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 Benjamin Fauyeur [Commandant d'une assemblée de brigands]

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Letha
Benjamin Fauyeur
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Benjamin Fauyeur
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MessageSujet: Benjamin Fauyeur [Commandant d'une assemblée de brigands]   Benjamin Fauyeur [Commandant d'une assemblée de brigands] I_icon_minitimeJeu 31 Juil 2008 - 15:33

Nom & Prénom ; Benjamin Fauyeur.
Âge ; 23 ans.
Sexe ; Benjamin Fauyeur [Commandant d'une assemblée de brigands] Icon_gender_male
Race ; Humain.
Particularité ; A les cheveux rouges, très bon tireur à l'arc
et chef d'un groupe de bandits portant son nom de famille.


Alignement ; Neutre mauvais à tendances bons.
Métier ; Commandant d'une bande de malfaiteurs, voir inventaire.
Classe d'arme ; A distance, occasionnellement au corps à corps.

... ; ... Équipement ... ; ...

Benjamin est armé d'un arc droit pris sur le cadavre encore chaud d'un soldat il y a fort longtemps de cela. Il préfère de loin ce nouveau type de combat à distance à son ancienne épée, désormais reléguée au rang d'objet décoratif. Le cadre de l'arc bien dessiné absorbe les quasi-totalité des chocs et vibrations normalement attribués à ce type d'arc fin. Le droit est d'une souplesse et d'une rapidité à en faire rêver les archers novices Son poids léger de 0.5kg contribue largement à sa maniabilité exceptionnelle. Il est assez grand néanmoins, un mètre soixante-treize de longueur au total, pour dix-huit centimètres de corde. Composé d'un astucieux mélange de bois de chêne et de bambou, plus de cuir à l'usage de la poignée, cet arc comporte cependant certains défauts agaçants. Il n'est pas spécialement puissant et sa visée est plutôt médiocre. Benjamin doit compenser astucieusement avec sa force physique afin d'en faire un usage correct. Ce qui fait que cet arc manié par quiconque n'y est pas habitué, perd les trois quart de son efficacité guerrière. C'est un arc plutôt discret et inutile en ce qui concerne la frime ou l'intimidation, mais ses tirs vifs cloueront sur place les ennemis de son entêté porteur et maître. Le carquois de flèches est accroché dans son dos, il a aussi la panoplie complète de l'archer d'élite par excellence. Gants, plastron, protège-bras et dragonne. A sa ceinture repose une petite épée qui ne lui sert qu'en dernier recours. Cette épée est tout ce qu'il y a de plus ordinaire, un morceau de métal servant à découper ses ennemis sans faire de sentiment.

... ; ... Description physique ... ; ...

Comme tous les Fauyeurs, que l'on prenne à témoin sa cousine, son père, ou encore n'importe quel maillon ; Benjamin possède une farouche et inextinguible lueur de combativité au fond de ses yeux qui fait tressaillir ceux qu'il fixe avec attention. Comme tous les Fauyeurs, ceux-ci sont d'une largeur plutôt surprenante. Benjamin à les iris de couler marron tendant vers le noir nocturne de sa famille, l'hérédité lui a beaucoup transmit dans son physique. Ses sourcils fins sont gracieusement dessinés, renforcent ses yeux creusés par des nuits sans fins de veille à la saison chaude. Saison qui ne lui à pas offert une peau particulièrement bronzée à son immense désarroi. Il admire tant les voyageurs et marins halés.

Le nez est droit et ses extrémités arrondies à la perfection. La bouche carrée, les lèvres roses et parfois pendantes pour ne pas avoir pris la bonne habitude de respirer de par le nez. Il a le menton volontaire, bien en évidence. Mais ce qui le distingue le plus, c'est son interminable chevelure d'un rouge sanglant. Une teinte qui se fait rare, voir précieuse. C'est son père qui là lui à transmise et à sa connaissance il était le seul à en avoir une. Ben ne se coupe que rarement le cuir chevelu, de façon à se donner une allure qu'il perçoit comme irrésistiblement romantique. Surtout sous le vent. Sa silhouette massive atteint les un mètre quatre-vingt, ce qui fait de lui une figure assez facilement identifiable. Il pèse très lourd, Benjamin à des muscles proéminents comme ceux de son oncle. Ses bras sont très développés à force de manier l'arc, ce qui lui permet de tenir la corde tendue très longtemps et d'envoyer de puissantes volées. Les muscles de son torse décorent son ample cage thoracique, cependant son bas ventre est marqué par un peu de graisse du à l'abus de confiture grasse. Sans pour autant pouvoir être qualifié de gros.

