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 Près des deux arbres enlacés [PV]

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Lirulin Auciri
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MessageSujet: Près des deux arbres enlacés [PV]   Près des deux arbres enlacés [PV] I_icon_minitimeDim 7 Sep 2008 - 15:24

Les cavaliers s’étaient parmi les premiers debout. Ils n’étaient pas au complet. Pour cette sortie, la capitaine avait donné le choix à ses soldats. Ils étaient douze à partir, ce matin-là : le capitaine, un caporal et de simples soldats.

Les chevaux étaient dans la cour quelques heures après le lever du soleil. Sacs, saccoches et gourdes sanglés aux selles ; bottes aux pieds ; armes au côté ou dans le dos.

Ventfoudre était comme un jeune poulain. Ses oreilles étaient dressés, son encolure droite. Ses yeux papillonaient d’un cheval à l’autre. Il avait rarement l’occasion de faire un bout de chemin avec tant de nouvelles têtes.
Il avait été heureux de revoir Tamorayn. Quelques jours à peine s’étaient écoulés depuis qu’ils s’étaient quittés, mais il avait henni de joie en découvrant l’Akhal Téké et sa cavalière dans la cour de la caserne.

A son côté, Lirulin faisait craquer ses doigts. Elle attendait avec impatience le moment de donner le signal du départ. Elle soupira en voyant un cavalier courir vers le puit pour remplir sa gourde. Il revint au pas de course.
Elle monta en selle, et ils partirent pour ce qui devait être une journée d’entrainement.


~~~~~~~~~~~~~~~~


La Cavalerie était la lumière de l’Armée et le taon sur les flancs de l’ennemi. Pour remplir le mieux possible ce rôle, Lirulin entama l’entrainement par de l’orientation.

Rendez-vous à l’intersection de la route et de la rivière, près des deux arbres emmêlés. Vous voyez desquels je veux parler ? Très bien.
Les premiers attendent les autres.


Ils se dispersèrent jusqu’à ne plus s’entendre et ne plus se voir et tachèrent ensuite de réussir l’exercice.


~~~~~~~~~~~~~~~~


Le petit cheval avait filé à travers les bois. Les deux amis étaient galvanisés par la présence des autres cavaliers. Ils ne les voyaient pas, ne les entendaient pas, mais partagaient la même forêt et le même objectif. Ils travaillaient ensemble pour atteindre leur but et, autour d’eux, tous les arbres paraissaient les aider dans leur course. Ils leur semblaient que les racines disparaissaient et les branches s’effaçaient devant eux.

Lirulin arriva la première au point de rendez-vous. Elle avait un avantage non négligeable : elle avait déjà fait du repérage. Elle s’était en plus procurée une boussole et une carte de Miradelphia. Lors de sa dernière sortie avec Ventfoudre, elle s’était aperçue que posséder ce matériel était devenu indispensable.

Elle fut acceuillie par une volée de flèches lorsqu’elle sortit des bois. Elle ne dut qu’à Ventfoudre de ne pas se retrouver clouée aux arbres. L’attaque venait de trois hommes en bordure de route. Le plus jeune était à peine un adolescent, et Lirulin voyait son bras trembler malgré la distance.
« Des marchands, » réalisa-t-elle. Trois chariots lourdement chargés étaient à la queue leu leu sur la route.

Armée du Roi ! cria-t-elle pour cesser d’être leur cible. Gardant ses mains bien en vue, elle rallia au pas la caravane.

Capitaine Auciri, de la Cavalerie du Roi. Que se passe-t-il ? Pourquoi êtes-vous sur vos gardes ?

Ma D… Cap’taine, pard’nnez-nous. Nous ’vons été attaqué par des brigands. Nous sommes parv’nus à les repousser, ils étaient pas nombreux, mais ils pourraient revenir en force. Ca peut être des éclaireurs. Nous… nous vous ’vons pris pour l’un d’eux.

Où avez-vous été attaqué ? C’était il y a longtemps ?

Non, pas trop. Là-bas, y a une tête d’épingle. Le sentier fait un drôle de ch’min. C’est difficile, ’vec les chariots. C’tait là.

Lirulin posa sa dernière question, celle qui lui pesait la plus sur le cœur.

Il y a eut beaucoup d’attaques ?

Le maître-caravanier haussa les épaules.

C’est une bonne route, mais c’est t’jours un peu risqué.

Si vous pouvez vous permettre un peu de retard, mes hommes ne vont pas tarder à arriver. Nous vous escorterons jusqu’à ce que vous ne craignez plus rien.
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Kathleen Faraeria
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MessageSujet: Re: Près des deux arbres enlacés [PV]   Près des deux arbres enlacés [PV] I_icon_minitimeDim 7 Sep 2008 - 16:42

Aujourd'hui était le jour de la moisson. Sauf que ce n'était pas le blé que Kathleen allait recolter. Elle était beaucoup plus interessée par l'argent et l'or...

Kathleen était une bandit. Et pas n'importe laquelle : elle était la maitresse de la Dross, la légendaire, voir mythique, ville des brigands. Et par cela, elle était très influente dans le milieu du banditisme. Que ce soit dans la contrebande, le kidnapping ou encore l'assassinat, elle touchait à tout ce qui était plus ou moins illégal. Et elle en tirait une très grande fiertée ! Ancienne noble ayant fui sa maison pour échapper à un mariage arrangé, on peut dire qu'elle avait bien réussi à se reconvertir...

Aujourd'hui, elle était sur un coup interessant. Plusieurs chariots chargés à ras bord de soieries et autres textiles précieux, défendu par une douzaine d'hommes tout au plus, dont la plupart devaient être des marchands. Les convois tentaient plus de se protéger par l'anonymat et la discrétion que par une bonne escorte. Grossière erreur... Que se soit les couronnements ou les potins du coin, en passant par les secrets militaires, Kathleen finissait par tout savoir. Elle avait crée un grand réseau d'espion et avait investi beaucoup pour corrompre certain hommes. Et grâce à ça, elle savait tout. Ou beaucoup de choses en tout cas... Mais elle savait pas mal de choses au final sur les convois marchands, leurs cargaisons, leurs escortes.

La connaissance. Voilà ce qui préoccupait beaucoup la jeune demie-elfe. Elle aimait savoir. Pour elle, la connaissance était aussi précieuse que l'or. Voir plus à certain égard... Qu'il était si bon de faire chanter les nobliaux, en menaçant de réveler aux grands public tels ou tels petites choses embarassantes, et généralement insignifiantes, de leur vie privée...

Et c'était donc sur ce convoi que l'attention de la jeune femme était tomber. Elle avait mobilisé une vingtaine d'hommes sur l'affaire. C'était même beaucoup si on considérait qu'ils n'auraient à faire qu'une une demi-douzaine d'hommes, dont au moins la moitié de marchands !

Ils avaient monter leur camp la veille dans une clairière à une demi-lieue de la route. Et maintenant, ils étaient prêt. A quelques minutes de l'heure tant attendue, les hommes se tenaient au centre de la clairière, en cercle autour de leur chef. Celle-ci regardait tour à tour ses hommes. La plupart avaient une mine confiante, car cela s'annonçait une mission facile. En effet, les eclaireurs venaient de revenir après avoir taté de la défense du voncoi, qui se revelait très 'molle'...L'avenir leur donnerait-il raison ?

Après quelques paroles d'encouragement, les hommes rejoignirent leurs postes. Ils disposaient pour l'embuscade d'une demie-douzaine d'archers, et du double d'homme taillés pour le corps à corps. Certes, les bandits n'étaient pas réputés pour leur courage. C'était même d'ailleurs le contraire... C'est pour cela qu'ils étaient des archers talentueux. Qui avait besoin de courage quand il pouvait décimé l'ennemi sans que celui-ci riposte ? Quand à ceux qui s'armaient de couteau et d'épées, ils étaient forts dans les coups bas et déloyaux... On est bandits ou on ne l'est pas !

Les archers, préparant leurs arcs ou chargeant leurs arbalètes, montèrent dans les arbres. De-là, ils seraient invisbles aux yeux de l'ennemi, tout en ayant un excellent poste de tir bien dégagé. Les autres allèrent se cacher de part et d'autres de la route, dans les buissons et les fourrés. Invisbles, ils attendaient l'ordre de Kathleen pour refermer leur piège mortel quand le convoi passerait...
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Calla Belacqua
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MessageSujet: Re: Près des deux arbres enlacés [PV]   Près des deux arbres enlacés [PV] I_icon_minitimeLun 8 Sep 2008 - 11:26

Calla et Tamorayn attendaient ce moment avec impatience. Leur premier test ! Les soldats couraient dans tous les sens, vérifiaient et revérifiaient leur matériel, leurs armes. La jeune femme avait déjà contrôlé le sien, et attendait le plus calmement possible les ordes. Son cheval ne tenait pas en place. Sa blessure s'était refermée et n'était plus douloureuse, signe que c'était en train de guérir.

Enfin, leur capitaine les réunit pour les dernières instructions.

" Rendez-vous à l’intersection
de la route et de la rivière, près des deux arbres emmêlés. Vous voyez
desquels je veux parler ? Très bien.
Les premiers attendent les autres."


Certains furent surpris d'apprendre que leurs supérieurs, le capitaine Auciri et le caporal Belacqua, étaient des femmes. Ils traînèrent un peu les pieds avant de rejoindre leurs montures, mais ils furent aussitot rappelés à l'ordre :

"Si vous n'êtes pas plus motivés vous aurez tous un blâme ! ça ne fera pas bonne impression au Roi, pour votre premier jour..."

Les soldats se mirent au pas de course et montèrent en selle. Calla fit de même, caressa sa monture impatiente, et le capitaine donna le départ. Ils partirent tous dans une direction différente, et lorsqu'ils ne virent plus personne, ils prirent le chemin de la rivière.

Calla connaissait bien la forêt d'Aduram, et elle avait toujours sa petite boussole en argent. Elle n'eut pas de mal à trouver le bon chemin, même si la végétation l'obligea plusieurs fois à rebrousser chemin et faire des détours. Tout à coup, il lui sembla apercevoir quelque chose au sol. Elle arrêta Tamorayn, fit demi-tour et vit une flèche plantée dans le sol.

Intriguée, elle descendit de cheval. Ce n'était pas une flèche de l'armée royale, mais elle portait le sceau d'un fabricant connu de Diantra. Elle la sortit du sol et remarqua que la terre était toute fraîche, elle était récente ! Se pourrait-il que quelqu'un ait été attaqué ? Ce n'était pas bon signe.

"Tant pis pour l'épreuve, Tam', on suit les flèches ! "

Calla remonta en selle et chercha des flèches semblables. A sa grande stupéfaction, elles suivaient le chemin qui menait à la rivière. Bientôt, elle entendit des voix et il lui sembla reconnaître celle de Lirulin. Elle n'était pas avec un de ses soldats, la deuxième voix ne lui était pas familière.

