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 Que suis-je ? [LIBRE_Max 2 personnes]

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Milo
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Milo


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MessageSujet: Que suis-je ? [LIBRE_Max 2 personnes]   Que suis-je ? [LIBRE_Max 2 personnes] I_icon_minitimeDim 15 Juin 2008 - 22:57

Quoi de plus appréciable pour un jeune voyageur envieux de se confronter à Dame Nature que de contempler les milles et une merveilles qu'offrait une forêt en plein éveil ? Pour notre jeune âme errante et solitaire, rien, absolument rien...Rien n'avait égale que la beauté du monde sauvage et le sentiment de pleine liberté qui s'y associait. Voilà maintenant un an que le jeune héritier d'Alenya foulait chaque jour de nouvelles contrées sur le dos de sa féale monture, martelant les coins les plus reculés des fers de son étalon. Ce jour ne fût pas exception et le voilà donc de nouveau perché sur son cheval, slalomant entre les arbres qui s'épanouissaient au coeur de la forêt d'Aduram. Le souffle de sa monture couvrait le chant des oiseaux et le beuglement des quelques cervidés broutant les brins d'herbes sur ce qui paraîssait être un semblant de chemin. Loin d'être une bête de combat, l'animal ébène manquait d'endurance et contraignit son maître à mettre pieds à terre. Respectueux du bien être de son copmpagnon d'infortune, Milo détacha la sangle de quelques trous pour que celui ci puisse se détendre et récupérer dans les meilleures conditions. Il attrapa les rênes de sa main droite et continua sa marche en direction de nulle part, balayant les lieux d'un regard à la fois avisé et aguiché. Certes, cette peinture était admirable mais elle n'en restait pas pour le moins dangeureuse.

Le jeune homme posa pieds près d'un point d'eau précédé de son étalon noir. Le soleil régnait en maître sur le royaume des cieux, disposant de quelques nuages cotoneux en guise de bouffons. La chaleur qui en émanait s'intensifiait au fil de son réveil et les deux voyageurs isolés s'adonnèrent à l'assouvissement de leur soif. La pureté et la clarté de l'eau laissèrent le jeune humain émerveillé, sculptant un sourir angélique sur ses lèvres rosées. Amoureux de la nature, il en fallait bien peu pour le ravir. Il soulagea sa monture du poids de sa selle puis pris place sur un rocher conséquent avec vue sur les reflets qui s'agitaient dans le liquide limpide. C'est alors qu'il se mit à ressasser le passé et à se demander si cette quête de nature donnait lieu à un but quelconque. A quoi bon meurtrir les terres de coups de sabots si cela s'avérait au détriment de sa vie sociale ? Assurément, le fils d'Igor d'Alenya menait cette vie sans contrainte qu'il avait depuis toujours tant convoité. Seulement, son désir de liberté et d'aventure l'avait mené sur des chemins désertés par le bien être sociale, ne lui accordant plus la possibilité de cotoyer le monde de ses semblables. Aujoud'hui, Milo d'Alenya avait eu l'opportunité de mirrer bon nombre de paysages et de se confronter à d'inombrables civilisations. Le temps de se poser était semblablement arrivé. Le garçon s'adressa à son cheval qui broutait sereinement, une façon comme une autre de réflexioner à haute voix :


- Qu'en penses tu mon ami ? Ne crois tu pas qu'il temps de mettre fin à notre quête ? Certes, parcourir le monde sur ton dos me ravit mais cela me semble bien vain. Ce n'est qu'une vie digne d'un vagabond désireux de fuir ses responsabilités.

Il se redressa puis se tint près de son cheval, passant avec tendresse la main sur son encoulure encore toute humide :

- Dis Djerkal, penses tu que cette aventure n'ait été qu'une fuite ? Tu sais, à forçe de reflexion, j'en viens à me questionner quant à mes réèlles motivations. Ne suis-je donc qu'un lâche qui se pensait à l'abri perdu au milieu de Dame Nature ? Le simple fait de penser à me mêler à un combat quel qu'il soit me semble t-il si frustrant ? Tu vois mon beau, cette terre sera sans nul doute notre dernière destination, il est temps pour nous de rejoindre le monde des hommes. Leur compagnie me manque tant, bien que la tienne me soit très agréable.