Ben se vêt des braies destinés au travail paysans, il porte aussi de temps à autre une paire de bas plus souple selon les situations. Son haut est toujours habillé d'un côte de mailles en acier protectrice, en plus de son plastron d'archer. Cette dernière lui permet d'essuyer bien des coups que son agilité ne stoppe pas - lors des batailles plus ou moins intrépides qu'il mène aux côtés de son groupe. Jamais de dentelle ni de sophismes chez lui, l'homme met juste une veste afin de rendre discrète sa protection. Ses vêtements bien que secs restent donc assez souples en définitive, c'est loin d'être un chevalier couvert de plaques grises. Enfin, lors des grandes et rares occasions, Benjamin n'hésite pas à enfiler cette tenue un peu plus féminine qui faisait toujours rougir son père, c'est à dire une robe de dentelle blanche habituellement réservée aux dames et aux prêtres, qu'il garde de côté.


... ; ... Description mentale ... ; ...

Benjamin est tout ce que l'on veut, sauf fantaisiste. Il n'est à son aise que si les choses se passent selon ses prévisions. Tout ce qui sort de l'ordinaire l'angoisse ; au point parfois de menacer son équilibre profond. Bien que foncièrement bon et détestant le favoritisme et la corruption, il tient en horreur le vent du changement. Selon lui, celui-ci ne présage jamais rien d'heureux. C'est là l'un de ses principaux traits de caractère, tout changement quel qu'il soit est un mal à ses yeux. Il aime par contre ce qui s'inscrit dans la durée, comme son arc, sur lequel il sait pouvoir compter en toute circonstance. Sa tendance à compter avec le temps ne passe plus inaperçue ; depuis qu'il est à la tête du principal groupe de bandits de la Dross. Elle le rend toujours déphasé par rapport à l'instant présent. Il assimile les choses lentement, mais ses décisions sont d'une sagesse quasi légendaire. Si une certaine timidité le rend peu prompt, la lucidité de son jugement final en revanche peut surprendre, elle en a l'habitude. Il apprécie donc ce qu'il devine stable, durable... En effet, il est vital pour lui de garder en permanence un as à l'intérieur de sa manche. On dit de lui qu'il est patient et prévoyant, qu'il prend le temps de la réflexion. Ce n'est pas quelqu'un de très rapide mais ce qu'il acquit l'est solidement. Benjamin sait garder son calme dans neufs cas sur dix et à un sens profond de la responsabilité de chef qui lui incombe. Il préférerait se trancher le bras, plutôt que de voir mourir quelqu'un par sa faute. Contrairement à son comportement de sérénité habituelle, lorsqu'il se déchaîne c'est un fauve redoutable et exalté. Il ne faut pas sous-estimer sa puissance de réaction, même s'il semble calme a priori. Sa mémoire garde le souvenir de tous les affronts et insultes, et quand le seuil limite est atteint, il explose de fureur. Le venin de la colère s'épanouit alors sans crier gare dans son âme, le faisant piétiner même ce qui lui était le plus cher au monde. Il serait donc erroné de ne voir en lui que son aspect peu emporté aux émotions. Car Benjamin sait défendre chèrement sa peau lorsqu'il le faut, grâce à son courage surréaliste et sa lucidité notamment. Ce sont ces vertus qui animent son bras vengeur.

