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 Éveille...[Libre]

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Énéon Nar'Pheliar
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MessageSujet: Éveille...[Libre]   Éveille...[Libre] I_icon_minitimeVen 8 Aoû 2008 - 10:06

L'obscurité est généreuse...
Son premier cadeau est qu'elle masque tout...votre vrai visage est dans le noir, sous votre peau...votre vrai coeur reste dans l'ombre, tout au fond. Mais ce que l'obscurité masque le plus, ce n'est pas votre vérité secrète...c'est celle des autres.
L'obscurité vous protège de ce que vous ne voulez surtout pas connaître...
Son deuxième cadeau consiste à vous maintenir dans une illusion rassurante...c'est la douce étreinte du rêve dans l'abandon de la nuit...la beauté que l'imagination donne à ce qui serait repoussant dans la lumière crue du plein jour...mais le plus grand réconfort de l'obscurité est de vous faire croire qu'elle passera...que toute nuit amène un nouveau jour. Car, en réalité, c'est le jour qui est éphémère...
Le jour est une illusion...

Le troisième cadeau de l'obscurité est la lumière elle-même...comme les jours sont définis par les nuits qui les séparent...comme les étoiles sont définies par les ténèbres insondables dans lesquelles elles tournoient...
L'obscurité renferme la lumière, et la ramène de ses propres abîmes....
...et à chaque victoire de la lumière c'est l'obscurité qui gagne. L'obscurité gagne parce qu'elle est partout...elle gagne toujours parcequ'elle est le fantôme invisible de votre coeur...la somme de mille contraste...le reflet de vos peur. Elle gagne toujours parce que tôt où tard elle finit par mettre fin aux illusions précaires de votre vie...et vous plonge dans une solitude sans nom...une douleur immuable bercée par les notes évanescentes du désespoir.

Enfin, l'obscurité gagne toujours parce qu'au final elle vous rend plus fort...et transforme la souffrance de votre coeur en un un brasier éternel qui jamais ne s'éteint...et finit par vous consumer tout entier pour vous rendre invincible...

Invincible est le mot juste pour définir concrètement la transparence que renvoyait votre regard brulant et sensuel...dans vos douces prunelles d'ébène il n'y avait que des cendres chaudes...et elles étaient douchées par les paroles de l'homme que vous teniez par le col...


Ar Talmorion : "Que vas-tu donc chercher Énéon...? Le bien par le mal...? La liberté par les larmes...?........la justice par la vangeance...?"

La haine...dans son éternelle crépuscule elle vous drape de son manteau glacé. C'est elle qui brûle dans votre regard et coule le long de votre bras pour ordonner à vos doigts goure de se resserer autour de la gorge de votre Némésis. La pâleur de vos souvenirs remonte jusqu'à votre cerveaux et profane tout ce que vous aviez juré d'enterrer pour vous éviter de souffrir ne serait-ce que de la perte de cette parodie de bonheur...ce vulgaire pantomime qui durant dix-sept année de votre vie n'a fait que vous morfondre dans la sensation d'aimer...et d'être aimé par vos proches. Vous vous souveniez du sourire d'Asthéa...du visage d'Anthinéa...de la dernière étreinte que vous aviez partager avec votre père. Et puis...

Toute ces images disparaissent...elle disparaisse parce que la haine que vous ressentiez à l'égard de cet homme qui vous avait tout prit était plus forte...elle disparait pour laisser la place au faciès élimé d'Ar Tamorion...
Ar Tamorion...le voisin de votre père...le traître à sang froid qui balaya un jour ce rival potentiel qu'était Maraxia Nar'Pheliar...éliminant un gêneur moins puissant qui empiétait sur son territoire...
...mais il avait aussi créer quelque chose...lors de cette nuit rouge, il avait également mis le feu aux poudre et allumé la mèche qui, un jour, consumerait le fil de sa vie et réduirait à néant ses rêves...ses espoirs inaccessibles...

...il avait détruit Énéon...pour le faire rennaître.


Ar Tamorion : "Épargnes-moi...et nous reignerons.......tu es prince, que peux-tu désirer de plus...?"

Dans les yeux d'Énéon il ne voit que du feu...
Et ce feu est ravivé à chaque fois que les prunelles obscure de sa Némésis s'enfouissent un peu plus dans l'éclat grisailleux de ses iris déclinante sous l'effet de la panique...

Et la Némésis se penche en avant, son beau visage d'albâtre masqué par une expression de douceur mélancolique.


