Vána Lúthien [Lieutenant de la Garde d'Honneur]

Nom/Prénom : Vána Lúthien
Âge : 36 ans (24 ans en apparence)
Sexe : Féminin
Race : Demi-Elfe
Particularité : Elle possède une légère cicatrice dans le bas du dos, ainsi qu'un petit tatouage sur la cheville droite.

Alignement : Neutre bon
Métier : Lieutenant de la Garde d'Honneur
Classe d'arme : Corps à corps (épée)

Équipement : Un léger poignard rangé dans un fourreau accroché à sa ceinture, certes, mais aussi et surtout une épée. Son épée. Alendir. Celle que lui a légué son père, et qui est, disons-nous, pas vraiment courante. Vána ignore son exacte origine, et par, de ce fait, quel forgeron elle a été forgée pour être aussi peu commune, mais ça n'a aucune impacte sur la valeur qu'elle a à ses yeux. La jeune femme y tient tellement qu'elle ne laisse personne la toucher, et pour elle, elle est aussi importante qu'une vie humaine. Le lien qui les unis est sûrement typique de quelqu'un exerçant le corps à corps, mais elle se plaît à penser qu'il est unique.

Description physique : La jeune femme n'est ni grande, ni petite, et sa taille n'est pas un inconvénient. On ne peut pas penser Vána sans penser à ses yeux. De beaux et profonds yeux bleus, caractéristiques chez elle, intenses et aussi glacés qu'un glaçon. Son teint de peau est plutôt pâle, et ses cheveux, assez longs, sont roses clairs, couleur qu'elle tient de sa mère. D'ailleurs, ce n'est pas la seule chose qu'elle tient de sa mère, puisqu'elle est son portrait craché. Elle possède une frange qui descend un peu vers ses yeux et sur le coté, et sa coiffure est si spécial qu'on pourrait croire qu'elle y travaille tous les matins, ce qui est bien sur faux vu qu'elle se réveille ainsi. Niveau vêtements, là aussi on ne peut pas vraiment la rapprocher à quelqu'un d'autre. Vána possède son propre équipement, qui appartenait jadis à sa mère défunte - pour dire, elle tient vraiment tout de celle-ci. Elle est aussi bien proportionnée, et s'accepte physiquement, sans non plus s'aimer totalement. En gros, elle n'en a pas grand chose à faire.

Description mentale : Froide. Dure. C'est comme cela qu'on pourrait qualifier Vána à première vue. A première vue seulement, car même si elle reste peu chaleureuse quand on la connaît un peu mieux, ou quand on a déjà parlé avec elle, c'est quelqu'un d'attachant par la souffrance évidente qu'on devine qu'elle a vécu. Sa maturité et sa réflexion en surprennent souvent plus d'un, mais peu connaissent sont point de vue pour la seule et bonne raison qu'elle ne le partage jamais. La jeune femme ne parle presque pas, si bien qu'on en vient souvent à se demander si elle sait simplement à quoi sert une langue. Mais cette attitude résume seulement un manque de confiance en elle, et d'amour qui lui a été handicapant dans sa jeunesse, car, même si elle peut paraître insensible, ce n'est aucunement volontaire. Mais c'est justement ce qui plaît chez elle, son détachement pour les choses. Aussi souvent que possible, elle ferra tout pour se tenir à l'écart des problèmes, altercations ou autres prises de tête quotidiennes des gens qu'elle rencontre sur sa route, ne tenant pas vraiment à être remarquée. Car oui, Vána est quelqu'un de très renfermée sur elle même. Insondable. Même ses yeux sont une barrière, aussi épaisse que du béton, à ce qu'elle pense et ressent. Mais ne vous y méprenez pas, cela ne veut pas dire que cette jeune femme aux cheveux roses a un cœur de pierre. Non, bien au contraire, c'est sûrement une des personnes les plus sensibles du monde, et ça seuls ceux qui la connaissent vraiment et réellement le savent - autrement dit, personne. Elle cache simplement très bien et très facilement ses émotions, et n'a aucun problème à blesser quelqu'un, en apparence du moins. Aussi, il ne faut pas prendre trop à cœur ses remarques, car elle peut être blessante sans même s'en rendre compte, et estimer que ses paroles n'ont rien de touchant. Quand Vána veut faire du mal, on voit tout de suite la différence. Elle n'a aucun scrupule, tabou ou autre choses de ce genre, et vous pouvez être sur qu'elle n'éprouvera aucun remords si vous êtes sa "victime". Les gens sont souvent tellement habitués à la voir impassible, bouche-close et détachée qu'ils sont la plupart du temps abasourdies quand elle s'énerve. Mais en général, encore une fois, elle préfère s'effacer.

