Retour du Maître d'Arme

Sujet: Retour du Maître d'Arme Dim 23 Nov 2008 - 20:04

Une année s'est écoulée depuis le départ de Thanator de la cité du Chaos. Du jour au lendemain le maître d'arme d'Abyssea disparu sans donner de raison à son acte. Ce comportement assez inhabituel pour un Chevalier du Chaos donna lieu à bon nombre de rumeur. Un jour traître, le lendemain mort, Thanator fut pendant quelques temps au centre des conversations, jusqu'au jour où l'on commença peu à peu à l'oublier pour se préoccuper de chose plus importante. Le Chevalier du Chaos devint un souvenir dans l'esprit du peuple d'Abyssea.

* * * * *

La nuit est tombée depuis peu sur la cité du Chaos lorsqu'un cavalier passe l'imposante arche en pierre menant à la ville. Couvert d'une ample peau de bête on ne voit rien de cet homme qui laisse sa monture avancer au pas pour s'engouffrer peu à peu dans les boyaux du Chaos.
Se tenant avec une désinvolture appuyée sur son cheval, le cavalier ne semble pas se soucier des gens qu'ils croisent. Ivrognes en manquent d'alcool, catin vérolées, mendiants aux doigts de fée ou encore ces marchands qui ne cessent de vous harceler pour fourguer leur breloque, tous laissent passer l'homme et son cheval sans lui demander quoi que ce soit, étrange.
Du moins pas tant que ça lorsque l'on vit à Abyssea. Il est de notoriété publique que si vous rencontrez dans la cité un destrier à la robe noire obsidienne cela ne signifie généralement qu'une chose, qu'un Chevalier du Chaos se trouve non loin. L'étoile marquée sur la cuisse droite du cheval finit habituellement de chasser les doutes des plus stupides.

L'enfant du Chaos n'aura pas à dévoiler son identité, son rang étant clairement établie. C'est donc sans le moindre problème que le Chevalier traversera Abyssea.
La main gantée du cavalier tire avec douceur sur la bride du Cheval mettant ainsi un terme à son long périple. S'appuyant sur son pied droit l'homme descend de sa monture pour observer l'enclos qui se trouve devant lui. Dissimulé derrière le château l'endroit est envahi par la mauvaise herbe, il faut avouer que l'humidité des marais et l'ombre perpétuelle qu'offre le château aide au pourrissement de ce lopin de terre.

Laissant l'animal se repaitre d'herbe, l'homme rentre dans l'enclos prenant au passage la torche accrochée à la barrière. Un craquement se fait entendre et alors qu'un volute de souffre se volatilise dans l'air, la troche s'embrase. Le pas calme, l'homme commence à faire le tour de l'enclos, allumant au passage des lampes situées sur chaque poteau. Lentement l'endroit s'illumine de lumières vacillantes, les ombres des crânes dans lesquelles se trouvent les bougies jouant sur les murs du château. On peut alors se rendre compte que ce qui ressemble à un endroit abandonné est finalement une sorte d'arène. L'enclos est orné de boucliers tachés de rouille et de sang et des drapeaux flottent aux quatre coins de la zone de combat, les bannières du Chaos frappant l'air de leur tissus rapiécé par le temps.

Voilà l'endroit bien plus plaisant à présent.

L'homme parle enfin, sa voix est traînante mais une pointe d'amusement perce tout de l'attention. Lentement le cavalier retire le capuchon qui couvre sa tête, dévoilant des cheveux, blancs comme les elfes noirs, dressés fièrement vers les cieux. Le visage de cet homme n'est pas inconnu de la cité, la minceur de ses traits carnassiers, cet oeil droit marqué d'une croix, le maître d'arme d'Abyssea fait son retour parmi les siens.

Se dirigeant vers son cheval Thanator tire le baudrier retenant son épée à sa scelle. Son arme en main, le Chevalier retourne vers le centre de l'arène. L'espace d'un instant il tire la large lame de son fourreau. Le fer est marqué par une utilisation incessante, le sang venant s'incruster dans les gravures de l'épée.