Sa rumeur, qui le précède où qu'il aille, clame que Benjamin est un homme réaliste, efficace et persévérant. Sévère aussi, à la critique acerbe. Il place néanmoins son bonheur dans sa tranquillité aux côtés de ses proches, une fois seulement qu'il a mené à bien toutes ses tâches. D'ailleurs, on peut lui confier n'importe laquelle les yeux fermés et sans rien attendre en échange ; il s'en acquittera de façon consciencieuse, la difficulté ne le faisant que très exceptionnellement céder, tout comme la panique. Benjamin est aussi un bon confident. Confidences qu'il sait attirer jusqu'à ses oreilles attentives, grâce à son attitude dénué de duplicité, et garder derrière ses dents sous la torture.

C'est un homme indéniablement sensuel. Il sait savourer le plaisir qui découle de la satisfaction de chaque sens, et connaît différentes manières d'en profiter le plus. Cette sensualité se traduit également par une grande sensibilité… qui le prédispose hélas à la frustration. Quoi qu'il arrive, Ben sera toujours en état de manque, voir d'avidité aveugle. Il lui faut continuellement recevoir de l'attention, de la gentillesse et de la tendresse au quotidien ; tous les moyens sont bons pour en obtenir, la faim justifiant bien sûr ceux-ci. Il ne supporte de ce fait que difficilement d'être rejeté, voir pas du tout ; et ressent intensément toute privation. Benjamin ne restera jamais de sa vie sur un échec, préférant plutôt s'engager dans de longs entraînements ou études pour combler ses lacunes. Ce qui fait ressortir en lui une autre de ses caractéristiques, l'entêtement. Barrant implacablement la route au moindre compromis. Il lui est presque impossible de revenir sur une décision, quitte à persister inlassablement dans l'erreur. Modifier son comportement ou ses sentiments tient également de la mission impossible chez lui. Même s'il peut résulter de tout cela des brouilles ou des rancunes durables, qui l'affectent en premier évidemment. Et lui offre parfois une vision un peu pessimiste et tendue de la nature humaine en vérité. Pour le sortir de ces états d'âmes mélancoliques rien de mieux qu'un peu de fantaisie sortant de la routine ordinaire, ce qui n'est absolument pas son fort, il faut l'y pousser quitte à le déboussoler momentanément.

L'ambition patiente à jouée un rôle important en tant que levier dans la formation de son caractère bien trempé, ce peut être également un moyen d'évolution. Benjamin à les pieds sur terre, c'est un individu solidement ancré dans ses habitudes et ses préjugés. Il ne s'envole pas, ne prend pas la grosse tête, est totalement incorruptible, capables des efforts les plus soutenus. Et en cela, c'est un homme de confiance qui attire les responsabilités, comme celles de chef de bande de hors-la-loi par exemple. Tous ses principes sont axés sur la réalisation concrète et non sur des hypothèses et théories superflues. C'est un enraciné tellement lent parfois que l'on en devient dingue. Il sait où il va, ce qu'il fait, il sait organiser sa réussite et jouer avec labeur et précision de tous ses atouts, comme de son sang-froid et de son sens de l'organisation ou même de son charme certes non-pas inexistant afin de parvenir à ses fins. Il a souvent un but, un objectif à long terme, qu'il ne perd jamais de vue.
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MessageSujet: Re: Benjamin Fauyeur [Commandant d'une assemblée de brigands]   Benjamin Fauyeur [Commandant d'une assemblée de brigands] I_icon_minitimeVen 1 Aoû 2008 - 16:59

... ; ... Histoire ... ; ...

En un jour il peut se passer tellement de choses. La naissance. Les parents de Benjamin ne l'attendait pas si... tardive. En effet, le nourrisson élevé dans la grande ville de Diantra prolongea égoïstement son temps de gestation de trois semaines. Et encore si ce n'était que cela, le fœtus tua sa mère. Elle ne put survivre au fatal accouchement. Jamais Ernest Fauyeur ne réussit à la remplacer. Jamais il ne réussit à retrouver âme si patiente et dévouée, aussi plaça-il son dernier espoir dans son propre fils. L'ancienne famille Fauyeur avait toujours élevé les gamins avec attention, celui-ci ne ferait pas sûrement exception à la règle il en accomplissait le serment solennel. Lui-même revoyait encore en rêve ses parents, avec qui il entretenait aujourd'hui encore des liens sacrés, familiaux quoi. Plus tard le petit Benjamin rencontrerait aussi ses aïeuls, lierait des liens précieux...

