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 Cold in the wind...soirée mondaine au milieu de la froideur hivernal. [Trystan]

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Énéon Nar'Pheliar
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MessageSujet: Cold in the wind...soirée mondaine au milieu de la froideur hivernal. [Trystan]   Cold in the wind...soirée mondaine au milieu de la froideur hivernal. [Trystan] I_icon_minitimeDim 9 Nov 2008 - 14:53

Ses prunelles d'un noir d'ébène restaient braquées sur cette frèle mélopée, cette douceur iridescente qui enflammait avec une pureté caline les profondeur enfiêvrées de son coeur de mortel. Laissant ses fine mèches couleur minuit flotter avec une subtilité farouche autour de son joli minois, Énéon Nar'Pheliar ne semblait pas gêné par la brise hivernale... S'engouffrant à travers les plis délicat de sa tunique tranchant sur le vert feuille et le bleu arctique des océan du nord, l'air glacé effleurait avec une sensualité mordante les courbes délicieusement androgynes de notre bel avatar de Noctulius...et pourtant...
...pourtant le beau ténébreux restait indifférent aux caprices du froid, oscillant parfois nerveusement son regard vers la troupe des quelque troubadour caracollans en contrebas de la forteresse et le reste de ses soldats établies sur le même pallier que lui à s'entrainer et discuter dans l'Achropole ouest du palais...là où la jeune génération de la Garde d'Honneur avait parfois l'habitude de passer ses journées de permission...

...lorsqu'elle n'avait plus de foyer où séjourner.

*...un foyer.*

Ses iris d'une profondeur obscure, presque noire restaient braquées sur les abords de la cité, lançant parfois quelque regard doux et mélancoliques vers le Sud-Est...

...là où avait un jour demeuré les terres marécageuse des Nar'Pheliar...et Gadar Narzùl, la forteresse de la corruption. Là où notre bel incarnation d'un Bellerophon déchu avait été forcé de séjourner, presque malgré lui...bien loin des précèptes de Diantra. La politique était simple.... "Écraser les plus faible que soit"...voilà à quoi se limitait la doctrine de Maraxia...le paria...le traître qui s'était rallié aux Drow...cet homme insensible et cruel...une ombre évanescente qui bien souvent, hantait les rêves du jeune homme...le plongeant dans les méandres insondables du monde des souvenirs, là où le temps n'avait pas lieux d'être et où Éné voyait encore l'enfant aux tresses nocturnes qu'il était...ce petit être doux et sensible à la pureté entachée par les corrections de l'homme qui, jamais, ne l'avait considéré comme le fruit de ses chaires...

...oui...

Parfois, même les Héros Sans Peur étaient capable d'éprouver cette sensation un peu désagréable, comme si quelque chose rempait dans leurs veines, une sorte de froid, une sensation gluante qui infiltrait leurs radicelles visqueuses et glacés dans leurs vicères...

...presque comme s'ils avaient encore "peur".


*Ils vont mourir, tu sais...*

Murmurait la voix de Maraxia tapis dans les profondeurs de son âme...celle qu'il avait toujours redouté, et qui hantait ses souvenirs...une hantise placée sur un pied d'estale, si on la comparait au manoir des Nar'Pheliar en proie au flammes dévorante du feu Drow...et au dernier regard que lui avait lancé Asthéa, sa soeur aînée, alors que la tendresse efféminée de son visage était beigné de larmes...

*Tout meurs Énéon...un jour même ce foyer que tu as choisit pour oublier le passé que Gadar Narzùl t'a volé finira par être frappé...*

Froidement, le jeune Noble plissa ses fines paupières de nacre sur le parchemin qu'il tenait du bout des doigts, et que le vent menaçait d'emporter à chaque nouvelles bourrasques...

...une invitation à la cours du palais. Le genre de missive envoyé à tous les nobles du conté.


*...c'est inéluctable...*

Laissant les paroles d'un père depuis longtemps oublié s'évaporer à travers les remous invisibles du vent du nord, Énéon autorisa un imperceptible sourire s'imicier sur la délicatesse de ses traits. Parfois il en oubliait même les principes de sa caste...ironie du sort Énéon était un noble qui n'avait ni terre ni foyer...ni même une famille. Subtilisé par les Elfes de Nuit, le nom de Nar'Pheliar avait finit par se perdre dans l'éternité. Il n'y avait qu'à Diantra qu'il résonnait...

...mais pas pour les mêmes raisons. Car Énéon Nar'Pheliar...cet enfant prodige, était d'avantage connu pour ses exploits sur les champs de batailles que le titre dont il était pourvu...et qu'il avait parfois l'habitude de négliger.

Pas ce soir...

Sa tunique miroitante sous les rayons d'une lune omniprésente et dont le croissant s'évertuait à lui sourire d'une blancheur éclatante, le jeune adulte décida de s'éclipser...laissant les autres soldats qu'il considérait comme ses amis le plus chers à leur occupation diverse pour descendre, avec une lenteur effacé, les escaliers de l'Achropole...parfois il arrivait qu'au détour d'une allé, l'un de ses camarades le reconnaisse et, avec une joie espiègle se permette un commentaire sur la tunique raffiné qu'il avait revêtu pour l'occasion...et à cela "Éné" ne faisait que répondre par un sourire sans joie, mimant les paroles invisible...


*Après tout il le faut bien...*

...avant de disparaître sous l'ombre ramifiée des conifères plantés avec une symétrie incroyablement net au abord de chaque points de passages. Une fantaisie décorative que notre beau ténébreux avait prit l'habitude d'apprécier au fil des ans...

...car à Gadar Narzùl, il n'y avait point d'arbres. Seulement les pâle vestiges de ces sphaignes disgracieux qui envahissaient les marécages de Faelia.

