Hrolf [Rôdeur]

: Prénom :
Hrolf

: Âge :
Apparent : 28 ans - Réel : 42 ans

: Sexe :
Masculin

: Race :
Demi-drow

: Particularités :
-Yeux rouges pourpres
-Oreilles plus développées qu'un humain

: Alignement :
Neutre Mauvais

: Métier :
Ancien Capitaine - Rôdeur

: Classe d'arme :
Corps à corps

: Équipement :

L'équipement de Hrolf est des plus banal. Détestant être entraver dans ses mouvements il porte pour seule protection une cotte de maille en partie dissimulée par une tunique en lin de couleur olive, couleur discrète et donc préférable lorsqu'il voyage en solitaire sur Miradelphia. Son pantalon ainsi que ses bottes sont quant à eux fais de cuir. Les avants bras du demi-drow sont recouverts par des protégès-poignets en fer décorés par d'étranger pierre pourpre, autre protection plutôt efficace lorsqu'un coup d'épée arrive sans prévenir.
Pour seules armes, Hrolf ne possède qu'une épée bâtarde ainsi qu'un poignard. Les deux armes étant retenues à ses hanches par une solide ceinture en cuir ornée d'un ceinturon en fer représentant un globe orné de rune.


: Description physique :

Mesurant dans le mètre quatre-vingt, Hrolf ne porte que peu de trace de son sang mêlé. Son visage est en tout point celui d'un humain, à l'inverse des drows Hrolf jouit d'une pilosité « normale », d'où cette barbe de deux ou trois jours qu'il arbore sans cesse, dissimulant ainsi avec habilité des traits peu gracieux mêlés à la sévérité des expressions du peuple elfe noir. Néanmoins de ses origines elfiques Hrolf possède le regard, des yeux d'un rouge pourpre.
En tant que demi-drow, notre bâtard a des oreilles en pointes, certe pas aussi grandes que celles des drows mais toute fois suffisamment pour montre une ascendance autre que celle d'un simple humain. Loin d'apprécier ce côté de sa personne, Hrolf a eu l'idée de les dissimuler derrière ses cheveux qu'il a laissé pousser jusqu'au niveau de ses épaules. Ne passant que peu de temps à les entretenir, ses cheveux son continuellement en bataille ce qui accentue le côté négligé de sa personne.

D'allure svelte, Horlf ne fait pas parti de ses guerriers à la musculature sur-développés bien que celle-ci se soit développée plus que correctement au fil de sa vie martial. Son côté elfe noir lui permet d'avoir une musculature idéale pour sa taille lorsqu'il fait de l'exercice. Mais laissez le vivre une vie sans action pendant quelque temps et c'est rapidement que l'on verra apparaître une légère bedaine, cadeau de ses origines humaines.


: Description mentale :


Si l'aspect physique de notre bâtard tient plus de l'être humain il n'en est pas de même pour sa manière de penser. De part son éducation naine il apprit rapidement à ne compter que sur lui même et à se méfier de tout le monde, cependant cette éducation fut altérée par la vie dans les bas-fonds de la cité drow. Hrolf est donc devenu un individu qui ne pense qu'à lui et qui qui se livrera à tous les actes qu'on lui laissera faire. La vie des autres n'a que peu d'importance pour lui c'est pourquoi il n'éprouvera aucune hésitation à la retirer lorsque ses intérêts seront en jeu.
Ce demi-drow n'apprécie pas particulièrement l'ordre, il se dit que le fait de respecter la loi, un code de conduite ou les traditions ne le rendra pas meilleur ou plus noble. Néanmoins il n'affiche pas pour autant cette recherche permanente de l'affrontement comme la plus part des drows.

Malgré le fait que ce portrait psychologique soit assez proche de celui d'un être foncièrement mauvais, Hrolf garde en lui un bon côté. Et bien que considérant des sentiments tel que la compassion ou l'amour comme des signes de faiblesses il sera comme tout humain capable d'en faire preuve.


: Histoire :

Comme beaucoup de demi-drow, Hrolf n'est pas le fruit d'une procréation consentie, bien au contraire.