Elle arriva vers le point de rendez-vous, et découvrit avec stupeur une caravane de marchand. Ceux ci sortirent leurs arbalètes dès qu'elle fut en vue mais le capitaine Auciri les rassura aussitôt en leur disant qu'elle faisait elle aussi partie de l'armée du Roi.

"Caporal Belacqua" répondit Calla en guise de présentation.

Lirulin la mit rapidement au courant de la situation et demande ou étaient les autres.

"je l'ignore, capitaine, mais..."

Sa phrase fut interrompue par des bruits de sabot. Calla sortit son épée mais heureusement ce n'étaient que leurs hommes. Finalement, après une dizaine de minutes d'attente, tous revinrent excepté deux.

"Des déserteurs, déjà ?" demanda Calla à son capitaine.

"Certainement pas !" répondit un soldat du nom de Kiall si elle se souvenait bien. "Je le connais bien et il n'est pas du genre à déserter! "

Calla échangea un regard avec sa supérieure, avait-il été capturé par les bandits ?
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Johann
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MessageSujet: Re: Près des deux arbres enlacés [PV]   Près des deux arbres enlacés [PV] I_icon_minitimeLun 8 Sep 2008 - 19:34

*Une petite journée d'entrainement... Changer d'air lui ferait le plus grand bien après les ennuis qu'elle avait eut dernièrement à cause de quelques troubles fêtes...
Ils étaient partis aux aurores avec à leur tête un Capitaine et un Caporal. Iris était restée calme le temps du regroupement de tout le monde, la présence de ses congénères ni même des cavaliers n'était pas une gêne. Une fois toutes les affaires prêtes Jo' la monta pour la première fois avec son armure au complet et même un peu de poids en plus pour l'entrainer, ce qui ne sembla pas la déranger plus que ça...

Le temps passa et l'entrainement débutait maintenant... Une petite course d'orientation vers des arbres ayant une forme spéciale...
Bref, il n'y avait rien à redire là dessus, juste un test d'orientation pour au moins savoir si certains d'entre eux n'avaient pas le sens de l'orientation d'une huitre. L'entrainement se serait passé correctement si seulement un des hommes n'avait pas finit par la rejoindre et surtout profité qu'il n'y avait qu'eux deux pour lui faire quelques avances... Avances qui bien entendue furent chaleureusement reçues... A peine avait-il eut le temps de s'approcher qu'il s'était retrouvé les quatre fer à l'air, les fesses au sol pour s'être pris le plat de l'épée de Johann dans le nez... Non mais... Pour qui il se prenait cet abrutis ? La cavalière n'avait même pas daigné lui répondre mais l'avait cependant attendu l'histoire de tout de même finir la route ensemble. Et par ce contre temps ils avaient tout deux finit en dernier de la file...
Lorsqu'ils arrivèrent enfin sur place il y avait quelques flèches plantées sur le sol, comme si quelqu'un avait enté d'attaquer un des soldats... Juste un groupe de marchand un peu sur les nerfs après une attaque de bandits... Du moins s'était ce qu'il se disait dans les rangs quand ils arrivèrent.
Sous le regard interrogateur de quelques hommes et surtout du capitaine elle finit par justifier ce retard*

"Cet idiot est tombé de cheval. Je l'ai attendu l'histoire qu'il ne se tue pas tout seul"

*Le ton était toujours aussi neutre qu'à son habitude mais avec un regard noir à l'attention du cavalier qui se tenait son nez qui saignait toujours. Celui-ci ne semblait pas vouloir contredire la version de Jo' a moins de risquer une seconde baffe suite à son regard. Il était cependant évident que ce silence ne serait pas gardé longtemps et que tout les autres non gradés seraient vite au courrant de ce qu'il s'était passé sachant que l'homme n'était pas un mauvais cavalier et qu'il ne risquait pas de tomber aussi facilement à moins que l'on l'y aide expressement.
De plus ce n'était pas vraiment la première fois que ce genre de situation se produisait surtout en présence de Jo'. Les hommes du rangs n'osaient peut-être pas faire des avances à leurs supérieures mais aux autres... Et à chaque fois qu'un d'eux essayaients ils se retrouvaient avec une main dans la figure sauf pour ceux qui connaissaient les coups utilisés et qui soit arrivaient à esquiver soit à parer.

*Voyant l'agitation elle laissa échapper un* "Qu'est-ce qu'il se passe ?" *A l'intention du capitaine*
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MessageSujet: Re: Près des deux arbres enlacés [PV]   Près des deux arbres enlacés [PV] I_icon_minitimeMar 9 Sep 2008 - 10:03

Comme Ventfoudre, elle avait été heureuse de revoir Calla. Ce n’était plus comme quelques jours auparavant : elles étaient dans le cadre de l’Armée ; elle était le Capitaine et Calla le Caporal. Mais Lirulin restait persuadée que ce n’était qu’un rôle à endosser. Le fond restait le même.

Lirulin découvrit avec plaisir que tous les cavaliers présents avaient un minimum le sens de l’orientation. Très vite après l’arrivée de Calla, les soldats se succédèrent, fiers comme des paons d’avoir réussi le test. La majorité d’entre eux s’était pris au jeu.

Elle fut plus embêtée lorsqu’il fut question des deux retardataires. Etait-ce qu’ils s’étaient perdus, qu’ils avaient été capturé, qu’ils avaient déserté ?
Au moment où elle allait annoncer la suite, les deux cavaliers sortirent des bois.

Il s’avéra que la raison de leur retard était pire que n’importe quelle capture : Johann. A côté d’elle, le soldat au nez ensanglanté n’en menait pas large. Il n’y avait pas de quoi être fier d’avoir été remis à sa place.

Non, pas de prise d’otage ; je dirai plutôt prise de bec, répondit Lirulin, amusée malgré la situation du visage du cavalier.
Faites attention à ne pas perdre trop souvent l’équilibre, Sevelian, ça pourait vous nuire pour vos futures conquêtes.

Elle tourna son regard vers Johann. Elle ne pourait jamais à lui donner tord de se défendre, mais ne pouvait pas lui donner raison d’agresser ses camarades. Elle repensa à ses paroles, la veille. « Il y a un gouffre entre punition et sanction. » Quelle sanction pour son insolence, quelle sanction pour un coup dans la figure ?
Par les petites rafales, c’était bien là l’aspect de son rôle qu’elle détestait !

On continue, annonça Lirulin, un peu contrariée. Escorte et protection des marchands. En formation autour des chariots. Je ne veux pas qu’un mètre autour échappe à notre surveillance.

Et ce n’est pas un exercice, ajouta-t-elle.

Les cavaliers se disposèrent rapidement pour encadrer les trois chariots. Elle-même se placa en avant, sur le flanc gauche du chariot de tête. « Douze, » songea Lirulin. C’était bien assez pour un entraînement. Mais pour une escorte ?
Les marchands gardaient leurs armes crispaient dans leurs mains, et le capitaine leur en fut reconnaissante. Ils avaient des arcs.

Une idée lui traversa l’esprit.

Johann ! Portez-vous en avant, soyez nos yeux et nos oreilles ! Eclairez-nous.

Elle regarda les arbres qui les entouraient. Disparue, leur amitié. A présent, leur présence lui paraissait étouffante. Ils ne les aideraient pas. Au contraire : ils dissimuleraient une éventuelle attaque et gêneraient les chevaux, plus à l’aise en plaine qu’en forêt.
Heureusement, le chemin était large et il y avait de l’espace entre l’orée des arbres et le bord de la route.

Elle regarda presque avec angoisse le pont et la rivière approcher. Vent’ secouait la tête d’un côté et de l’autre, comme pour chasser la tension.
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MessageSujet: Re: Près des deux arbres enlacés [PV]   Près des deux arbres enlacés [PV] I_icon_minitimeMar 9 Sep 2008 - 17:09

Les bandits, embuscés, attendaient patiemment leur heure. Ils avaient souvent fait ce genre d'embuscade, et c'était presque devenu une routine... Et puis, tous savaient que ce serait du gateau. Ils savaient la partie gagnée d'avance. Les brigands racontaient déjà ce qu'ils allaient faire de leur part. Pour la plupart, cela se résumé en quelques mots : boissons, jeux dont les paris, filles de petits vertues. Kathleen savait pertinemment que si elle allait le soir venu au bordel de la Dross, elle les retrouverait tous dans les bras de quelques exquises jeunes filles, grassement payées pour une nuit charnelle avec un parfait inconnu. Kat ne comprenait pas beaucoup le métier de prostituée, et elle savait qu'elle n'aurait jamais pu faire ce genre de choses... Ce qu'elle savait pas contre c'est qu'elles avaient les bourses bien remplies vu les tarifs !

Quelle ne fut pas la surprise des brigands quand le convoi arriva. Car en plus des quatre hommes de mains prévus pour l'escorte se tenaient sur les flanc de l'escorte pas moins de douze cavaliers en armures rutilantes pour la plupart. Et pas les petits cavaliers mercenaires minables : se tenaient là des cavaliers de l'armée humaine, des hommes bien entrainés et encore mieux équipés ! Des adversaires de poids...

Mais les bandits n'étaient pas des tendres non plus ! Kathleen mettaient un point d'honneur à ce qu'ils soient bien entrainé. La plupart étaient féroces en combat, ne lachant rien pour rien : ils avaient là tout à y gagner, et pas grand chose à perdre. Les brigands étaient armés d'un armement disparate mais aux airs mortels. Ca et là, on pouvait voir les hommes tenir leurs haches, leurs cimeterres, leurs épées, leurs coupe-jarrets et aux instruments de morts. Les tireurs, dans leurs arbres haut perchés, avaient eux aussi leur arsenal destructeur : quelques arcs et arbalètes, plus une puissante arbalète lourde à répétition. Cette derniere était tellement lourde que sont porteur devait faire passer une corde sur son épaule reliée à l'arme pour la tenir. Mais il pouvauit ainsi decocher plus d'une vingtaine de carreaux en moins d'une minute, tous capable de transpercer sans probleme n'importe quelles armures...

Kathleen, observant discrètement les marchands et leur escorte impromtue avancer. Il ne lui restait plus que quelques secondes pour choisir si elle continuait celon le plan, ou abandonnait l'attaque. Les hommes qui l'entouraient la regardaient, tous impatient de savoir quoi faire, mais surtout impatient d'en découdre... Mais la jeune femme était un peu indécise. Douze cavaliers supplémentaires, c'était beaucoup d'hommes en plus à gérer... peut être trop pour ses propres brigands ! Mais après tout ELLE était là ! Les cavaliers n'avaient qu'à bien se tenir, car Kathleen était très bonne duelliste. Et puis une fois leur cheval à terre, ces soldats feraient moins les malins...


Mais il ne fallait pas attaquer trop tard. Sinon le convoi pourrait traverser le pont et ce dernier était trop facilement défendable, même pour une poignet d'hommes. Si les chariots dépassaient le pont, les brigands n'auraient plus l'ombre d'une chance. Mais ils étaient encore loin, et les chariots étaient lents ! Donc tout allait bien...

Kathleen dégaina son sabre, prête au combat. Puis elle imita à la perfection un roucoulement d'oiseau bien reconaissable parmais ses hommes. C'était le signal de tir. Les bandits encochèrent leur flèches, et attendirent. Second roucoulement...


