Prénom :Ithìliur ; Lune de Sang. Un sombre prénom faisant tant référence à la nuit noire qui t’a vu naître et aux obscures pensées de ta mère à ce moment qu’à ta chevelure écarlate.
Nom : Telperiën ; Nom plus lourd à porter qu’il n’y paraît, il te lie directement à l’apprenti de celui qu’on appelle encore aujourd’hui le plus grand mage de tous les temps. Beren, cet apprenti, et lui aussi l’un des plus grands practiciens des arcanes qu’a connu l’Anaëh, n’est autre que ton oncle. Seulement tu tiens bien plus de celle qui l’histoire a oublié. Idril. Ta mère. Celle ayant vécu dans l’ombre de son cadet.
Âge : Arcamenel de la 4e ennéade de Favriüs ; 559e année du 10e cycle – 458 ans.
Comportement :Brut. Bourru. Abrupt. Tu n’es pas de ceux qui tiennent leur langue dans leur poche, en encore moins de ceux qui décorent leur pensée. Tu es franc, franc à l’excès, tant dans ta réflexion que dans tes émotions. Il est rare pourtant de te voir te laisser aller à ces dernières, non pas que tu ne les vives pas intensément, mais plutôt parce que tu es un intellectuel. Tu penses avant de ressentir, et tu ressens ce que tu as pensé. Tu peines d’ailleurs à sympathiser avec ceux ne fonctionnant pas comme toi, et te frustres facilement au contact de ceux ayant le ressenti plus à fleur de peau… mais surtout plus à fleur des lèvres. Parce que tu es une personne de mots. Si tu n’aimes pas mettre les formes à tes discours, c’est parce que tu aimes à ce que tes mots reflètent ta pensée avec la plus grande exactitude possible, et il n’est souvent malheureusement pas de compromis qui tienne à ce moment, de peur que le sens de tes paroles ne puisse être détourné. Et si cela te rend dur aux yeux de beaucoup, et même difficile à côtoyer pour certains, tu n’en es pas moins profondément serviable, et sincèrement préoccupé par le bonheur de ceux qui t’entourent. Malencontreusement pour toi, le réflexe de l’empathique intellectuel n’est pas souvent le soutien, mais au moins ceux qui te connaissent, et ceux ayant appris à t’apprécier sont capables de voir s’exprimer ta gentillesse, même à travers les plus cinglants de tes conseils.
Apparence
Taille :Ton père et toi vous en avez souvent ri, tu as hérité de la grande taille du côté maternel de la famille. Du haut de tes 2m06, tu es grand même parmi les Citadins, comme Idril l’était elle aussi.
Corpulence :Au moins de ce côté ton père se reconnait-il. Tes larges épaules, tu les tiens de lui. Tes jambes fortes, tu les tiens de lui. Ta physicalité, tu la tiens de ce qu’il t’a appris. Loin, très loin d’être massif, ton corps est entier mu par la svelte musculature caractéristique des chasseurs Sylvains. Forgé par la forêt et par les obstacles qui y sont parsemés, tu as pris goût à la course de branche en branche. Ainsi, même au sein des Cités, il n’est pas rare de te croiser sprintant au milieu de la foule, ou coupant des passages d’un toit à un balcon. Au moins cet amour de la course d’obstacle te permet d’arriver un peu moins systématiquement en retard là où tu es demandé.
Silhouette de référence par votre serviteur o7:
Je préviens tout de suite, j'ai triché j'ai décalqué une photo de Roberto Bolle, qu'on n'aille pas me prendre pour le prochain Michel Ange
Caractères physiques : En digne peau de roux, ton teint est inégal. Facilement bruni par le soleil, facilement pâli par l’obscurité, mais surtout, parsemé de motifs informes dont les plus notables sont les tâches de rousseur te couvrant le visage. Ton visage d’ailleurs, est un grand paradoxe. Tes arcades sourcilières marquées, tes petits yeux jaunes, l’arête prononcée de ton nez et ta mâchoire carrée hurlent ton état de mâle. Mais leur découpage extrêmement fin, et une bouche très délicate semblent vouloir te conserver les restes d’une androgynie adolescente. Ainsi pourtant entrant dans l’âge de la maturité, tu continues de paraître plus jeune que tu ne l’es. À cause de cela, ton apparence pourtant proche d’une perfection selon les canons des tiens reste polarisante. Ô, que tu aurais été beau, aurais-tu seulement été deux ou trois siècles plus jeune.