Sa mère fut autrefois une femme libre vivant non loin du lac d'Uraal, jusqu'au jour où un raid drow vint attaquer son village. Ce jour là beaucoup d'humain périrent malheureusement elle n'eut pas la chance de compter parmi eux. Emmenée en captivité dans le Puy d'Elda la jeune femme fut vendue pour quelques pièces à un tenancier. C'est ainsi que commença le début d'une longue agonie.

Peu nourrie les tâches les plus ingrates et les plus rudes lui étaient réservées ce qui n'aurait pas tant changé de sa vie à la campagne si seulement elle n'avait pas du endurer le mépris et la violence de tout un peuple. Lorsque ses longues séances de travail se terminaient, la jeune femme devait alors subir les multiples viols du tenancier ainsi que de ses fils. Rapidement sa vie devint un calvaire et rien ne s'arrangea lorsqu'elle découvrit ce qui aurait du être le plus bel événement de sa vie, un enfant grandissait en son ventre.

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Neuf mois se sont écoulés, chaque jours ayant été plus dur que l'autre. La jeune femme n'espère plus qu'une chose, accoucher pour se défaire de ce qu'elle considère, sans vouloir l'admettre, être un fardeau. Jusqu'au jour où arrive la « délivrance », subitement les contractions se font sentir. L'accouchement s'avère difficile à cause de sa faiblesse physique mais principalement à cause du fait qu'elle doit se débrouiller seule.
C'est donc dans la cave miteuse d'une taverne du Puy d'Elda qu'elle accouche tout en sachant en elle même que quelque chose ne va pas, en plus des contractions elle doit faire fasse à une douleur qui la déchire de l'intérieur. Ses forces la quittent peu à peu, la jeune femme aura à peine le temps d'entendre les cris de son fils que ses yeux se fermeront à jamais.

Lorsque le tenancier découvrit labre spectacle il eu pour premier geste de sortir son couteau et mettre fin au bâtard qui souillait son sol. Le drow fut pourtant arrêté de justesse, un esclave nain qu'il avait acquis de longue date s'interposa, prétextant que cet enfant pourrait servir d'esclave et cela sans même avoir à l'acheter. Il n'en fallut pas plus au tenancier pour qu'il accepte de le garder. Attrapant le nouveau né par un pied il le lança au nain en lui faisant comprendre que la sous-race qu'il était s'occuperait d'élever cette seconde sous-race en bonne esclave. Le nain acquiesça sans un mot, emmenant le nourrisson dans sa chambre c'est seulement une fois seul avec celui-ci qu'il laissa son vieux visage s'étirer d'un sourire.

Je t'appellerais Hrolf... Par respect pour ta mère et pour que la lignée de mon clan perdure en toi...

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Les années ont passé, Hrolf est devenu un jeune garçon éduqué dans les plus pures traditions nanesques. Serviable l'enfant passe ses journée à aider son père adoptif dans la totalité de ses tâches permettant ainsi au vieux nain de profiter d'un peu plus de temps libre pour se reposer. Comme le voudrait tout bon nain Hrolf ne laisse rien transparaître de ses émotions pas même à son vieux père car celui-ci lui apprit à respecter ses maîtres. Pourtant l'enfant ne peut s'empêcher de ressentir une haine grandissante à l'égard des elfes noirs et de ce qu'ils font subir à son vieux père tout comme à ce qu'ils lui font subir.

Un soir allongé dans son lit, Hrolf fut subitement submergé par le désir de se révolter et sans penser aux conséquences il s'exécuta à son bon plaisir. Pour la première fois de sa vie, il fit un acte dicté par sa propre personne. Sa sortie fut brève, à peine quelques pas dans la rue avant qu'il ne retourne discrètement dans sa chambre. Mais le mal était fait, il venait de prendre goût à cette étrange sensation mélangée à l'excitation. A partir de ce moment l'enfant bâtard sortit chaque soir allant plus loin et plus longtemps dans les quartiers de la ville drow, fier de pouvoir se dire que l'emprise des drows sur sa personne s'affaiblissait de jour en jour.

