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 Deux chevaliers au port d'Ydril

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Louis d'Ydril
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MessageSujet: Deux chevaliers au port d'Ydril   Deux chevaliers au port d'Ydril I_icon_minitimeSam 16 Déc 2023 - 16:58


Panahos, quatrième jour de la neuvième ennéade de Favriüs, premier mois de l'Automne
An 21 du XIe Cycle
Ydril


Cela faisait quelques jours déjà qu’Aubry explorait le port d’Ydril, cherchant quelqu’un de bien particulier. Après les événements qui s’étaient déroulés à Siriac, ce dernier avait été particulièrement discret, évitant les gardes de la ville qui auraient pu le reconnaître. Il était descendu du navire de la duchesse en catimini, attendant que la majorité des gens soient partis avec la nouvelle duchesse pour sortir. Depuis, il vivait d’auberge en auberge, se concentrant sur sa tâche; trouver Holden. Ce dernier avait trompé la confiance d’Adélina, et il devait payer pour cet affront. Ce matin- là, les premières lueurs du soleil caressaient les remparts de pierre, révélant la patine du temps qui avait gravé son histoire sur chaque pierre usée par les vagues de l'océan. Les vieux quais de bois, polis par le frottement constant des cordages, témoignent du ballet incessant des navires qui ont jadis accosté, porteurs de mystères et de marchandises venues d'horizons lointains. Des marins barbus déchargent les caisses en bois des navires, racontant des récits d'aventures lointaines et de tempêtes bravées en mer. Le cliquetis des chaînes métalliques résonne, les marchands négociant avec ferveur, échangeant des sourires complices et des secrets bien gardés. Les mouettes survolent le port en piqué, s'invitant elles aussi dans cette danse animée.

Il marcha à travers les ruelles pavées serpentant comme des veines dans le cœur de la cité portuaire, abritant des échoppes aux enseignes balancées par la brise marine. Les étals débordent de marchandises colorées, des épices exotiques aux étoffes chatoyantes, créant un kaléidoscope envoûtant pour les yeux curieux. Les arômes mélangés de poissons fraîchement pêchés et de pain chaud flottent dans l'air, créant une symphonie olfactive qui imprègne l'âme du port. C'est dans ce port, entre la réalité rugueuse du quotidien et les rêves tissés par les vagues, que l'amour, la trahison et l'aventure se mêlent comme les fils d'une tapisserie en perpétuelle évolution, créant une toile intemporelle où chaque instant est une promesse de nouvelles découvertes. Aubry s’arrêta un instant alors qu’il aperçut un chevalier qu’il connaissait très bien; Grégoire. Ce dernier semblait particulièrement paniqué, comme s’il avait été témoin d’un événement. Ces dernières ennéades, les deux chevaliers avaient appris à se connaître, et il devait avouer que Grégoire avait définitivement de bonnes valeurs pour un suderon. Il en était même venu à apprécier particulièrement cet homme avec qui il avait passé quelques soirées bien arrosées dans ses auberges. Le voyant ainsi, il ne put résister, il le talonna, le rejoignant rapidement avant de l'interpeller. « Grégoire! » Gronda-t-il avant de s’arrêter près de ce dernier, la tête camouflée par sa rustre cape de voyage en laine. « Que se passe-t-il ? »