Particularités :Tu n’es pas un Taledhel de sang pur. Ta rousseur en est moins surprenante. Mais parmi les roux, tu restes particulier. Synthèse de cheveux noirs de ta mère et du roux-blond de ton père dira-t-on, l’écarlate de ta chevelure est particulièrement intense, au point d'en avoir influencé ton prénom.
La Besace
Magie : Le vide est une collection de parois intangibles, mais de parois tout de même. De parois malléables en mouvement perpétuel. De parois en mouvement perpétuel, dont le sens est à l’origine de tout ce qui est. La majorité des mages déplacent ces parois pour en changer l’expression, et ainsi changer ce qui est. Toi, en tant que mage d’ombre, tu passes au travers.
De la même manière que les autres mages, mais touchant l’envers de la paroi plutôt que sa face, tu dessines des mouvements de tes mains des passerelles vers ce qu’il y a au-delà, pour manipuler ce qui s’y dissimule. L’ombre tu la comprends comme une matière faite de magie, se faisant miroir lacunaire des phénomènes physiques dictés par la trame. Quand l’élémentaliste forme le rocher dans l’éther, et commande à la trame sa création, ce que modèle l’ombromancien ne devient jamais tangible, mais ce que modèle l’ombromancien n’est pas livré aux mêmes limites. Car de l’ombre peut être modelée la vie… ou du moins quelque chose s’y apparentant.
Mais cet au-delà, ces passerelles, plus qu’un moyen de manipuler l’ombre, sont un moyen d’y évoluer. Cette forme d’existence toute particulière, à la frontière entre physique et éthéré, en tant qu’êtres physiques manipulant l’éther, tu y as accès, et tu peux y donner accès à d’autres. Marcher à travers les ombres n’est ni simple ni agréable, seulement c’est un savoir-faire qui – en plus d’être pratique – est la première des étapes vers une meilleure compréhension de la nature des énergies que vous maniez.
Possessions : Depuis votre départ pour le clan de ton père, et d’autant plus maintenant que ta mère a trouvé les Terres d’Emeraude, appeler l’endroit qui t’a vu naître votre maison familiale n’a plus vraiment de sens. Voilà longtemps d’ailleurs que d’autres devaient l’occuper. C’est ainsi qu’étaient les choses chez les elfes. Aujourd’hui, c’est au sein de l’Académie d’Alëandir qu’est ton premier foyer. En effet, en tant que clerc tu as la chance d’y avoir obtenu tes appartements. Rien de véritablement fantastique. Juste l’espace restreint nécessaire à vivre, bien loin de ce que l’on pourrait appeler l’opulence des demeures individuelles. Mais c’était suffisant. Largement suffisant. À part quelques robes et manteaux, et les grimoires de tes notes – qui finissent systématiquement à la bibliothèque – tu ne possèdes de toute façon pas grand-chose à y entreposer.
Les seuls bien dont tu n’accepterais jamais de te séparer sont • En premier lieu ; un coffre en bois, où reposent les lettres échangées par Beren, ton oncle et Idril, ta mère, entre eux et avec quelques-unes de leurs plus proches connaissances. Les deux ayant aujourd’hui trouvé la mort, ces lettres sont devenues ton mémorial, une manière lorsque te prend la nostalgie de te souvenir d’eux et de leur œuvre. • En second lieu ; une clef d’Akhar et de pierre de lune, finement ouvragée. Si tu y tiens autant, c’est non seulement pour l’évidente raison qu’il s’agit-là de la clef te permettant d’ouvrir le coffre où se trouvent les missives, mais aussi parce que cette clef est ton focaliseur. En te l’offrant, Idril pensait faire de toi l’héritier de sa vengeance, mais si tu y tiens autant, à cette clef, c’est parce que c’est autour de cet objet que s’est à la place écrit l’arc de rédemption de ta famille maternelle.
Sujet: Les phases de la Lune Rouge | Ithìliur 
Dim 4 Avr 2021 - 23:48
