La prière d'Arylwren

Si longtemps elle avait été coupée de son peuple, depuis une éternité que ne s'était pas agenouillée devant la représentation de sa protectrice Kaïlà Naïrayn.

En entrant dans l'endroit sacré, l'Elfe se découvrit, retirant sa sombre cape et déposant ses armes à l'entrée.

Dans le sanctuaire règnait un silence appaisant, une impression de respect, de légèreté: l'espace était restraint, le plafond haut. Le sanctuaire avait été construit sur un model rectangulaire, de magnifiques vitraux s'élevant le long des murs, laissant entrer une douce lumière. D'imposantes statues de dieux de toutes époques trônaient le long de l'allée menant à l'hôtel, diffusant leurs ombres pâles. Un long tapis tissé de mains elfiques couleur forêt était déroulé au beau milieu de l'allée. Tout au bout, un petit autel de marbre sculpté, décoré de fleurs de printemps.

S'avançant, austère, Kaïlà passa à côté d'une belle elfe qu'elle salua d'un gracieux hochement de tête, avant de continuer se route. Elle s'agenouilla devant la statue du dieu actuel pour se reccueillir un instant.

Assis sur un trône de marbre blanc, la représentetion tenait à la main un scêptre incrusté de pierres verties, scintillant sous la faible lumière.

Puis, l'Ancienne passa à l'autel, où elle déposa un bouquet de fleurs sauvages. Se relevant, elle contourna la table de pierre et rejoignit une statue ancienne, représentant une déesse aux traits fins, à la mine austère, tenant à la main un bouquet de roses suculptées de rubis. Se laissant tomber à genoux l'Elfe joignit les mains et pris longuement Nä, sa protectrice. Elle lui demanda de l'aider dans sa quête, de faire que proche soit le jour de sa vangeance, lui demanda de continuer pour elle ce qu'elle avait toujours fait.
Au bout d'une heure, Kaïlà se releva et, après s'être incliné bien bas, fit demi tour et s'avança, sereine, vers ses effets personnels.

(Pas d'inspi', désolée...)

Quelques temps plus tard...

La jeune et douce elfe entra dans le Sanctuaire, se dirigea vers l'Autel. Elle s'y agenouilla avec respect. Son esprit était dérangé par tant de questions, tant de malheurs. Tout ces elfes malade! Elle ne savait que penser, que faire. Wren n'osait plus se promener seule de peur d'être attaquée par des Drows. La douceur des lieux commença à appaiser la jeune elfe. Ses peurs s'évanouirent quelque peu, son esprit retrouva son calme. Elle se sentait si petite ici, si insinifiante dans ce haut-lieu. Elle entama sa prière puis son poème.

Quand le froid de l'hiver arrivera
Les nuits étoilées recouvriront le jour
Dans le voilage du soleil
Nous marcherons dans la pluie glaciale
Le Mal attentera au Bien
Mais l'espoir perdurera
Au fond de nos coeur
Nous nous battrons
Quand les mers et les montagnes tomberont
Et nous viendrons pour les derniers jours
Dans le noir j'entend un appel
Celui de la raison...

Elle déposa un petit bouquet de petites fleurs blanches, les Symbelmynë, se releva, s'inclina er repartis.