Le chevalier ne reconnut pas tout de suite celui qui l’alpaga sous sa capuche. Il faillit dégainer en se croyant agressé, mais la voix de l’homme lui revint soudain. « Aubry, » dit-il doucement, « je te croyais au palais. Je suis soulagé de te voir ici. » C’était en se réveillant ce matin, pendant son petit-déjeuner dans la salle des gardes du palais, que Grégoire avait appris la nouvelle. Il avait entendu deux soldats échanger sur les évènements de la veille, et sur l’accusation de Norbert sur la personne de la duchesse. Ils crachaient et maugréaient dans leur barbe contre la piraterie et la corruption de la noblesse. Il s’était levé et les avait interrogés, pour comprendre ce qu’il se passait. Ne croyant pas leurs paroles, il était descendu lui-même à la prison, et il n’avait pas fallu longtemps pour que le garde crache ce qu’il savait. Antioche et Adélina avaient été enfermés presque côte-à-côte. Un soupçon terrible était né en lui, et il s’était mis en quête de retrouver Louis, après avoir enfilé armure et armes. Le garçon n’était pas dans sa chambre du palais, ni nulle part ailleurs. Personne ne semblait l’avoir vu depuis qu’il s’était senti mal au dîner, quelques jours auparavant. Il avait tenté de sortir du palais, mais on lui avait bloqué la route, par ordre du Comte. Il s’était donc faufilé dans le passage secret qu’il connaissait bien et avait déboulé dans la ville. L’agitation matinale ne l’aidait pas : impossible de retrouver le garçon rapidement. Il avait ainsi déambulé dans le port jusqu’à ce que Aubry tombe sur lui.

« Il faut que je te parle, ça concerne dame Adélina. » Sa main se posa sur son épaule et il se rapprocha de son visage pour parler directement à son oreille à voix très basse. « Norbert l’a inculpée de piraterie. Il l’a enfermée dans la prison du palais. Attends, calme-toi. Nous savons tous les deux pour Vitale, je pense que le comte lui a mis la main dessus et qu’il lui a tout dévoilé. C’est sûrement pour ça qu’on voit son visage partout sur les affiches aujourd’hui. Je ne sais comment, mais ce pirate a dû s’échapper de sa cellule. D’ordinaire, je ne t’aurais rien dit, je t’aurais peut-être même fait arrêter. Cela dit, Louis d’Ydril est aussi au courant de tout ça, et il n’a rien fait à Siriac, et rien dit au duc à Soltariel. Et puis, quelque chose d’autre cloche : Antioche d’Essenburg a également été arrêté, mais lui, personne ne le savait. Je pense… Quelque chose de terrible est en train de se tramer, Aubry. »

La poigne d’Aubry sembla se refermer sur l’épaule du chevalier à mesure que ce dernier parlait. Puis, pris d’un élan de colère, ce dernier entraîna Grégoire dans le fond d’une ruelle. Il lâcha brusquement le suderon avant de planter son regard colérique dans le sien. « Qu’est-ce que c’est âneries? De la piraterie? Et puis quoi encore?!?  » Ses poings se refermèrent, et ce dernier se retenait pour ne pas dégainer son épée pour frapper le premier venu. « Comment les gens peuvent croire un ramassis de mensonges des mécans? Et si c’était le cas, elle aurait dû être dénoncée à son mari et à son suzerain. Non pas par un Comte qui sort de je ne sais pas où! » Il se mit à marcher de long en large, imaginant sa cousine dans la prison du palais Ydrilote, ce qui sembla le mettre encore plus en rogne. Malgré son statut, il l’avait traité comme un bandit! Alors qu’elle n’avait rien fait… Du moins, rien qui ressemblait de près ou de loin à la piraterie. « Tu penses? » Répliqua-t-il en ricanant. « Ouvre toi les yeux Grégoire! C’est plus grand que nous! » Il se retourna avant de botter violemment une boîte qui traînait dans la rue. Il jura avant de s’arrêter net, expirant doucement. Le nordien se retourna vers Grégoire avant de reprendre; « Qu’est-ce que tu proposes ? »

La colère d’Aubry atteignit le cœur du chevalier, qui serra lui aussi les poings. « Penses-tu. Norbert est couvert par deux des conseillers d’Ydril, il a probablement une bonne partie de la noblesse de son côté maintenant. La ville est pourrie jusqu’à la moelle. Je ne sais pas ce qu’il s’est passé, ni pourquoi, mais l’absence d’Antioche a eu tôt fait de corrompre le cœur de beaucoup. » Grégoire secoua la tête et croisa les bras sur son plastron lustré. « Je ne laisserais pas dame Adélina moisir dans sa geôle beaucoup plus longtemps, mais avant ça, je dois retrouver messire Louis, et savoir s’il est dans l’coup ou non. Crois ce que tu veux, mais moi, j’en doute fort. Je dois quand même le vérifier. » Il pointa du nez le sac qu’il gardait à l’épaule. « Et j’ai ce qu’il faut pour l’équiper pour aller libérer la duchesse. » Il planta son regard dans les yeux d’Aubry et fronça les sourcils. « Une fois libre, elle partira pour Tylère, escortée par des chevaliers en qui j’ai totalement confiance. Qu’est ce que tu comptes faire, toi ? »