Énéon : "Pas aujourd'hui Ar Tamorion...pas aujourd'hui..."

Et la douleur survient...la lame se glisse entre les plis de l'armure pourpre du tyran...elle transperce son pectorale gauche pour s'enfoncer dans sa nouvelle gaine de chaire...

------------------

L’homme se redressa d’un bond dans son lit à baldaquin, hoquetant, les yeux grands ouverts sur les ténèbres d’un autre monde. Ses draps de satin froissés étant enroulé autour de son corps dénudé et trempé de sueur. Il avait encore rêvé…rêvé de cette instant...et toute la nuit le passé l'avait hanté. Une miryade de souvenirs scintillaient encore au milieu de son esprit avant...reflets idyllique d'une vie passé, une joie scintillante qui aurait pu perdurer si elle n'avait pas été saccagée par les désires de pouvoir d'un seigneur tyrannique... Tremblant, le jeune adulte enfouit son visage dans ses mains et se mit à pleurer…les larmes coururent sur ses doigt blanchis, ruisselèrent le long de ses bras et moururent sur les draps défait de sa couche en une pluie de cristal lente et régulière…

Énéon resta seul un long moment dans l'obscurité avant de se lever avec lenteur. Enfilant une tunique aux couleurs de la nuit, notre bel avatar d'un Appollon délicat et ténébreux quitta la chaleur opressante de ses appartements avant de marcher jusqu'au remparts. Le seul endroit qui, en ces nombreuses nuits difficiles qu'il avait passé dans les murs du château, avait eut une quelconque emprise sur lui.

Plissant ses magnifiques yeux sombre, "Éné" inspira doucement, savourant l'air frais sur son visage et laissa dancer ses mèches couleurs de jais au grès du vent. Au départ quasi-inexistant, les cauchemards n'avaient fait que s'intensifier au fil des mois qu'Énéon avait passé au coeur de Diantra. Une vil pourtant si belle de nuit, et tout simplement ravissante le jour. Capital humaine de Miradelphia elle avait réussit à lui apporter un substitu de cette paix qu'il avait longtemps cherché sans jamais trouver après la chute de Gadar Narzùl...et l'avènement d'Ar Tamorion (Cf histoire d'Énéon). Mais plus le temps passait, et plus le passé le hantait. Car il y avait un visage qu'il n'avait jamais pu se résoudre à oublier...celui de sa femme, son aimé, sa déesse. La douce Anthinéa qu'il avait perdu à jamais.

Chassant de son esprit le doux visage d'une déesse au yeux d'ambre...le jeune champion d'accouda avec allègresse sur la muraille. Son menton poli posé dans la paume de sa main, il laissa vagabonder des pupilles d'onix sur les toits de la ville endormie...


Énéon : "..."
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Hrist Kadeiko
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MessageSujet: Re: Éveille...[Libre]   Éveille...[Libre] I_icon_minitimeVen 8 Aoû 2008 - 12:02

Encore une fois, Hrist avait passé la nuit dehors. Depuis qu'elle vivait à Diantra, elle devait pratiquement avoir passé plus de temps dans les diverses auberges et tavernes que chez elle. Elle ne supportait pas de rester seule, elle ne l'avait jamais supporté. Pendant toute son enfance, son adolescence et ses premières années en tant qu'adulte, elle avait toujours été accompagnée par quelqu'un, et même si cette personnes changeait radicalement d'une période à l'autre, elle n'avait jamais vraiment expérimenté la solitude, et ce n'était pas maintenant qu'elle voulait s'y mettre. Et puis, c'était si ennuyeux d'être seul. Tout ce que l'on pouvait faire, c'était réfléchir. Et pour le moment, elle n'avait aucune envie de réfléchir. Parce qu'elle n'allait pas tarder à faire un choix, et qu'elle n'en avait nullement envie. Alors autant continuer de faire les grand enfants capricieux et repousser toujours à plus tard. Rien de mieux que d'être fainéant.

Ce soir-là, Hrist avait été plus ou moins sérieuse, si si, je vous assure, elle arrivait encore à marcher pour rentrer chez elle. Elle avait rencontré un vieil ami et elle avait discuté un moment avec lui en buvant naturellement un peu, les vieux ça se déshydratait de plus en plus vite comme son compagnon de table lui avait fait aimablement remarqué. Il s'était pris un coup de pieds dans la tibia qu'il n'était sûrement pas près d'oublier, pas avec un bleu de la taille d'un bouclier. Et dire qu'après il y en avais pour remettre en doute sa féminité et sa grâce, ces rustres n'avaient qu'à se montrer un peu plus galant et poli. Il ne fallait pas non plus tout lui mettre sur le dos.