Lorsque ses bottes lustrées le menèrent au couloirs joliment décorées du palais, Énéon se servit des quelque minutes restantes avant de pénétrer dans le Hall principale pour se composer ce masque délicat et raffiné où se mêlait toute la grâce pointilleuse dont était pourvu les nobles de Diantra...

...un camoufflage peu orthodoxe mais néanmoins nécessaire pour le jeune homme à la beauté nocturne qu'était Énéon. Car il lui permettait d'oublier momentanément les frasques du passé, et la triste mélancolie qui assombrissait la subtilité de ses traits. Saluant discrètement les deux gardes postées de par et d'autres de l'entrée principale, et dont les visages ne lui étaient pas inconnus, il s'engouffra sous l'arche dorée des portes grandes ouvertes pour s'avancer sur un océan de marbre qui acceuillait déjà bon nombre du beau peuple de Miradelphia. Énéon pu même voir des Elfes s'entretenir avec quelque un des conseillers humains du nouveau régent aux abords d'une table à victuailles...un tableau étrange mais très agréable pour les yeux du jeune homme...

...ce type de réjouissances, Éné les avait oublié.
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MessageSujet: Re: Cold in the wind...soirée mondaine au milieu de la froideur hivernal. [Trystan]   Cold in the wind...soirée mondaine au milieu de la froideur hivernal. [Trystan] I_icon_minitimeVen 21 Nov 2008 - 14:26

Trystan n'avait prit ses fonctions de roi que depuis peu de temps. Cela ne changeait pas grand chose à son statut précédent de régent et de prince. Cela faisait déjà plusieurs mois qu'il gérait les affaires du royaume. Au file du temps, il avait eu de plus en plus de chose à traiter, mais il avait été conçu pour cela, éduqué pour cela. Il était quelqu'un de méticuleux et d'organisé, quelqu'un qui savait parfaitement aménger son temps et séparer affaires du royaume et affaires personnelles.

Souvent, alors qu'il réflechissait, il se plaisait à jouer avec son alliance, elle aussi très récente à son annulaire. Marié depuis peu à Lilianna, il pouvait maintenant lui prouver son amour toutes les nuits, comme bon lui semblait, sans que personne ne trouve à y redire. Au contraire... Le nouveau couple royal était le centre d'attention de tout le monde. Ils étaient jeunes, en pleine santé. Il était un espoir pour le peuple humain qui avait déjà énormément souffert. Trystan regrettait qu'Ultuant soit parti ainsi, sur une fin tragique après avoir été un si bon et grand roi. Cela n'était pas le reflet de tout son règne. Comment se souviendrait-on de lui dans 1000 ans? mais le peuple des hommes serait-il encore là dans 1000 ans? Il l'espérait... Il avait l'intime conviction que de tous les peuples de Miradelphia, celui qui serait le plus à même de survivre par delà le temps serait celui des Hommes.

Ils n'avaient pas l'adresse et la longévité des elfes, ils n'avaient pas la robustesse des nains, ni la ruse des drows... Mais ils avaient une faculté d'adaptation époustouflante. Ils évoluaient, vite, très vite même. D'une situation catastrophique, ils savaient se relever et tirer profit.

Le peuple des Hommes était grand et puissant et Trystan apprendrait à le faire redouter des autres races!

Dans le brouhaha de la salleprincipale, un messager fit irruption, s'attirant le silence quand il fut annoncé. Celui-ci se présenta devant le roi et le salua. L'usage était de donner la lettre au roi pour qu'il la lise ou bien de dévoiler son contenu sous son ordre. Mais le roi était aveugle... Que faire?

- "Une missive? Et quel en est l'expéditeur?"

- "La lettre vient... du Puy d'Elda Majesté."

Un silence pensant se fit dans la salle. Une lettre des drows, les drows qui avaient assassiné les princesses et causé le suicide des Lelyan, les drows qui avaient introduit la Peste à Diantra... Les drows qui leur avaient causé tant de tort mais sans réussir à les abattre. Thibaut glissa quelques mots à l'oreille de Trystan, lui disant rapidement qui était présent et qu'elles étaient les réactions.

Un nom attira son attention.

Enéon Nar'Pheliar, noble étranger réfugié à Diantra, caporal de la garde d'honneur, la garde rapprochée des têtes couronnées. Un homme qu'il ne connaissait que peu, un homme discret.

- "Caporal Nar'Phéliar? Auriez-vous l'obligence de prendre connaissance de cette missive et de nous la lire?"

[Contenu de la lettre :

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MessageSujet: Re: Cold in the wind...soirée mondaine au milieu de la froideur hivernal. [Trystan]   Cold in the wind...soirée mondaine au milieu de la froideur hivernal. [Trystan] I_icon_minitimeVen 21 Nov 2008 - 20:13

Ses bottes d'un noir reluisant glissaient sur le marbre nacré du Hall flamboyant. La lumière n'était apportée que par la douceur agréablement scintillante des lustres de cristal suspendus au plafond. Jouant de ses iris d'ébène sur la beauté de l'éclairage, Éné put, très vaguement, distinguer derrière les perles translucides des abajours les reflets délicats d'un système ingénieux qui dissimulait avec une habileté travaillée, les contours indistincts des flammes dansantes sur des torches argentées...la lumière filtrait à travers le miroitement de la verrerie pour embrasser la vaste pièce dans toute sa magnifiscence...

...bleufé par cette cageolerie invisible dont il en avait, malgré lui, perdu le monopole, le beau ténébreux plissa ses magnifiques prunelles nocturnes lorsque ces dernières rencontrèrent de temps à autre le regard lunaire d'un elfe sylvain...où le bleu limpide d'une paire de pupilles féminines..un regard qui lui rappellait tant celui d'Anthinéa, cette femme dont il avait été par le passé fou amoureux et que le destin lui avait arraché...
Oui...Énéon avait un jour aimé...mais cette amour s'était finalement consumé dans les flamme de Gadar Narzùl lorsque les Drows lui avaient enlevé tout ce qu'il avait de plus chers en ce bas monde...

