Nombre de messages : 26 Âge : 34 Date d'inscription : 03/11/2023
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Sujet: Journal de Séraphine De Rovère Sam 16 Déc 2023 - 2:46
Séraphine en détail
Posessions
Les biens que lui apportent son status pour ce qui est du domaine de possession indirectes. Un droit de regard et de parole sur la société marchande patriarcale sans en être la décisionnaire (qui est sa sœur a terme). Une rapière en Acier Osdel (au début du RP), un bocle en acier standard. Une dague courte en acier standard qu'elle place souvent dans son décolleté.
Apparence
De taille moyenne, Séraphine possède un visage plutôt quelconque et n'est guère une dame douée d'une beauté fatale. Elle n'est pas désagréable à l'oeil, bien qu'elle ne fasse pas tourner de têtes si ce n'est par ses parures. Son corps est athéltique et ferme sans être musclé, rodé aux entrainements et jeux à la cours.
Elle n'est pas maniérée outre mesure mais colle bien à l'étiquette et aux règles codifiées régissants son rôle.
Elle ne possède aucune marque distinctive particulière.
Personnalité
Séraphine est une personne relativement complexe et pulsionnel, possédant assez de volonté pour ne pas céder bêtement à toute pulsion se présentant sur l'instant, même si elle finit souvent par céder sur la durée. Elle est lunatique, car comme parfois elle ne peut pas céder à ses pulsions, son humeur en devient catastrophique. Ces changements de comportements sont imprévisibles car aléatoires, se rythmant sur ses envies pulsionelles et l'accomplissement de ces dernières ou pas.
Ce n'est pas une vicomtesse tyranique bien au contraire car elle a conscience que son status particulier et son image publique sont une parfaite couverture pour ce qu'elle peut bien pouvoir faire en privé. Malgré tout, elle demeure profondémment manipulatrice et sait obtenir ce qu'elle veut quand elle le veut. La vicomtesse est relativement égo-centrée, possède un certain degré de sentiment d'impunité (elle n'ira pas agir en toute impunité non plus mais connait sa marge de manoeuvre), et est dépourvue de tout sentiment de culpabilité.
Séraphine est un esprit torturé, elle n'agit que par des forces pulsionnelles sans projet sur la durée. Ainsi, elle n'est pas avide d'un pouvoir suprême ni de répandre le mal et la souffrance. Sa vie est une succession de pulsions assouvies auxquelles elle répond dès qu'elle peut le faire sans se faire prendre. Elle pourrait exproprier quelqu'un par jalousie, ruiner un commerce par amertume, mais n'en tirerait aucun sentiment exarcébé lié au pouvoir ou l'avidité. Son seul moteur est la satisfaction de l'acte en lui-même.
Elle ne comporte aucune limite morale, le meurtre est ainsi pratiqué et envisageable si elle est mise en porte à faux ou que quelqu'un lui faisant du tort lui résiste au point de mettre son status, mais aussi ses terres ou son peuple en danger. Ce sentiment peut être modulé selon l'autorité en question (par exemple si l'autorité de laquelle elle dépend décide de faire quelques changements territoriaux inclus dans une procédure légitime, elle n'ira pas non plus lui tomber dessus mais cherchera en revanche un équivalent à y gagner.)
Histoire
compact:
Née en l'an 1 du XIe cycle à Aphel, Séraphine est l'aînée de la famille De Rovère. Elle est la fille de Edgard De Rovère et Emilie de Rovère.
Edgard son père afin qu'elle fût habituée rapidement aux duels d'épées et aux jeux de la cour fit dêpecher un maître d'arme dès qu'elle fût en âge de manier une arme courte, c'est à dire dès ses 7 ans. A un si jeune âge cependant, les exercices étaient encore difficilement réalisables pour une enfant et les sessions étaient plus théoriques que pratique, quand bien même elle s'entrainait aux rudiments avec une arme en bois. Ainsi, cela laissait la place à d'autres activités nécessaires comme l'étude de l'histoire, des mathématiques et du bon verbe. C'était là une instruction typique de la noblesse souhaitant exhiber la réussite aux yeux des autres, mettant ainsi le curseur plus haut.
L'emploi du temps de Séraphine n'était pas celui que l'on attendait de la part d'un enfant de son âge ou l'innocence de la jeunesse était déjà derrière elle. De fait et par le climat qui régnait, peu de caprices lui étaient passés, et bientôt la part théorique diminua vers l'âge de ses 9 ans afin de laisser plus de place sur le duel.
Le bouclier choisi était un bocle tout à fait commun, permettant de dévier les coups sans les encaisser directement.
Dès l'âge de ses 11 ans, Séraphine commença à être formée à l'étiquette et à la vie politique. L'âge légal de se marier se rapprochant, elle fût au moins mise au courant des enjeux politiques théoriques qui se déroulaient autours d'elle. Les terres, l'argent, son status et ce à quoi son père aspirait était déjà bien acquis car elle avait grandi au travers de ces représentations, des discussions concernant la cour et négociations, quand bien même fussent-elles menées en lieu clos ou elle n'était pas conviée. Son éducation de fond avait tout de même été dirigée en ce sens en la responsabilisant assez tôt.