Ernest Fauyeur n'éleva cependant pas son fils seul, même s'il aurait aimé pouvoir le faire. Il alla engager contre revenus fixes une nourrisse aux seins prestigieux afin d'allaiter l'enfant roux, et celle-ci en prit soin comme une mère l'aurait fait. Il était roux comme son paternel, oh joie. Peut-être serait-il aussi doué au maniement de l'épée. Restait à espérer qu'il ne partage pas sa... particularité. Ernest regarda avec crainte son fils grandir, une crainte tout bête, celle de le voir partager un jour ses défauts les plus inavoués, sa terrible faiblesse. Le père était une mauviette, une chochotte, un planqué. C'était loin d'être l'exemple idéal pour son fils et le destin auquel il le vouait. Il n'avait jamais réussi à ressembler à son frère si courageux. Si courageux pour s'être approché aussi près du redoutable Puy d'Elda. Pour vivre en autarcie en un territoire aussi agressif. Oui son frère, celui-là même qui avait osé s'accoupler avec une Drow infâme, donnant naissance à la cousine bâtarde de son fils. Une certaine Anna du même nom. Mais Benjamin ne connaîtrait pas de telles bizarreries, il resterait bien au chaud entre les bras de sa nourrisse de luxe, jusqu'à ce qu'il soit fin prêt à parcourir le monde, ou reste simple agriculteur insignifiant comme sa propre personne l'y avait poussé. Cependant les événements furent précipités alors que Benjamin n'avait que dix années à son actif.

Les chasseurs retrouvèrent malheureusement sa trace, ce qui aurait du arriver tôt ou tard. Il lui fallut donc fuir loin de la ferme et de ses champs de cultures qui les faisaient vivre des jours paisibles à l'abri de toute famine. L'homme ne comptait plus aucun ami depuis la mort en couche de sa femme, de plus il savait très bien que sa peau ne valait pas cher face à la prime qui pesait sur lui, personne n'accepterait jamais de le cacher en bordure de Diantra. Pire, ils se feraient une joie féroce de le dénoncer à ses poursuivants. La seule personne sur qui il pouvait éventuellement compter était son vieux frère bien aimé. Il entreprit alors de fuir, accompagné de Benjamin et de la servante familière, abandonnant tout ou presque derrière lui. Ils étaient équipés d'une unique charrette à vivre tirée par un puissant étalon brun répondant au doux nom de Litan, le voyage fût long. Durant celui-ci, Ernest ne cessa de tressaillir et de tirer l'épée au moindre frémissement de buisson, croyant y deviner Drows ou mercenaires. Bien qu'à chaque fois il ne s'agisse que d'un sale tour joué par son imagination. L'est n'était plus sûr par les temps qui régnaient, à cette époque la guerre grondait déjà et quelques escarmouches éclataient ci et là. C'est pour cette raison que son frère l'accueillit à bras armé.

Il se passa un moment avant que la fratrie ne se sente enfin à l'abri du danger. Ernest craignait énormément d'avoir été pisté. Ce qui décida son frère à partir aussitôt relever ses piéges tels que les chausses-trappes ainsi qu'autres filets grâce auxquels il faisait face aux voyous du coin, une fois seulement qu'il les eut découverts vides il se laissa aller à l'accolade. Mais Ernest n'était pas rassuré. Cinq autres années s'écoulèrent ainsi pour Benjamin, son père et son oncle sous couvert de ne pas l'affoler inutilement ne lui révélèrent jamais la vrai nature de la fuite. Son père était selon menacé par simple méchanceté.


--¤'_)2éme partie.