...il y avait eut tellement de souffrance.

Plongé dans ses souvenirs, il ne vit pas le groupe de courtisanes s'arrêter subitement devant lui. Ces dames le dévisagèrent puis...approchèrent en s'extasiant à voix haute...

"Quel beau jeune homme. Qu'il est mignon...regardes mesdames, ces doigts si fins, ces joues de fille, ces sourcils délicats...nous laisseriez-vous y toucher...?"

S'exclamèrent-t-elles sans retenue...

...elles lui demandèrent son âge, et quand elles surent qu'il n'avait que vingt-deux ans, leur exitation redoubla. Il ne se doutait pas qu'elles cherchaient un amant. Malgré la cicatrice en forme de S qui lui striait le visage, l'une d'elle fit remarquer que le jeune homme porterait encore mieux les robes que la tunique légèrement satiné des nobles. Éné ne remarqua pas la perversité de cette réflexion...ses prunelles restaient figé sur le faciès élimé d'un bel homme à la longue chevelure de couleur nuit qui trônait au fond de la salle. Plus âgé que lui de quelque années, ce dernier affichait un air...absent qui lui conférait un certain charme. Dans son regard il y avait quelque chose de détaché...d'hypnotique, et cet homme au charme d'Adam gardait toujours ses iris bleuté rivées sur un point invisible, au-delà de l'imaginaire...comme s'il ne faisait que fixer encore et toujours la même chose.

Éné n'eut point de mal à comprendre que cet homme était aveugle...et qu'il s'agissait-là du roi de Diantra, récement couronné. Un homme doux, qui malgré le détachement profond qu'il avait l'habitude d'afficher possédait un coeur emplie de bonté...

...Trystan, Énéon ne le connaissait pas, il n'avait entendu que des bribes à son sujet. Mais voilà que les frasques de la destiné allaient à nouveaux lui jouer un tour subtile...

...chance où infortune ? Nul ne le savait.

Un homme en tenu de cuire modeste fit irruption dans la salle, s'attirant les regards tantôt courroucés, tantôt étonnés des membres de la cours. Énéon, lui, resta discret, se contentant de lui jeter un bref coup d'oeil en attendant la suite des évènements bien que...dans les profondeurs de ses entrailles, une sensation familière et désagréable commençait tout doucement à prendre forme, lui rappelant ce calme venimeux qui perdurait avant la naissance d'un conflit...où cette peur paralysante qu'il avait tant resenti sur les champs de bataille...cette crainte brutal qui vous nouait les tripe et vous plongeait dans un état de transition entre l'angoisse, la tristesse...et la souffrance.

Le silence était désormais total...jusqu'à ce que.

Trystan : - "Caporal Nar'Phéliar? Auriez-vous l'obligeance de prendre connaissance de cette missive et de nous la lire?"

Éné resta impassible...cet aspect divin que les traits délicieux de son joli minois avaient affiché tout à l'heure s'était estompé...laissant la place à ce subtile mélange de mélancolisme magnétique et de dureté intérieur qu'il avait l'habitude d'exposer de manière quasi-permanente à son entourage. Ses lèvres rosé se pincèrent légèrement lorsqu'il s'inclina en une gracieuse et lente révérence...chose ironique si l'on prenait en compte la cécité permanente du beau souverain...mais ceux qui connaissaient assez Énéon pour le juger savaient qu'il ne s'agissait-là que d'une forme de respect attentionné à l'égard de Trystan...

Énéon : "Je suis à votre service, Sir..."

Déclara sa belle voix de basse sur un murmure évanescent...

...les regards convergèrent vers le bel avatar de Noctulius lorsque ses bottes sonnèrent sur le marbre blanchie...subtile altération qui vint provisoirement violer le silence glaciale reignant désormais sur les lieux. À peine ses mains d'albâtre se furent-t-elles saisit du papier jaunit qu'un flash violent vint agresser la mémoire de notre archange lunaire...un de ceux qui vous glaçait le sang lorsque durant ne serait-ce qu'une fraction de seconde, votre esprit torturé était envahi par des images de pleure et de sang que le poids des années avait tenté de vous faire oublier. Mais qui toujours resurgissaient pour envahir les profondeur de votre coeur de chevalier...le privant de toute la chaleur dont il était pourvu...

...et c'est avec un goût amère au fond de la gorge que notre beau ténébreux entama sa sinistre lecture...et à chaque fois qu'un verbe était dicté...qu'une virgule était soupirée et qu'une phrase s'achevait, le coeur du jeune homme était un peu plus remplie d'amertume...cette peur violente qu'il avait tant resenti durant son enfance...elle revenait là...en lui. Et elle ne faisait qu'apporter de la tristesse...de la haine...et un immense sentiment de perte qu'il avait toujours tenté d'apaiser durant des années. C'était les Drows qui l'avaient privé de son passé...qui lui avaient volé Asthéa sa soeur aîné...avaient détruit son chez-lui et assassiner la femme de sa vie...une engeance qu'il méprisait...qu'il détestait...qu'il haïssait de toutes ses forces, de toute son âme...de tout son être.

La lecture venait de s'achever, mais Énéon restait toujours là, le poing serré sur le parchemin qui lentement commençait à se conjoncturer sous la pression de ses doigts goures.


*Pas cette fois....*

Ses mâchoires se serrèrent instinctivement et ses pupilles couleur minuit lançaient des éclairs dans le grand vide.

*...ils ne me prendront plus ce que j'ai appris à aimer.*

Le papier réduit à l'état de boule effroyablement compressé glissa de son étreinte pour retomber sur le sol en un bruis matte.

