Dabarr l'Oublié

Identité

Nom/Prénom : Dabarr L'Oublié.
Âge/Date de naissance : 275 ans
Sexe : Masculin
Race : Dawi
Faction : Zagazorn
Alignement : Loyal Neutre
Liens notables : De nombreux personnages nains peuvent l'avoir rencontré, sans que ce ne soit un lien indéfectible. Il a pas mal baroudé parmi les royaumes humains, mais il est resté discret pour le moment.

Particularité : Il chique quand il est à l'extérieur et que cela ne prête pas à conséquence sur son travail. Il est tatoué, mais sous ses vêtements. Il renifle les gens.


Métier : Chasseur de primes / Instructeur militaire
Classe d'arme : Bon arbalétrier et bon épéiste (et non pas "très bon"). Il passe la moitié des hivers en ville à former des recrues pour les armées naines, selon la cité la plus proche au début de la mauvaise saison. Ses élèves deviennent souvent meilleurs que lui.

Possessions & Equipements :
Dabarr se déplace la plupart du temps avec une tenue de cuir brun sombre et de tissus gris-vert plutôt passe partout, parfois amélioré d'une cuirasse d'acier naine. Il se déplace la souvent avec une belle arbalète imposante à la main et une épée dans le dos. Lorsque viennent les moments de conflit, il tourne son baudrier pour que l'épée tombe classiquement sur sa hanche gauche. Une fois dégainée, l'épée est en réalité une très belle pièce. On y voit d'anciennes runes qui ont depuis longtemps expirées leurs énergies et que personne n'a pu, su ou voulu régénérer. Lors de quelques grands événements, il a été vu portant des habits sacerdotaux défraîchis et rapiécés, dépouillés de la plus parts de leurs ornements.

Apparence :Dabarr est un vieux nain. Il semble froncer les sourcils en permanence. Difficile de savoir si c'est par désapprobation du monde qui l'entoure ou par myopie. Lorsqu'il se redresse de toute sa taille - notamment lorsqu'il forme des jeunes nains - il semble plus grand que la moyenne. Mais sa posture usuelle dénote une stature moyenne, presque émaciée. Il est évident que sa barbe grise et ses cheveux poivre et sel ont été taillés, mais personne ne peux dire s'il a été rasé. Par dessous ses vêtements, il est couverts de cicatrices et de tatouages relatif à des campagnes passées et au culte de Morag. Il est évident pour les rares personnes qui pourraient les voir que ces tatouages auraient dû être continués sur ses avants bras, ses mollets et remonter vers son visage. Mais rien de neuf n'a été ajouté depuis des années. Depuis le Voile.

• Taille : Taille moyenne, mais un peu voûté.
  
• Couleur des yeux : Châtaignes, comme celles qu'il met occasionnellement.
  

Personnalité :
Dabarr aime son clan. La nation naine dans son ensemble. Il ne s'est jamais remis des événements du Voile. Déjà sec auparavant, il est partit dans une croisade personnelle contre les "sorcières". Ayant cru sentir une odeur étrange à l'époque, il est à la recherche de cette fragance chez les magiciens - et les gens - qu'il rencontre. Il est bien sûr persuadé que les bons maîtres runistes ne sont pas du lot ! Au delà de ça, il s'adonne avec joie à la chasse aux renégats et aux criminels de tout poil pour justifier ses voyages. Puis il revient chaque hiver à Kirgion et se met au service des temples et des armées pour aider à former les "chiars" avec un plaisir tout aussi affiché. C'est un nain stéréotypique pour le reste. Prompt à la rancune face aux inconnus, fidèle aux amis, alcoolique bon ton et bambochard patenté. Mais plus aussi endurant que "de son temps".

Capacités magiques :
Mineures à inexistantes. Il n'a jamais eu la patience d'un runiste ni son sens artistique.

Histoire

Dabarr de Morag, était un maître des armes du culte de Morag. Dès son plus jeune âge, il avait abandonné le nom de son clan pour montrer sa dévotion. Il avait tout d'abord servit les Hauts-Rois nains pendant près d'un siècle, participant à un grand nombre d'escarmouches au fil des ans... et passant  un nombre encore plus grand d'heures à garder des remparts et des portes. Ensuite, il avait formé les courtes-barbes de Kirgan durant un temps similaire avant le Voile. Durant ces années, Il était stationné au temple principal de Kirgan. Il avait aussi accompagné un certain nombre d'expéditions, qu'elles soient cléricales ou liées au clan du Haut-Roi. Sans être une éminence, il était connu de vue et avait rencontré une bonne part du haut clergé de Morag durant sa carrière et un bon nombre de nobles nains - sans jamais établir de rapports intimes. Sa position lui avait permit de rencontrer Margit du clan Tête-de-Fer. La romance fut particulièrement unilatérale, mais ce que Naine désire, Naine obtient. Et Margit obtint Dabarr et cinq marmousses. Avec le temps et le changement d'affectation de Dabarr, leur vie s'apaisa et Dabarr pu apprécier une vie de famille sans trop de drames. Puis vint le Voile.

Dabarr était en expédition avec un contingent de poilus pour contrôler les allées et venues d'un groupe de Cul-verts - bien loin d'Almia, bien sûr. Il vit la folie de ses compagnons et vécu la sienne dans une frénésie quasi divine. Les nains autant que les gobelins furent décimé en ces jours, chacun arrachant la vie de l'autre, traquant autant les siens que ses ennemis sans faire de réelle différence dans une forêt sombre et les tunnels qui parcouraient son sous-sol. Dabarr ne se souviendra probablement jamais du nom de l'endroit. Il n'arriva aux environs de Kirgan que bien plus tard, hagard et incapable de se rappeler du chemin parcouru. La seule chose qui lui restait était une odeur. Il savait que c'était celle de la magie qui l'avait rendu fou, lui ainsi que ses compagnons et leurs ennemis. Depuis vingt ans, il n'a retrouvé que deux de ses enfants. Torog, l'un de ses fils engagé dans la garde du clan Tête-de-fer et Moriad, l'une de ses fille devenue runiste qui vivait au loin, dans l'une des demeures du clan Blanc-Marteau.

Assez rusé, Dabarr compris vite que sa foi en Morag poserait problème. Il se fit donc discret et se mit en chasse des ordures qui, il en était persuadé, avaient causé la ruine de son peuple. Il parcourut les vallées et les tunnels. Chassant occasionnellement les berserkers et autres horreurs emprisonnées dans la folie. D'autre fois, c'était des criminels de plus ou moins bas étage. Il s'était convaincu que nul runiste n'était à l’origine des malheurs du Zagazorn. Il restait les longues jambes. Humains, Elfes. Il trouverait... Oui, il trouverait.

En attendant de trouver, l'hiver revenait. Dabarr n'était plus assez jeune pour courir les forêts et les villes à la recherche de ses coupables odoriférant. Il avait donc repris contact avec quelques capitaines et lieutenants qui avaient été ses étudiants par le passé et c'est avec un certain naturel qu'il se recoulait dans la peau de l'instructeur pour deux mois, tous les deux ans.

HRP:

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