Il marqua une courte pause, se rendant compte avec stupéfaction de ce à quoi il se livrait :

-D'autant plus que je sombre peu à peu dans la folie, voilà que je parle à un cheval comme je parlerai à un homme. Et maintenant, je m'adresse à moi même, quelle situtation désolante...
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Ologliniel Laden
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MessageSujet: Re: Que suis-je ? [LIBRE_Max 2 personnes]   Que suis-je ? [LIBRE_Max 2 personnes] I_icon_minitimeLun 16 Juin 2008 - 18:56

HJ: oublie ce que j'ai dit, en faite j'ai eu le temps,^^

Sur le chemin de terre, des traces de pas était tracés, mais si peu visible tant la démarche responsables était légère, que seule une personne au regard aiguisé pouvait les apercevoir. En suivant ces traces, vous pourrez apercevoir une jeune fille étrange par son aura tendre et meurtrière, accroupis sur le sol, à regarder fixement un insecte jaunâtre. Si vous vous approchiez encore, vous pourrez entendre un fredonnement, comme une douce chanson, incompréhensible, pour quelqu’un autre qu’elle. Parfois, son murmure était coupé, et sortait de ses lèvres de douces paroles mêlée de folie infantile. Avec amusement, du moins c’était ce que traduisait le regard bleu de la jeune fille, elle faisait tournoyer l’insecte entre ses doigts puis lui arrachait une patte, puis une autre, et ainsi de suite. Quelque minutes après, il ne restait rien de l’insecte, aussi, se leva-t-elle pour continuer son chemin. Un rire se fit entendre et la jeune fille s’éloigna en gambadant joyeusement à travers la forêt. Elle ne s’occupait pas des chemins, à quoi cela pouvait-il servir? Elle était libre et la forêt profonde l’appelait. Pourquoi s'embarrasser de lignes indifférantes et sans âme? La jeune folle se mit à courir en riant parmi les arbres toujours plus serré des uns des autres, et finalement, arriva à un carrefour. Elle avait laissé ses affaire là, en toute confiance, la peur n’avait pas d’emprise sur elle, et les prévoyance de tout individus en temps soit peu raisonnable, n’atteignaient pas ses règles de vie. D‘ailleurs elle n’en avait pas, de règles de vie, elle vivait comme bon lui semblait.

En riant toujours, le jeune fille sautillait à travers les bois, évitant les branches sur son chemin de temps à autre, avec souplesse. Elle avait trouvé, en début de matinée, un endroit fort intéressant tant il était remplis d’être vivant petit et sans défense, et avait décidé de s’y installer pour la nuit. Son sac en bandoulière sur son coté gauche, elle s’amusait à compter les arbres qu’elle devait éviter si elle voulait avancer tout droit et ce fut au quarante-sixième qu’elle arriva. À l’orée de la clairière, elle plissa les yeux. Quelqu’un était assis près du cours d’eau, quelqu’un avait osée troubler sa solitude. Et ce quelqu’un parlait tout seul. Mais cela ne gênait pas plus que cela notre jeune fille au caractère étrange, elle-même aimait entendre le son de sa voix quand elle était seule, ce qui la gênait c’était que l’on avait envahis le lieu où elle voulait dormir. Aussi, silencieusement, elle s’approcha du jeune homme, parce que c’était un homme, elle pouvait le sentir...non pas que les hommes sentent mauvais, mais dans sa façon d’être, tout était clair comme l’eau de roche.
Dans un silence parfait, elle tira un des poignards dissimulés sous sa tunique, ses genoux se fléchirent, prêt à bondir, et son buste se pencha un peu plus en avant. Sa soif de sang était réveillée. Il lui fallait tuer, maintenant. À pas de loup, elle s’approcha de l’homme qui ne l’avait pas vue, ou n’en donnait pas l’impression, car il continuait de parler à son cheval dans un ton légèrement fatigué. A quelques pas derrière lui elle l’entendit murmurer:

-D'autant plus que je sombre peu à peu dans la folie, voilà que je parle à un cheval comme je parlerai à un homme. Et maintenant, je m'adresse à moi même, quelle situation désolante...

Elle attendit encore quelques instant puis sauta sur sa proie, un grand sourire jouant sur ses lèvres, et un rire joyeusement fou comme cri de guerre...
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