Histoire :

« My mouth is dry with words I cannot verbalize »

La petite touffe de cheveux rose dépassait de la couverture où le bébé était enroulé, dans les bras d’une jeune femme à l’air fatiguée, allongée sur son lit. On pouvait facilement déduire que c’était sa mère, car elle-même avait les cheveux rosés ; et ses oreilles pointues, caractéristiques des elfes, ne trompaient pas sur ses origines. A son chevet, un homme grand et sans aucun doute musclé, portant des habits soignés - signe d’un haut-rang, l’observait, le sourire aux lèvres et les yeux brillants. Il était humain, ne possédant pas ce qui distingue un elfe de sa propre race, et était tombé, il y a quelques années déjà, sous le charme de la belle Alëndir, une femme elfe avec beaucoup de grâce et de simplicité. Et trois années plus tard, le 34 Karfïas, est née…

« Vána. Qu’en dis-tu ?

- J’en dis qu’il lui va à merveille. »

Les deux adultes avaient échangé un sourire, profitant de cet instant de bonheur parfait, sans se soucier du temps qui apparaissait à travers la petite fenêtre de la chambre. Car ce jour là, il pleuvait. Simple hasard ?

*

« And I remember all the things we once shared »

Ce jour là était un jour spécial. Devant elle, un gros gâteau confectionné par les soins de sa mère attendait sagement d’être coupé. Et oui… C’était son anniversaire, où elle fêtait ses 18 ans (12 ans en apparence). Un moment qu’elle avait attendu avec impatience, comme chaque année, et pour lequel elle avait longuement bassiné ses parents pour avoir ce qu’elle désirait depuis longtemps, déjà : Sa première épée. Elle ne se servait que jusque là d’une épée en bois que lui avait fait son père, et passait ses journée à s’entraîner, n’arrêtant pas avec ses « Un jour, je serais le lieutenant le plus fort, comme papa ! ». Et son père, estimant qu’elle était enfin en âge d’avoir ce qu’elle quémandait, lui a offert une simple épée en fer, rendu légère par la magie elfique de sa mère, simple mais pour Vána, elle était merveilleuse.
Après avoir mangé sa part de gâteau, la jeune fille était sortit dans le jardin pour l’essayer, donnant des coups à droites à gauche déjà assez assurés, et quelques enchaînements qu’elle maîtrisait pratiquement sur le bout des doigts. Petit à petit, elle avait marché jusqu’à la lisière de la forêt, au delà de laquelle, au loin, résidait Diantra. Ses parents et elle vivaient reclus pour la protection de sa mère, car les siens n’avaient jamais accepté le fait qu’elle épouse un homme. Aussi, chaque matin, son père qui était Lieutenant de la Garde Royal, parcourait plusieurs kilomètres pour rejoindre la capital de Miradelphia.
Vána s’acharnait sur un arbre – déjà mort, bien entendu, ayant des gênes d’elfes, elle ne pouvait pas abîmer la nature, reprenant et inventant divers enchaînement, quand un cri attira son attention. Ce n’était même pas un cri, c’était plutôt un hurlement. Elle s’était retournée pour voir d’où provenait ce bruit, et ce qu’elle vit lui fit manquer un battement : a plusieurs mètres, chez elle, une trentaine de Drow mettaient à feu sa maison. Deux d’entre eux tenaient sa mère, agenouillée au sol, par les cheveux, tendis que son père tentait de la protéger, mais en vain. Ils étaient trop nombreux.

« Maman ! Papa ! »

Son sang ne faisant qu’un tour, Vána avait commencé à se précipiter vers le lieu du carnage, mais elle sentit une main lui agripper l’épaule et la tenir fermement, l’empêchant d’avancer. Tournant la tête, elle remarqua plusieurs hommes, soldats et guerriers, dont un qui avait sur son armure un grade évident, celui de capitaine.

« Mais qu’est-ce que vous faites ? Allez les aider ! Vous ne voyez pas qu’ils se font attaquer ?! »

Mais ils ne bougèrent pas. Dans les yeux du haut-gradé, la jeune fille chercha une quelconque réponse. Et au lieu ce ça, elle le vit baisser le visage sur le coté, en signe de pardon. A la lisère d’en face, Vána pouvait apercevoir des elfes de la race de sa mère, sûrement attirés par le bruit, faire demi tour et repartir. Serrant les dents, elle compris, et les larmes qu’elle contenait vainement sur le bord de ses yeux coulèrent silencieusement sur ses jours, alors qu’elle observait ses parents se faire tuer, le regard rempli de détresse et de rage. Elle compris pourquoi. Dans les lois de Miradelphia, l’armé n’était pas en droit de venir en aide à ceux qui avaient épousé un(e) elfe, et de même pour les elfes. Cruelle loi. Ce fut d’ailleurs ce jour là que la jeune semi-elfe avait commencer à se renfermer, et avait décidé que jamais plus elle ne ferrait confiance à qui que ce soit d’autre qu’elle-même.
Quand enfin ils repartirent, ces êtres ignobles qui n’avaient aucune raison, aucune, pour massacrer des innocents, qu’elle parvint à se défaire de l’emprise qu’avait le capitaine sur elle, et qu’elle couru le plus vite possible, trébuchant parfois, vers ses parents maintenant gisant dans l’herbe de leur jardin. Elle tomba à genoux devant sa mère, portant ses mains à son visage qu’elle enserra, le secouant délicatement.