Attendons voir combien de temps il me faudra pour me trouver le chanceux qui assistera à mon retour.

Esquissant un sourire satisfait, Thanator se mit à attendre, sa mise en scène finie le maître d'arme resta immobile. Les ombres vacillantes courant sur son corps, sa cape de fourrure flottant au grès du vent. L'égo du Chevalier se voyait déjà satisfait du résultat qu'aurait son apparition sur celui ou celle qui le découvrirait.

Sujet: Re: Retour du Maître d'Arme Lun 24 Nov 2008 - 21:10

Encore une nuit où elle a revétit sa cape d'Ombre. Une devenant réellement une. Son entraînement n'est plus à faire désormais, elle fait partie des meilleurs. Des meilleurs et elle le sait... peut être un peu trop pour l'égo de notre jolie damoiselle. Elle s'est baladé dans Abyssea un peu. Son plan est encore a paufiner malheureusement et après sa majestueuse et énorme érreur auprès de Jiv' elle n'est pas près de ressortir. Retrouver son peuple, les gens a peu près normaux qui lui ressemble si peu. Retrouver le soleil tapant sur ses épaules, fermé les yeux une dernière fois pour s'endormir. Non, à Abyssea elle ne dort que d'un oeil, le soleil lui manque. Il n'est là ni le jour ni la nuit, si seulement il est possible de faire une différence net dans la cité de la nuit. Arashkam, enfant de la lune... Ses adeptes suivent.
Silencieuse elle se glisse, observe. Abyssea est trop calme ce soir, un retour ? Une ombre vient de se dresser sur ce portrait déjà si noir. Dans la rue seule des catins et des mendiants. On entend au loin les rires dans les tavernes. Ivrognes... Elle étouffe un haut le coeur, voilà encore une chose a la qu'elle la belle hybride ne s'habituera jamais. Elle en devient presque invisible sous sa cape, marchant tel un fantome sans bouler. Elle observe mais encore une fois on ne la voit pas.
Pourtant les portes d'Abyssea s'ouvrent dans un grincement. Quel est donc ce chevalier ganté ? Il semble revenir de si loin.... Alors curieuse elle le suit. La forteresse ? Il y habite lui aussi. La monture semble presque épuisée, dans quel état est l'homme ?
Elle le suit, toujours aussi discrète. Il ne voit rien d'elle, peut être sent-il la déliquate fragnance qui émane de son corps ? Aussi délicate que l'apparence du personnage. C'est une gamine qui se cache sous cette cape. Une enfant d'à peine 16 ans d'apparence. Des cheveux roux presque ocre tombant dans son dos, ses yeux sont turquoises. Magnifique à n'en pas douter. Qui pourrait en douter. Ce jour elle porte une robe bleue avec les chaussures assortie. Elle est belle comme toujours. Elle le suit jusqu'aux écuries et attend. Attend, un peu, encore toujours. La voix de celui ci s'élève, parler seul n'est jamais une exellente chose il faut dire et j'ai cet homme c'est assez effrayant. Chevalier ? Retour ? Elle écoute encore un instant, invisible dans la pièce pourtant bien éclairait. Elle sert sa sacoche contre elle et se lance.
Elle disparait. Réaparrait devant lui, à moins de deux mètres et fait tomber sa capuche dévoilant les cheveux rouges qui cachent pourtant ses oreiles d'elfe noire.

- Vous devriez nettoyer votre arme. Le sang empêche le coté coupant.

Elle est là depuis un an mais ce visage ne lui dit vraiment rien. Elle disparait encore... Perturbant n'es ce pas de se dire qu'elle pourrait réapparaître derrière vous. Comment fait-elle ? Encore un mystère que peu ont réussit a percer. Mais c'est la clef chez les ombres. Se faire oublier. Une minute passe. Elle réaparait. Appuyée contre un mur sous la lumière vacillante des bougies. Elle a toujours préféré les torches, ses crânes ont tendance à la mettre mal à l'aise. Trop sentimentale ? Dépend des fois...