*Jamais !*

Si tous les regards de la salle étaient désormais rivés sur Trystan et Énéon, ce dernier ne paraissait pas y faire attention où tout du moins semblait mettre de côté ce détaille notoire au profit d'une tout autre priorité. Le timbre de sa voix parut incroyablement calme...mais au font, Éné le savait bien...

...son coeur bouillonnait.


Énéon : "...alors pourquoi pas un roi..."

*Parce que tu seras mort avant d'avoir tenté de l'approcher...*

Plissant ses magnifique prunelles nocturnes, il leva cette fois son regard vers les iris voilées de Trystan.

Énéon : "..."

De vieux ennemis...des fantômes que le jeune homme croyait enterré...les Elfes Noirs, il les connaissait bien. Jadis alliés à Maraxia il n'était pas anodin de les voirs arpenter les couloirs sombre de Gadar Narzùl avec leur Piwafwi...ces manteaux ténébreux de la même couleur que leur peau d'ébène qui n'avait fait que lui inspirer terreur et dégout durant sa plus tendre enfance...à l'époque où il était encore ce jeune Calimero emplie d'innocence qu'Asthéa avait tenté de préserver de la tyranie de son père...

...et de la convoitise des Drows.

Énéon : "Ils semble que nos voisins à peau matte aient également tenu à vous féliciter..."

Subtile murmure, les paroles quasi-inaudibles s'étaient envolées jusqu'aux oreilles de Trystan...
...une touche d'ironie amère sur le couronnement récent du Duc...soupirée sur un ton sans joie, à mi-chemin entre la gravité et la lassitude.

Énéon :"...leurs paroles sont empoisonnées."
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MessageSujet: Re: Cold in the wind...soirée mondaine au milieu de la froideur hivernal. [Trystan]   Cold in the wind...soirée mondaine au milieu de la froideur hivernal. [Trystan] I_icon_minitimeDim 30 Nov 2008 - 17:19

Pourquoi avoir choisi le caporal de la Garde d'Honneur?

Premièrement, parce qu'il était chargé de la protection rapprochée de la famille royale et qu'il était l'un des plus hauts représentants de l'armée en ces lieux. une lettre venant des drows concernant sans aucun doute l'armée humaine. Si certains s'étaient offusqués de la demande et du choix de Trystan, ils tinrent leur langue. On ne contrariait pas un roi. Surtout quand il pouvait être aussi glacial et intransigeant que Trystan.

Ensuite, il avait jeté son dévolu sur le jeune homme parce qu'il savait qu'il était l'héritier d'une lignée disparue, ravagée par les drows. Son pays, sa famille, ses espoirs... Tous détruits par la marée sombre. Il s'était reconstruit à Diantra, ou du moins il essayait. Mais quelque chose disait au jeune souverain qu'il n'y parvenait pas, que le passé le hantait encore.

Pourquoi?

Mais parce qu'Enéon errait dans le chateau comme un fantôme, prisonnier des souvenirs. il était d'une discrétion qui frôlait la timidité. Il ne se faisait pas remarquer, il ne faisait pas de vagues, il n'essayait pas de s'illustrer... Rien. il faisait son devoir et c'était tout, ne se mêlant pas aux nobles de la Cour et à leurs intrigues. Cela cachait quelque chose. Et si Trystan semblait froid et insensible, il n'en était pas moins fin observateur. Observateur des comportements. Il connaissait énormément de monde au château, même la plupart des serviteurs qu'on aurait pensé insignifiant. Il aiamit se tenir informé de tout en toutes circonstances et le réseau d'espionnage excellait en ce domaine.

Dans le silence, la voix de basse d'Enéon résonna, déférente et respectueuse. Il n'eut aucun mal à imaginer un salut, une révérence à la suite de sa demande, c'était tout à fait le style du jeune homme, même devant son souverain aveugle. Et c'était la meilleure des attitudes à adopter. Il écouta les pas se rapprocher, reconnaissant la marche militaire.

Et puis, la voix de basse lut les paroles du drow téméraire, alors qu'il menaçait la royauté, alors qu'il menaçait Trystan dans un silence assourdissant, vibrant de peur. Enéon était tendu comme un arc... Et ses paroles volèrent jusqu'aux oreilles de Trystan qui sourit à ses paroles. Un sourire qui se mua en rire, prenant au dépourvu l'assemblée.

Avec un sourire amusé, Trystan fit un signe de la main et la boule de papier froissée vint s'y loger.

- "Voilà une lecture édifiante... un courrier exquis pour me féliciter de mon couronnement."

Il tourna la tête vers Enéon, sans le voir, mais comme échangeant avec lui un sourire... complice? Oui, voire même malicieux autant que mystérieux.

- "Et c'est de ça que nous avons peur? C'est ça que nous craignons? Alors nous méritons de disparaître si tel est le cas..."

Des murmures parcouraient l'assemblée... Intrigués, apeurés, indignés... le roi parlait étrangement. Mais Trystan gardait un calme souverain.

- "Cela n'est qu'une lettre de menaces... stériles et pathétiques. La seule chose qu'ils aient pu trouver pour nous intimider... pour m'intimider? La Peste ne nous a pas abattu, la perte de nos princesses et de la reine Lelyan ne nous a pas abattu. Les drows seraient-ils en manque d'inspiration pour en venir à des méthodes si pitoyables? Ils n'ont de crédit que celui que l'on leur octroie. Ils ne sont pas invincibles, ils ne sont pas tout puissants. Ils peuvent mourir. Ils vont mourir, quand la fureur des hommes, des elfes et des nains s'abattra sur eux. Et sous les flammes de notre courroux... Il ne restera que cendres."

Le papier s'enflamma brutalement et fut réduit en cendres dans la main du jeune roi. Oh non, il n'avait pas peur des drows. Et il apprendrait à son peuple à ne plus les craindre. La crainte jouait en la faveur des elfes noirs, leur retirer ce pouvoir, les rendait vulnérables...