Ben rêvait de suivre les traces de sa cousine aventurière. Celle-ci avait quittée la maison isolée de Julian sans un sous en poche et jouissait à présent d'une petite célébrité. Hélas ses souhaits furent exaucés très bientôt. Les escapades le menait de plus en plus loin, à découvert dans les plaines, à couvert sous les bois. Ernest se décida enfin à lui apprendre l'épée, au cas probable où il aurait à se défendre d'une attaque tel qu'il le redoutait tant. L'adolescent se révéla malheureusement piètre épéiste, sa frappe était solide et précise mais manquait cruellement de rapidité. Juste une pincée de rapidité qui suffisait à faire de lui un combattant médiocre. A l'entraînement, Julian encore plus doué que son frère, réussissait presque quotidiennement l'exploit surhumain de le pointer dix fois avant que Benjamin n'ait réussi à ne le toucher une seule fois. Petit à petit les mentors se résignèrent à observer ce manque de talent. Ils veillaient sur l'adolescent autant qu'ils le pouvaient. Mais ils ne purent intervenir ce fatidique jour-là. Ce jour qui scella à tout jamais leur destin en l'éloignant cruellement d'eux, le jour où ils arrivèrent sans respect ni bonnes intentions.

La cueillette aux champignons était un véritable sport ! Avec la chasse elle consistait en leur source première d'alimentation à tous les quatre, leur petite famille chérie. Dans ce domaine au moins Benjamin était doué. Il accomplissait cette tâche tranquillement lorsqu'une flèche se planta à terre à deux mètres seulement de lui. On ne l'avait point manqué, ce tir était un terrible avertissement. L'adolescent leva la tête et scruta les bois désormais inquiétants. Une main charnue se posa alors sur son épaule dans son dos, il eut le temps de là sentir arriver mais pas de tenter quoi que ce soit. Le discret froufrou d'un capuchon que l'on abaisse se fit entendre, ainsi qu'une voix grave.


- Petit Fauyeur... Nous ne te ferons aucun mal à condition que tu accepte gentiment de nous conduire à ton père. Ne te retourne pas surtout, mon visage doit te rester inconnu.

La pointe d'une lame s'appuyait douloureusement sur son dos pour arranger les choses. Il obéit et ne se retourna point. Cependant certains homme à l'instar de l'interlocuteur qui connaissait son nom ne cherchèrent point à se dissimuler, c'est ainsi que le cueilleur apprit que ses agresseurs étaient au moins au nombre de six et qu'il était vain de lutter. Ce déferlement de violence choqua intérieurement Ben même si extérieurement il garda son calme. Son esprit relativisait la situation, une idée de génie vint à lui. Il attirerait les mercenaires dans un piège puisqu'ils l'avaient voulus.

--¤'_)3éme partie.

Ce fût la rencontre entre Benjamin et les brigands. Il avait persévérement marché en quête de la cabane jusqu'à ce qu'il là trouve enfin, ça avait été un carnage. Les hommes d'armes toujours sur le qui-vive avaient remarqués de loin, très loin, les arches menaçant le jeune homme. Ils s'étaient préparés bien à l'avance pour l'affrontement, croyant avoir à faire à des hommes de la justice ayant mis la main sur un roublard. De leur côté les mercenaires pensaient attaquer deux hommes faibles et mal préparés. Ils ne se méfièrent pas. Et lorsqu'un trait fut décoché à travers la fenêtre pour se ficher dans le cœur du chef de bande, ils comprirent la duperie. Les mercenaires se remirent en garde mais déjà un deuxième tir emportait un autre des leurs. S'ils fuyaient s'en était fini d'eux, ils seraient lâchement abattus dans le dos par ses hommes de peu de principes. Les archers s'armèrent donc mais ils n'avaient face à eux que les remparts impénétrable des murs du repaire à étage. Ils furent décimés jusqu'au dernier. Ce type d'embuscade était imparable. Seul resta Ben au milieu des corps. Ne sachant si l'on s'en prendrait à lui aussi, il ramassa l'arc de son défunt agresseur. Ainsi acquit-il son fidèle arc droit, qui devait inspirer une grande crainte par la suite. Quelqu'un sortit de la cabane, une sorte de vieil ours très poilu aux dos voûté et à l'allure plutôt sympathique.

Jevil était le dirigeant ou plutôt le mentor du groupe. C'était aussi un excentrique dont la réputation n'était plus à prouver. Aussi ne surprit-il personne lorsqu'il choisit de prendre seul la décision d'engager un adolescent comme voleur à son compte, protection et d'enseignement en guise de payement pour ses larcins.