- A qui ai-je l'honneur ? Moi, heureuse chanceuse..

Elle n'oserait pas se moquer. Son fouet est sorti. La sacoche au sol. Ce n'est pas une provocation, elle a les mains dans le dos. Les lanières de cuir trainent au sol. Elle en est presque intouchable, elle le sait qui plus est. Mais qui est cet homme ? Comment réagira-t-il sous la vue de ce visage beau à en mourir ? Elle n'interprète pas. Elle improvisera...

Sujet: Re: Retour du Maître d'Arme Mar 25 Nov 2008 - 0:46

L'espace d'un instant Thanathor se demanda si son esprit ne lui jouait pas des tours. Une gamine apparaissait pour lui donner un conseil et disparaissait ensuite tout aussi soudainement. Le désarrois fait se durcir le regard du Chevalier, ses arcades sans sourcils se plissent pendant qu'il scrute avec attention les alentours.

Personne...

Lache-t-il, alors que la voix s'élève une nouvelle fois. Le Maître d'arme se retourne lentement, posant ses iris injectées de sang sur l'ombre. La jeune femme pose une question pour ensuite faire preuve de ce qui ressemble bien à une moquerie. Silencieux, Thanathor penche sa tête sur le côté sans quitter du regard l'adolescente. Un sourire se dessine sur le visage du Chevalier, les fines lèvres de l'humain dévoilant des dents, limées en pointe.

Le Maître d'arme vient d'apercevoir les lanières de cuir du fouet, en plus de faire preuve d'insolence verbale, la gamine viendrait le narguer ? Sur son propre terrain ? Il fallait faire les présentations, il fallait qu'elle sache qui il était. Thanathor redressa son menton pour que l'ombre puisse voir clairement son visage, d'un geste des épaules il remit avec discrétion sa cape de fourrure correctement pour ensuite accorder sa parole.

Thanathor... Je suis l'homme qui forme nos soldats au maniement des armes, celui qui affine l'art martial de nos Chevaliers, le bretteur qui aide notre Chef à atteindre l'apogée du combat à l'épée. Je suis Thanathor Maître d'arme et Chevalier d'Abyssea...

Tout en parlant il s'était avancé d'un pas, accentuant ses paroles de geste, tel un comédien devant son public. Son sourire, cette peau de nacre gravées de divers tatouages, le maître d'arme répugne d'un côté mais attire indéniablement le regard. Et alors qu'un intérêt nait pour cet étrange aspect vous l'entendez, sa voix, maintenant claire et forte, les mots coulent littéralement de sa bouche captant un peu plus l'attention pour l'attirer sur lui.

Un nouveau sourire étire les lèvres de Thanathor lorsqu'il sait que toute l'attention de la jeune fille est braquée sur lui.

Et toi qui es-tu ? Une enfant de la nuit ?

Le Chevalier se tourne dos à Gudule, levant ses mains vers le ciel noir d'un air magistral. Et alors qu'il se rertourne vers l'adolescente, celle-ci aura à peine le temps de se rendre compte du petit manège du Maître d'arme, que sa hache simple vient se planter avec brutalité sur le poteau derrière lequel se trouvait l'ombre peut de temps avant. Heureusement pour la jeune femme ses réflexes sont sûrement les meilleurs qui soient car sans, elle n'aurait jamais pu regarder cette hache au bois d'ébène fendre le poteau.

Ou juste une gamine un peu trop confiante ?

Le ton est donné, Thanathor c'était peut-être fait avoir en ne voyant pas l'espionne mais s'il n'avait pas été capable de la mettre à jour il ne la laisserait pas croire qu'elle avait un avantage sur lui. Autant dire que les charmes de la jeunesse étaient sans effets sur le Chevalier mais venant d'un être tel que lui cela n'avait pas grand chose d'étonnant.