Un torrent de flèches sorti des bois pour s'abattre tel un gant invisible et mortel sur le convoi... cinq cavaliers furent jetés à bas de leurs selles par le simple impact des flèches sur leurs armures, et seulement deux se relevèrent, peu ou pas blessés. Les trois autres étaient morts sur le coup par les traits décochés avec une précision diabolique. L'un d'eux gisait au sol, un carreau d'arbalète en travers de la gorge, et les autres se baignaient dans leur sang. Plus d'espoir pour ces trois cavaliers que le destin avaient happés...

Puis, après un cri de guerre sauvage, les brigands se lancèrent à l'attaque...
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MessageSujet: Re: Près des deux arbres enlacés [PV]   Près des deux arbres enlacés [PV] I_icon_minitimeMar 9 Sep 2008 - 20:49

*Le capitaine avait sûrement compris ce qu'il s'était passé avec Sevelian, de toute manière il ne fallait pas vraiment être devin pour le comprendre. Ce genre de chose était plus ou moins courant avec Johann, qui plus frappait, plus avait la paix à ce niveau là.
Bref... L'entrainement devenait une mission d'escorte en situation réelle... Des bandits avaient déjà attaqué le convoi et risquaient sûrement de recommencer sous peu mais avec un peu plus d'efficacité par une embuscade... d'ailleurs le terrain s'y prêter à merveille : des arbres et des fourrés un peu partout... Face à un tel terrain il serait difficile de les voir à l'avance même en envoyant un éclaireur... Sauf si celui-ci servait d'appat pour forcer les embusqués à sortir pour qu'ils s'attaquent à lui...
Ce fut l'ordre qui fut donné à Jo' : Partir devant pour reconnaitre le terrain et essayer de repéter s'il y avait un danger potentiel... Elle n'avait jamais été douée pour partir en éclaireur et surtout elle savait cette tâche des plus dangereuse car s'était en tenant ce rôle que son père avait trouvé la mort en territoire hostile.*

"Si je porte la main sur mon arme c'est qu'il faudra rester sur vos gardes et si je la dégaine..." *Dit-elle a son capitaine*

*Elle prit donc les devant sans dire un mot, prenant la tête du convoi tout en gardant une distance assez importante entre elle et lui pour ne pas être prise au dépourvu si elle loupait quelque chose et surtout pour s'éloigner des bruits causés par celui-ci qui empêcheraient de repérer un mouvement suspect.
La nature était silencieuse autour d'elle, soit s'était de sa faute soit il y avait un problème quelconque tel un prédateur... Bref, quelque chose clochait sachant que le convoi avait déjà été attaqué. Elle arrêta Iris quelques instants, regardant l'attitude de la jument dont les oreilles bougeaient dans tout les sens comme autant de menaces invisibles qu'il pouvait y avoir. Le pont et la rivière n'étaient pas loin. Il fallait les atteindre en priorité pour quitter la couverture des arbres mais aussi pouvoir faire plus facilement barrage face à d'éventuels agresseurs.

Elle porta alors la main sur son arme, prête à la dégainer. Quelque chose clochait trop, Iris n'était pas calme. Le roucoulement d'un oiseau la sortit clairement de sa réflexion pour lui faire dégainer son arme. Après un tel silence un oiseau qui se mettait à faire ça sous le passage du convoi n'était pas vraiment naturel... Le second eut raison de ses craintes...
Une pluie de flèche s'abattit sur le convoi quasi immédiatement après mettant à terre cinq de ses camarades et tuant trois d'entre eux avec juste après une dizaine d'individus chargeant le convoi et profitant de l'effet de surprise causé par l'avantage donné par l'attaque.
Le terrain ne leur était pas favorable : le point fort de la cavalerie était sa mobilité et sa vitesse. Sur un chemin forestier la rien que la mobilité était nulle... Et l'avantage de la monture était donc maintenant quasi nul.

Le fait qu'elle soit un peu isolé du reste du convoi lui permettait néanmoins une meilleure vision de ce qu'il se passait et surtout une meilleure possibilité d'attaque. Elle rabaissa la visière de son casque puis fit demi-tour ramenant Iris dans le feu de l'action par une courte charge. Elle n'était pas vraiment distinguable des autres soldats en armure, celle-ci la recouvrant quasi entièrement et ses cheveux coiffés de telle manière que son casque les recouvre. Et grâce à la visière son visage n'était pas visible.
Un des premier bandits fut à portée d'épée, l'homme avait à peine eut le temps d'essayer de lever sa hache pour blesser Iris qu'il s'était reçut le tranchant de l'épée de Jo' dans le visage le tuant sur le coup. Cependant le second l'esquiva sans grande difficulté en entendant le râle de son compagnon.
Les autres cavaliers quant à eux se débrouillaient tant bien que mal pour repousser cette attaque. Il y avait déjà des pertes des deux côtés, les armures des cavaliers aidant pour la plupart à arrêter les armes légères. Mais le plus grand danger restait les arbalètes dont les carreaux étaient capables de facilement traverser une armure mais plus longues à recharger qu'un arc....*

"Les archers sont dans les arbres ! Nous ne devons pas rester ici !" *Hurla-t-elle à l'attention de tout ceux qui pouvaient l'entendre*

*Le bandit qui l'avait esquivé commençait cependant à lui poser problème, profitant de son manque de mobilité pour la harceler de coups. Jo' quant à elle gardait Iris le plus possible en mouvement dans le but de la protéger des coups d'épée de l'homme. Aucuns des deux duellistes ne semblaient vouloir donner d'ouvertures pour que l'un deux prenne l'avantage.*
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MessageSujet: Re: Près des deux arbres enlacés [PV]   Près des deux arbres enlacés [PV] I_icon_minitimeLun 15 Sep 2008 - 20:40

[HRP : Calla ne répondant pas, je réponds pour un nouveau tour Wink ]

Johann s’éloigna rapidement de la troupe. Le silence tomba peu à peu sur la forêt. Elle posa la main sur la garde de son épée.
Oui, comme Johann, elle sentait que les bandits étaient là.
Les yeux de Lirulin papillonaient autour elle, mais c’était surtout le bruit, ou l’absence de bruit, qui l’avertissait d’une anomalie : le silence hurlait à ses oreilles.

Ses yeux se fixèrent un instant sur le pont. Il n’était pas loin. Il fallait passer de l’autre côté.

Elle amorçait son ordre de galoper quand une pluie de flèches leur tomba dessus. Du coin de l’œil, elle fit deux de ses cavaliers être projetés à terre. Un seul se revela.

Un grand cri s’éleva des bois, précédant les bandits. Lirulin tira son épée pour parer un coup visant à tête de son cheval. Virevolte et pointe dans le corps.
Autour d’elle, les cavaliers s’en tiraient tant bien que mal. Ils étaient gênés dans leur mouvement. Les bandits étaient nombreux.

La voix de Johann, par dessus la bataille, lui parvint au moment où elle hurlait.

Au pont ! Aidez les blessés, laissez les morts ! hurla-t-elle. Au pont !

S’ils restaient ici, ils allaient se faire tirer comme des lapins par les archers. Le danger tenait moins aux escrimeurs qu’aux flèches.

Ventfoudre était rendu fou par le bruit et l’odeur du sang. Sa cavalière jura entre ses dents. Le hackamore, inadapté aux batailles, l’handicapait dans la maîtrise de son cheval.
Lirulin fut rabattue contre les planches d’un chariot. Elle se ferrailla contre un homme armé d’une épée courte et d’un long poignard. Sa Reitschwert lui donnait une meilleur allonge : il tomba d’un coup en travers de la gorge.

Elle se tourna de l’autre côté et saisit le bras d’un de ses cavaliers. La jambe blessé, il n’arrivait pas à se hisser dans un chariot. Son plastron l’avait protégé des flèches, mais son visage était maculé de sang et Lirulin ne le reconnut pas.
Ventfoudre se cabra. Un bandit s’effondra sous ses sabots. Une flèche se planta où se tenait quelques instants plus tôt le bras du cavalier et la main du capitaine.

Elle vit d’autres cavaliers aider des camarades en les chargeant sur leur propres chevaux. Un cheval s’effondra à sa gauche, touché par le trait d’un archer.

Un coup d’œil lui apprit que les marchands prenaient très au sérieux le cri de Johann. Le conducteur de tête motivait son énorme cheval de trait à grand coup de rênes. L’écume sur les flancs et les yeux fous, il était effrayé par la bataille et s’agitait sans grande efficacité. A force d’insistance, il s’élança hors du combat. Les autres chariots s’ébranlèrent à sa suite. Les défenseurs suivirent, couvrant la fuite.

De part l’instinct grégaire et la folie de la bataille, il était difficile de stopper des chevaux lancés.
Les chevaux sans cavaliers suivirent les défenseurs qui, à chaque instant, se rapprochaient un peu plus du pont.
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MessageSujet: Re: Près des deux arbres enlacés [PV]   Près des deux arbres enlacés [PV] I_icon_minitimeMar 16 Sep 2008 - 16:48

Ca tournait mal. Très mal... Les cavaliers n'étaient pas des bleus, loin de là. Et du coup, les bandits étaient un peu surmenés ! La bataille était un chaos indescriptible... De part l'effet de surprise, les brigands avaient semblé prendre l'avantage, mais lentement et surement, les soldats faisaient pencher la balance de leur côté.

Kat, au milieu des combats, virevoltait, taillant, transperçant, son sabre tranchant la chair et croisant le fer avec d'autres hommes. Puis un groupe de quelques cavaliers parvint à se séparer des combats, et revint charger dans la mêlée, piétinant allègrement les bandits sous leurs sabots. Il ne restait guère plus qu'une demi-douzaine de cavaliers encore vivants, sans compter que tous les marchands sauf un seul était mort. Mais les pertes bandits étaient très lourde... Certes, les archers étaient encore en vie et indemne, mais autour de Kathleen ne se tenaient guère plus que sept ou huit hommes. Mais il fallit continuer à se battre, si elle et ses hommes fuyaient, ils seraient rattrapés sans problème par les cavaliers...

Même si les cavaliers s'étaient désengagés et avaient plus tôt refait une attaque devastatrice, leur charge s'étaient vite emoussé dans les hautes herbes, les fourrés et surtout les bandits. Les corps à corps s'étaient de nouveau engagés sans aucune charge, et les cavaliers devenaient alors terriblement statiques... Kat se dirigea vers le cavalier le plus proche, déterminée sombrement, et un peu déséspérement, à renverser l'issu de la bataille. Le cavalier était une femme...