Les doigts d’Aubry pianotèrent sur sa cuisse, observant avec attention le chevalier devant lui. À plusieurs reprises les deux hommes se sont croisés. Adélina avait particulièrement confiance en Louis d’Ydril et leur relation semblait sincère. Ne suffisait d’observer le garçon lorsqu’il posait les yeux sur sa duchesse. Ce dernier semblait totalement obnubilé, enchanté par cette dernière. Au bout d’une longue minute, Aubry acquiesça l’air sérieux. « Je ne crois pas qu’il soit de mèche non plus… Surtout s’il n’est pas dans le palais. » Il aurait voulu venir avec lui aider sa cousine, mais le dernier savait qu’il ne pouvait prendre un tel risque. Il était connu, sa stature détonnant au travers les suderons. Aller avec Grégoire dans le palais Ydrilote était trop risqué. « Je te fais confiance, je sais que tu vas pouvoir la sortir de là… Quant à moi, je t’attendrais avec ces chevaliers. Donne-moi le point de rendez-vous. »

« Tu as probablement raison. Si on nous voit ensemble au palais, ça va éveiller des soupçons inutiles. Nous partirons ce soir, à la tombée de la nuit, de la porte principale d’Ydril. Je suis allé vérifier, la garde n’a pas connaissance de ce qu’il se passe au palais, personne ne remarquera que nous faisons s’échapper la duchesse. » Il se frotta le menton et continua à voix basse. « Reste caché d’ici là. Si ça tourne mal, je doute qu’on en sorte vivants, et je ne pense pas que la duchesse puisse y survivre. Sois rassuré, je ferai tout ce qui est en mon pouvoir pour la protéger, et je ne prendrai aucun risque inutile. Mais pour la paix du duché, je suis prêt à me sacrifier pour elle. Je n’ai aucune envie de voir débarquer les armées du duc et d’Alonna en Ydril. »

Le nordien hocha vivement la tête aux remarques de Grégoire. Il avait du mal à laisser le sort de sa cousine dans les mains de cet homme, mais il n’avait guère le choix. Le suderon avait raison. Si quelqu’un reconnaissait le chevalier, il ne pourrait la sauver. Il lui tendit la main, son regard se plantant dans celle de son homologue avant d’hocher sombrement la tête. « Si je ne suis pas là à temps, partez. Ne m’attendez pas. Adélina est la priorité. » Aubry retint le bras de Grégoire alors que ce dernier tentait de se dégager, semblant hésiter entre un remerciement et une menace. Puis, ce dernier le relâcha, faisant un pas vers l’arrière. « Je vous rejoindrais. »

Le chevalier acquiesça et serra l’avant-bras de son compère. « Je dois retrouver Louis avant toute chose, mais ne t'inquiète pas pas. Je connais bien ce palais, nous serons déjà loin avant même qu’ils ne se rendent compte de sa disparition. » Il relâcha l’homme et s’inclina. « Bonne chance, Aubry, » dit-il avant de s’éloigner sans un regard en arrière.