Il se leva alors, tandis que lespersonnes présentes s'inclinaient, signifiant ainsi que la séance était terminée.

- "Laissez nous seuls? Maitre messager, il va de soi qu'un bon repas et un lit vous attendent pour vous dédommager de votre course."

Le messager remercia et la foule commença à sortir. Il se tourna de nouveau vers Enéon.

- "Caporal, restez je vous prie."

Il avait à parler au jeune homme.
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MessageSujet: Re: Cold in the wind...soirée mondaine au milieu de la froideur hivernal. [Trystan]   Cold in the wind...soirée mondaine au milieu de la froideur hivernal. [Trystan] I_icon_minitimeVen 5 Déc 2008 - 18:29


Il fait froid...vous vous sentez glacé, glacé par quelque chose d'incolore...d'impalpable...d'invisible qui vous sert le coeur avec une vivacité trompeuse. La sensation de nausée à disparu depuis longtemps, laissant place à un dégoût profond de vous-même...de votre existence et de tout ce qui s'y rattache. Car au fond de vous, vous saviez...vous saviez qu'il existait jadis un petit angelot...Seraphin à la chevelure noire comme l'ébène et aussi fine qu'une pluie d'encre de chine sur l'arrondi aiguisé de votre doux visage d'albâtre...vos yeux reflètaient avec innocence une pureté caline et mélodieuse...une pureté maladive capable de transformer le plus irrascible des Elfes Noirs en une crème mielleuse. Vous saviez qu'un jour...un jour lointain a existé un enfant..."Caliméro" tendre et radieux dont les journées ensoleillées avaient jadis enflammé votre existence...
Malgré votre jeune âge vous étiez quelqu'un de serviable et passionné...doté de cet étrange et inestimable soupçon de grâce et d'audace...

Rien ne vous faisait peur...vous ne craigniez ni les ombres présent dans les couloirs du palais...ni les corrections de Maraxia...vous n'aviez pas peur du noir et vous ne redoutiez pas l'inconnu. À Gadar Narzùl vos camarade de jeu vous avaient baptisé le garçon sans peur...
Pourquoi pas...? Que pourriez vous craindre...?

À part...

À part peut être cette peur qui vous habite...et érode les murailles érigées autour de votre coeur...
Parfois vous pensiez à la menace qui vous rongeait de l'intérieur comme un dragon d'ébène issue tout droit des méandres insensés de votre esprit. Il y a longtemps vous vous souvenez des histoires que vous vous narriez entre enfants lorsque vous aviez encore une famille. À l'époque vos petits camarades racontaient des histoires de dragons vivants dans les fjords ténébreuses de l'océan d'Eris...ou les pics enneigés des monts d'Atkan...ils parlaient de la peur qu'ils inspiraient...et des conceptions un peut trop naïves qui en ressortaient. Vous, vous restiez indifférent. Car vous saviez que votre peur était une tout autre espèce de dragon. Un dragon à sang froid...un dragon d'une espèce morte qui hantait vos songes et vos rêves les plus fous. Vous vous souvenez de sa voix...une voix glacée capable de vous hérisser les poiles...et vous dresser les cheveux sur la tête.

Le jours vous ne l'entendiez pas...un entraînement...la présence rassurante de votre soeur...une simple sortie entre amis et les bras d'Anthinéa suffisaient à vous la faire oublier. Mais la nuit...la nuit il arrivait que les murailles ériguées autour de votre coeur parviennent à se déliter...et que cette présence froide et morte s'insinue entre les failles de votre esprit pour vous ronger l'intérieur du crâne et vous rappeller comment votre mère est morte le jour de votre naissance. Comment votre arrivé en tant que sang-mêlé au sein de cette illustre et noble famille à fait jaser votre propre entourrage trandis que votre père tant haïs tentait d'étouffer dans l'oeuf cette histoire sordide...elle vous rappelle l'intensité des regards portés à votre encontre, et la haine qui en ressortait...elle vous rapelle comment Asthéa à brûlé ses dernière force pour vous dire "Je t'aime Énéon...je refuse de te voir mourir dans cette fournaise" alors que votre regard crépusculaire s'estompait pour sombrer dans le monde des rêves...elle vous rappelle comment vous avez perdu votre soeur, comment vous avez perdu l'amour de votre vie...elle vous rappelle ce que vous avez perdu et ce que vous perdrez encore...

Jusqu'au jour ou vous vous retrouvez seul...et que vous réalisez enfin que ce que vous craigniez le plus vient enfin de se réaliser...plus personne n'est là pour vous aimer...et vous n'avez plus personne à aimer...il n'y a plus d'échappatoire...de lieu saint où vous réfugier. Si ce n'est...si ce n'est peut être cette obscurité chaude et rassurante au fond de vous-même. Cette obscurité que vous détestiez temps et que vous avez tout de même finit par embrasser. Et il y a un moment fulgurant au cours duquel vous comprenez enfin qu'il n'y avait pas de dragon...pas de voix froide et mortes pour vous dicter des pensées de mort et d'échec...mais qu'en réalité il n'y avait que vous...vous seul...Énéon Nar'Pheliar...
Ce n'était que vous...
...vous seul.