La cavalière était juchée sur son cheval et venait d'achever un bandit. C'était une jeune femme fine, de taille moyenne, aux cheveux blonds cendrés. Avant qu'elle n'ait eut le temps de se retourner pour affronter sa nouvelle adversaire, Kathleen se tendit comme un ressort, et fit un grand bond, les bras en avant, vers Lirulin. Elle parvint à dévier la lame de la Reitschwert avec son sabre et la heurta de plein fouet. Lurilin fut désarçonnée sur le coup, et les deux femmes roulèrent l'une contre l'autre par terre. D'un bond, Kathleen se remit debout, et se mit en garde pour affronter cette jeune officier de cavalerie...
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MessageSujet: Re: Près des deux arbres enlacés [PV]   Près des deux arbres enlacés [PV] I_icon_minitimeMar 16 Sep 2008 - 20:54

*Les chariots commençaient enfin à se mettre en route, s'éloignant de plus en plus du lieu direct des combats, mettant les marchands et les blessés hors d'atteinte de l'infanterie adverse, et de la plupart des archers qui ne pouvaient pas quitter facilement leurs perchoirs.
Johann avait finit par neutraliser son casse pied, profitant de la surprise causée par un changement brutal de stratégie de la cavalière qui avait consisté à lâcher la bride d'Iris pour prendre son épée à deux mains et lui asséner deux grands coups brutaux qui par a surprise lui firent perdre l'équilibre ce qui fut fatal pour l'homme qui reçut un coup d'épée en plein sur le visage. Des morts mais surtout des blessés qui n'étaient plus en état de combattre qui ne devaient leur survie qu'à leur armure, voilà la majorités de leurs pertes. Le problème restait les archers qui continuaient toujours leur feu meurtrier dont l'une des flèches vint rebondir sur son casque manquant de passer au travers de la visière.
Sévélian qui avait été blessé à la jambe et désarçonné par son cheval blessé au flan se relevait de la meilleure manière qu'il pouvait pour faire face à un adversaire qui semblait juste un peu essoufflé. Sans aide il ne ferait pas le poids à cause de sa blessure qui limitait sa mobilité. Ce fut Johann qui vint à son secours avec l'effet de surprise que pouvait engendrer une mêlée : on n'avait pas toujours l'œil partout, surtout face à plusieurs adversaires mobiles. Neutralisant son agresseur avec l'aide d'Iris qui se cabra quelques instants assénant quelques coups de sabots sur le bandit qui semblait plus endormis que tué malgré ses blessures.*

"Tu fais moins le malin maintenant ? Aller monte avant que je ne change d'avis !" *Évidemment Sévélian ne se fit pas prier pour monter sur la croupe d'Iris. Bougonnant quelques mots dans sa barbe signifiant qu'il n'aimait pas la réflexion de Jo' qu'il n'avait reconnu que par sa voix et son armure, ne l'ayant jamais vu le visage couvert par son casque.*

*Malheureusement les évènements se précipitaient trop pour qu'elle le ramène en sécurité, et continuer le combat dans ces conditions n'était pas vraiment faisable, les mouvements de défenses et d'attaques étaient encore plus limités non pas par le poids mais l'encombrement et la gêne mutuelle que causaient les mouvements des deux cavaliers.
Lirulin se fit alors désarçonner, son cheval s'éloignant quelque peu du lieu du combat. La plupart des chariots et des cavaliers qui les protégeaient s'étaient éloignés. Très peu restaient à portée et étaient surtout occupés avec leurs propres bandits qu'ils tentaient tant bien que mal de maitriser.
Jo' descendit de selle, avant de faire s'éloigner Iris au galop vers le convoi. Évidemment combattre à pied retirait l'avantage de la hauteur, mais offrait beaucoup plus de mobilité. Elle calma rapidement le cheval du capitaine, profitant du fait que celui-ci s'était quelque peu éloigné avant de l'immobiliser pour pouvoir le récupérer pour fuir : un animal assez bien dressé. Elle retourna alors dans la bataille, mais cette fois à pied. Son avantage était son armure, lui offrant une meilleure protection contre les coups et le chocs divers.
Un des bandits en profita pour l'attaquer, Jo' répondit de la même manière par une charge quasi identique à la sienne : les deux parèrent leurs coups mutuels, mais Jo' possédant plus de poids à offrir de par son armure força le bandit à reculer de quelques mètres dans un bruit métallique, lui permettant de rejoindre Lirulin qui était en fâcheuse posture. Plusieurs bandits en avaient profité pour s'approcher d'elle, car en effet tuer les têtes pensante déstabiliserait facilement un groupe de soldat. Elle se mit dos à Lirulin pour couvrir le maximum de surface.*

"Quelques problèmes ? Faudrait penser à en laisser un peu pour les autres !" *Fit-elle en ricanant. Visiblement elle aimait ce genre de situations, et elle l'aurait encore plus appréciée s'il n'y avait pas les archers, qui maintenant avaient un mauvais angle de tir sur elles qui n'étaient plus sur le piedestal du cheval.* "Les blessés et le convois seront bientôt en sécurité, Le caporal Belacqua s'en charge. Il faudrait penser à se replier avant d'alourdir les pertes." *Elle sourit, prenant son épée bâtarde à deux mains* "On reste groupées, chacun son coté et a la première ouverture on se casse ensemble." *Dans le boucan de la bataille, seules les personnes très proches pouvaient comprendre ce que Johann disait sous son casque à Lirulin. En bref, il n'y avait qu'elle qui pouvait clairement l'entendre.*

*Des bandits avaient profité de cette aubaine de cavaliers à pieds pour attaquer, après tout, les autres étaient plus des cibles pour les archers et plus difficiles à atteindre. Jo' arrêta le premier téméraire, qui essaya de la terrasser d'un violent coup de hache provenant du dessus, en parant sa hache au niveau de la lame puis le repoussant d'un violent coup de pied dans le bas ventre. Le second qui était celui qu'elle avait repoussé un peu plus tôt attaqua quasi immédiatement mais celui-ci n'eut pas autant de chance : De sa main gauche elle repoussa la lame depuis le plat de celle-ci vers le bas et entailla profondément l'épaule gauche du bandit avant de le repousser. Coup risqué qui aurait pu lui couter la main si celui-ci avait juste fait pivoter son épée.

[hrp : Désolé Calla de déplacer ton perso comme ça xD]
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MessageSujet: Re: Près des deux arbres enlacés [PV]   Près des deux arbres enlacés [PV] I_icon_minitimeSam 20 Sep 2008 - 21:37

Son cœur s’était envolé quand Ventfoudre avait pris le galop. La bataille faisait rage, les cavaliers se taillaient une porte de sortie, mais le vent soufflait à ses oreilles. Il lui semblait que rien ne pouvait plus arrêter la foulée souple de son cheval.

Elle comprit qu’elle se trompait lorsque Ventfoudre ralentit, se retrouvant presque à piétiner sur place. La masse des chariots leur avait permi de forcer le passage, et certains cavaliers avaient réussi à les suivre.
Un grand coup de taille lui donna quelques mètres en plus. Sous le choc, son bras vibra du poignet au coude.

Lirulin se tourna vers le nouvel adversaire qui se présentait. Une femme. Qui qui lui sauta dessus.
Le fait que ce fut l’acte le plus stupide qu’elle puisse imaginer donna l’avantage à son ennemie. Pour couronner le tout, ses réflèxes engourdis ne lui permirent pas de bloquer efficacement le sabre.

Elle se sentit happée à la poitrine. La chute lui coupa le souffle. Elle se releva aussi vite qu’elle le put, un peu sonnée. Sa main était crispée sur la Reitschwert.

Elle se mit elle aussi en garde. Autour des deux femmes, les bandits se regroupaient. Ses yeux glissaient sur les hommes mais, malgré tous ses efforts, elle ne parvenait pas à saisir une ouverture jouable.

Un espoir inattendu vint se nicher dans son dos et fit naître un sourire sur ses lèvres. Johann.

"On reste groupées, chacun son côté et à la première ouverture, on se casse ensemble."

Le regard de Lirulin se fixa sur l’autre femme. L’assurance de la bandit lui apprit se qu’elle cherchait : cette femme, en garde en face d’elle, était au moins une des commandantes de l’attaque.

Elle se fendit dans sa direction. Elle fléchit et sa lame partit vers les jambes de son adversaire. Déviée par le sabre, elle tenta une autre attaque vers la poitrine. Elle esquiva à son tour et zébra le bras d’un homme trop téméraire.

Toujours aucune ouverture, et la chef bandit était douée.

Si Lirulin n’était pas très habituée à combattre pied à terre, elle avait un avantage. La longue proximité avec Ventfoudre lui avait fait prendre des manières d’agir, et l’inverse était également vrai. Non pas que l’humaine était devenue cheval ou le contraire. C’était plutôt les réflèxes d’un ami qui finissent par déteindre.

Ainsi, libre, un cheval ne sautera pas un obstacle qu’il peut contourner. Lirulin adoptait la même attitude en matière de combat : elle ne bloquait la lame adverse que si elle y était contrainte. La plupart du temps, elle évitait. Pas sur le côté, effacer ses épaules, fléchir les jambes, déplacer le buste.
Cette manière de combattre n’était pas habituelle, même si un combattant souple d’esprit pouvait s’y adapter.

Elle restait très mobile. La Reitschwert n’était pas ralentie par les parades et dépoyait toute sa force : longue, la lame donnait une bonne allonge ; légère, elle était maniée d’une main avec rapidité.
Pour déstabiliser un peu plus les bandits, Lirulin fit passer son épée de sa main droite à sa main gauche et tira son coutelas.

Cela réussit : elle abattit un bandit surpris. Les autres reculèrent pour jauger la situation, libérant une ouverture.

Johann ! Fin de la danse ! s’écria-t-elle. Elle jeta un coup d’œil à la cavalière.
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MessageSujet: Re: Près des deux arbres enlacés [PV]   Près des deux arbres enlacés [PV] I_icon_minitimeLun 22 Sep 2008 - 17:52

Elle avait pensé pouvoir livré un combat loyal, enfin plus ou moins, contre cette jeune officier de cavalerie, lorsqu'un autre cavaliers vint se coller dos à dos à elle. Ce cavalier était égalemment une femme... Decidemment, il n'engageait plus que les femmes dans l'armée humaine ! Les deux cavalières étaient encerclées par trois bandits plus Kathleen... Les autres cavaliers escortaient toujours le convoi, qui était d'ailleurs en train de traverser le pont vers plus de sécurité. Ils étaient encore harcelé par quelques bandits, mais leur combat ne faisait aucun doute vu leur supériorité... Et quand ils reviendraient pour tenter de sauver cet officier, Kathleen savait que tout serait perdu. Il fallait donc tuer ces deux cavalières puis disparaître en vitesse !

Les bandits attaquèrent les deux femmes, les attaques fusant de tous côtés. Après quelque passes d'armes, un bandit s'écroula après avoir réussi à faire lacher son couteau à Lirulin. En combat singulier, la jeune demie-elfe était persuadée de pouvoir battre ces cavalières. Mais les deux en même temps, c'était plus compliqué... Après tout, elle était une duelliste, les combats à un contre un étaient beaucoup plus sa spécialité ! Il lui fallait donc séparé les deux femmes...