- Il y en aura d'autres. Lui dit-il pour le convaincre lorsqu'il apprit son histoire. Si ton papa était poursuivi par autant d'hommes ; quinze hommes y'avait même deux elfes parmi eux. Tu te rend compte un peu du nombre que ça fait ? Ben crois-moi c'est qu'il se trame quelque chose de pas joli. Et faut mieux pas en être si tu veux mon avis. Laisse tomber tout ça, et reste à ton poste. Je t'offre une place parmi nous petit.

- N'importe quoi vieil homme. Répondait-il. Tu crois vraiment que je pourrais oublier ma famille comme ça ? En sachant pertinemment qu'ils sont poursuivis. C'est bien au-dessus de mes forces.

Le fond du problème, c'était que Benjamin et son héroïsme démesuré connaissait maintenant la planque, le mot de passe que Jevil avait eu la négligence de révéler aussi. S'il vivait il constituait un danger pour le groupe à moins qu'il n'y appartienne. Et tant que ses parents restaient dans cette situation précaire, il n'aurait de cesse d'aller s'enquérir de leur état et donc de trahir le groupe. Ce fut Jevil en personne qui alla dénoncer Ernest et Julian aux mercenaires du coin, sans une once de remord pour eux. L'affaire ne lui prit que quelques minutes de son temps, et lui permit d'annoncer fièrement au jeune homme que sa famille était morte dévastée. Ou du moins capturée. Il arborait comme preuve un collier de perle ayant appartenu à la nourrice il n'y a pas si longtemps.

Ben resta sans voix un très long moment, il ne lui vint pas à l'idée un instant de remettre en cause ce qu'on lui annonçait. Agacé par son silence Jevil lui tendit un ultimatum impitoyable rejoindre la bande ou être abattu. Évidement, la garçon accepta de se joindre au groupe à contrecœur. Cet univers nouveau et brutal ne le séduisait guère au début.


- Parfait. On t'apprendra à tirer demain à l'aube puisque t'as chopé un arc, tu as quartier libre jusque là. Mes condoléances Benjamin.

Les condoléances du vieux brigand ne remontèrent point le moral de l'intéressé, il s'enferma à double tour à l'intérieur d'une des chambres du vaste repaire criminel et pleura toutes les larmes de son corps. Mais à son retour, ses nouveaux camarades s'aperçurent immédiatement de son changement. Oui il avait changé. Sa volonté paraissait plus arrêté et il était déterminé à acquérir de la puissance à l'arc tel que Jevil le lui avait offert.

- Commençons. Fi-il. Je veux apprendre maintenant.

Même sans prendre le temps de remplir son ventre le jeune homme ne perdait pas de son entrain. Il revêtait une robe blanche immonde qui faisait grimacer Jevil. Néanmoins celui-ci n'était pas fâché de s'être trouvé un apprenti aussi prometteur. Il n'était pas en colère, étrangement lucide et hagard, comme harassé, saturé.
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MessageSujet: Re: Benjamin Fauyeur [Commandant d'une assemblée de brigands]   Benjamin Fauyeur [Commandant d'une assemblée de brigands] I_icon_minitimeVen 1 Aoû 2008 - 16:59

--¤'_)4éme partie.

La place de Jevil, il l'avait tant convoité. Cédrika, Tom et Mia aussi, mais la place revenait à lui seul. C'était lui le plus fort en gueule. C'était lui qui à vingt-trois ans mortels seulement avait le mieux démontré son courage et sa force de commandant aux yeux des hommes. Lui qui par sa chevelure d'un rouge éblouissante, sa stature colossale et ses paroles lucides inspirait le plus confiance au groupe. Certes tous se souvenaient de son entrée ridicule dans la communauté, c'était aussi en partie pour cela qu'ils l'avait choisi. La moitié du groupe connaissait de fond en comble Benjamin. Son caractère stable et son amour pour les habitudes, sa façon de composer des stratégies sur la durée sans s'emballer... Ils avaient confiance en lui. Ils lui obéissaient désormais.

