Ena de Naldir [Noble]

Nom/Prénom : De Naldir, Ena
Âge : 17
Sexe : Damoiselle
Race : Humaine
Particularité : La damoiselle est tout simplement inutile.

Alignement : Disons neutre bon, vu que les limites du gentil et du méchant ne sont pas toujours claires dans sa jolie caboche.
Métier : Noble d'une autre contrée.
Classe d'arme : Strictement aucune.

Équipement :

Robe n°1 :
D’un beige neutre, le corsage maintient la poitrine, courbe les hanches, recouvre les bras, et laisse deviner, avec une touche de timidité, la naissance des seins. Du tissu à jours rend cependant l’aperçu un peu difficile. Il caresse la peau, l’enveloppe de milles câlins auxquels aucune main fut-elle ou non amie n’est autorisée. De délicats liserais d’or appuient les contours féminins du corps de sa porteuse. C’est là une toute petite boucle dorée qui incite le regard à venir mirer son cou tandis qu’elle inspire. Ici, un trait discret souligne le ventre et s’évade dans les jupes qui, lourdes, cachent le reste de ses courbes. Dans le dos, de purs galants brodés tiennent en place la tenue, permettant ainsi un effeuillage point trop fastidieux.

Robe n°2 :
De longues manches d’une couleur fade, ocre, entourent les bras fins, remontant jusqu’à la naissance du cou avant de redescendre en un V gracieux ou un ruban rouge les nouent. Cousu bien entendu à celles-ci, pressant la poitrine, un corset de la même teinte claire que le galant creuse délicatement le ventre, puis tombe sur de lourdes jupes qui dessinent à peine le début de ses hanches avant de se perdre en plis légers.
Taillée dans une soie onéreuse, la robe est fort simple ; quelques dentelles blanches ici et là, se promènent sur les poignets et effleurent la peau avec candeur.

Trois jupons de flanelle, deux paires de bas, tout autant de bottines complètent le sac de la damoiselle. Se rajoute à cela une bourse point trop garnie et un seul et unique bijou, dont elle est fort fière : une tiare d’argent, unique à son cœur.


Description physique :

La damoiselle de Naldir, outre le surnom de "Perle", aurait mérité celui de "Poupée". Délicate, légèrement plus petite que les demoiselles de son âge, presque chétive, la jeune fille a tout de ces jouets merveilleux qui font les bonheurs des petites filles. Sans en avoir sa froideur, sa peau possède la beauté de la porcelaine blanche. Son regard bleu est empli d’une candeur enfantine. Son sourire, fébrile, invite chacun à songer à quelque rose sauvage poussant à l'abri de la cruauté des hommes. Ses longs cheveux d'un blond angélique alliés à l’innocence que chacun de ses gestes laissent percer lui confèrent un halo de douceur timide.
Il semble qu’elle n’ait plus de seize-dix-sept printemps. La damoiselle laisse, comme la mode l’exige plus ou moins, les corsets cambrer davantage le creux de ses reins, serrer sa poitrine et dessiner les premières courbes de ses hanches. De lourdes jupes cachent toujours le galbe de ses jambes pâles. Des bottines peu pratiques pour les longues marches permettent de deviner de petits pieds graciles.



Description mentale :

Ah ! Pour décrire demoiselle Ena il suffit de bien peu de mots : crédule, innocente, naïve ; tout cela lui correspond à merveille et la définit totalement.

Nourrie par les histoires des servantes, élevée dans un cocon, la délicieuse ingénue s'est forgée des rêves bien à elle et a confondu longuement amour courtois et amour fraternel.
La donzelle a en effet eu pour son ainé une formidable passion, un amour digne d'un conte de fées, aussi éphémère que réel. Cependant ses chastes désirs d'inceste n'ont guère fait long feu face à la tendresse et les vers de Sire Maudramme.

Oisillon sortant véritablement de son nid pour la première fois, elle est apeurée, tant que de l'inconnu se presse à sa porte. Intriguée, aussi. Tout ce qui est beau la charme néanmoins autant qu'il l'intimide. Rudesse et laideur lui donnent, elles, envie de fuir tout simplement.

L'âme pleine d'espoirs que les années ne lui ont encore volé, la précieuse est fort consciencieuse dans ce qu'elle entreprend. C'est à dire bien peu de choses, vu son manque de savoirs et de capacités. Tenir une maison plus ou moins bien, se "tenir" à peu près correctement en public, danser très légèrement, chanter fort joliment et essayer de rendre heureux celui auquel elle tient sont ses occupations principales et ses seuls talents.

Souvent, lorsqu'elle se croit seule, on peut l'entendre chanter, doucement, sa peur de ne jamais revoir son frère et l'angoisse qu'elle a de ne connaître son état. Cela la tourmente énormément, mais elle n'en dira jamais mot.