Kathleen se décala volontairement vers la droite, créant ainsi une ouverture. Dans le feu de l'action, Lirulin ne comprit pas que c'était un piège et s'y précipita tête baissée... Johann la suivit de très près, mais malheureusement ce ne fut pas suffisant et elle fut bloquée par les bandits. Si bien que Johann affrontait deux bandits, tandis que Lirulin affrontait, seule, la chef des bandits...

Les deux adversaires se jugèrent un moment. Kathleen réfléchissait rapidement... Même si la reitschwert de son ennemie avait une meilleure allonge, son sabre lui semblait plus adapté au combat de duels. Puis, se rappelant que le temps lui était cruellement compté, elle passa à l'attaque...

Son adversaire esquiva souplement, cédant un peu de terrain... Elle avait un style que la demi-elfe trouvait lâche, qui constituait à éviter les coups au lieu de parer. Peu académique et lâche, certes, mais très efficace !

Et le combat s'engagea vraiment...

Parer, attaquer, feindre...

Cette cavalière était bigrement douée, Kat devait l'avouer...

Reculer, coup de taille, estocade...

Au loin déjà, on entendait le galopement de cavaliers. Les autres soldats en avaient fini avec leurs bandits, et venait à la rescousse. La situation était décidemment déséspérée...

Attaquer, esquiver...

Il fallait en finir, maintenant !

Elle attaqua, et bloqua la lame de son adversaire avec son sabre. Elle saisit le poignet armé de sa main libre, et en profita pour donner un violent coup de genoux dans le coude de la femmeà, à l'inverse de l'articulation, avant que Lirulin ne puisse faire quoi que ce soit. Que ce fut par surprise ou par douleur, le résultat fut finalement le même, la jeune femme lacha son sabre qui tomba par terre, et fut prestemment dégagé du combat par un coup de pied de la chef des bandits...

Cette dernière recula un peu, profitant de l'instant. Son adversaire désarmée, elle pouvait l'achever avant de disparaitre dans la nature... Elle se vengerai un jour, mais pour se venger, il fallait survivre...

Elle plaça sa lame sous la gorge de son ennemi, le visage emprunt à un plaisir sadique...


- Ce sera un plaisir de vous tuer, dit-elle d'une voix douce.

Alors qu'elle allait donner le coup de grâce avec sa lame, prête à écourter la pathétique vie de cette cavalière, elle reçut un violent coup dans la nuque. Et la dernière chose qu'elle vit avant de sombrer dans l'inconscience fut qu'elle était la dernière bandit encore debout...
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MessageSujet: Re: Près des deux arbres enlacés [PV]   Près des deux arbres enlacés [PV] I_icon_minitimeLun 22 Sep 2008 - 21:34

*Le convoi avait maintenant avait finit par réussir à s'éloigner suffisamment du danger avec l'aide des cavaliers encore en selle et valide. Les blessés avaient été évacués dans les différents chariots ou encore sur la croupe des montures de leurs camarades. Les derniers bandits s'étaient dispersés, certaines avaient préféré tenter leur chance à poursuivre le convoi, pour le butin sûrement, mais était en train de se faire battre par les défenseurs de celui-ci. Ne restaient derrière que Lirulin qui avait été désarçonnée et Johann qui l'avait volontairement rejoint pour l'aider au combat.
Elles étaient maintenant encerclée par plusieurs bandits, dont l'un d'eux semblait être leur femme mais aussi leur commandant aux vues du regards que les hommes semblaient lui porter. Les deux cavaliers étaient dos à dos, ne se quittant pas malgré le style de combat bien particulier du capitaine de cavalerie. les consignes dans ce genre de cas, même si elles n'étaient pas explicites impliquaient de ne jamais trop s'éloigner l'un de l'autre pour permettre de se protéger mutuellement les arrières et ainsi de pouvoir continuer à se battre sans être harcelé constamment par des attaques venant de toutes parts.
Les bandits continuaient sans cesse des petits attaques, visant à les déstabiliser mais aussi à tester leur réactivité. Il était clair qu'après le début de combat éprouvant ils n'étaient pas tous au mieux de leur forme, et les cavaliers encore moins surtout à cause du poids de leur armure même s'ils étaient entrainés pour. Un des bandits un peu trop sûr de lui passa à l'attaque mais se fit facilement maitriser, causant par la même occasion une possibilité de fuite dont Lirulin s'empressa de profiter pour tenter de prendre la poudre d'escampette. Malheureusement cette ouverture ne tourna pas en leur faveur, Johann ayant été retenue par les bandits restants de son côté et leur chef mettant de côté lirulin l'engageant dans un duel.
A partir de ce moment là Jo' n'avait plus trop le choix : neutraliser le plus vite possible au moins deux des trois bandits, sinon elle ne pourrai pas tenir très longtemps. Dans tout les cas ce n'était plus le moment de s'occuper de Lirulin mais plutôt de sa propre survie. Trois contre une, voilà qui allait être corsé, mais aussi un petit challenge à relever qu'était celui de survivre. Son armure l'y aiderait, recouvrant la quasi-totalité de son corps et cachant même son visage. Elle tenait son épée à deux mains, l'une semblant plus avoir tendance à vouloir quitter la garde de l'arme pour servir de défense.
Le premier des bandits l'attaqua sans vraiment se soucier de la stratégie à employer, voulant profiter du surnombre. Son arme se fit arrêtée avant de se faire repousser par un violent coup de poing dans le nez qui le força à se reculer de quelques pas, l'action des deux autres ne se fit pas attendre non plus, attaquant simultanément des deux côtés. Elle retenta la même parade qu'un peu plus tôt en déviant l'épée du premier homme avec le plat de la main, l'esquivant par un pas sur le côté pour se retourner à moitié baissée vers le second qui se retrouva avec son épée au niveau du bas ventre, lui offrant une magnifique entaille dont il ne risquait pas de se remettre de si tôt.
Ils étaient de retour à leurs places respectives. Leurs premières attaques n'ayant pas vraiment donné grand chose mis à part un nez cassé et une vilaine entaille qui nécessitait des soins urgents et mettait déjà l'un d'eux hors combats. Cependant cela ne jouait pas vraiment en la faveur de Johann. A trois ils pouvaient se gêner entre eux dans leurs mouvements... Maintenant qu'ils n'étaient plus que deux leurs mouvements pouvaient être encore plus dangereux s'ils étaient un tant soi peu coordonnés.
Les attaques qui suivirent ne semblaient pas vraiment dangereuses mais étaient surtout épuisante, demandant beaucoup de mouvements à la cavalière pour les esquiver convenablement qui continuait à employer la même méthode qui se retrouvait de plus en plus difficilement réalisable, le fil des lames de ses adversaires visant de plus en plus son poignet pour le trancher au niveau de l'articulation de l'armure.
Une des lames finit par effleurer son casque, effleurant sa peau au niveau de la visière un peu en dessous de l'œil. La situation se corsait de plus en plus. Ses possibilités d'attaques étaient nulles et sa défense commençait à être percée. L'attaque suivante serait décisive. Il fallait qu'elle se débarrasse de l'un des deux le plus rapidement possible, sinon elle ne tiendrai pas éternellement à moins que des renforts finissent par revenir après avoir assuré la sécurité du convoi...
Ils attaquèrent de nouveau... Quasi simultanément, leurs mouvement s'accordant de plus en plus. Elle n'essaya pas de parer la lame du premier, la déviant vers l'extérieur avec la protection de son avant-bras offrant à sa lame le buste de son adversaire qui fut traversé dans un craquement d'une côte qui se brisait. Cependant cette attaque laissait une ouverture dans son dos, et elle ne pouvait pas réagir face à cette attaque, étant bloquée par le corps du bandit. Mais l'attaque qui lui aurait été fatale ne vint pas...
Lorsqu'elle se débarrassa de son poids elle vit Sévélian, sur le dos d'Iris, son épée à la main. Il venait visiblement de la débarrasser du dernier adversaire gênant malgré son état pitoyable. Le pire était que Johann ne l'avait pas entendu venir, trop concentrée sur son combat.*
La flèche était toujours plantée dans sa jambe, même si elle avait été cassée, a peine entourée d'un bandage de fortune visant à tenter de stopper le saignement. Malgré sa pâleur.

Il esquissa un sourire tout fier* "Je ne pouvais pas laisser des femmes se battre pendant que l'on s'enfuyait" *Le ton n'était même pas moqueur, il était juste sincère.
Cependant cette remarque n'avait pas vraiment plus à Johann qui lui répondit sèchement tout en retirant son épée du cadavre du bandit avec sa main gauche.* "Tu aurai mieux fait de te faire soigner correctement au lieux de te pointer, tu es blanc comme un cadavre." *Elle n'avait encore remarqué la position délicate de son capitaine.*
"Si tu as encore de la force pour râler alors va aider le capitaine" *Rétorqua Sévélian dans un soupir trahissant la douleur et l'effort qu'il avait fait pour revenir au galop.*

*En effet Lirulin était à présent désarmée, et celle qui quelques instants plus tôt était la chef de la horde de bandits qui les avaient attaqués était prête à l'achever. Elle lui tournait le dos, mais Johann n'avait pas vraiment le choix. Elle se jeta de toutes ses forces et de tout son poids sur cette femme, lui assénant un violent coup de poing à l'arrière du crâne, se faisant par la même entrainer par son poids avant de se rattraper avec son épée, s'en servant comme appuis. Étant droitière il ne lui était pas venu à l'esprit de la tuer avec son épée qu'elle tenait de l'autre main... Ce ne serait qu'un faible sursit pour elle de toute manière. Elle se redressa un peu, s'accroupissant à côté du corps immobile de la femme qu'elle venait de neutraliser.*

"C'est finit" *Dit-elle à l'attention de son capitaine comme à celle de la femme inconsciente qui ne pouvait l'entendre.* "Qu'est-ce qu'on fait des corps ?" *S'était la première question qui lui était venue à l'esprit, ne demandant même pas à son capitaine comment est-ce qu'elle allait. *

*Elle releva sa visière, essuyant le sang qui coulait sur sa joue. Sa coupure ne saignait pas beaucoup et elle n'en garderai une marque que pendant quelques semaines. Elle n'avait pas vraiment envie de se trimballer avec les cadavres des bandits, préférant ramener ceux de leurs camarades tombés au combats à leurs familles respectives.*

*Son attention se reporta alors sur la femme qu'il y avait à ses pieds, y plaçant son épée juste au niveau de sa gorge, comme s'apprêtant à l'achever* "Et on fait quoi d'elle ? Si on l'achève maintenant elle ne nous posera plus aucuns problèmes. Sinon il faudra se la trimballer jusqu'à Diantra." *Il était clair que la première option lui plaisait plus, étant la plus simple de toutes. Et même si elle lui avait offert un bon combat grâce à la vie de ses hommes, ce n'était pas la reconnaissance ni même la pitié qu'elle réussirait à récolter. Un ennemi sur un champs de bataille en restait un tant qu'il pouvait représenter une menace*
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MessageSujet: Re: Près des deux arbres enlacés [PV]   Près des deux arbres enlacés [PV] I_icon_minitimeSam 27 Sep 2008 - 12:39

Lirulin réalisa assez vite qu’elle perdait pied. Même en y mettant toutes ses forces, elle fatiguait : son adversaire était douée et rodée aux duels. Lorsque la lame du sabre se posa sur sa gorge, elle maudit une énième fois l’ouverture-piège.
Face au plaisir sadique de la bandit, ses yeux presque noirs brillaient de colère. Ils fixaient son ennemie et ne la lâchaient pas, comme s’ils voulaient s’assurer que jamais elle n’oublirait ce regard.