Sujet: Re: Retour du Maître d'Arme Ven 28 Nov 2008 - 17:59

Je disparais, réapparait. Drôle de jeu n’es ce pas ? Très amusant me concernant. Tu sembles contrarier de ne pas me trouver. Personne ? Voilà tes seuls paroles. Mais non, non. Ne rêve pas je ne suis pas qu’une illusion, je suis réelle.
Je réapparais devant toi, moqueuse. Les lanières de cuir dans mon dos que j’ai appris à manier pendant plus d’une dizaine d’années t’appellent. Ce n’est qu’une précaution mais tu le prends mal… Mais…qui es-tu ? La réponse me convient même si j’ai beau cherché, je ne t’ai jamais vu ici, Thanathor… ce nom m’est familié mais je ne saurais dire d’où ni de comment. C’est agaçant si tu pouvais seulement savoir. Tu me demandes alors qui je suis, enfant de la nuit ? Oh non… j’aime le jour et il me manque terriblement. Je suis venue ici retrouvé un père mort bien avant mon arrivée, j’ai beau apprécier ce « peuple » je reste une solitaire, trop solitaire pour vous. Pour Jiv’ et pour n’importe qui d’ailleurs. Une vie confinée dans une cité qui ne vois jamais les rayons du soleil ne me conviens pas le moins du monde. Tu me demandes si je suis une gamine seulement trop confiante mais je ne réponds pas. Tu prépares un coup, je vois ta main aller chercher ta hache en un quart de seconde et je disparais encore. La hache arrive là où était ma tête il y a à peine quelques secondes. Merci papa… vraiment ! Si je n’avais été qu’une simple humaine je serais morte, même avec la plus grande volonté du monde. Je suis déjà derrière toi, la lame placée sur ton coup.

- Trop lent…

Avant qu’il ne se soit retourné je disparais encore et réapparait contre un mur à quelques mètres, une moue déçu sur le visage. Il a en réalité était très, presque trop rapide pour moi. J’ai frôler la mort de quelques centimètre mais c’est loin d’être la première fois.

- Je suis… déçue là. Vraiment.. je venais simplement en amie et je me fait attaquer. On me surnomme Gudule, l’Ombre.

Mais ça tu le sais surement déjà, je vois tes gestes et je suis assez rapide pour te donnait l’impression de disparaître et de réapparaître alors que ce n’est qu’une question de vitesse et de cachettes. Les écuries de la forteresse sont bien le meilleur endroit pour une partie de cache-cache. Je lui souris, encore une fois moqueuse.

- Pour un ‘grand ‘ maître d’arme vous avez disparu longtemps. Peut-on encore dire que vous entraînez les faibles qui nous rejoignent ?

Je ne me considère pas dedans bien sûr. Je suis une des meilleures Ombres de la cité même si j’ai tendance à violer les mêmes règles de cette cité et également communauté… je suis comme ça après tout…

Sujet: Re: Retour du Maître d'Arme Dim 30 Nov 2008 - 13:06

[ je me permets *o* ]

Je suis cette ombre évanescente des abysses ténébreuses de vos rêves...Je suis cette silhouette frêle et fragile qui semble flotter dans l'air, effleurement délicat de mon voile sur le sol. La Main n'est pas, cette ombre protectrice de mes songes s'enivre de ma soeur, douce, douce, si douce...Mon visage demeure l'absence, demeure la soie du voile qui me couvre a jamais. Je suis cette voix que nul ne peut ignorer, dont nul ne peut se défaire, chant hypnotique des cauchemars du Chaos dont les murmures me hantent a jamais...Chut, écoute mon chant silencieux face a la violence, a la bestialité. Les Enfants sont de plus en plus nombreux, ombres mouvantes qui bientôt étendront leur ténèbres sur vos coeurs putrides et secs. Petits moucherons bientôt prit dans la toile des horreurs tissée juste pour leur sang impur. J'erre loin de la protection, du bouclier qu'Il m'offre si souvent, comme ces larmes étranges et nouvelles qu'il s'est découvert, dormantes au creux de ses iris glaciales et neutres. Je suis loin de son Bras, loin de son Regard, mais j'erre chez moi, chez nous...Ma famille se dresse, glorieuse et bientôt, elle se répandra sur ce monde décadant...