Ses trois rivaux acceptèrent humblement la victoire malgré quelques tensions, craignant un peu les flèches du nouveau et ambitieux chef. On les avaient départagés par une épreuve tir à laquelle Benjamin s'était montré brillant. Maintenant une de leur principale stratégie reposait sur son talent. Les brigands attaquaient les riches endroits gardés puis revenaient en courant à leurs montures, efficacement couverts par les flèches d'une demi-douzaine de gars dont leur chef. Ils se faisaient de plus en plus téméraires, abattants gardes sur gardes. Benjamin était un justicier. Benjamin empêchait ses hommes de tuer les miséreux, interdisait le viol, hurlait de rage si l'un d'eux s'en prenait à un enfant.


- Ça suffit ! Disait-il au comble de la fureur. Nous avons un assez gros magot pour se payer toutes les putes que l'on désire, je crois ! Alors laissez les femmes innocentes. Nous sommes des sales voleurs parfois criminels, des amis de l'argent prêts à toutes les horreurs pour en avoir quelque poignes. Mais jamais je ne laisserais mon groupe devenir comparable à des Drows. La vie à une valeur, l'oubliez- pas surtout ! Ou je vous saigne.

Tous prirent l'habitude de se plier à ses caprices de petit saint. Aucun ne broncha lorsque Benjamin prit l'initiative tant attendue de changer de planque. A ses dires, l'ancienne en plus d'être empreinte d'une nostalgie gênante était désormais dans le collimateur des mercenaires en tout genre. La Dross. Un nom vide de sens qui serait celui de sa patrie. Un célèbre point de ralliement pour tous ceux de son espèce. Un sanctuaire.

L'ancien endroit n'avait jamais reçu de nom et ça avait été bien ainsi. Quelques hommes se disputèrent à propos de celui-ci. Baptiser l'endroit en guise d'adieu était une idée qui les séduisaient. Ben quant à lui, se souvenait de tout ce qui c'était passé ici. L'annonce de la mort de ses parents par leur assassin, son premier baiser et son premier amour avec une jolie fille aux mains sales... Le décès languissant de Jevil, la révélation qui l'avait fait précipiter ses jours et son agonie... Le jour récent de son élection presque unanime au rang de chef et tant d'autres souvenirs de camaraderie. Il prit alors la parole, coupant court aux discussions. Benjamin ne parlait pas si souvent et tous l'écoutaient attentivement. Il y avait là un vingtaine de ses hommes. Avec le temps le groupe avait beaucoup recruté, atteignant le double en effectif des personnes présentes aujourd'hui.


- La tombe du manipulateur. Annonça-il.
- Pourquoi ? S'enquit aussitôt Cédrika d'une voix posée.
- En honneur à ce vieux Jevil. L'homme qui m'a fait croire tant d'années qu'il n'était pour rien dans la mort de mes parents. Astucieux Jevil.

Il y eu un silence, puis...

- Vive le patron ! Il nous mènera tous bien plus loin que le manipulateur ! S'écria Mia de sa voix irrégulière dans un élan d'admiration pour ce beau et grand chef aux longs cheveux rouges, faisant le tristement difficile deuil de son habitat.
- Nous sommes un grand groupe avec à sa tête le plus grand des cerveaux. Acheva un Tom patibulaire.

Mis dans l'embarras par autant de légitimes louanges, Benjamin ne répondit pas et laissa les hommes ainsi que les rares femmes comme Mia boire de l'alcool de brutes à sa santé, et à sa cadence de tir terrifiante. Le hourra de cette femme fut reprit par d'autres encore. Lorsque cette courte mais interminable beuverie en son honneur fut enfin terminé, Benjamin brûla le repaire non-sans nostalgie, d'une simple torche rougeoyante. Et guida les hommes en s'aidant d'un éclaireur vers la Dross. Terre promise d'asile, il souriait. Rien ne pouvait l'empêcher de sourire devant la concrétisation de toutes ses ambitions, c'était désormais un chef reconnu et fier totalement en règle avec son passé.
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MessageSujet: Re: Benjamin Fauyeur [Commandant d'une assemblée de brigands]   Benjamin Fauyeur [Commandant d'une assemblée de brigands] I_icon_minitimeSam 2 Aoû 2008 - 7:44