- Ce sera un plaisir de vous tuer, dit Kathleen d'une voix douce.

« Je te hais, » lui répondait les yeux. « Tu t’amuses. »

Tout son être était dans ce regard. Il lui fallut quelques instants pour comprendre se qui se passait. Où était le froid de la lame ? Où était cette femme ?
A terre.
Inconsciente.
Une nouvelle fois, elle devait la vie à Johann.

"Qu'est-ce qu'on fait des corps ?"

Ce fut cette question qui l’obligea à revenir à la réalité : c’était une bonne question, et elle attendait la réponse d’une oreille distraite quand elle réalisa que c’était elle qui devait y répondre.

"Et on fait quoi d'elle ? Si on l'achève maintenant, elle ne nous posera plus aucun problème. Sinon, il faudra se la trimballer jusqu'à Diantra."

Nous la ramenons à Diantra, répondit-elle, sans se soucier du ton employé par Johann, qui disait clairement son opinion.
Elle regarda les cavaliers encore en selle. Sur les douze soldats partis le matin même, cinq étaient blessés. Les trois cavaliers morts gisaient sur le chemin ; Lirulin hésitait à aller les chercher : les archers étaient bien vivants, eux. Elle ramassa son épée, l’essuya et la rangea.

Sevelian Amren, Johann Reihart, merci de m’avoir sauvé la vie. Venez Sevelian, ajouta-t-elle,[color:a1dd=Wheat) vous êtes blanc comme un mort.[/color]

Lirulin saisit la bandit inconsciente. Mi la portant, mi la trainant, elle revint vers les chariots, taversant ainsi le pont sauveur. Elle remarqua le regard mauvais que certains hommes portaient sur la chef brigand. Ventfoudre, lui, n’avait pas une telle rancœur. Il l’acceuilit comme à son habitude : « Pourquoi m’avoir quitté ? J’étais inquiet ! »
Elle étendit la femme par terre et caressa les naseaux de son cheval.

[color=Wheat]Qui a des connaissances en médecine ? Que ceux qui savent s’occupent des blessés.
Les autres aident les guérisseurs, ou se répartissent entre un tour de garde et l’enterrement des corps des bandits. Faites des tertres, il y a beaucoup de pierre. Tenez-vous à des groupes de deux ou trois ; que surtout personne ne soit isolé.

Nous rentrons quand nous avons fini, et nous ramenons les nôtres à Diantra, précisa-t-elle.

Plusieurs soldats descendirent de selle en portant leurs camarades. Lirulin sortit des saccoches de Ventfoudre sa trousse de premiers soins.

Faites chauffer de l’eau pour nettoyer les plaies.

Elle mit son matériel à disposition et commença elle-même à s’occuper des blessés.
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MessageSujet: Re: Près des deux arbres enlacés [PV]   Près des deux arbres enlacés [PV] I_icon_minitimeSam 27 Sep 2008 - 23:16

*Évidemment et en toute logique il fallait s'occuper des cadavres des bandits en leur offrant une tombe décente... Les laisser moisir là aux soins de leurs camarades ayant pris la poudre d'escampette était une meilleure idée qui leur ferait perdre un peu moins de temps...
Lirulin choisit de transporter l'inconsciente jusqu'au convoi, et elle ne fut pas vraiment accueillit avec le sourire... Voir arriver la responsable de la mort de leurs camarades encore vivante n'était pas vraiment quelque chose d'agréable... Johann quant à elle avait ramener Iris montée par Sévélian jusqu'au convoi qui s'était arrêté, celui-ci n'étant plus trop en état de diriger la monture. Une fois sur place elle l'aida à descendre pour qu'on lui apporte les premiers soins un peu plus efficaces que ceux qu'il s'était visiblement fait tout seuls. S'était sûr qu'il s'en sortirai mais il devrait se reposer quelques jours l'histoire de récupérer correctement.

Les marchands avaient déjà commencé à s'occuper des blessés qu'ils soient soldats ou membres du convoi. Le danger était maintenant passé et il ne restait pas vraiment grand chose à craindre, les cavaliers valides encore restants assurant la sécurité aux alentours par quelques patrouilles. Certains avaient finit par revenir avec les corps de ceux tombés au combats avec quelques informations, notamment que s'il y avait eut des survivants : ceux-ci n'étaient plus sur place...

"J'vais m'occuper de la prisonnière" *Avait-elle dit à lirulin.* "Il ne faudrait pas qu'elle s'échappe" *Puis sous le regard de son capitaine* "Je ne la tuerai pas, ne vous inquiétez pas."

Les montures des morts et des blessés avaient été attachée sur un des chariots du milieu, peu de valides avaient mis le pied à terre. Johann avait décidé d'attacher Iris au chariot du milieu, non loin des autres bêtes avant de s'occuper de la prisonnière encore inconsciente qui n'avait même pas attachée...

Elle s'était munie de trois solides cordes, assez courtes, pour l'attacher sans ménagements. Moyens du bords pour attacher efficacement quelqu'un tant que le nœud était bien fait, ainsi qu'une gourde.
Elle la traina un peu en retrait des blessés et de tout les types d'armes pouvant se retrouver à portée des mains de celle-ci. Sans aucunes considérations elle la mis face contre terre, lui mettant les bras dans le dos et les lui liant avec une des cordes qui faisait le tour de ses avants bras. Ses mains pouvaient toucher le coude du bras de l'autre côté. Ce n'était pas vraiment des plus confortables, mais au moins elle ne pourrai pas se détacher ni même se déplacer facilement sans qu'elle n'ait d'aide. Une fois ceci fait elle la remit sur le dos et l'adossa contre un des piliers des barrière bordant le pont pour lui attacher solidement les jambes, le premier lien au niveau des chevilles et le second sur les cuisses juste au dessus des genoux.
Les liens étaient solidement serrés et pas vraiment du plus grand confort pour la prisonnière. Mais au moins ils suffiraient pour la maintenir convenablement attachée grâce au nœud marin utilisé, nœud très difficile à défaire. Et le moyen le plus facile pour la libérer serait de couper les liens...

Elle s'offrit une petite pause après cette activité des plus chiante en vidant un peu sa gourde. Le combat donnait évidemment soif... Elle utilisa une partie du reste pour l'envoyer sur le visage de la bandit attachée et ensuite lui coller quelques baffes pour la réveiller sans autre forme de procès ni de ménagement. Il y avait quelques questions...*

"Aller on se réveille ! Ce n'est pas le moment de dormir !" *Avait-elle dit entre deux baffes* "On a à parler !" *Décidément Johann et la douceur faisait visiblement deux... Ce qui n'était pas à l'avantage de sa prisonnière...*


[Hj : Vala, maintenant tu peux répondre la belle au bois dormant ^^]
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MessageSujet: Re: Près des deux arbres enlacés [PV]   Près des deux arbres enlacés [PV] I_icon_minitimeDim 28 Sep 2008 - 18:49

Kathleen reprit conscience lorsque on l'asperga copieusement d'eau. La première chose qui lui vint à l'esprit fut de se demander quel crétin lui avait jetter de l'eau, et aussi où elle était. Elle avait un mal de crâne épouvantable, suite au coup qu'elle avait reçu sur la nuque... Et puis tout lui revint. L'attaque, pour le moins loupée, sur le convoi, les cavaliers, son duel avec la cavalière, et puis... Et puis quoi ? Elle n'arrivait pas à se souvenir si elle avait réussit à l'achever ou pas. Sans doute pas...

Paf !

Quelqu'un venait de la gifler, et son esprit s'éclaircit. On l'avait attachée... Ses avants bras avaient été ligotés dans son dos, l'un contre l'autre de sorte qu'avec sa main elle puisse toucher le coude opposé. C'était pour le moins... Inconfortable. La position qu'elle devait adopter la forçait à tirer ses épaules en arrière, et elle commençait déjà a être courbaturée... On lui avait égalemment attaché les chevilles, et même les genoux. Celui qui avait fait ça ne voulait vraiment pas qu'elle s'échappe ! Les liens rudes étaient très serrés et brulaient la peau sensible de la jeune femme quand elle essayait de bouger...

On l'avait adossée contre une barrière, et il y avait une folle devant elle qui lui donnait gifle sur gifle en disant :


"Aller on se réveille ! Ce n'est pas le moment de dormir ! On a à parler !"

Kathleen agita vigoureusement la tête pour signaler qu'elle était réveiller et que l'autre cesse de la battre. Dans sa tête, elle était à la limite de la panique... Elle avait été capturée. Maintenant, c'était la mort ou la prison à vie qui l'attendait si jamais on la livrait aux autorités... Non, non, na pas paniquer. Surtout ne pas paniquer... Normalement, les bandits qui avaient des arcs s'en étaient tirés vivant. Ils iront surement chercher des renforts pour venir la délivrer... C'était un bien faible espoir, mais la demi-elfe décida néanmoins de s'y raccrocher pour ne pas sombrer dans le déséspoir...

Maintenant, il fallait qu'elle parle au chef. Peut être parviendrait-elle à le corrompre en offrant une belle somme d'argent...

Elle regarda la femme, qui avait momentanément arrêter de la gifler, qui lui faisait face avec un air hautain et un peu de mépris, puis dit :


- Soldat, je ne parlerai que devant votre chef...