La soirée était passée rapidement et avant même que Hrist s'en rende compte, une bonne partie de la nuit s'était déjà écoulée. Il fallait mieux qu'elle rentre rapidement, pour avoir une chance d'être un minimum fraîche le lendemain matin, et surtout, réussir à se réveiller. Le plus dur et la chose la plus horrible au monde. Pourquoi quand on faisait parti de la Garde d'Honneur, il fallait se lever tôt ? Il y avait "Honneur" dedans, et pour que cela soit un honneur, il fallait donc des avantages comme la grasse matinée, pas ça ! Vraiment, les dirigeants de l'armée n'y connaissaient rien, ou avait une manière bien a eux de nommer leurs troupes... Si cela n'avait tenu qu'à elle, le mot torture ou au moins corvée serait apparue quelque part, au moins pour prévenir les malheureux qui voulait s'y engager. Là c'était de la vente forcée et faussée. Enfin bon... Elle avait beau se plaindre, Hrist savait bien qu'elle avait choisit ce qu'elle faisait, et qu'elle préférait largement la Garde d'Honneur à d'autre branche de l'armée. Après, pour savoir si sa place dans l'armée relevait réellement de sa volonté... C'était une autre question à laquelle elle se refusait de répondre.

A la sortie de la taverne, elle décida de ne pas rentrer tout de suite chez elle. Elle allait faire un petit détour. D'abord parce que sans détour, elle serait obligée de passer par des rues pas toujours très bien fréquentées, et que même si cela ne lui faisait pas peur, elle n'avait pas particulièrement envie de se battre. Elle se sentait de trop bonne humeur après sa rencontre avec son ancien ami pour faire ça. Parce que si elle ne prenait pas l'air et marchait un peu, son état demain risquait de ne vraiment pas être beau à voir. Au moins, cela servait d'avoir de l'expérience en tant que pilier de bar, on savait à peu près quoi faire pour éviter au maximum la gueule de bois et... Hum... Retirez ce que je viens d'écrire, il était évidemment totalement exclu que Hrist fusse un piller de bar. Mais on pouvait dire que certains de ses amis avaient cette expérience et lui en avait fait profiter.

Hrist poussa son détour jusqu'au rempart du château. A ce niveau là, c'était quand même plus un circuit touristique qu'un détour, mais cela lui arrivait de venir parfois ici, car la hauteur lui permettait de mesurer plus ou moins son état. 'habitude, elle n'avait pas le vertige, mais elle savait que plus elle buvait, plus elle ressentait la peur du vide et des hauteurs. Phénomène assez bizarre mais qui amusait toujours plus ou moins Hrist. Cette fois-ci, quand elle parvint en haut des remparts, elle se pencha pour regarder le vide. L'impression de vertige n'était que très légère, elle n'avait pas dû tellement boire. Tant mieux ! Son euphorie devait plus tenir à la joie d'avoir passé une bonne soirée qu'aux litres d'alcool qui pouvaient couler dans ses veines.

Ne se départissant pas de son sourire qui la suivait depuis maintenant plusieurs heures, Hrist s'étira avant de bailler, pratiquement pas pure forme. Elle ne se sentait pas vraiment fatiguer mais elle savait qu'elle ferait mieux d'aller se coucher. Elle allait tourner les talons pour rentrer chez elle quand elle s'aperçut qu'elle n'était pas seule. Un homme, accoudé à la muraille. Au moins, si elle se faisait prendre sur les remparts alors que c'était interdit, elle ne serait pas seule à passer une fin de nuit désagréable. En plus... Il lui semblait vaguement qu'elle avait déjà vu cet personne, mais dans l'obscurité et de profile, elle ne la reconnaissait pas. Tant pis, pour savoir, il n'y avait qu'une solution. Et au moins, elle avait une excuse pour retarder le moment d'aller se coucher.


"J'ai l'impression que je ne suis pas la seule à passer une nuit blanche ici !"

Hrist lui sourit largement mais ne s'approcha pas. Elle n'avait aucune idée de qui pouvait bien lui faire face. Cela pouvait aller du servant jusqu'au noble, en passant par un soldat, voire pourquoi pas un assassin envoyé ici pour une raison quelconque. Enfin, elle avait beau se méfier très légèrement, plus par habitude que par réelle angoisse, elle savait qu'elle même devait donner une drôle d'image. Qui pouvait penser qu'un soldat se cachait derrière la femme souriante et euphorique, sentant légèrement l'alcool et les cheveux décoiffés ?