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D'enfant Hrolf est passé au stade d'adolescent, un jeune homme esclave le jour et délinquant la nuit. Une double vie qu'il mène avec plaisir, la nuit lui permettant de se décharger de la haine emmagasiné pendant la journée. Chef d'une bande composée de bâtard et d'autre rebuts de la société, Hrolf a développé un côté plein de mal et de mépris envers la société, une facette de sa personne que seul son père arrive à calmer et ceux sans même le savoir.

Mais tout bascula le jour où le vieux nain mourut d'une mort plutôt rare dans ce royaume, puisque naturelle. Pourtant Hrolf ne voulut rien savoir, pour lui le décès de son père était dû à l'ignoble traitement infligé par cette famille de drow. Le lendemain même de la mort du vieux nain on retrouva dans la taverne les elfes noirs égorgés sans aucune trace du sang mêlé. C'est ainsi que Hrolf fit disparaître son bon côté pour ne plus laisser que la personnalité violente et hors de contrôle du chef de bande. Pendant près de trois ans il commit ses larcins, faisant de la pire zone des habitations son terrain de jeu, il vola et parfois tua les parias vivants en ces lieux.

Jusqu'au jour où la chance tourna. Lors d'un cambriolage dans la maison d'un lieutenant quelconque Hrolf ainsi que les gamins qui l'accompagnaient se font prendre. Certain des enfants sont tués alors qu'ils tentaient de s'enfuir, Hrolf quant à lui fut assommé net alors qu'il s'échappait par une fenêtre. Par la suite tout se déroula très vite, après un certain laps de temps dans la prison, Hrolf fut jugé est condamné à servir l'armée des elfes noirs jusqu'à ce que mort s'en suive. La carrière de voleur de l'adolescent prit ainsi fin alors qu'on l'emmenait dans la caserne réservait aux esclaves.

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L'adolescent a maintenant laissé place à un adulte au parcours assez atypique. Lorsqu'il entra dans l'armée sa morphologie d'adolescent l'emmena tout naturellement à devenir un éclaireur il y apprit toutes les ficelles du métier. Le seul problème était que l'adolescent gardait en lui cette haine envers les elfes noirs ce qui le poussait à donner des informations plus ou moins éronnées causant ainsi la perte de soldat. Il fallut un certain temps au commandant de la cohorte pour soupçonner Hrolf de trahison, sans preuve valable il décida de le muter au sein de l'infanterie, se disant qu'en première ligne l'éclaireur ne ferait pas long feu.

Nouvelle erreur de la part des elfes noirs car le bâtard n'avait pas pour projet de mourir pour le peuple drow. Jour et nuit il s'entraîna pour développer son maniement des armes. Ainsi le demi-drow devint au fil du temps ce que le commandement drow considéra comme un bon élément. C'était bien entendu sans savoir que pour sauver sa vie lors des combats, Hrolf n'hésitait pas à tuer ses compagnons d'armes ou tout simplement à utiliser ses anciennes compétences d'éclaireur pour fuir les zones dangereuses.

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A l'âge de vingt-cinq ans le demi-drow passa par tout les échelons de l'armée pour arriver à celui de capitaine. Certe il n'était pas aussi influent qu'un capitaine de sang pur mais sa position lui permettait de pouvoir agir comme bon lui semblait dans la caserne. C'est pourquoi pour remercier le commandement drow de cette promotion, Hrolf proposa de former une escouade des meilleurs guerriers-esclaves pour attaquer un village d'humain et rapporter des esclaves à ses supérieurs. La proposition fut acceptée et le lendemain le demi-drow quittait pour la première fois le Puy d'Elda sans être surveillé.

Après une journée de marche l'escouade arriva en vu du village, Hrolf ne laissa pas le temps à ses hommes de se reposer, il les envoya directement au combat. Les guerriers obéirent et se lancèrent tête baissé dans le piège. Le soit disant village de paysan était en réalité un village construit autour d'une caserne humaine, autant dire que la plus part des habitants étaient des soldats d'expérience. Le massacre fut total, aucun homme de l'escouade ne survécut. Dissimulé dans les branches d'un arbre, Hrolf ne put s'empêcher d'esquisser un sourire, aux yeux des elfes noirs il serait à présent mort, une nouvelle vie s'offrait à lui.