« Maman… Maman… Réveille toi maman… Aller… »

Mais depuis longtemps déjà, la belle Alëndir s’était éteinte. Pleurant toutes les larmes de son corps, Vána regarda ses yeux clos, dont elle ne verrait plus jamais l’éclat bleu qu’ils renfermaient. Un gémissement la fit sursauter, et elle rampa jusqu’à son père, à à peines deux mètres de là, pour l’observer, les larmes coulant toujours à flot. L’homme leva doucement un bras, caressa avec tendresse la joue mouillé de la jeune fille, murmurant son prénom avant de lui tendre son autre main, où résidait, coincée dans sa paume, son épée. Ne comprenant pas, Vána l’interrogea du regard, et seul un doux sourire faible lui répondit, avant qu’un dernier souffle s’échappe de ces lèvres entrouvertes. La jeune fille pleura plus fort, gémissante et serrant contre elle la main de son père, qu’elle avait retenue alors qu’elle tombait. Elle reste ainsi un moment, jusqu’à ce qu’encore une fois, une main sur son épaule la fit réaliser. Mais cette fois, c’était une douce pression qui lui fit comprendre qu’elle n’était, malgré tout, pas seule. Le capitaine l’incita à se lever, lui disant que cela ne servait à rien de rester ici, et Vána obéît docilement. Elle se releva, prenant avec elle l’épée de son père, celle qui l’avait toujours fascinée par sa conception hors du commun, et qui était désormais sienne. Alors qu’elle marchait silencieusement aux cotés du capitaine, la semi-elfe se demanda comment elle allait appeler son épée. Mais la réponse fut évidente dans l’esprit dans la jeune fille. Alëndir.

*

« It’s like the only company I see is misery all around. »

Diantra, 16 ans plus tard. Aujourd’hui, la capitale grouillait de personnes dans les rues, de petits marchants et d’enfants. Une journée comme une autre, une journée où, malgré la menace permanente des Drow qui se multipliaient en nombres, et l’angoisse que tous éprouvaient à l’aube d’une guerre inévitable, la joie et l’ambiance bonne enfant était au beau fixe. Pourtant, aucun sourire n’apparaissait sur son visage, qui restait impassible comme à son habitude. La jeune femme marchait à son rythme, assez lentement, à travers les rues de la ville, regardant d’un œil désintéressé les enfants jouer et les quelques marchants qui lui parlaient quand elle passait devant eux. Arrivant à un croisement, elle tourna la tête à droite et s’immobilisa. Au loin, on pouvait voir le château se dresser un peu en hauteur de la ville, imposant et inspirant le respect. Vána le regardait, le visage toujours sans aucune émotion, bien qu’une petite lueur traversa ses yeux. Malgré elle, elle avait toujours nourrit au fond d’elle cette ambition d’arriver un jour au grade de son père, et de défendre au péril de sa vie celle de son Roi. Son Roi, qui n’avait rien fait pour sauver ses parents. Son Roi, contre qui, malgré tout, elle ne nourrissait aucune haine ni aucune rancune. Parce que cette histoire appartenait au passé. Elle détourna son regard de la forteresse, continuant sa route vers elle ne savait où, se laissant transportée là où ses pas pouvait la mener. Le passé était ce qu’il était : du passé.

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Comment trouves-tu le forum ? : Vraiment extra. C'est assez rare de trouver des forum fantastique de cette qualité, et qui soient actifs qui plus est, surtout que je suis plutôt exigeante et difficle. :)
Comment as-tu connu le forum ? : Grâce à un Top-site. J'ai d'ailleurs bataillé longtemps avant de trouver le bon, à l'aide d'une amie, qui elle aussi compte s'inscrire ici.

Ton avatar est trop grand

180/334 :4547:

Autant pour moi. Je corrige ça tout de suite

EDIT = Voilà qui est fait.

RE-EDIT = J'ai presque fini ma fiche, je ferais l'histoire soit plus tard dans la soirée, soit demain x)

Pour l'instant, très belle fiche... Rien a redire

J'attend ton histoire avec impatiente

Voilà, je pense avoir enfin finis x)
J'espère que cela convient...

Rien a dire

FICHE VALIDEE

Foire au RP ~ Pour tout ce qui est recherche de compagnons RP. En bref, que du bonheur !
Inventaire ~ Pour suivre ton évolution {obligatoire}.
Le comptoir ~ Pour créer ton compte en banque et gérer l'argent que tu gagnes / que tu dépenses^^
Et enfin, si tu as des question, n'hésites surtout pas
à demander de l'aide à un parrain, ou à tout simplement poser tes questions dans la partie créée à cet effet.