Puis, rien que pour énerver son interlocutrice elle ajouta :

- Aller plus vite, trouffion !
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MessageSujet: Re: Près des deux arbres enlacés [PV]   Près des deux arbres enlacés [PV] I_icon_minitimeDim 28 Sep 2008 - 21:00

*La femme en face d'elle finit par reprendre connaissance, tout d'abord un peu sous l'effet de l'eau et pour finir sous l'effet des baffes. De la manière dont elle bougea pour se réveiller les liens ne semblaient pas être très appréciés. Bien évidemment ne semblant pas vraiment consciente de son statu de prisonnière elle s'adressa à Johann sur un ton hautain qui n'était pas pour plaire à la cavalière qui ne réagit pas à la provocations de la femme en face d'elle allant même jusqu'à la traiter de troufion, ce qu'en fait elle était. Ces provocations ne firent que faire sourire Johann.*

"Et bien, on dirait que vous ne saisissez pas votre situation. Vous n'êtes pas en position de négocier ou d'ordonner quoi que ce soit. Vous ne parlerez à mon supérieur que quand le soin des blessés sera terminé. En attendant j'ai le plaisir de vous annoncer que je vous tiendrai compagnie jusqu'à ce qu'elle arrive." *Elle eut un petit sourire quasi sadique.* "Votre bosse ne vous fait pas trop mal ?" *Dit-elle en y tapotant légèrement dessus de son poing exprès pour réveiller la douleur* "On dirait que j'ai frappé trop fort..." *Dit-elle apparemment pour elle même, ce qui surtout voulait dire à son interlocutrice que s'était elle la responsable de cette magnifique bosse et surtout de l'état de ses liens.* "Bref... Vous n'êtes pas une invitée mais une prisonnière alors vous allez répondre correctement à mes questions si vous ne voulez pas qu'il vous arrive quelques bricoles...." *Le regard que lui jeta un des cavaliers qui passait non loin prouvait que si Johann en venait aux mains avec la prisonnière, ceux-ci n'interviendraient pas de leur propre chef.*

*Finit l'humour, maintenant les choses devenaient un peu plus sérieuse. Et cela pouvait se lire sur son visage. Les choses sérieuses allaient commencer, notamment l'interrogatoire et les joies de celui-ci. Et vu l'attitude de Johann elle n'allait pas être très douce si elle n'obtenait pas les réponses aux questions qu'elle posait. Tant qu'elle la ramènerai vivante à Diantra il n'y aurait pas vraiment de soucis à ce qu'elle ait quelques bleus supplémentaires.*

"Nous allons commencer par quelques questions simples. Je pense que vous saurez y répondre sans trop de difficulté n'est-ce pas ?" *Dit-elle avec une touche d'ironie* "Pour commencer : Donnez moi votre nom et votre age." *Elle fit une courte pause avant de reprendre, se faisant comme craquer les doigts, montrant visiblement que le recours aux poings allait être la solution adoptée.* "Ensuite les effectifs de vos archers ainsi que la localisation de votre camps de base"

*Évidemment il était certain qu'elle ne répondrait pas aux dernières questions trop facilement, du moins pas avant quelques coups destinés à la faire parler vu l'importance de ces informations qui permettraient au convoi de savoir dans combien de temps les renforts des bandits pourraient arrivés, ci compté qu'il y ait assez de survivants étant témoin de la capture de leur chef...*
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MessageSujet: Re: Près des deux arbres enlacés [PV]   Près des deux arbres enlacés [PV] I_icon_minitimeLun 29 Sep 2008 - 17:14

"Et bien, on dirait que vous ne saisissez pas votre situation. Vous n'êtes pas en position de négocier ou d'ordonner quoi que ce soit. Vous ne parlerez à mon supérieur que quand le soin des blessés sera terminé. En attendant j'ai le plaisir de vous annoncer que je vous tiendrai compagnie jusqu'à ce qu'elle arrive."

A la bonheur ! Attendre en compagnie d'une brute dénuée de finesse...
Son interlocutrice prit un air sadique, avant de venir appuyer sur la bosse qu'elle avait à la nuque. Kathleen grimaça en sentant le contact douloureux... D'après le taille de la-dite bosse, la cavalière ne l'avait pas loupée !


"Votre bosse ne vous fait pas trop mal ? On dirait que j'ai frappé trop fort..."

Sadique !

"Bref... Vous n'êtes pas une invitée mais une prisonnière alors vous allez répondre correctement à mes questions si vous ne voulez pas qu'il vous arrive quelques bricoles...."

C'était une menace à peine voilée...

- Ouh j'ai peur, fit-elle d'un ton ironique.

Elle testa ses liens. Ils étaient serrés... Et la folle qui lui faisait face avait sous entendu qu'elle était la responsable. La façon dont elle lui avait attaché les avants-bras était décidemment bizzare... Bizzare et très inconfortable ! En tout cas, elle ne pourrait sans doute pas se libérer seule, et vu les regards que lui jetaient les autres cavaliers, aucun ne voudrait l'aider. Normal vu l'éprouvant combat qu'il venait de subir par sa faute. mais cela n'arrangeait en rien les affaires de la jeune demie-elfe. Elle retourna son intention vers la cavalière qui s'était remise à parler.


"Nous allons commencer par quelques questions simples. Je pense que vous saurez y répondre sans trop de difficulté n'est-ce pas ? Pour commencer : Donnez moi votre nom et votre age."

La femme soldat fit craquer ses jointures. Elle était folle... Elle n'allait quand même pas recourir aux poings ! Elle bluffait. C'était ça elle bluffait pour lui faire peur. La jeune chef des bandits la regarda sans ciller, pendant que l'humaine continuait :

"Ensuite les effectifs de vos archers ainsi que la localisation de votre camps de base."

Elle était vraiment comique... Comme si elle allait lui dire tout ça ! Kathleen regarda la femme qui lui faisait face, puis dit d'un ton hautain :


- Désolée mais je ne parle pas aux sous-fifres...

Elle avait tellement de mépris pour cette petite cavalièrequi se prenait pour une dure...

- Maintenant, trouffion, cessez de me raconter des bêtises et appelez votre chef...
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MessageSujet: Re: Près des deux arbres enlacés [PV]   Près des deux arbres enlacés [PV] I_icon_minitimeLun 29 Sep 2008 - 22:11

*Visiblement la prisonnière ne semblait pas assez consciente de sa situation à réclamer encore et toujours le commandant de la petite troupe de cavaliers. Elle ne parlait pas aux sous-fifres ? Et bien il ne restait plus qu'à lui faire changer d'avis !*

"Vous êtes sûre que vous ne voulez rien dire ? Les officiers ont d'autres chats à fouetter que de répondre aux exigences des prisonniers?" *Dit-elle d'un ton neutre ?* "Vous saurez que je ne parle jamais à la légère."

*Elle soupira. En effet elle avait espéré que seule la menace suffise à lui faire cracher au moins son nom... Mais rien n'y faisait, elle allait devoir employer la manière forte, même si elle n'aimait pas vraiment ces méthodes de frapper quelqu'un d'attaché, ce n'était pas faute d'y avoir mis de la bonne volonté pour l'engager à parler un peu.
La réaction ne se fit pas attendre. Elle sembla hésiter quelle joue frapper. Elle tourna un peu de force la tête de sa prisonnière comme si le coup allait venir de la gauche. Mais ce fut une magnifique droite bien sentie qui vint percuter la joue droite, faisant pivoter dans l'autre sens le visage de la femme face à elle. Il était évident que le coup avait été douloureux, et lui avait sûrement mis le gout du sang dans la bouche, surtout que Johann n'avait pas pris la peine de retirer son gant avant de frapper écorchant quelque peu la peau de la "victime" de son coup.*

"Je raconte des bêtises ? Vous en voulez une autre peut-être ?" *Elle fit une pause* "Je ne suis pas une ingrate. A chaque bonne réponse il y aura un petit avantage non. Vous n'avez pas soif par hasard ? Un peu d'eau pour vous retirer le gout du sang ?" *Dit-elle en montrant sa gourde* "Par contre à chaque mauvaise, et bien... Vous avez déjà eu un avant gout. Alors, votre nom et votre age, c'est très simple."

*Elle était sincère. Chaque bonne réponse entrainerai un petit avantage. Pas jusqu'à entrainer à ce que ses liens soient desserrés mais de la nourriture, de l'eau pouvant aller jusqu'aux soins des quelques blessures qu'elle avait pu recevoir. Bref un meilleur traitement que si elle restait silencieuse.
De plus elle avait déjà des doutes sur l'identité de la personne en face d'elle... Son visage lui était familier, peut-être placardé sur l'un des nombreux avis de recherches disponibles à la caserne...*
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MessageSujet: Re: Près des deux arbres enlacés [PV]   Près des deux arbres enlacés [PV] I_icon_minitimeMar 30 Sep 2008 - 6:29

"Vous êtes sûre que vous ne voulez rien dire ? Les officiers ont d'autres chats à fouetter que de répondre aux exigences des prisonniers ? Vous saurez que je ne parle jamais à la légère."

Comme si elle allait être intimidée par une petite cavalière de rien du tout... Bon certes c'était la cavalière de rien du tout qui était en position de force sur le moment, mais ce n'était pas une raison. Tout du moins pas une raison valable pour la fiertée de kathleen

Elle regarda a femme qui lui faisait face. Celle ci semblait hésiter sur quelque chose. Non, ce n'était pas sérieux, elle n'allait pas la frapper... Elle tourna de force sa tête vers la gauche, avant de lui asséner un violent coup de poing venant du côté opposé. La jeune demie-elfe grinça des dents lorsque le poing gantée de métal vint s'écraser sur sa joue, laissant quelques griffures et une bonne douleur. Cette attaque lui laissa un goût de sang dans la bouche, tandis que des étoiles vinrent danser devant ses yeux pendant quelques secondes.

Elle... Elle l'avait frappée. Cette folle avait frappée la plus importate des chefs bandits... L'inconsciente, elle ne savait pas à quel danger elle s'exposait ! A l'intérieur d'elle même, Kathleen fulminait et pestait contre cette cavalière. Un jour, sa vengeance serait terrible !


"Je raconte des bêtises ? Vous en voulez une autre peut-être ?"

Elle marqua une pause avant de continuer :

"Je ne suis pas une ingrate. A chaque bonne réponse il y aura un petit avantage non. Vous n'avez pas soif par hasard ? Un peu d'eau pour vous retirer le gout du sang ? Par contre à chaque mauvaise, et bien... Vous avez déjà eu un avant gout. Alors, votre nom et votre age, c'est très simple."

Elle avait approché son visage en face du sien pour lui parler bien face à face...

Alors, pour lui montrer toute la colère et le mépris qui l'emplissait, Kathleen lui cracha dessus. Et ce fut un mélange de bave et de sang qui vint s'écraser avec une précision diabolique dans la pupille droite de la cavalière qui lui faisait face...


- Vous voyez où vous pouvez vous les mettre vos questions !

