Esperanz [Finie]

Identité

Nom/Prénom : Esperanz
Âge/Date de naissance : 28 ans (Née en 992)
Sexe : Féminin
Race : Humaine
Faction : Itrhi' Vaan
Langue parlée : Olyan, Estrévent
Alignement : Chaotique neutre
Liens notables : Viliam

Particularité : Un tatouage d'esclave sur l'intérieur de la cuisse droite.


Métier : Ancienne prostituée, tenancière de bain de relaxation
Classe d'arme : Aucune

Possessions & Equipements :
Une petite dague qu'elle conserve bien cachée sur le haut de la cuisse en cas de problème, c'est ce qui lui permet de s'assurer une porte de sortie si quelqu'un se montre un peu trop collant à son encontre.
Un établissement de bain qui sert aussi de sanctuaire de femmes. Elle le tient pour Viliam et lui paie une rente grâce aux services de bains et massages vendus aux femmes plus puissantes, cela lui permet aussi de recueillir les femmes qui le demandent et sont prêtes à travailler pour changer de vie. On a rien sans rien, mais Esperanz se montre toujours plus coulante avec les femmes plus jeunes ou les mères.

Apparence :

• Taille : Petite, Esperanz atteint péniblement 1m60
  
• Couleur des yeux : Marrons foncé, presque noir
  
• Couleur des cheveux/pilosité :Noir de jais
  

Esperanz est une petite femme particulièrement soignée. Elle possède de longs cheveux noirs et frisés qu'elle discipline a grand renfort d'onguents quand elle peut se le permettre. Elle a des lèvres pulpeuses, un petit nez retroussé et des pommettes hautes et saillantes. Elle est maigre parce qu'elle a vécu une grande partie de sa vie dans la pauvreté et l'esclavage, mais elle a malgré tout quelques formes qui lui ont valu d'être achetée comme "dame de compagnie" pour rester poli. Sa marque d'esclave a donc suivi rapidement et a été faite à l'intérieur de la cuisse droite, afin que personne ne se pose de question sur les tâches qui lui incombaient malgré son jeune âge.

Esparanz porte également quelques cicatrices dans le dos, vestiges de son ancienne vie qui n'ont pu être soignée correctement, mais reste malgré tout discrète. Sa petite taille et sa corpulence fine lui sont particulièrement utile pour se déplacer silencieusement et elle est plutôt gracile après avoir appris quelques danses suggestives pour ces messieurs et ces dames. Elle ne possède que très peu de muscle, mais commence doucement à remédier à ce problème pour être au moins capable de se défendre sans trop de difficultés face à un saoûlard qui passerait par là.

Personnalité :
Esperanz est une femme déterminée, vindicative, indépendante avec un caractère assez prononcé. Cependant, elle a très vite compris que pour survivre, mieux valait savoir la mettre en veilleuse de temps en temps, aussi elle est devenue assez secrète, silencieuse et discrète avec le temps. Elle est méfiante et n'accorde sa confiance pleine et entière à personne, bien que certaines personnes puissent se targuer de faire partie de son entourage.

Esperanz est aussi une femme exigeante qui, si elle sait se montrer juste envers ses filles, reste intransigeante envers la clientèle et les règles de son établissement. Elle est prête à tout pour conserver sa liberté chérie et une relative sécurité, y compris au pire. Elle n'a que peu de scrupules à vider la bourse de clients peu précautionneux et elle a appris à user de ses charmes et de son intellect pour manipuler les gens. Elle porte presque constamment un "masque" lorsqu'elle est en public et ce dernier n'est tombé que devant peu de personne.

Si elle ne sait pas se battre, elle ne cédera ni à la peur ni à la pression d'être blessée et capitulera plus facilement si l'on s'en prend à ses filles ou leurs enfants. Cependant, elle aura tendance à tenter un coup de bluff en disant qu'elle s'en fiche si cela peut lui faire gagner quelques précieuses secondes pour se sortir du bourbier.

Capacités magiques :
Non initiée

Histoire

Esperanz est née dans un bordel, fille de prostituée elle-même, sa vocation semblait être toute trouvée. Enfant déjà, Esperanz était d'un naturel observateur, ce qui lui permit d'apprendre très vite plusieurs choses :

1- Les femmes étaient traitées comme des objets bien qu'elles n'en soient pas
2- Avoir de l'argent permettait d'obtenir ce qu'on voulait
Elle fut vendue très tôt dans une autre maison, éloignée de sa mère, elle eut beaucoup de mal à dormir les premières nuits, pleurant et s'attirant les foudres de certaines des femmes qui voulaient dormir au petit matin, après avoir travaillé toute la nuit auprès de leurs réguliers.