-Chut..Taisez vos querelles stupides et infantiles...Il n'aimerait pas cela...

Je murmure, comme l'eau noire coulant sur la roche précieuse de ces vies déjà offertes...Mes mots dansent entre eux, je n'aime pas l'affrontement stériles de mes frères et soeurs...Cette soif d'ambition qui parfois les pousse a la division...Nous, ce coeur sombre ne battant que pour les spirales divines d'un Oublié des Dieux, d'un Etre supérieur qui nous a promit un monde a notre image, nous, les exclut, les errants.

Debout au milieu de l'enclos Thanathor garde sa posture empreinte de supériorité. Sa main gauche continue de tenir le fourreau où se trouve son épée, le maître d'arme ne donnant pas l'impression de vouloir caresser le pommeau de sa lame. Ses prunelles pourpres continuant d'observer Gudule, le Chevalier donne la net impression d'analyser sa manière de disparaître. Savoir comment elle disparaît ne lui permettrait sûrement pas de faire pareil mais au moins, il saurait.

« Si j'entraîne toujours les faibles qui nous rejoignent ? Bien entendu. N'importe quelle bleusaille arrivant ici passera entre mes mains, pour en ressortir un peu plus grand. D'ailleurs tu n'es jamais passé entre mes mains, ce qui fais donc de toi une faible parmi tous les faibles qui nous rejoignent ? »

Le défi était lancé, Thanathor espérait bien la pousser à continuer de disparaître pour savoir s'il s'agissait de magie ou de prouesse physique. Une fois qu'il saurait, le Maître d'arme perdrait son petit désavantage du moment.

Sa main gantée glissa lentement vers son fourreau avant d'être arrêté par une voix familière, l'Oracle.

« Chut..Taisez vos querelles stupides et infantiles...Il n'aimerait pas cela... »

Tournant la tête sur le côté, Thanathor posa son regard sur la mystérieuse femme. Une moue de déception apparut brièvement sur son visage, comme la plus part du temps où il croisait l'elfe, Thanathor se faisait recadrer. Les personnages à pouvoir contrôler le Chevalier se comptaient sur les doigts d'une main et ce n'était pas par respect ou par crainte que Thanathor obéissait. Non, s'il obéissait, s'était à cause du fait que le Chaos s'exprimait à travers eux.

« Ma Dame, mes hommages. »

L'humain vient poser la paume de sa main droite sur son coeur, esquissant un sourire à l'elfe il s'incline respectueusement. Du moins le simule-t-il très convenablement.

Tout en se redressant, Thanathor accroche son ceinturon à la chaîne enroulée autour de sa taille.

« Il n'y avait là aucune animosité. Arrivée lors de mon absence la douce Gudule a eu la bonne idée de venir se présenter à moi. Ce qui est compréhensible lorsque l'on regarde ses mouvements. Sûrement du à un manque d'activité.

Le Maître d'arme parle d'une voix calme presque chantante. Des yeux brillants d'une lueur malicieuse, l'homme fait preuve d'un étrange charisme. La bleusaille se laissait toujours prendre par ce faux-semblant, nul doute que l'Oracle reconnaitrait son Maître d'arme.