C'est vous qui l'avez fait...c'est vous qui avez tuez Asthéa. Vous l'avez tué...vous l'avez tué finalement, parceque...quand vous auriez pu l'aider et rester à ses côté pour mourire avec elle...vous ne l'avez pas fait. Vous savez que peut après la mort d'Asthéa, dans votre colère, vous vous êtes retourné contre votre propre famille...cette famille vénéneuse et sans états d'âme qui durant des décénies n'a fait que se morfondre dans la tromperie pour nager au milieu d'un égoïsme profond destinée à assouvrir ses propres désire aussi fantasque qu'illusoirs...alors vous avez chosiit de vous débarasser de leur mémoir en les chassant de votre coeur torturé... Et vous saviez que cela nécessitait un sacrifice...la perte d'Anthinéa...votre coeur, votre amour. Vous deviez vous séparez de son souvenir parce que vous saviez que si elle restait là...dans le creux de vos entraille, son fantôme finirait par vous détruire...
Et c'est pour la protéger de votre douleur que vous avez finit par vous détacher d'elle...votre douce poupée de nacre...cette femme que vous aimiez tant...vous deviez la laisser là...derrière vous. Et dans le fond, vous vous dites que vous avez agit pour son bien. Mais vous vous trompez. Vous vous trompez parce qu'en faite vous savez que ce n'était pas à "elle" que vous songiez...mais bien à "vous"...

Et c'est dans ce moment fulgurant que vous avez enfin comprit le piège de l'obscurité...la cruauté ultime du monde des ténèbres...

Parce que vous êtes désormais tout ce que vous n'étiez jamais...
Et vous tempêtez, et vous hurlez...et vous plongez dans la seule satisfaction qu'il vous reste. Votre pouvoir...la force qui vous habite et fait de vous quelqu'un d'exeptionel. Votre seul talent...
Et vous vous servez de cette force pour écraser l'ombre qui vous a détruit, mais vous êtes tellement "moins" maintenant que ce que vous étiez, vous êtes dénudé de sentiments...vous vous sentez vide, triste et las...vous n'avez plus la moindre émotion...vous êtes comme un peintre qui aurait perdu la vue...un compositeur qui serait devenu sourd...vous vous rappellez où était le pouvoir. Mais le pouvoir auquel vous aviez accès n'est qu'un souvenir, et bien que votre fureur glacée et stoïque soit capable d'écraser de nombreux concurents...que votre talents...cette puissance brut, cette force de caractère vous permette d'accomplir des prouesses impossibles...vous savez que...jamais plus on ne s'attachera à vous...jamais plus on ne vous aimeras...on ne vous diras "petit frère" comme le prononçait jadis Asthéa...on ne vous serreras dans les bras en vous disant "je t'aime" comme le faisait si bien Anthinéa.
Il ne vous reste que votre pouvoir...

Et finalement, vous n'en avez même pas envie.
Finalement, l'ombre est tout ce qui vous reste. Parce que l'ombre vous comprend, l'ombre vous pardonne, l'ombre vous accueille en elle...
Et dans la fournaise qu'est votre coeur, vous vous consumez dans votre propre flamme

Voilà ce que l'on ressent quand on est Énéon Nar'Pheliar...

...pour toujours.

Et c'est avec des cendre à la place du coeur que vous assistez au discours de Trystan...cet homme que vous ne connaissiez pas, mais que votre allégence sans nom envers la main tendu qu'il vous avait jadis offerte à l'époque où vous demeuriez seul, dans les ténèbres...vous pousse à servir avec une loyauté sans égale...

...même dans la mort.

Car il était le seul à avoir réussit à raviver l'ombre de cette flamme qui s'est éteinte en vous...

Figé, vous restez muet devant la silhouette androgyne de Trystan...dans votre regard il n'y a que des flammes...des flammes qui se consument en même temps que le parchemin noircit, emportant dans un brasier éphémère les dernières lignes d'un Elfes Noirs que vous ne tarderez pas à tuer...à lui faire rentrer ses paroles dans la gorge lorsque vos bottes lustrées lui écraseront le gosier pour le priver de mots à tout jamais...

...et la dernière chose qu'il verrait, serait le dragon que vous aviez dans le coeur, et qui scintillerait comme aujourd'hui au milieu de l'ébène de vos prunelles...et pour calmer ce dragon-là il n'y aurait pas de pleures...pas de supplications, ni d'appelles à la miséricorde...

...seulement la mort.

Plongez dans vos pensés le splus sombres, vous ne remarquez pas tout de suite la salle se vider peut à peut de ses occupants. Votre regard reste là, rivé sur le petit tât de cendres encore fumantes tandis que votre coeur ressasse avec souffrance les prémice d'une haine éternel à l'égard d'un peuple qui vous avait tant prit...jusqu'à ce que...


Trystan : - "Caporal, restez je vous prie."

À l'intérieur de vous, le feu se consume de manière presque instantané...vos iris tentent de reprendre leur assurance habituel et sur un ton mi-calme, mi-ébranlé, vous finissez par prononcez...

Énéon : "Sa Majesté aurait-t-elle encore besoin de mes services...?"
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MessageSujet: Re: Cold in the wind...soirée mondaine au milieu de la froideur hivernal. [Trystan]   Cold in the wind...soirée mondaine au milieu de la froideur hivernal. [Trystan] I_icon_minitimeMar 16 Déc 2008 - 14:04

- "On peut dire cela ainsi."

Le jeune Enéon semblait ébranlé et surpris que le roi réclame ainsi sa présence en congédiant tous les autres. Bien sûr, des regards s'accrochèrent aux deux hommes, interrogatifs. Que voulait donc le roi au caporal insignifiant? Il n'était pas de ces nobles qui baisaient les pieds du roi pour être bien vus. Non, il faisait son travail, sobrement, efficacement, anonymement.

Mais ce qui intéressait Trystan, c'était son histoire. Il avait ouï dire que le caporal avait fui son royaue, ravagé par les drows. un destin qui risquait bien de se reproduire si les peuples libres ne se battaient pas pour bouter l'envahisseur à la peau noire.

Cela n'arriverait pas, Trystan ne le permettrait pas.