Cette même année naquit Louise De Rovère, qui étant la seconde de la famille serait essentiellement destinée à hériter de l'entreprise marchande familiale. Le fait que les deux soeurs aient 11 ans d'écart n'aidait pas à l'inclusion au sein de la fratrie, car une génération d'écart était quand même un frein non négligeable au relationnel.
Afin de rattraper le retard que Séraphine avait pris de par son entrainement aux duels, lui fût assigné un précepteur afin qu'elle ne quitta pas la maison. Ce dernier lui appris l'histoire, les mathématiques et les bases absolues de la science afin qu'elle soit une enfant au savoir équilibré parmi ses semblables.
Les quelques années qui s'ensuivirent fûrent un petit plus centrées sur sa vie religieuse, sur les pratiques à tenir et sur l'apprentissage des différentes prières ainsi que l'organisation des évènements religieux et leur déroulé.
Parmi les apprentissages, c'est à cet âge qu'on lui racontat les évènements du voile et également dans ce laps de temps qu'elle ne se sentit guère à l'aise avec les enseignements religieux qui semblaient encadrer les standards de la "normalité" et ses propres fonctionnements personnels. C'est à cet âge donc que la jeune femme se rendit compte que la notion d'empathie lui parraissait abstraite, et que la liberté qui se devait d'être attribuée à Néera n'était pas la forme de liberté qu'elle souhaitait s'octroyer.
En quoi Séraphine était-elle libre ? Elle n'avait ni choisi le parcours qu'elle devait faire, ni la famille dans laquelle elle était née, et elle n'était vraisemblablement pas libre non plus de répondre à ses pulsions naissantes. Aux yeux de Séraphine, par le fait même de juger les vivants, distribuant bénédictions et malheurs, la DameDieu avait eu plus de liberté qu'elle-même n'en aurait jamais. Sans doute ne le décrivait-elle pas encore de la sorte a ce moment, mais elle fût jalouse de ne pas pouvoir en faire autant, de se priver de faire les choses par crainte d'être mis au banc de la société alors que d'autres puissent jouir et se satisfaire de leur propre liberté sans en être frustrés.
Rapidement, la jeune femme voulut constater d'elle même la normalité qu'on pourrait lui reprocher de ne pas avoir en observant d'un oeil différent les gens à la cour. Les courbettes éternelles, l'hypocrisie, les manigances qui s'y déroulaient n'étaient en rien en adéquation avec les idéaux transmis par Néera. Finalement eux aussi s'octroyaient des droits sous couvert d'une façade d'hypocrisie ; toutes ces expériences conjuguées à sa vision propre de la liberté qu'elle jalousais et souhaitait obtenir la menèrent à ne pas être à l'aise dans sa foi, qu'elle conserva néanmoins car les socles et traditions péninsulaires étaient toutes deux puissamment ancrées dès le plus jeune âge.
Dans son enseignement religieux plus tardif, Séraphine en vint à étudier la religion dans son ensemble et fût interloquée par les quelques textes sobres concernant Arcam. Ce Dieu était conspué de tous et elle en fît la déduction que si ils étaient de nombreux hypocrites a vénérer des causes qu'ils ne mettaient pas en oeuvre, il seraient peut-être intéressant de se renseigner davantage sur l'autre face de cette même pièce, c'est à dire à savoir si finalement ils ne conspuaient pas Arcam par pression sociale plus que par désamour. Les textes à la gloire d'Arcam ayant été prohibés, elle dût se contenter de ce qu'on lui en avait dit ainsi que des définitions globales que l'on trouvait dans les livres dédiés à cet effet.
Comprenant dès lors que cet avis était inentendable dans la société péninsulaire, elle fît tout ce qu'il était possible de faire afin de ne pas éveiller les soupçons concernant ce début de divergeance vis à vis du dogme établi. Son discours était tel qu'on le lui avait appris, même si son comportement commençait à diverger progressivement en lame de fond. Le comportement le plus évident qui ne fût pas remarqué pour autant était qu'elle éconduisait régulièrement les amants que l'on pouvait bien lui retrouver en vu d'un mariage potentiel, préférant ainsi garder une liberté plus anarchique que de se soumettre aux dogmes établis, ce qui passa davantage pour un énorme caprice d'adolescence que par réel séparatisme religieux, car il est difficile de s'imaginer que la foi de quelqu'un dévie à chaque petite crise.
Entre les changements d'humeur liés à ses pulsions, qu'ils soient positifs ou négatifs selon qu'elles aient été assouvies ou non, il était alors très difficile de relier les points afin de tirer une sonette d'alarme, car il est toujours plus évident de voir les problématiques quand on met le doigt dessus que quand on ne les soupçonne même pas.