Huum... Je sais pas si je valide... C'est vraiment trop court :dehors:

Allez re-bienvenu:

Like a Star @ heaven Foire au RP ~ Pour tout ce qui est recherche de compagnons RP. En bref, que du bonheur !
Like a Star @ heaven Inventaire ~ Pour suivre ton évolution {obligatoire}.
Like a Star @ heaven Le comptoir ~ Pour créer ton compte en banque et gérer l'argent que tu gagnes / que tu dépenses^^
Et enfin, si tu as des question, n'hésites surtout pas à demander de l'aide à un parrain, ou à tout simplement poser tes questions dans la partie créée à cet effet.
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MessageSujet: Re: Benjamin Fauyeur [Commandant d'une assemblée de brigands]   Benjamin Fauyeur [Commandant d'une assemblée de brigands] I_icon_minitimeSam 2 Aoû 2008 - 20:38

Je ne sais pas qui à osé (lol) déplacer ma fiche mais bon voilà elle dérange personne dans le présentoir c'est pas très cool de la verrouiller sans qu'on puisse me dire la bienvenue ! Tout joueur est anxieux de l'avis des autres sur sa fiche (là j'ai juste eu un commentaire sur la longueur...) Alors si vous voulez me laisser un petit mot ça me ferait plaisir ! =d Les autres modos et admins qui lisent ça je pense qu'on peut laisser les fiches dans le présentoir trois jours à l'aise. =O
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MessageSujet: Re: Benjamin Fauyeur [Commandant d'une assemblée de brigands]   Benjamin Fauyeur [Commandant d'une assemblée de brigands] I_icon_minitimeSam 2 Aoû 2008 - 20:41

:mrgreen: :niark:
C'est nul mais je le dis pas What a Face What a Face


Chapeau Benjamin Fauyeur [Commandant d'une assemblée de brigands] 650592 Benjamin Fauyeur [Commandant d'une assemblée de brigands] 650592 Benjamin Fauyeur [Commandant d'une assemblée de brigands] 650592 certains passages sont vachement bien corrigés Benjamin Fauyeur [Commandant d'une assemblée de brigands] 657689250 Benjamin Fauyeur [Commandant d'une assemblée de brigands] 657689250

Sinon ben chapeau j'aime bien :D
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Brylyan Naerth
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MessageSujet: Re: Benjamin Fauyeur [Commandant d'une assemblée de brigands]   Benjamin Fauyeur [Commandant d'une assemblée de brigands] I_icon_minitimeSam 2 Aoû 2008 - 20:42

Je serais une femelle que je l'enlèverais ce Benjamin kawaï *-*

Jolie fiche Wink

ps : Anna, j'aime tes commentaires corrosifs Benjamin Fauyeur [Commandant d'une assemblée de brigands] 397844
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Anna Fauyeur
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MessageSujet: Re: Benjamin Fauyeur [Commandant d'une assemblée de brigands]   Benjamin Fauyeur [Commandant d'une assemblée de brigands] I_icon_minitimeSam 2 Aoû 2008 - 21:29

Merci beaucoup ! Oui les passages de la description mentale sont biens corrigés lol ! =)
C'est toi qui m'a aidé filou ! =p

Je note Brylyan pourquoi Benjamin ne filtrerait-il pas avec un homme ? =) Benjamin Fauyeur [Commandant d'une assemblée de brigands] 397844

Entre parenthèse c'est mon perso xd.
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MessageSujet: Re: Benjamin Fauyeur [Commandant d'une assemblée de brigands]   Benjamin Fauyeur [Commandant d'une assemblée de brigands] I_icon_minitimeDim 3 Aoû 2008 - 10:16

Whaouuu ça c'est vraiment une belle fiche ^^
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MessageSujet: Re: Benjamin Fauyeur [Commandant d'une assemblée de brigands]   Benjamin Fauyeur [Commandant d'une assemblée de brigands] I_icon_minitime

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