Mais comment aborder ce sujet douloureux avec cet homme qu'il connaissait à peine et avec tact? Problème épineux, mais il était roi, il lui suffisait d'ordonner pour obéir. Mais ce n'était pas ainsi qu'il voulait des réponses.

- "Je vais être franc avec vous, caporal : de vous, je ne sais presque rien. Vous êtes un officier discret et apprécié, bien qu'obscur. Les simagrées de la Cour ne semblent pas vous attirer... Je ne peux vous en blâmer. Mais vous n'êtes pas n'importe qui, votre phrasé et votre verbes sont châtiés et trahissent une excellente éducation. Vous avez fui votre pays Caporal. Un pays réduit en cendre par ces mêmes drows qui veulent réitérer l'histoire. Mais s'il est bien des choses que l'on peut apprendre du passé, c'est à ne pas recommencer les mêmes erreurs."

Il marqua un léger temps d'arrêt, le temps que le jeune homme digère ces informations et comprenne où trystan voulait en venir.

- "Je vous demande quelque chose de sans doute douloureux mais... Comment ont-il envahi votre pays Caporal? Que s'est-il passé pour qu'ils brisent vos défenses et gagnent, malgré votre vaillance?"

C'était capital de savoir, de comprendre, d'analyse,r pour que cette faille là ne soit plus exploitable.

Pour que l'histoire ne se répète pas.
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MessageSujet: Re: Cold in the wind...soirée mondaine au milieu de la froideur hivernal. [Trystan]   Cold in the wind...soirée mondaine au milieu de la froideur hivernal. [Trystan] I_icon_minitimeMar 13 Jan 2009 - 20:20

La nuit est éteinte...la nuit est éteinte parce qu'au milieu de son obscure évanescence elle a finit par souffler la flamme fragile qui embaumait les profondeurs exacerbées de votre coeur d'enfant...la nuit est éteinte car elle s'est évaporée à travers les prémices douloureux de votre passé...la nuit fait désormais parti de vous...la nuit est omniprésente...sulfureuse comme les courbes délicieusement ouvragées d'Anthinéa, votre amour perdu au milieu d'un océan de chagrin...celle que votre personnalité la plus douce désirait pour l'empêcher de sombrer dans les ténèbres éternelles...ces même ténèbres qui vous avaient transfiurés...manipulés et métamorphosés en un héros crépusculaire...la nuit est votre allié, votre amante, votre subtilité cageoleuse...cet échapatoire directe à travers lequel vous parveniez toujours à vous réfugiez lorsqu'il vous était impossible de trouver le someille même les douze coup de minuit révolu...elle vous permetait de rêver, de faire le vide à travers votre esprit lorsque, enrobé à travers les voiles turquoises de votre tunique effilée, vous quittiez votre chambre pour venir rêver aux abords des murailles...fixant de vos prunelles farouches les profondeurs éternellement illuminées d'une cité si belle, même de nuit...

Étonné par les quelque verbes échapés avec compassion des lèvres de votre illustre compagnie, vous ne pouvez vous empêchez, ne serait-ce que l'espace de quelque secondes, d'arrondir votre regard magnétique sous l'effet de cette surprise inatendu...cette mimique fut inperceptible et échapa bien évidament au regard sans vie de Trystan mais...n'importe quelle personne intéligente aurait pu deviner de par votre simple mutisme trainant que vous veniez d'être pris de cour.

Énéon : "Oh...c'est-à-dire que..."

Un soupir discret s'échappa de vos lèvres rosés pour venir faire danser les mèches couleur aile de corbeaux qui encadraient avec félicité votre faciès d'Archange déchu.

Énéon : "...pardonnez ma confusion, Altesse...pour tout vous avouer je ne m'attendais pas à une telle requête..."

Une émotion lointaine...lasse et mélancolique se peignit sur vos traits de porcelaine emplie d'une certaine dureté...une dureté extériorisée par la carapace que vous aviez façonné autour de vos moindres faiblesses même minime...et vous vous autorisez un imperceptible sourire. Un de ces sourire sans joie, glaçant à regarder et qui, à lui seule, suffisait à exprimer silencieusement ce que mille mots ne seraient jamais parvenu à décrire...

Énéon : "...pour répondre à votre question, sachez que la "contagion" est peut être l'alternative la plus radicale pour assouvrire une comunauté. Mon père adorait les Drow...et de manière paradoxale, les méprisait pour des privilèges héréditaire qu'il ne possédait pas. À l'époque le royaume dans lequel je vivait faisait preuve de principes bien différents de la politique de Diantra...car aux yeux des Nar'Pheliar la fin justifiait toujours les moyens. Là-bas...si vous désiriez vous faire respecter d'autruie, votre charisme se jouait à qui mieux mieux dans le domaine de la cruauté et de l'égoïsme...et Maraxia Nar'Pheliar n'y faisait pas abstraction...car son désire de puissance le poussa à s'allier aux Drows...................qui le trahirent au moindre signe de faiblesse."

Les hall demeuraient étrangement silencieux...mais de là où vous étiez, vous parveniez tout de même à les entendres...

...les hurlements de votre passé...les cris d'agonie, les pleures, les effluves de peur, de terreur et de tristesse...la panique omniprésente, et les dernière paroles d'Asthéa, votre soeur..."Je t'aime Énéon..." trois mots qui ne cessaient de tourner en boucle...de vous hanter...s'imiçiant sous l'une de vos meurtrissure pulmonaire pour s'évaporer à tarvers chaque gouttes, chaque parcelles de votre sang pour vous glacer l'échine et former, au creux de vos reins, cette boule chaude comme les larmes que vous aviez si souvent laissé rouler le long de vos joues et aussi lourde qu'un projectile minérale lancé à pleine puissance par l'un de ces modèle sophistiqué de catapulte nanesque...