[Pourquoi j'en arrive toujours à parler de tavernes ou d'auberges dans mes RPs ? TT.TT 'Fin bref, j'ai fait comme si Hrist connaissait de vu Enéon, vu que c'est un de ses supérieurs, si ça te gêne, dis le moi ^^]
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Énéon Nar'Pheliar
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MessageSujet: Re: Éveille...[Libre]   Éveille...[Libre] I_icon_minitimeJeu 14 Aoû 2008 - 10:51

[HJ : loool, non pas pas d'inquiétudes miss, cela ne me gène pas^^]


Énéon's December...


L'obscurité est généreuse...et elle est patiente.
C'est l'obscurité qui sème la cruauté dans le terreau de la justice...qui fait pleuvoir insidieusement le mépris dans la compassion...qui empoisonne l'amour avec les germes du doute.
L'obscurité peut se permettre d'être patiente, car la plus petite goutte de pluie fera germer les graines...
La pluie viendra et les graines germeront, puisque l'obscurité est le terreau dans lequel elles poussent...comme elle est les nuages au-dessus d'elles...et comme elle attend embusquée derrière le soleil qui leur donne sa lumière.

La patience de l'obscurité est infinie.
Avec le temps, même les étoiles finissent par s'éteindre...

Car les étoiles...ne sont-t-elles pas éphémère...?
Oui...oui, vous savez que les étoiles ne sont qu'un pâle vestige...infime substitue d'une clareté disparue au milieu de la grande nuit dans laquelle vous avez finalement décidé de vous plonger. Parce que la nuit est chaude...la nuit est rassurante. La nuit fait partie de vous...elle est votre entourage, votre amour...la nuit est votre seule compagne...parce qu'au plus profond de vous...vous savez qu'elle est tout ce qu'il vous reste. Vous savez qu'elle est l'ultime lien auquel vous vous raccrochez sans rien espérer en retour...la nuit est cet infime point noir...reflet d'une clarté perdu qui, bercée de tendre ironie a finit par transformer votre tendresse en cynisme...et morfondre la douceur rassurante dont vous étiez doté en une tornade violente et braiseuse...

L'obscurité à finalement réussit à vous changer...

Et finalement, dans votre coeur il fait froid...vous vous sentez glacé, glacé par quelque chose d'incolore...d'impalpable...d'invisible qui vous sert la poitrine avec une vivacité trompeuse. La sensation de nausée à disparu depuis longtemps, laissant place à un dégoût profond de vous-même...de votre existence et de tout ce qui s'y rattache. Car au fond de vous, vous saviez...vous saviez qu'il existait jadis un petit angelot...Seraphin à la chevelure noire comme l'ébène et aussi fine qu'une pluie d'encre de chine sur l'arrondi aiguisé de votre doux visage d'albâtre...vos yeux reflètaient avec innocence une pureté caline et mélodieuse...une pureté maladive capable de transformer le plus irrascible des Hommes en une crème mielleuse. Vous saviez qu'un jour...un jour lointain a existé un enfant..."caliméro" tendre et radieux dont les journées ensoleillées avaient jadis enflammé votre existence...
Malgré votre jeune âge vous étiez quelqu'un de serviable et passionné...doté de cet étrange et inestimable soupçon de grâce et d'audace...

Rien ne vous faisait peur...vous ne craigniez ni les ombres tapies dans les profondeurs du palais...ni votre première bataille...vous n'aviez pas peur du noir et vous ne redoutiez pas l'inconnu.. À Gadar Narzùl vos camarade de classe vous avaient baptisé le sorcier sans peur...
Pourquoi pas...? Que pourriez vous craindre...?

À part...

À part peut être cette peur qui vous habite...et érode les murailles érigées autour de votre coeur...
Parfois vous pensiez à la menace qui vous rongeait de l'interieur comme un dragon d'ébène issue tout droit des méandres insensés de votre esprit. Il y a longtemps vous vous souvenez des histoires que vous vous narriez entre enfants lorsque vous aviez encore une famille. À l'époque vos petits camarades racontaient des histoires de dragons vivants dans les fjords ensablées des plages du sud...ou les pics enneigés des monts du nord...ils parlaient de la peur qu'ils inspiraient...et des conceptions un peut trop naïves qui en ressortaient. Vous, vous restiez indifférent. Car vous saviez que votre peur était une tout autre espèce de dragon. Un dragon à sang froid...un dragon d'une espèce morte qui hantait vos songes et vos rêves les plus fous. Vous vous souvenez de sa voix...une voix glacée capable de vous hérisser les poiles...et vous dresser les cheveux sur la tête.