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MessageSujet: Re: Deux chevaliers au port d'Ydril   Deux chevaliers au port d'Ydril I_icon_minitimeDim 17 Déc 2023 - 15:56




Le chevalier arpentait le port, l’air inquiet. Les vagues clapotaient doucement contre les quais, tandis que les mouettes poussaient des cris stridents dans le ciel. Son visage était sérieux, empreint d'une inquiétude profonde, trahissant les soucis qui pesaient sur son esprit noble. Les voiles des navires se gonflaient au gré du vent marin, emportant avec elles les fragrances salines de l'océan. Les marins affairés s'affairaient à leurs tâches, ignorant pour la plupart la présence imposante du chevalier qui se frayait un chemin parmi les tonneaux et les caisses débarqués des vaisseaux récemment arrivés. Le chevalier s'arrêta parfois pour observer l'horizon, scrutant la mer avec une expression préoccupée. Peut-être cherchait-il quelque chose ou quelqu'un, ou peut-être redoutait-il une menace invisible. Son regard perçant sondait chaque coin du port, à la recherche d'indices ou de signes qui pourraient expliquer son anxiété. Il avait échoué, n’avait pas réussi à retrouver la personne qu’il cherchait, et pendant ce temps sa chère cousine en avait payé le prix. Ses poings se serrèrent, semblant jongler avec l’envie de frapper un objet inerte pour soulager son trop-plein de colère. Il s’arrêta, laissant des enfants qui jouaient. Intérieurement, il se promit que si Adélina s’en sortait, plus jamais il ne laisserait ses côtés. La suivant aveuglément, la protégeant sans poser de question. Plus jamais il ne la laisserait partir sans qu’il ne soit à ses côtés. Soudainement, une main se posa sur l’épaule du chevalier, le faisant sursauter.



« Fait longtemps l’nobliau! »



Le visage d’Aubry se tordit de colère avant qu’il n’attrape le rouquin qui l’avait accosté pour l’entraîner dans une ruelle, ne se souciant guère du compagnon qui était avec Holden.



« Toi ! » Cracha-t-il avant d’alpaguer le mécan contre le mur de pierre. « T’as le culot de venir me voir après tout ce que t’as fait! » Aubry ne put se retenir, son poing s’élança, s’écrasant dans le ventre du mécan qui laissa s’échapper un râle. Ses bras vinrent rejoindre son ventre, semblant reprendre son souffle. L’autre mécan ne put s’empêcher de ricaner devant cette scène. Pour lui, c'était un spectacle dont il n’avait pas l’intention de se mêler. Holden toussa, avant de lancer un sourire au nordien, ce qui eut l’effet de catalyser de nouveau la colère du chevalier. Sans attendre son poing repartit, atteignant le mécan au visage. Son nez fit un craquement sinistre, alors qu’Aubry le reprit de nouveau pour le tenir contre le mûr.



« J’devrais te tuer là ! Maintenant ! »
« Peut-être » Toussota Holden. Il cracha un filet de sang avant de reprendre ; « Mais il serait dommage de pas entendre ce que j’ai à dire. »
Aubry lança un regard à l’autre mécan qui ne fit qu’hausser les épaules, l’air las.
« Tu as dix secondes avant que je ne t'enlève ton souffle. »
Holden ricana de nouveau avant de reprendre ;
« J’ai été cherché de l’aide… Je sais que j’ai merdé et mis la Rose dans l’merde. »
Aubry fronça les sourcils, l’incitant silencieusement à continuer.
« Ce salopard d’comte a flingué mon équipage… Il sait pour la rose.»
Le chevalier resserré un peu plus fort sa poigne sur le coup du mécan.
« À cause de toi, elle est en geôle! Accusé de piraterie ! »
Holden perdit soudainement son sourire.
« Mais il est con l’Comte? Arg… Merde… Du coup, t’penses pouvoir l’sortir de là? Et j’ai organisé un moyen pour sortir d’la péninsule. »
« Et pourquoi je te ferais confiance? Tu nous as déjà mis dans la merde! Et pourquoi ? Pour ton propre bénéfice personnel ? »
« Naye… » Souffla Holden. « Parce qu’j’voulais la rose. »



Aubry haussa un sourcil, d’abord surpris avant de serrer un peu plus la gorge d’Holden. Complètement obnubilé par sa colère. En plus, ce rat de pirate voulait sa cousine ! Il serra… Serra encore alors que le visage d’Holden devenait de plus en plus rouge. Soudainement, ce dernier sortit une petite clé de sa poche, la montrant à Aubry. Ce dernier desserra légèrement sa poigne, lui laissant la chance de parler ;