Dans un cour instant Hogun qui étais dans l'ombre depuis un moment en ressortit s'avançant tranquillement vers la foule de gens qui se tenais devant lui à discuter. Le visage cacher, l'arme pendante au dos et la main sur l'étrainte de son épée Hogun avançais tranquillement d'un pas léger. Il savais qu'il se fesais sans doute remarquer mais rien n'allais l'arrêter car il avais écouter une partie de leur discussion et tenait à savoir de quoi parlait-il. Il s'arrêta enfin pour aboutir quelques mètres plus loin observant les gens qui discutais et se demandais si il aurais à être gentil avec eux ou méchant puisqu'il ne les connaissais pas. Pour le moment il démontrerais son caractère simple mais si avais recourt à la violence n'hésiterais pas à s'en servir pour se défendre et bien pour ça.

Faible ? La jeune femme semble s'offusquer. Comment peut-il dire qu'elle, elle est... faible ? C'était une insulte mais non. Elle se contente de sourire. Elle n'est pas faible, et pas stupide non plus, il ne l'attrapera pas à ce jeu là. Elle ne se battra pas contre lui et elle ne lui donnera en AUCUN CAS sa technique. Pour peu qu'il ne sache seulement la reproduir. Il y avait une énorme différence entre la carrure de la délicate demi-drow et du maître d'arme.

- Rassurez vous Thanathor. Je n'ai aucune envie de passer entre vos mains..

Elle avait subit un entraînement dur, pendant plus de 10 années et était plus au point que qui ce soit au fouet. La dague restait une autre affaire. Mais un bon magicien ne dévoile pas ses secrets. Dans le cas où elle détenait ce jour un secret, elle ne le confierait en AUCUN cas à Thanathor. Il ne découvrirait pas, foi de Gudule ! Son regard aiguisé vit la main du maître d'arme se diriger vers le fourreau de son épée et le sourire de Gudule s'écarta encore. Dévoilant ses dents parfaitements alignés blanches au possible. Mais apparement, le plaisir de se battre échaperrait encore à Gudule ce soir alors qu'une voix ce faisait entendre. La voix de la voix. La fameuse voix... Au coté d'Arashkam.

- Veuillez nous excuser... ce n'était que dans un but de paufiner ma connaissance des armes.

Gudule n'avait pas fait attention à l'air malicieux du maître d'arme ni à ses paroles. La provoquations n'était pas une bonne chose. Elle n'amenait qu'à des fins tristes. En temps qu'Ombre elle ne pouvait y répondre. Bien que de faire couler le sang d'un homme lui faisait terriblement envie en ce moment. Trop longtemps que le sang avait quitté sa vie. Comme les hommes d'ailleurs... Y étaient-ils seulement rentré ?
Un autre homme se fit voir. Gudule le dévisage de loin, oui... lui elle le connait pour l'avoir déjà vu. Comme elle connait tout le monde dans la cité. Anodrac.

- Et bien... quel rassemblement.

La voix de Gudule était cynique. Elle n'avait jamais aimé les rassemblements. Préférant l'intimité, être seule... surement le plus gros défaut de la jeune femme alors qu'elle faisait partie des Enfants du Chaos. En étant elle même une... s'en était même une fierté.

[Thanator, personne a part Arash sait que je suis une elfe Wink

]

Je ferme les yeux, le voile de mes illusions vibre au rythme de mon souffle si tenu. J'écoute, j'écoute les murmures, les chants silencieux, la voix unifiée, disparates d'un seul frère. Les yeux ardents des iris folles d'un maitre carnage, d'un maitre massacre...La douce ironie des mensonges voilés...Mon voile cache le sourire, cache le visage, quiconque rirait, fou, fou de ne pas voir ce que cache les ténèbres en son sein putride. Combien, combien, le coeur arraché, l'âme déchirée...Chut écoute...Sourds, sourds et muet...Je glisse sur le sol inégal, mes pas se font vol..Le vent poste et et rugit ses propres colères immondes et suintantes de haine. Qu'importe en vérité. Je suis si frêle, si fragile sans le bras protecteur, sans l'ombre bouclier, pourtant me toucher serait déchainer la colère...La rage...La mort...Mes soeurs me manquent soudain...Mes mains se posent sur la poitrine de l'Enfant oublié, couvertes de soie noire, ondulante doucement, face au métal...