Officiellement, Séraphine est dévouée à Néera tout en étant lunatique.
Autre nouveauté notable, à cette époque Séraphine était de plus en plus présente à la cour de Soltariel afin d'allier la théorie à la pratique. Bien que cela fut rare (deux à trois fois par an), elle trouva tout de même l'occasion de se lier d'amitié avec Catarina Di Alcacio, qui était cependant de quatre ans sa cadette. Elles entretinrent une relation amicale classique jusqu'au couronnement de Séraphine, a ses 19 ans.
Lors de ses seize ans, Séraphine se vit réalisée une grande fête d'anniversaire afin de proclamer l'âge adulte. Cette dernière se déroula chez elle, puis se poursuivit dans des lieux bien fréquentés d'Aphel ou l'on trinqua toute la soirée. Parmi les familles présentent en dehors de la sienne, l'on pouvait notamment trouver la famille d'Aphel, mais aussi la famille Di Alcacio et très spécifiquement Catarina pour les plus importantes.
Outre cela, on comptait quelques familles de la bourgeoisie mais aussi quelques nobles un peu moins influents en désir de trouver des accords.
A partir de sa majorité et jusqu'à son accession au pouvoir, tous ses anniversaires fûrent plus ou moins identiques car l'espoir que sa main trouve prétendant était grande. L'étiquette aurait voulu qu'elle n'ait guère le choix de se marier, mais Séraphine s'arrangeait systématiquement pour éconduire les prétendants ou faire en sorte que rien ne se fasse.
Aux alentours de ses 15 ans, Séraphine déjà bien en proie à ses pulsions dont notamment le goût à faire souffrir, passa de caprices plus sobre à des passes-temps plus violent, et commença à faire du mal aux animaux. D'abord plus petits puis ensuite de plus en plus grands. Afin de se couvrir, les chiens de la famille étaient des coupables idéaux. Séraphine s'en prenait souvent à des animaux d'élevage ou bien des animaux sauvages à sa portée comme le seraient des souris ou des oiseaux.
Lors de sa 18ème année en l'an 19, son père Edgard De Rovère fût sacré Vicomte d'Aphel. Des garanties qu'il avait donné, il n'avait promis la main de sa fille aînée mais celle de la cadette, laissant ainsi Séraphine libre de ce choix. Malgré tout plus tard, la jeune femme dût promettre à son père de trouver un compagnon d'elle-même avant l'âge de ses 22 ans, sans quoi elle devrait se marier au plus offrant, promesse qu'elle dût tenir si elle voulait conserver encore un peu de libre arbitre à cet âge tadif, ce qui était déjà hors de la norme établie.
Dès ses 19 ans, Séraphine fût sacrée Vicomtesse d'Aphel par abdication de son père (voir histoire familiale pour détails ; voir discours plus bas). Elle promit entre autre de poursuivre les intentions de son père, bien qu'elle soit plus protectionniste que lui. Elle posa des garanties pour que les investissements initiaux d'Edgard De Rovère soient poursuivis jusqu'au bout en signant des contrats et des promesses de réalisation. Elle fit entre autre la promesse à son père de se marier avant l'âge de ses 22 ans.
Son discours innocent à tendance protectionniste n'est qu'un outil afin de pouvoir mettre en pratique ses perversions et pouvoir accéder à une autre créature qu'elle convoite depuis quelques temps à torturer : l'être humain.
Peu après son accession au pouvoir, Séraphine de par sa position fût mise au vent d'un théâtre clandestin, théâtre auquel elle se rend régulièrement masquée, se mêlant ainsi un peu plus au culte d'Arcam local sévissant à Aphel.
Liens actifs
A venir.
Lois appliquées
La relaxe en cas de vol avéré n'est plus appliquée.
Les assassinats sont plus souvent punis de la peine la plus lourde applicable.
Autorisation de la torture en cas d'assassinats ayant un probable commanditaire.
Autorisation d'exhibition des cadavres de bandits et assassins aux entrées de la cité.
Projets pour Aphel
Ouverture d'une guilde des ouvriers (A lancer)
Négociation d'une exemption de taxes portuaires en Ydril (A lancer)
Ouverture d'une maison de courtisanes (En réflexion)
RP et Evènements
Année XXI. XI Cycle.
Première ennéade de Favriüs – Premier mois de l'Automne. Année XXI | XI cycle. : Entrée en matière - Introduction des personnages ; Édiction des règles du Bal d'Automne
Seconde ennéade de Favriüs | Premier mois de l'Automne. Année XXI | XI cycle. : Préparatifs à la Cour d'Automne - Préparatifs détaillés et intrigues de base liées à la Cour d'Automne
Quatrième ennéade de Favriüs | Premier mois de l'Automne. Année XXI | XI cycle. : Bal d'Automne - Déroulé du Bal dans la Cité, conclusion du Bal, conclusion de l'intrigue de lancement.