Cracher au visage de la femme qui la retenait prisonnière n'était peut être pas la meilleure chose à faire. Mais Kathleen avait toujours été très sanguine, et le fait qu'on l'ait frappé l'avait mis hors d'elle. Et elle restait là, adossée à la barrière, quasiment incapable de bouger, attendant la réaction de sa tortionnaire...
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MessageSujet: Re: Près des deux arbres enlacés [PV]   Près des deux arbres enlacés [PV] I_icon_minitimeMar 30 Sep 2008 - 19:03

*Alors s'était comme ça qu'elle voulait régler les choses ? Il aurait été plus facile de la tuer sur le champs de bataille, au moins il n'y aurait pas eut de questions, et pas elle n'aurait pas eut à jouer à la nounou avec cette bonne femme à essayer de lui soutirer quelques informations. Évidemment ce n'était pas si facile que ça... La prisonnière avait finit par lui cracher dessus. Johann essuya doucement ce cracha avec sa main avant de l'essuyer sur les vêtements de la prisonnière. Elle la regarda quelques instants, n'ayant pas du tout l'air de réfléchir. Sa réaction ne se fit pas attendre : un revers de la main droite sur la joue qu'elle n'avait pas frappé... Cette fois l'envie de l'achever lui démangeait fortement et son épée s'était vue sortir de son fourreau et posée sur l'épaule de la prisonnière, manquant de peu de lui entailler la peau du cou.
Un des soldats passa à côté de la petite scène de ménage et s'approcha un peu. Il ne semblait pas vraiment s'intéresser au sort de la prisonnière mais plutôt aux conséquences des actes de Johann*

"Tu ferai mieux d'éviter de la tuer. En plus sa tête vaux de l'or, d'autant plus si elle est vivante" *Rajouta-t-il rapidement, connaissant visiblement Johann assez bien au point qu'il savait qu'elle pouvait le prendre au mot et ne ramener que la tête...* "C'est Kathleen Fara.. Fara je sais plus quoi... Sa tête est mise à prix, je crois qu'elle est la cheftaine d'un groupe de bandit ou un truc comme ça... Et en prime ça pourrai te causer quelques ennuis avec la hiérarchie." *Finit-il avant de repartir. Visiblement il était plus intéressé par l'argent que pouvait rapporter la prisonnière à la petite troupe que de l'état dans lequel ils pouvaient la ramener tant qu'elle était vivante*

*Johann quant à elle n'avait toujours pas bougé son épée malgré les informations données par son camarade. Visiblement elle n'en avait rien à faire de l'argent que pouvait rapporté la capture de cette bonne femme de même que les ennuis que son exécution pourrai apporter, elle saura toujours inventer une meilleure excuse que "le coup est partit tout seul, c'est sensible une épée". La seule chose qu'elle voyait en ce moment c'est qu'elle lui était insupportable au point de lui donner envie de la tuer. En venir jusque là pour ne pas à avoir donner son nom.*

"On dirait que tu es célèbre finalement. Mais ce n'est pas trop utile de prendre la grosse tête, mis à part pour la perdre" *Son épée s'était un peu trop rapproché de la gorge à Kathleen, commençant à faire une légère pression sur la gorge.* "Donnez moi une meilleure raison pour ne pas vous tuer maintenant." *Oh que non elle ne plaisantait pas, et elle n'en avait pas l'air, en ayant même perdu le petit sourire qu'elle avait précédemment. La situation ne l'amusait plus du tout et maintenant son regard indiquait clairement qu'elle serait sans pitié si quelqu'un n'aurait pas le courage de la ramener à la réalité.*
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MessageSujet: Re: Près des deux arbres enlacés [PV]   Près des deux arbres enlacés [PV] I_icon_minitimeMer 1 Oct 2008 - 18:04

Elle savait, à peine le cracha sortit de sa bouche, qu'elle le regretterait. Et pour le regretter, elle le regretta amèrement...

Non contente d'essuyer le cracha sanguinolent sur les vêtements de sa prisonnière, la folle frappa Kathleen à la joue qui était intacte. La jeune femme accusa le coup avec un petit gémissement. Le métal errafla une fois de plus toute sa peau, qui était si sensible... En proie à une sorte de folie, la cavalière sortit son épée. Elle n'était pas sérieuse ? Elle n'allait pas la tuer. Prise de panique, Kathleen se mit à se débattre furieusement contre ses liens dans le maigre espoir de s'echapper... Johann posa son sabre contre l'épaule de la prisonnière, manquant de peu son cou...

Un soldat qui passait par là fit quelques remarques. Il lui dit aussi que la prisonnière était célèbre... En effet, la tête de Kathleen valait 10 souverains. Une somme énorme pour un simple bandit ! Mais l'argent ne semblait pas interesser la femme soldat. Pas plus que les problèmes éventuels avec sa hiérarchie d'ailleurs... Elle posa sa lame contre la gorge de sa prisonnière.


"On dirait que tu es célèbre finalement. Mais ce n'est pas trop utile de prendre la grosse tête, mis à part pour la perdre."

La pression augmenta contre sa gorge. Le contact avec le métal froid sur sa peau douce la fit tressaillir...

"Donnez moi une meilleure raison pour ne pas vous tuer maintenant."

Cette folle semblait assez dérangée pour mettre ses menaces à execution... Kathleen se mit à trembler, puis dit d'une voix hésitante et sans le ton hautain qu'elle avait auparavant adopté...

- J'... Je vais répondre aux questions...
Pour les archers, Ils doivent être une douzaine...


Evidemment, c'était un mensonge. Mais les soldats n'avaient pas vu lees archers et ne pouvaient donc connaître leur nombre...

- Quand à mon camp de base... Elle ricana un peu. Il s'agit de la Dross évidemment...

A la Dross ! La mythique ville des bandits, la ville hors-la-loi, la ville introuvable... Jamais les autorités n'avaient réussis à obtenir une position précise de la Dross, autrement nul doute qu'ils auraient essayé de la rayer de la carte. C'était probablement pour cela que la prime de kathleen ne valait que si elle était vivante... Ils avaient besoin d'elle pour trouver et détruire la ville...
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MessageSujet: Re: Près des deux arbres enlacés [PV]   Près des deux arbres enlacés [PV] I_icon_minitimeMar 7 Oct 2008 - 21:14

[hrp : Bon on a un peu attendu Lirulin... Elle est portée disparue... Et désolé pas plus d'inspiration :/]

*C'est face à cette menace de mort imminente que la prisonnière perdit son sang froid, son assurance et son air hautain avait finit par s'évanouir, fondant comme neige au soleil. Elle semblait hésitante quand elle répondit enfin aux questions.
Bien évidemment le nombre d'archer était erroné, mais une chose était sûre, ils n'étaient pas tous morts et s'était en fait ce qui inquiétait les soldats présentes : que leur camps de base soit assez proche pour les exposer à une nouvelle attaque surtout après avoir trouvé l'arbalète à répétition... Cependant la réponse de Kathleen ne laissait plus trop de doute quant à l'arrivée probable d'une équipe de secours...
Quant à la localisation de son camps de base... Au moins elle en avait le nom, mais lui faire cracher un point sur une carte serait sûrement peine perdue. Néanmoins il y avait quelques réponses, lui offrant un faible sursit si elle s'amusait de nouveau à la provoquer par la suite.

Son épée cessa de s'avancer un peu plus dans la peau, commençant juste à l'entailler. Elle resta immobile quelques instants comme si la propriétaire jugeait de la qualité de ces informations face à la vie de sa prisonnière qui ne valait apparemment plus grand chose pour elle. Miraculeusement elle finit par se retirer et retourner quelques instants plus tard dans son fourreau. Elle lui jeta un regard noir sans rien dire, comme si maintenant elle ne l'intéressait plus.*

"On va dire que vos informations sont exactes pour le moment. je vous suggère de bien réfléchir à la suite des évènements et aux bricoles qu'il pourrai vous arriver si vous ne coopérez pas."

*Elle s'approcha de la prisonnière. Un morceau de tissus qu'elle venait tout juste d'humidifier à la main, lui essuyant le sang qu'elle avait sur elle avant de ranger ce mouchoir comme si de rien n'était. Par contre pour l'eau elle pouvait toujours se brosser.*
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MessageSujet: Re: Près des deux arbres enlacés [PV]   Près des deux arbres enlacés [PV] I_icon_minitimeSam 11 Oct 2008 - 20:27

Alors que Kat commençait à voir sa vie défiler devant ses yeux, sa tortionnaire retira la lame qui allait embrocher la jeune demie-elfe. Elle eut un petit soupire de soulagement...

"On va dire que vos informations sont exactes pour le moment. je vous suggère de bien réfléchir à la suite des évènements et aux bricoles qu'il pourrai vous arriver si vous ne coopérez pas."

Elle s'approcha de nouveau de sa prisonnière, puis lui essuya le sang qu'elle avait aux coins de ses lèvres. La bandit fut tentée un moment de lui mordre la main. Pas le petit mordillement de chien, mais véritablement mordre la cavalière jusqu'au sang, la faire souffrir, lui arracher un doigt s'il le fallait... Mais elle abandonna bien vite ce projet. Elle n'était pas en position de force, loin de là ! Et puis, elle était epuisée maintenant. L'adrénaline accumulée lors de la bataille commençait à retomber d'un coup. Kathleen se mit en trembler légèrement... Elle se demandait vaguement ce qui allait devenir de sa personne maintenant. Mais elle s'en fichait sur l'instant. Tout ce qu'elle voulait, s'était dormir, grapiller quelques heures, quelques minutes de sommeil...

Tout à coup, une flèche vint se planter entre Johann et sa prisonnière. Puis une autre, dans le coup d'un cavalier qui démabulait non loin. Et avec un cri de guerrier, une bonne trentaine de bandits armés jusqu'au dents sortirent de la forêt sur une demi-douzaine de cavaliers un peu désemparés...

Tout fut finit en quelques minutes. Quelques brigands prirent Johann à partit, tandis que les autres occupaient les soldats. Pendant ce temps, Redgi, le fidèle second de Kathleen, put libérer cette dernière. Aussitôt, les bandits désengagèrent le combat et retournèrent dans les fourrés, s'évanouissant dans la nature. Kathleen se dit qu'un jour, elle aurait sa revanche...




HJ : Désolé, c'est pas long j'avais pas beaucoup d'inspiration...
Je manque de temps en ce moment, et comme Lirulin et Calla ne répondent plus, j'ai décidé de retiré Kathleen du rp...
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MessageSujet: Re: Près des deux arbres enlacés [PV]   Près des deux arbres enlacés [PV] I_icon_minitimeMar 14 Oct 2008 - 16:41

[hrp : Pas de soucis, c'est pareil pour moi ^^ Tu prendra ta revanche plus tard :p promis tu l'aura :p]

*La menace de mort avait finit par l'assagir, cette fois elle ne tenta rien d'inconsidéré contre sa gardienne qui prenait, pour une fois, un peu soin d'elle.
Cependant une flèche vint interrompre ce moment. Les renforts que tous redoutaient avaient finit par arriver, sous une pluie de flèches d'abord puis sous l'infanterie. Encore des pertes.

"Attaaaaaaaaaaaaque !" *Le hurlement avait résonné face à la première agression, et fut coupé par le cri de charge des attaquants. Il provenait d'un des membres du convoi.* "Regroupez-vous !"

Les ordres avaient été donnés, les soldats avaient finit par se regrouper en arc de cercle autour du convoi, protégeant les blessés avec l'aide des marchands, semblant retenir les bandits qui n'avaient pour rôle que de les occuper le temps qu'ils aident leur chef à s'évader...
Quelques bandits l'avaient prise à partis, visiblement seulement pour la retenir et non pas pour l'éliminer. Peut-être avaient-ils décidés qu'il y avait eut trop de sang rependu lors de cette journée pour en faire couler encore un peu plus. Ils se retirèrent aussi vite qu'ils étaient venu, mais précipitant le départ du convois... La zone était bien trop dangereuse pour qu'ils y reste plus longtemps...
Une fois l'état des derniers blessés stabilisés et les corps réunis le signal de départ fut donné pour enfin rentrer à Diantra...
Johann quant à elle avait perdue sa prisonnière... Encore des morts à cause d'elle... Elle jeta un regard noir à son capitaine, si elle l'avait laissé la tuer au moment voulu rien de tout ceci ne serait arrivé et les pertes s'en seraient arrêtées là...*

[Fin du RP]
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