-Thanator...

Mes doigts remontent, glissent, effleurent l'armure, je n'aime pas le métal...J'aime la douceur de mes Soeurs, Sa colère a Lui, la faim de la Main...Je n'aime pas le métal...Chut...Pourtant, le métal tuera pour nous, pour Lui, son Abysse...Oublié de tous...Bientôt, Il sera l'Unique...Chut...Je t'aime...

-L'horreur en compagne éternelle...La terreur en amante voluptueuse...Un bras féroce, une rage délicieuse...Il sera heureux de ton retour...Il sait reconnaître les siens...Même oublié au tréfonds d'une mémoire immortelle...Combien lui as-tu offert dans ton errance ?

Puis, je le quitte, quitte l'ombre étendue sur le sol, le silence règne étrangement, mais j'entends...j'entends les murmures..Les pas...Je regarde...Enfant Noir, enfant sombre...Silencieux tu es, entends tu toi même les battements de ton coeur ou l'as-tu oublié dans les méandres horrifiques de tes songes possédés ? Je t'effleure d'un regard qui me livre ton âme...Chut...

-L'ombre...

Si belle enfant, si jeune enfant...Si meurtrière...J'avance vers elle, douce enfant de la Main, l'éclat de ses prunelles est sauvage, terrible et les âmes qu'elle enlève ont un goût délicieuse...Je le sais...Je pose mes mains sur ses joues, mes lèvres voilées se posent sur les siennes...

-L'Ombre vengeresse...Chut...Ecoute le coeur qui bats...

Je caresse les joues rondes..enfant...Perce au delà des illusions perverses...

-Je ne veux pas voir votre sang coulé...Un peu de moi dispersé...N'oublie pas...

Sujet: Re: Retour du Maître d'Arme Sam 10 Jan 2009 - 22:04

Ah Lune, douce amie, compagne de tant d’aventures. Tu m’as observé pendant des années. Pendant longtemps tu as été la seule femme de ma vie, ne me jugeant pas, ne me traitant pas de monstre. Tu me regardais, joyeuse ou triste, mais toujours tu étais là pour moi. Sauf certains soirs où tu t’étais parée de ta robe noire, où quand les nuages, maudits soient-ils, te dérobaient à ma vue. Tu es de nouveau là ce soir, à m’observer sans me juger. Que dis-tu ? Si je vais sortir ? Aucune idée, je verrais bien ce que le Chaos mettra sur ma route.

J’avance dans les rues, cherchant une occupation pour cette nuit, quand j’entends des voix au loin. Tiens, tiens on discute dans le coin ? Et je connais certaines d’entre elles. Allez, je vais voir. Je cours et saute sur le toit d’une maison de passe avant de continuer ma course folle, sautant de toit en toit. Bientôt j’arrive pour découvrir Bidule, euh non Gudule (pourrais jamais l’appeler convenablement elle), notre chère Voix et un drow en train de parler avec… Non ? Thanator ? Il est revenu lui ? Qu’est-ce qu’il a foutu pendant un an ? Bah autant de lui demander.

Je saute à terre tandis que La Voix sors de nouvelles phrases sibyllines que peu d’entre nous parvenons à comprendre. Un saut périlleux et … TADAM ! Me voici au milieu de ce beau monde ! Atterrissage impeccable, je mérite un 10/10 !

« Et oui, faut pas oublier que lorsque l’un d’entre nous est blessé ou tué, c’est une part du Chaos qui s’en va. Nous sommes ses enfants, et chacune de nos morts l’attriste et l’affaiblit. Ne faites donc pas saigner le cœur de notre chère Voix par des querelles stupides. »

Je regarde le maitre d’armes et mon Ombre en disant cela, avant de me tourner vers l’humain.

