.

Mais pas tout de suite. Car, alors que Marc-Aurèle s’apprêtait à frapper, alors, qu’il armait son bras dominant, ses deux mains agrippant avec une poigne ferme le pommeau de cuir, une voix féminine retentit avec une force surprenante. Habitué à obéir, Marc-Aurèle se stoppa immédiatement, et à mesure qu’Adélina commençait à se présenter, et à expliquer le pourquoi de cet ordre retentissant, il abaissa sa lame… Pour finalement planter l’estoc dans le sol, et reposer ses pognes sur la garde du pommeau.

Et, il écouta. Il ne manqua aucun moment de l’interrogatoire forcé des deux survivants. Appuyé sur sa lame, Marc-Aurèle n’exprima aucune pitié, ni aucun remords, ni aucun dégoût. Il était concentré. Il était prêt à réagir si l’un des deux essayait de s’enfuir. Et lorsqu’enfin la Dame eut terminée, et qu’elle obtint toutes les information désirées, Marc-Aurèle pu reprendre place.

Et sa place, il reprit. Et sa position, il rattrapa. Et la justice, il dispensa. Portant aussi loin que possible sa lame derrière lui, il frappa d’abord la nuque du second bandit, le plus jeune, qui pleurait à s’en souiller les braies. La coupe fut franche, nette, et incroyablement efficace. La claymore n’était pas l’arme la plus tranchante, mais elle était si lourde, et les bords, à l’inclinaison si parfaite – ou adéquate puisqu’il s’agissait là d’une lame de facture correcte et non exceptionnelle – que les coups d’estocs, et les grands coups de côtés, tranchaient comme le couteau dans du beurre chaud. Et la tête se détacha du corps avec une aisance déconcertante. Elle chuta au sol, et c’est seulement alors que le premier jet de sang s’extirpa des vaisseaux coupés… Pour créer une vaste marre poisseuse là où le corps fut tranché.

Et puis, Marc se déplaça, et reprit une place similaire, mais à la gauche du chef des brigands, dans un piteux état. Redressé par un garde, le chef brigand tentait de faire bonne figure, mais il était évident qu’il ne pouvait plus ni voir ce qu’il se passait, ni faire quoi que ce soit pour y changer. Alors, Marc-Aurèle ne perdit point plus de temps : il arma ses bras, vint chercher loin derrière lui… Et frappa à nouveau.

La justice était dispensée. Marc-Aurèle, ensanglanté, était soulagé par le fait d’avoir ôter tant de menaces des routes Malelandoises. Mais il était tout de même déçu d’avoir dû tuer autant d’hommes. Alors, il posa sa lame à nouveau l’estoc contre le sol, et prit quelques secondes pour respirer.
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MessageSujet: Re: Une péripétie de plus [Marc-Aurèle de Terrefière]   Une péripétie de plus  [Marc-Aurèle de Terrefière] I_icon_minitimeMar 30 Mar 2021 - 8:56





La jeune femme se tint en retrait assistant volontairement à la peine de mort des bandits qu’ils l’avaient attaqués. Un regard teint de tristesse et de détermination. Elle répugnait sincèrement condamner à mort des gens, mais elle devait avouer que parfois c’était nécessaire. Après tout, ces hommes n’auraient définitivement pas eu de pitié si Marc-Aurèle n’aurait pas été là. Adélina poussa un léger soupir alors que le seigneur de Terrefière abattait le dernier homme. Elle tentait tant bien que mal de contrôler les tremblements de ses mains, et mit doucement la main dans une de ses poches avant d’en sortir un mouchoir, s’approchant de l’homme qui semblait totalement perdu dans ses pensées. Sans attendre, elle lui donna le mouchoir finement brodé de ses initiales pour qu’il enlève le sang de son visage, avant de lui faire un sourire triste. « Je vous dois la vie, messire. Je tiens sincèrement à vous remercier. Je vous serais à jamais redevable. » Elle inclina la tête pendant un moment, tentant de chercher ses mots, et releva doucement le regard vers Marc-Aurèle.


« Ma Dame, nous devons repartir sinon nous n’atteignerons pas l’auberge avant la tombée de la nuit. »


Adélina se retourna vers le garde qui venait de prendre la parole, avant de faire un signe d’approbation de la tête. Elle se tourna vers le seigneur avant de faire une référence, « Au revoir, Messire. J’espère que nous aurons l’opportunité de se revoir. Le Lodiaker vous doit beaucoup. » Sans attendre, la damoiselle se retourna pour retourner dans le carrosse, elle se devait de prendre soin de Clervie, et le Seigneur de Terrefière saurait ou la trouver s’il avait besoin.






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