Le jours vous ne l'entendiez pas...un cours...la présence de votre père...une bataille et les bras d'Anthinéa suffisaient à vous la faire oublier. Mais la nuit...la nuit il arrivait que les murailles ériguées autour de votre coeur parviennent à se déliter...et que cette présence froide et morte s'insinue entre les failles de votre esprit pour vous ronger l'intérieur du crâne et vous rappeller comment votre mère est morte le jour de votre naissance...par votre faute. Comment votre arrivé en tant que faible et sans avenir au sein de cette illustre et noble famille à fait jaser vos propres parents...elle vous rappelle l'intensité des regards portés à votre encontre, et la haine qui en ressortait...elle vous rapelle comment Asthéa vous à regardé la nuit où, pour la dernière fois, vous croisiez ses prunelles nocturnes...elle vous rappelle comment vous avez perdu Anthinéa, comment Gadar Narzùl s'est finalement consummée dans les flammes de la haine le jour de votre dix-septième mois de décembre...elle vous rappelle ce que vous avez perdu et ce que vous perdrez encore...

Et la petite voix froide s'insinue encore dans votre esprit, pour vous murmurer au coin de l'oreille...

"Tout meurt Énéon...tout meurt. Cette nouvelle vie que tu mène n'y changera rien...tout meurt, et les ombres du passé reviendront..."

Vos iris d'une couleur aussi semblables que les profondeurs insondables d'une nuit sans lune restent braquées sur la ville éclairée...vos douce mains d'albâtre tremblent légèrement sur la pierre froide...et le vent venu du nord se glisse sous votre belle tunique couleur minuit pour carresser les courbes androgyne de votre corps divin, taillé par les burins de la guerre.

Vous frissonez...

"J'ai l'impression que je ne suis pas la seule à passer une nuit blanche ici !"

La voix féminine suivit d'une forte haleine parfumé au houblon venait de vous sortir de votre torpeur.
Vous inclinez votre beau visage sur le côté, chassant avec légèreté quelque une de vos méches sombre comme l'ébène qui striaient en une dance farouche le blanc nacré de votre visage mystérieusement ténébreux.
La lassitude s'évapore lorsque vous reconnaissez les traits de votre interlocutrice, laissant la place à un sourire discret.

Énéon : "Visiblement..."

Une longue chevelure chatain répartie en bataille autour de de ses épaules féminines agréablement musclés et un visage de sauvageone. Un visage que vous avez déjà eut l'occasion de rencontrer puisque cette jeune femme était l'une de vos subordonné.
Toujours accoudé sur la pierre froide de la muraille, vous murmurez de votre belle voix de basse...

Énéon : "La lune sourit aux noctambules...et aux alcooliques."

Votre minois nocturne affichait une douceur appaisante et...légèrement taquine...
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Hrist Kadeiko
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MessageSujet: Re: Éveille...[Libre]   Éveille...[Libre] I_icon_minitimeVen 15 Aoû 2008 - 12:52

Hrist se passa une main dans les cheveux, non pas pour tenter de les coiffer mais par habitude. Elle ne se coiffait jamais les cheveux, elle les démêlait juste régulièrement pour éviter les nœuds et les touffes de poils hirsutes qui en résulterait. Les attache vaguement de temps en temps suffisait amplement quand elle était de service. Après, on ne s'en préoccupait plus. Aucun intérêt, elle se serait sentie ridicule plus qu'autre chose. Elle n'était qu'un soldat, et même si c'était une femme, pas besoin de jouer les petites nobles bien apprêtée. Elle se plaisait comme elle était, point barre. Toute cette digression pour une une habitude, mais pas entièrement. Cela permettait aussi à Hrist de faire quelque chose de ses mains. Impossible de rester immobile comme ça. Pas en étant euphorique et joyeuse, il fallait au contraire profiter des temps libre pour bouger et s'amuser, contrairement à ces longues heures de gardes où il fallait rester sérieux. Petit principe essentiel que son interlocuteur ne semblait pas avoir compris, au vu de son immobilité sur les remparts avant qu'elle n'arrive.

