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 [Ellesär Ellensar] Un courant d'air... [Fini.]

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Ellesär Ellensar
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MessageSujet: [Ellesär Ellensar] Un courant d'air... [Fini.]   [Ellesär Ellensar] Un courant d'air... [Fini.] I_icon_minitimeMar 17 Juin 2008 - 20:20


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~~III~~



Ellesär entra dans l'immense Alëandir, franchissant le seuil de la massive entrée. Le soleil était déjà parti, parti éclairer d'autres horizons lointains, laissant champs libre à la lune qui tentait tant bien que mal d'égaler les rayons du grand astre. La ville était calme, un calme bien connu du jeune elfe. Peux de personnes étaient dehors à cette heure-ci, et les rares passants se faisaient discrets, silencieux. Ellesär se souvenait bien de ces lieu. Son dernier passage remontait à bien des lunes, néanmoins, chaque bâtiment, chaque ruelle, chaque pavé avait quelque chose de familier. L'air était frai, bien que quelque peu froid, mais sans pour autant être désagréable. Nonobstant, un petit courant fit frissonner l'elfe. Il resserra sa veste autour de lui-même, et respira profondément. #Guidant son destrier derrière lui, Ellesär fît ses premiers pas en avant, foulant la belle route pavée qui s'élançait à ses pieds. Bien qu'il eût passé un assez long séjour en cette citée, il n'y avait qu'un seul lieu qu'il connaissait bien, et c'était là qu'il projetait de se rendre: la demeure de son cher oncle. Entre cet homme et lui s'était lié une grande amitié, et le jeune elfe était sûr qu'il serait accueilli dans le plus grand amour. Traversant les ruelles et voies plus larges à vive allure, Ellesär ne tarda pas à atteindre le manoir de son oncle. Celui-ci, le frère de son père, fût dans le temps un réputé maître d'arme. Son plus grand malheur était de ne pas avoir de fils, car depuis bien des années, il pleurait la mort de sa chère femme. Qui d'autre pourrait donc comprendre un coeur vivant dans le deuil, qu'une personne vivant dans ce même état ? Ellesär s'approcha de la façade du bâtiment. Celui-ci était imposant, construit selon les normes de l'architecture elfique. Une cour, bien que petite, par défaut d'espace, faisait office de couloir, menant jusqu'à l'entrée, une grande porte ornée d'agréables décorations. Le jeune elfe entra dans la cour, et s'approcha de la majestueuse fontaine qui figeait au centre de celle-ci. L'eau en coulait aux milles éclats, réfléchissant les blanchâtres éclats lunaire. Ellesär, s'agrippant aux rebords en marbre de la structure, se pencha par dessus celle-ci. L'eau reflétait clairement les fins traits de son jeune visage, et il trempa une main dans le bassin, puis lava son visage poussiéreux. Essuyant son visage dans son mouchoir qu'il prit ensuite soin de replier dans la poche intérieur de sa veste, Ellesär se redressa et frappa à l'entrée. Il n'eût pas à attendre bien longtemps, car le valet se hâta d'ouvrir la porte. Celui-ci était une elfe d'âge assez mûre, nommé Faënir. Il reconnut bien vite Ellesär, et son visage fût envahi de joie, mais cette joie était mêlée à une pâleur reflétant comme une crainte ou une peur. Bredouillant, comme qui chercherait les bons mots, il prit finalement la parole, tentant, mais en vain, de cacher son marasme.

« Ell... Ellesär ! C'est bien toi ! J.. je.. qu.. Que fais-tu si loin de ton domaine ? »

Ellesär eût un profond soupir. Il essuya une larme qui coulait le long de sa joue, puis répondit à Faënir.

« 'Mon' domaine ? Ainsi, vous êtes informés du décès de mes chers parents. Et ceci est la cause-même de mon arrivée en ce lieu. Je ne pouvais guère supporter de vivre là-bas, de vivre en ces terres où mes parents m'ont aimé et chéri, maintenant qu'ils ne sont plus de ses contrés. Je suis en quête.. de changement. Je ne sais point où vais-je me rendre, ni ce que je compte faire, mais je sais que mes chemins me mènent tous loin d'Anaëh. Nonobstant, pour ne pas être trop déboussolé, j'aurais aimé voir l'une des seules personnes apte à me comprendre et à me conseiller noblement, et cet homme est mon oncle. Ainsi donc, me voici au seuil de son manoir, lui demandant asile. »

Le visage de Faënir vira cette fois-ci de façon visible, voir inquiétante, au blanc. Il ne savait que répondre, car savait que ses dires, quelles qu'ils soient, ne pourrait qu'être nouvelle source de malheurs et de tristesse pour le jeune elfe. Il tenta de retenir ses pleurs, mais ce fût en vain. Il suffoqua, et essuya ses larmes. Ellesär le retint d'une chute qui aurait pût lui être bien dangereuse, et affolé, l'interrogea.