...mais le boulet est stopé...et termine sa course écrasé sur le bouclier de votre esprit...cette protection inébranlable mise en place par votre force de caractère, et cette rigeur déroutante que vous vous forciez à adopter pour ne pas sombrer dans la maladie du désespoir.


Énéon : "...mais la moralité reste la même, mon roi. L'Homme est imprévisible...capable de toute la tendresse du monde comme des plus pires insanitées possibles..."

Votre tunique d'ébène claque légèrement lorsque vous vous retournez vers les vitraux...plus par réflexe que par manque de politesse, une subtilité que vous aviez l'habitude d'adopter pour fuire une situation lorsqu'elle vous obligeait à trahir vos émotions à travers les courbes de votre minois. Cela faisait presque cinq ans que vous fuiyez les relations humaines...où plutôt, que vous les limitiez...vous contentant de remonter parfois le morales à vos frères d'armes, de leur sourire lorsque cela s'avérait nécéssaire ou de passer votre temps libre avec eux à vous défouler sur les terrains d'entrainement...toutes discussion personnelles étaient proscrites...vous faisant parfois passez pour un jeune homme taciturne, sombre et parfois-même glaciale...

...en réalité, vous ne parveniez tout simplement plus à extérioriser vos sentiments, prisonnier d'un passé que vous avez toujours porté sur vos épaules...

...et étrangement, cela exacerbait cette pars d'ombre que vous aviez au fond de vous-même. Laissant parler votre haine sur les champs de bataille...vous rendant parfois aussi impitoyable qu'un fléau dévasteur. C'était votre force...et votre faiblesse.


Énéon : "J'ignore si cela a répondu à vos attentes, Majesté...mon histoire n'a fait qu'illustrer l'une de "leurs" nombreuses pratiques de corruption...et l'égoïsme naissant d'un fou qui a finit par conduire toute sa famille à la destruction..."

Vous aviez parlé sans vous retourner...votre silhouette toujours figée devant la gravure soigneusement incrustée dans le vitraille d'une bataille héroïque mené il y a plusieurs siècles de cela entre Humains et Elfes de la Nuit...

...votre expression était impénétrable.
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MessageSujet: Re: Cold in the wind...soirée mondaine au milieu de la froideur hivernal. [Trystan]   Cold in the wind...soirée mondaine au milieu de la froideur hivernal. [Trystan] I_icon_minitimeMer 11 Fév 2009 - 14:49

Sa question avait prit le jeune caporal de cours, il l'entendit à son bref bafouillement. A quoi s'était-il donc attendu de la part de Trystan? Sans doute pas à évoquer son passé et y trouver peut-être une clé pour sauver Miradelphia. Mais Trystan avait des espions efficaces et pas un homme sous ses ordres n'avait fait le sujet d'une enquête approfondie. Malgré cela, des traîtres courraient toujours, mais le jeune homme ne suspectait pas le caporal étranger.

D'ailleurs, suite à son hésitation, il se reprit. Un léger soupir parvint aux oreilles de Trystan. Soupir de regret? Il s'excusa alors, avouant ne pas s'être attendu à cette question. Un léger sourire dansa sur les lèvres du jeune aveugle. Certes, il ne voyait pas l'expression du caporal, mais il analysait sa voix ou son comportement et peut-être était-il justement le plus à même de se jouer des masques.

- "Je sais. J'aime être là où l'on ne m'attend pas."

Il nuanca cependant sa réponse :

- "Je ne cherche pas à réveiller des souvenirs douloureux, mais simplement à éviter à un drame de se reproduire."

Finalement, le jeune caporal exposa ce qu'il s'était passé. Trystan resta impassible, mais ses pensées, elles, étaient agitées. S'allier aux drows par soif de pouvoir... Quelle folie! Cet homme avait perdu la tête! Et cela n'était pas sans rappeler la traîtrise dont ils avaient fait preuve avec les elfes.

- "En effet, l'homme est capable de tout."

Là dessus, ils étaient du même avis, c'était un fait avéré. Trystan aimait sa race et son peuple, mais il n'était pas stupide ou aveugle à leurs agissements. Par cupidité, un humain pouvait être pire qu'un drow. Par amour, il pouvait être meilleur qu'un elfe.

- "Oui, cela m'apporte quelques informations supplémentaires. En particulier le fait qu'il vaut mieux les exterminer que traiter avec eux ou s'allier à eux. La traîtrise coule dans leur sang."

Sa voix avait sonné comme un glas. Peu importe ce que l'on dirait... Jamais il ne traiterait avec les drows.

- "Savez-vous qu'ils ont assassiné le roi elfe de cette façon? En gagant sa confiance, en se glissant dans les Hautes Sphères... Ils ont été bannis pour cela et pour cela, la vengeance ronge leurs coeurs. La guerre est proche. Je suis navré de vous apprendre que vous allez sûrement devoir revivre les affrontements. Mais nous gagnerons."

Il avait affirmé cela avec une calme assurance. Non, il ne partirait pas défaitiste. Les drows étaient des adversaires dangereux et il ne les sous estimait pas, mais il ne fallait pas non plus sous estimer la vaillance des hommes!

- "Alors, peut-être que cela sera votre revanche, Enéon. Peut-être que cela vous libérera du poids qui vous afflige."

Trystan était fin psychologue, surtout depuis qu'il avait perdu la vue. Il ne se laissait plus tromper par les apparences et il sentait confusément cette part d'ombre chez son jeune interlocuteur. Cette part d'ombre qu'il avait aussi en lui, repoussée par la lumière de Lilianna. Un serviteur entra alors, se répandant en excuses.

- "Messire, on a besoin de vous ans la salle de réunion."

- "Oui bien sûr."

Il reprit à l'intetion d'Enéon :

- "N'oubliez pas ce que je vous ai dit."

Puis, le serviteur se fit ses yeux et il le suivit, quittant la salle du trone et l'étrange Enéon.

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