Finalement, il tourna la tête vers elle et c'est à ce moment qu'elle mis un nom sur la personne. Il était quand même assez reconnaissable et passait difficilement inaperçu, surtout au milieu de soldats. Bien sûr qu'elle avait déjà vu ce noble, il faisait parti de la Garde d'Honneur. Le caporal Nar... Nar... Nar-machin chose. Elle n'arrivait jamais à retenir un nom, alors un compliqué en plusieurs partie, cela dépassait de loin ses compétence. Au moins, elle s'en rappelait d'un bout, c'était déjà ça. Pour les prénoms, c'était déjà beaucoup plus facile, vu que c'était comme ça qu'elle nommait la plus part des personnes qu'elle côtoyait, mais pour un supérieur, c'était dur de le faire. On lui avait vaguement parlé d'insubordination, de respect, et d'autres petites choses si désobligeantes et ennuyeuses. Elle devrait donc se contenter de caporal, jusqu'à temps qu'un éclair de génie la frappe. En espérant naturellement qu'il arrive un jour, chose moins certaine.

Hrist répondit à son sourire discret par un autre, beaucoup plus large et enjoué. Cela la perturbait un peu de croiser comme ça un de ses supérieur au beau de milieu de la nuit, surtout dans un tel endroit, surtout qu'en temps normal, elle n'était pas vraiment du genre à faire le lèche botte et à rester à longueur de temps cirer les chaussures des plus hauts gradés, mais elle faisait en sorte de ne rien laissez paraître. Après tout, si elle avait l'idée bizarre de venir ici, pourquoi personne d'autre ne l'aurait ? Chassez le naturel, il revient au galop, c'était bien connu, et Hrist remis rapidement ces petits détails techniques à leur place, c'est à dire de côté. Après tout, même étant son supérieur, à cet instant là, il ne pouvait guère lui faire de remarque sur quoi que ce soit, puisque les remparts étaient normalement une zone interdite. Etant tous les deux dans l'illégalité, c'était dur pour l'un de faire la morale à l'autre. Alors pourquoi s'en faire ?


"Alcoolique, alcoolique, tout de suite les grands mots ! Il faut bien s'amuser et de détendre de temps en temps."

Toute une philosophie de vie que Hrist appliquait... Tout le temps. Pour elle, tout ce qui ne l'amusait pas l'ennuyait, travail, contraintes, règles, moral... Tout ce genre de petite choses agaçante que sa mère aurait voulu qu'elle assimile et respecte. On pouvait dire qu'il y arrivait plus ou moins, non ? Du moins, en apparence. Quelques petits écarts pas bien méchants ne pouvait pas faire de mal, si ? Et de toute façon, si elle n'en faisait plus, elle finirait par déprimer, elle le savait. Les vies rangées et parfaites, ce n'étaient pas pour elle. Ou alors, elle n'avait pas trouvé la sienne. Dans tous les cas, pour le moment, autant vivre sa vie au maximum, la réflexion sur les conséquences viendrait plus tard. Ou jamais, c'était encore mieux.

"Et dire que je trouvais avoir été sérieuse, vous êtes sévère Caporal."

On sentait de l'amusement dans sa voix. Elle ne tenait pas du tout rigueur à son supérieur pour cette remarque, beaucoup d'autres personnes avaient dû se la faire sans lui dire pour autant. A moins, il était franc et honnête, et on ne pouvait pas lui en vouloir pour ça. Mais quand même, alcoolique ! Quelle manque de tact envers une douce jeune fille comme elle. D'habitude, les nobles n'étaient-ils pas tout mielleux et tout gentils avec les femmes ? Il avait peut-être oublié les bonnes manières en se mariant, allez savoir... Ce ne serait pas le premier.

Hrist s'approcha de nouveau des murailles pour s'y accouder à son tour. La fraicheur des pierres et de l'air la reposait et la clamait légèrement. Rien de mieux pour se remettre d'une soirée arrosée. Bon, ce n'était peut-être pas terrible avec la légère impression de vertige, mais elle finirait bien par partir, et sinon, ce n'était pas encore trop grave. Elle savait qu'elle l'avait pas peur en temps normal et cela lui suffisait pour calmer les battements de son cœur. Elle inspira longuement avant de soupirer à voix basse, sans même s'en rendre réellement compte.


"Qu'est-ce que c'est calme..."

Cinq minutes, ça allait, pour prendre une pause, mais comment certaines personnes pouvait aimer ce genre d'état au point de vouloir passer leur vie comme ça ? Vivre dans un temple, passer ses journée en silence à prier, mais comment pouvait-on avoir de telles aspirations ? Ce genre de choses dépassait totalement Hrist.
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