« Salut Thana, ça faisait longtemps ! Qu’est-ce que tu deviens alors ? »

Je remarque alors que la Voix ne porte pratiquement rien sur le dos. Aie, il fait froid et cela va trahir son appartenance. Comment je le sais ? Je ne suis pas dupe, et vu le temps que je passe avec elle il faudrait vraiment que je sois le dernier des idiots pour pas avoir compris.

« Non mais regardes-moi ça ! Ca va pas de te promener à moitié à poil ! Tu vas me faire plaisir de me mettre ça sur ton dos avant que tu ne me choppes une pneumonie. »

J’ôte ma veste pour lui coller sur le dos. Bon je suis torse poil, mais je m’en fiche à vrai dire. J’ai qu’un pantalon et des chaussures, mais c’est suffisant.

« Bon alors ? Qu’est-ce que vous racontez de beau ? »

Sujet: Re: Retour du Maître d'Arme Sam 10 Jan 2009 - 23:07

Il s’est passé tant de lune depuis que ma belle Alyaa osa créer un lien entre ma vie et la sienne. M’offrant la longévité des elfes mais un point faible de taille… ma vie dépendait à présent de celle de la voix. Si d’aventure elle mourrait, je m’éteindrais sur l’instant comme une bougie sous le souffle mutin d’un enfant. Pour elle j’avais pleuré une larme… pour elle, j’étais à présent capable de TOUT. Mais la n’étais pas ma question… se soir j’étais le compagnon tendre et l’amant délaissé de sa divinité. Freyja avait mieux à faire sans doute, alors je tenais lieux de support au voile nocturne.

Mais elle aussi me délaissa, à peine le temps de m’occuper Béléross que la voila disparue. Ou la voix du tout puissant l’avait’ elle menée ? Ma belle Alyaa… Prenant l’anima dans mes bras, je me mis en quête de ma demoiselle, le temps ne se prêtait pas a une sortie dans ses plus léger voilage. A force de recherche je la trouve, mais pas seul, une véritable réunion d’enfant du Chaos dite moi.

J’approche, je porte une chemise entrouverte, dévoilant mon torse dans aucune pudeur. Un pantalon noir s’y accorte. Mon apparence est belle, pourtant, le chaos m’as marque, seul mes frère que j’ai moi-même fait chevalier le savent. Mon visage est à demi ce qu’il est… l’autre partie est ravagé, morsure brulante, chair laide et disgracieuse… mais la voix aime cette marque. Elle aime se visage ou le chaos se reflète si bien dans mes yeux. Je dépose l’animal, venant au coté d’Alyaa tout en remerciant du regard Jiv’undus. Mon visage impassible résonne, ma voix est implacable.

« Mes frères et mes sœurs se réunissent sans raison ? Il est bon de voir l’amour que vous vous portez. Tous savent ici que nul ne dois me peiner d’une querelle quelconque. Je n’accepte pas les tensions et les résous de la manière la plus radicale qui soit. C’est pour cela que je vous aime mes enfants vous me connaissez si bien.»

Tous savent que je ne ressens, rien, ni peur, ni amour, ni compassion… aucuns sentiments. Pourtant, la Voix en sais plus qu’elle ne le dira a qui que se soit et mes mains vienne doucement caresser sa taille pour la coller a moi. Me faisant protecteur et rendant a Jiv toute sa liberté. Quand je ne suis pas lui, il est son gardien, mais à présent, il n’est plus forcé de jouer les gardes du corps n’est ce pas ?

« Bonsoir Thanathor, il est bon de te revoir et de te savoir à nouveau parmi tes frères et sœurs. Approche fils, approche donc de ton père qu’il accueil son enfant.»

Mais que contait t’il faire ? Déposer un baiser sur le front de son fils… tout simplement, comme il le faisait avec les plus hauts éléments.

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