- Petite, si tu continues de pleurer, tu vas finir par te prendre des roustes.

Esperanz leva son petit nez retroussé surmonté d'yeux humides vers une grande femme, particulièrement forte, blonde avec des boucles, de grands yeux verts, des tâches de rousseur. Elle n'avait rien en commun avec la véritable mère de la petite fille qui était maigrelette au mieux. Pourtant, ce qui traversa l'esprit d'Esperanz fut fulgurant. Elle se jeta dans les bras de la prostituée pour fondre en larmes contre sa poitrine voluptueuse et finit par se calmer après un court instant.

Myra devint, dès lors, la mère de substitution de la petite qu'elle prit sous son aile, lui apprenant à prendre soin d'elle, de sa chambre, de la literie. Puisqu'elle était trop petite, Esperanz n'eut pas tout de suite la vision de son futur métier, elle fut d'abord une aide pour Myra, s'occupant de garder la prostituée coiffée, propre et dans un lit fait et frais.

Lorsqu'elle eut 13 ans, ce fut le moment où les choses sérieuses commencèrent, puisqu'Esperanz eut le malheur de devenir une femme à cet âge. Comme toute femme de la maison de La Fée Verte, Esperanz fut donc offerte à un client aisé pour "fêter" son entrée dans la vie adulte. Cette nuit fut horrible pour la petite qui en garda un souvenir cuisant et passa la matinée qui suivit, à pleurer dans les bras de Myra qui fit de son mieux pour la consoler. Après avoir lavé les blessures de son corps, la mère de substitution s'attaqua aux blessures de l'âme de sa petite protégée, essayant de lui montrer que, si les hommes étaient tous des crapules, les autres femmes de la maison étaient de vraies sœurs pour elle.

Esperanz chercha donc comment passer plus de temps auprès de ses sœurs, une fois qu'elle en avait terminé avec ses clients. Elle suivait Myra presque partout, voyant comment cette dernière agissait envers les autres, son attention, sa délicatesse, sa protection de lionne envers les autres femmes de la maison. Myra lui apprit également à se servir de plusieurs plantes, notamment celle qui permettaient d'endormir les clients un peu trop enthousiastes et qu'il fallait doser correctement pour ne pas les tuer. Ainsi que les plantes qui permettent d'éviter les invités indésirables dans le ventre des demoiselles.

Esperanz passa plusieurs années dans cette maison, jusqu'à l'âge de 20 ans, moment où elle fut repérée par un homme fortuné du nom de Barbas Almayeur. Il la garda auprès de lui pendant six longues années. Six années qui furent un véritable enfer pour Esperanz, parce qu'elle était souvent partagée par son maître avec ses très bons amis. Et parfois même les moins bons, quand ce dernier avait des difficultés à payer ses dettes de jeux.

Voyant la vie qu'elle menait et la manière dont était traité les domestiques de son maître Barbas, Esperanz se rendit compte, une nouvelle fois que la vie qu'elle menait était loin d'être douce et elle s'insurgea plusieurs fois contre son maître qui, vu son esprit retord, trouvait toujours de nouveau moyen de la punir sans jamais porter atteinte à son physique qui était trop avantageux. La torturant psychologiquement ou blessant les autres femmes pour briser les amitiés qu'Esperanz pouvait lier.

C'est à cette époque qu'elle apprit que se taire et manipuler son maître était une solution moins dangereuse que de l'ouvrir et de risquer d'autres problèmes. Elle apprit donc à présenter la vérité d'une certaine façon, à flatter les égos des personnes importantes,, à monnayer les quelques informations qu'elle glanait de-ci de-là.

À l'âge de 26 ans, alors qu'elle était au lit avec son maître, essayant tant bien que mal de le satisfaire, une dizaine d'homme surgit dans la chambre. L'un d'eux tua Barbas en lui tranchant la gorge et prenant Esperanz et quelques autres domestiques pour les revendre et éponger les dettes de leur ancien maître. La jeune femme fut donc de nouveau vendue dans une maison de plaisir où elle travailla pendant 3 ans.

