[Rues] Vision d'horreur

Après la luminosité et le calme de la montagne, l’obscurité et la terreur frappèrent Kuraï.
Des morts dans tous les coins des rues. Contre les murs, de larges taches de sang. Au sol, des cadavres par dizaine. Les magiciens et infirmiers se rue sur les corps encore vivant qui palpite peut être leurs dernier coups de cœur. Le jeune homme était perdu. Tous se sang … Il n’en avait jamais vue autant dans un seul endroit. Torse nue Kuraï commencer a avoir la chaire de poule, le vent souffler de l’est emportant avec lui l’odeur de sang vers les montagnes. Le jeune garçon aperçut une pauvre petite fille sur le bas coter dans un gros panier en osiers. Elle était assise torse ouvert, elle respirait toujours mais souffrait le martyre. Kuraï sous cette vision d’horreur se figea… Des millions de question lui traversa l’esprit. Des Pourquoi ? Et des Comment ? Sans qu’une seule réponse ne lui soit rendue. Il repris ses esprit et alla prés de la petite fille. Le panier avait complètement changé de couleur… Le beau beige jaune de l’osier était devenu rouge sang. L’énorme flaque de sang s’agrandir a vue d’œil. Il se mit a sa hauteur et la regarda inquiet, elle allait mourir dans très peu de temps en souffrant qui plus est… Alors Kuraï sortit une pierre de son sac en peau de daim et ramassa une pointe de lance.
Il positionna la lance sur le cou de la petite fille et lui souris avant de frappé sur le bout avec sa pierre pour une mort rapide et sans douleur. La lance était pleine de sang … Il la lança derrière lui et hotta la veste d’un cadavre pour la posé délicatement sur la petite fille.

-Que tes âmes trouve un paisible chemin
souffla t’il en détournant le regard pour ne plus y penser.

Il repris sa marche … Ses tatouages attiraient l’œil d’un bon nombre de personnes. Blesser ou soigneur, tous regarder attentivement le nouveau venu. Kuraï les ignora. Il regarder par terre pour éviter les regards des autres. Puis rentra en collision avec quelqu’un d’autre. Sonnet, la vision de Kuraï c’était troublé.

-Pardon…
Siffla t’il a voix base.

Earwen s'était installée dans une auberge à Diantra quand un voyageur, perdu, essouflé, avait hurlé qu'on avait attaquer la petite ville d'Ydril. Il y avait des morts, des blessés, du sang, disait cet homme, et le coeur de la belle elfe s'était mis à battre. Elle conaissait cette souffrance...'
Le voyageur en question leur avait dit qu'ils restaient des survivants, mais qu'on avait besoin de soldat en vue d'une seconde attaque, et de guérisseurs car beaucoup périssaient, fautes de soins. La jeune elfe était donc retournée à sa chambre, avait pris ses affaires qui lui seraient utile, et s'était rendue à l'écurie. Elle y avait pris son cheval, et était parti dans un triple galop effrené'. Il n'était pas question de perdre du temps...
Le vent lui balayait le visage, mais elle commençait à voir au loin à l'horizon la petite ville d'habitude si joyeuse. De loin, elle semblait déjà bien plus triste qu'à l'habitude. Simple illusion ou fine intuission ??'
La belle se demanda quelques temps à quoi elle allait servir n'ayant aucune conaissances magiques, mais en voyant le carnage, elle comprit. Les corps jonchaient les rues, toutes plus ensanglantées les unes aux autres. L'elfe entendit alors derrière elle une plainte, et s'accroupit près d'un humain, les larmes aux yeux, un poignard dans la poitrine

-Vous allez mourir, vaillant' homme... lui souffla-t-elle.

L'homme aquiesça, et ferma doucement les yeux, comme s'il s'endormait dans un long sommeil paisible.

-Que la déesse suprême t'offres paix et paradis...'

Elle retira le poignard, et recouvrit l'homme d'un morceau de tissus. Elle respectait les rituels, et avait foi en la déesse suprême. Et c'était surprenait, car Earwen n'était pas quelqu'un qui croyait en tout et en rien'.
Bref, l'elfe se dégagea, se releva, et reprit sa route. Elle annonçait la mort, soignait comme elle pouvait, et rassurait les gens terrorisés. Soudain, son regard se porta sur un homme, des tatouages lui recouvrant le corps, qui venait d'achever une fillette. Earwen n'en aurait pas été capable, elle le savait'. Il se releva, et lui aussi traversa la rue sous les regards inquiets de la population. C'est vrais qu'il ne paraissait pas vraiment...recommandable, mais bon'.
La jeune elfe entendit un cris derrière elle, se retourna, mais n'aperçut qu'une jeune femme qui pleurait la mort de sa fille. Avec un pincement au coeur, Earwen décida une fois de plus de reprendre sa route, mais percuta l'inconnu' aux tatouages.
Ce dernier s'excusa, et Earwen secoua négativement la tête comme pour dire qu'il n'y avait pas de mal. Elle répondit cependant' :


-Vous ne devriez pas rester ici trop longtemps, je ne suis pas la seule à avoir vu cette fillette mourir, et de nos jours, les gens ne font plus attention à leur bon sens', ils ne croient que ce qu'ils voient.

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