« Qu'y a-t-il, Faënir ? Confis-moi les raisons de ta tristesse. »

L'homme se ressaisit, et répondit, ravalant sa salive.

« Ton oncle... I... Il... »

« Qu'y a-t-il avec mon oncle ? »

Voyant que le valet n'était pas en état de répondre, perdu dans le conflit de ses pleurs, Ellesär l'écarta et entra en courant dans le manoir. Rien n'avait changé, mais les lumières étaient toutes éteintes, et l'obscurité régnait en ce lieu. L'ameublement, si élégant et raffiné sous la tendre lueur des bougies et des lustres célestes, étaient tristes et gris, démunis de toute vie, rendant l'endroit triste, lui fauchant son ambiance gaie et chaleureuse. Courant dans tous les sens, Ellesär appelait son oncle, en vain... Au bout d'un laps de quelques minutes, Faënir l'interrompit dans sa quête sans espoir, essuyant ses sanglots.

« Ne cherche pas celui que tu ne trouvera point en ce lieu. Ton oncle est partit, cela fait bien des temps. Lorsqu'il apprit le décès de ton père, la folie l'envahit... Il... Il est partit. »

« Ce.. Non.. Ce n'est pas possible ! Dis-moi quelle fût sa destination, je dois le retrouver ! »

Le vieil elfe soupira. Il savait que quoiqu'il allait dire, Ellesär s'abstiendrait, car le connaissant, il savait qu'il n'était pas de ceux qui revenaient sur leurs décisions, soit-elle hâtive. Nonobstant, il tenta tout de même de le convaincre, tant bien que mal.

« Tu... tu ne peux le retrouver, là où il se trouve en ce jour. Du moins, faut-il qu'il y soit toujours. Abandonne ta quête, Ellesär, car elle est vaine, avant même que tu ne l'ai entreprise. Si je peux t'apporter conseil à la place de ton oncle, c'est de retourner en ton domaine. Là-bas, amour, bonté et richesse t'attendent. Loin de tes terres, tu n'auras rien de tout cela. Je te conjure de renoncer à cette folie ! »

Ellesär s'arrêta, et posant sa paume contre son front brûlant, il réfléchit, un bref instant.

« Je suis désolé. Ton conseil est bien noble. Plus noble que les folies que j'entreprends. Nonobstant, je ne peux vivre en paix ainsi. Un deuil pèse déjà sur mes épaules, et en ce jour, j'apprends la disparition du dernier membre de ma famille dont j'ai connaissance. C'est... c'est trop pour moi. Comprends moi, je dois le retrouver ! Je me répète, mais il n'y a d'autres mots pour cela. Je t'en pris, mon ami, aide moi ! »

« Tu me connais bien Ellesär, et tu sais que je vais t'aider. Après avoir appris la nouvelle, il a commencé à boire, jusqu'à devenir presque dépendant de l'alcool. Un jour, il a rencontré un groupe d'aventuriers humains à la taverne, des pirates. Il est parti avec eux, en destination de l'île de Meca. Néanmoins, depuis le temps, je ne pense pas qu'il soit encore de ce monde... »

« Meca... J'ai étudié cette île, dans le temps. Elle est fort loin, et le seul port à ma connaissance dont les bateaux y mènent est Ydril, une petite citée portuaire, dans le royaume humain. »

Ellesär respira profondément, et s'étira, avant de ne reprendre sa phrase, d'un ton fort déterminé.

« Je pars demain, si tu veux bien m'offrir asile pour cette soirée. J'irai à cheval, au galop, et je devrai atteindre ma destination bien vite. »

« Il en sera selon tes désirs. Je te laisse l'étage où résidait ton oncle dans le temps, je vais te l'indiquer de ce pas. »

Et les deux hommes partirent. Faënir mena le destrier d'Ellesär aux écuries de la résidence, puis indiqua au jeune elfe ses appartements. Celui-ci ne s'attarda point avant son sommeil, et sans manger si prier, il alla se coucher, et, la fatigue de toute une journée de voyage pesant sur ses épaules, il plongea dans un profond sommeil. Le lendemain, il reprendra sa route, qui la mène de plus en plus loin de ses contrés natales...

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