Ces trois années furent un tournant particulier dans la vie d'Esperanz puisqu'il s'avéra qu'elle était la plus forte tête du nouveau groupe de femmes dans lequel elle avait atterri. Prenant un peu la place que Myra avait eu pour elle, Esperanz se fit la porte-parole des filles auprès du patron de la maison. Elle se battait, au quotidien, pour obtenir de l'eau pour laver les draps et les corps des filles, une certaine protection face aux clients un peu trop violents, de quoi soigner les bobos et autres petits tracas de la vie quotidienne... Esperanz commençait à avoir une vraie position dans cette maison après deux ans et demi de service, mais le patron, se sentant un peu pris au piège, a décidé de revendre une grande partie de ses esclaves sur le marché Thaari.

C'est à ce moment que Viliam entra dans la vie d'Esperanz, la libérant, elle ainsi que d'autres, de ce marché et de cette vie de servitude. Cependant, elle n'accorda pas sa confiance à ce type bizarre qui leur promettait la liberté et, dès qu'elle en eut l'occasion, elle sorti son plus beau sourire mutin, son regard le plus pétillant et serra un couteau dans sa main pour se défendre en cas de problème. Elle fut cependant agréablement surprise de constater que Viliam repoussait ses avances et lui confirmait que ses soeurs et elles seraient définitivement libres. Satisfaite, elle laissa tomber son couteau, décidant d'accorder une part de sa confiance, une toute petite part, à ce type étrange qui semblait un peu trop jeune pour son parlé.

L'expérience de vie lui prouva qu'elle pouvait faire confiance à Viliam en tant que partenaire commercial. Une fois qu'elle eut réhabilité les bains qu'elle allait gérer et transformer en sanctuaire de femme, elle se servit de ses clientes et de leurs discussions diverses pour récolter des informations à transmettre à son associé de l'ombre. Si la confiance n'était toujours pas de mise, les deux comparses semblaient au moins s'accorder sur une chose : Ils gagneraient plus à œuvrer ensemble afin d'éviter une destruction mutuelle sanglante.

C'est à cette occasion qu'elle commença à se sentir plus proche de la déesse mère, la Dame-Dieu Neera. Si la religion n'avait, jusqu'ici, jamais vraiment été au centre de ses préoccupations malgré l'épisode du voile, l'arrivée de Viliam dans sa vie et sa liberté retrouvée furent un véritable déclencheur pour elle. Aussi, elle tente d'appliquer les préceptes de cette déesse, bien qu'elle ne les suivent pas tous et reste avant tout centrée sur la protection de ses filles et de leur bonheur commun. Elle offre l'hospitalité aux femmes perdues et leur offre le choix de leur travail, cependant la tolérance lui fait encore défaut puisqu'en dehors de quelques têtes précises, les hommes sont tous détestés sans distinction. Pourtant, si elle applique les lois et enseignements de la déesse à ses filles avec beaucoup de ferveur et d'amour, elle n'hésitera pas longtemps avant de mettre ces principes aux oubliettes si leur sécurité est en danger.

Le temps passant, Esperanz finit par comprendre que Viliam était un véritable allié pour elle, tout comme elle l'était pour lui. Partis au départ d'un partage d'une vie dure qui ne les avait pas épargné, Esperanz avait appris à respecter cet homme qui jamais ne mettait les pieds dans ses bains et la laisser gérer ses filles et ses affaires. Elle s'était créé un véritable sanctuaire et, les femmes importantes qui venaient se délasser chez elle, lui permettait parfois de récolter des informations importantes, voire vitales dans certaines situations.

Ce fut le cas quand une partie de l'organisation fut capturée et jetée en prison, menacée d'exécution. Esperanz demanda à ses filles lesquelles étaient prêtes à partir à la pêche aux infos, lesquelles étaient prêtes à s'impliquer... Et elle-même avait donné de sa personne pour arracher de précieuses informations pour sortir Viliam de là. L'Aile Blanche n'était pas sa famille, sa famille c'était ses filles. Mais elle avait gagné sa loyauté et, après lui avoir offert la liberté et un sanctuaire, elle était prête à leur fournir toutes les informations nécessaires pour que leurs actions puissent continuer de sauver les innocents. Et si au passage certains maîtres étaient blessés ou mutilés, ce n'était pas le plus grave aux yeux de l'ancienne prostituée.

HRP:

Code:

[Métier] : Tenancière de bains

[Sexe] : Humain & Féminin

[Classe d'arme] : Aucune

[Alignement] : Chaotique Neutre

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