« Tiens. Prix d’consolation… J’lui donne mon échoppe pour qu’elle recommence de zéro… Au moins, elle sera pas dépendante de l’autre poiscaille. Elle pourra trouver ma cache si a cherche comme du monde! »



Le mécan qui l’accompagnait haussa à son tour un sourcil, comprenant parfaitement qu’il parlait de son capitaine. Une information qu’il ne manquerait pas de donner à ce dernier d’ailleurs. Aubry attrapa la clé avant de lâcher un grognement. Puis, sans avertissement, il donna un dernier coup-de-poing au mécan, avant de le laisser tomber au sol en toussotant.



« ‘connard…. » Gronda-t-il alors qu’il se recroquevillait sur lui-même. Le nordien ne réagissait guère aux dires de ce dernier, et se retournant vers le deuxième mécan qui regardait la scène d’un air las.
« Tu fais partie de son équipage? »
« Naye… Je vogue avec le Rokvenha. Il est venu chercher sa rose. »
« J’l’avais dit que j’la sortirais d’la! » Toussota Holden.



Sans attendre, le nordien dégaina son épée, avant de l’enfoncer dans la gorge d’Holden. Aubry, le visage fou de colère ne put s’empêcher de hurler; « Tout ça est de TA faute ! » Holden regarda le nordien avec des yeux écarquillés, mais il ne put rien dire d'autres… Qu’un gargouillement qui sortit de ses lèvres alors que son souffle allait rejoindre Tyra. À ce moment précis des soldats arrivèrent dans l’allée, regardant le spectacle glauque devant eux. Aubry retira rapidement son épée de la gorge du mécan avant de la rengainer.



« Merde! » S’écria le pirate. « Allez, on s’tire! » Ce dernier attrapa le nordien par l’épaule avant de se mettre à courir. Aubry attrapa un tonneau avant de le renverser entre lui et les gardes. De la pointe de son épée, il fit tomber une lampe, l’huile chaude se répandit rapidement sur le bois avant de s’enflammer d’un coup sec. Aubry ne jeta même pas un regard au pirate alors que ce dernier laissait s’échapper un dernier soupir. Les autres gardes, quant à eux, se mirent à leurs poursuites dans une course effrénée. Par chance le mécan sembla connaître un peu les lieux, et il se dirigea rapidement vers la place du marché, là où l’acchanladange était particulièrement élevée en cette belle après-midi. Le curieux duos se faufila à travers les étales, évitant de près les vendeurs qui hurlaient dans la cohue, et les gens qui se promenaient avec des paniers plein de victuailles. Au bout de quelques minutes, les deux hommes s’arrêtèrent dans une allée, reprenant leurs souffles. Le mécan ne put s’empêcher de rire, comme grisé par la course qu’ils venaient de faire.



«Eh beh! Ca s’était de l’action! » Dit-il avant de se racler la gorge pour cracher au sol. « Allez! Viens. Je sais comment sortir de cette ville. » Le mécan se mit à marcher en direction du port, d’un air confiant. Aubry le regarda faire un instant, se demandant s’il devait réellement lui faire confiance. Après tout, il était venu avec ce traître d’Holden…


« Tu viens? »


Aubry secoua sa tête, comme pour se réveiller avant de suivre le mécan qui se dirigeait vers le port. Là, ils retrouvèrent un pêcheur qui semblait particulièrement nerveux. Ce dernier leur donna quelques instructions, et il prirent rapidement la mer, longeant les côtes du Comté, amenant avec lui Aubry. Le champion de Néera ne pouvait s’empêcher d’être nerveux… Se demandant s’il prenait la bonne décision. Dans quelques heures, ils rencontreraient le Rokvenha… L’homme qui avait tant bouleversé la vie de sa cousine. Cette rencontre serait définitivement bien étrange.


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