Histoire :

Avez-vous déjà caressé une rose en regrettant de ne pas être elle ? En regrettant de ne pas être une simple pousse qui n’a à choisir rien d’autre que sa couleur, le matin, quand elle s’éveille et s’ouvre pour la première fois de sa petite vie ? Moi oui. J’ai fait ce vœu, une fois, quand sur les traits de mon ainé, l’angoisse et la peur se sont disputées son amour pour moi. J’aime mon frère, il est ce que les étoiles sont au Ciel, ce que la fleur est à une prairie : ce qui me définit. Mais je ne sais pas comment lui expliquer.
Il parait que je suis née dans une famille aimante, mais je ne m'en rappelle guère. Je ne me souviens seulement que du visage de mon frère, encore et toujours et de cette gouvernante aux cheveux blancs. Les réminiscences de mes plus bas âges ont toutes pour décor le même lieu : notre luxurieuse demeure.

C'est entre ses pierres que le temps a peu à peu verdies, jaunies et dégrossies que j'ai vécu mon enfance, mon adolescence et le début de ce que d'autres nommeraient "vie d'adulte". Grand frère n'était pas très souvent à la maison, sa majeure occupation paraissait être de vivre sur la route. Loin de moi. J'ai toujours été jalouse de ce qui l'arrachait à son foyer. Ô sait-il, mon amour, combien de soirs j'ai prié d'inconnus Dieux pour le ramener à moi? Sait-il que chacun de ses départs était un coup de poignard en mon âme ?
J'appris à grandir dans le seul but de lui plaire. De lui être utile. Pour tenter de le retenir davantage chaque fois dans mes filets. On m'enseigna l'art de me tenir en société, même restreinte, de s'occuper d’une maison et tout ce qui pouvait faire de moi une parfaite Dame. Je n'avouerais jamais à Arine que les miroirs quand elle n'était là me virent mille fois faire la révérence pour être la plus gracieuse possible, pour mon ainé.

Je vieillis ainsi. Les absences de mon sang si elles me déchiraient le cœur, m'apportaient en même temps une sorte de porte de sortie. Nul seigneur ou Dame ne venaient à nous visiter en notre lieu, et je n'avais d'enfant pour jouer. Seulement des domestiques.
Je pris donc l'habitude, une fois ou deux par mois, de fuir hors des murs horriblement haut et de m'échapper en ville, sans escorte, pour voir, très discrètement, ce qu'il y avait là bas. Je me cachais donc, pour pouvoir, de toute mon aise, observer les coutumes inconnues de ces gens du peuple.

A mon quinzième printemps, en plus d'une tiare, mon ainé me confia enfin un lieu qui m'appartenait. Une dot, comme disait Arine. Un magnifique jardin, possédant moult éclats et sur lequel j'avais tous droits. Je me pris au bonheur de le gérer, tout comme je m'occupais de faire tourner la demeure.
Je n'eus bien sûr le droit d'y aller seule, même si j'avoue que je le fis par plus d'une fois, en secret.

A mon dix-septième "anniversaire", l'on me pressa davantage. Arine me parla un peu plus d'un mariage, et dû tant et si bien convaincre Grand Frère qu'il me fallait faire des connaissances, qu'il me fit sortir. Il nous mena toutes deux loin, très loin. Il souhaitait me voir trouver des chevaliers, me voir m'épanouir me dit-il... Mais comment faire, au milieu d'étrangers ? Dans une cité inconnue ?
Je ne lui dis jamais et acceptais, découvrant un peu plus, chaque jour, le monde qui l'attirait tant hors de la protection de mes bras... Et tout m’effrayait.

Il ne fallut attendre que quelques levers de soleil avant que mon ainé ne reparte en vadrouille, me laissant avec Dame Arine dans l'énorme demeure qu'il avait acheté pour nous dans l'immense capitale où nous nous retrouvions parachutées.
Ce qui se passa ensuite n'est que le fruit d'angoisses, de peur et de cauchemars. Je découvris cependant, durant ces mois de crise où je fuguais, une chose fort intéressante.
J'appris en effet que mon frère n'était le seul homme sur cette terre à être digne d'être écouté. Qu'il y avait, au milieu de couchers de lune inconnus, mille trésors à chérir, et mon faiseur de vers est l'un de ceux-là.

Partie à cause d'un rêve qui menaçait la vie de mon aîné, j'entrouvris la porte d'un univers dont je n'avais point idée : escortée par ce rimailleur aussi chevaleresque que magnifique, je tentais de mettre fin aux tourments qui me rongeaient quand, hélas, au milieu de notre quête, un naufrage involontaire nous mena ailleurs. Etes-ce le souhait de ces dieux, de ces fortunes capricieuses ?
Nous nous réveillâmes sur une plage inconnue, nos paquets à moitié morts, les yeux secs, la gorge avide d'une goutte d'eau non salée. De nos compagnons d'infortune, il ne restait que deux matelots qui choisirent de faire route à part.
Mon cavalier quand à lui prit soin de moi. Avec une tendresse infinie, il s'arrangea pour que nous trouvions une ville. Avec délicatesse, il prit sur lui de m'offrir un foyer où me refugier et m'apprit que les lieux où nous étions se nommaient Miradelphia et la ville Diantra. (Damoiselle Ena ne le sait guère, néanmoins son continent d'origine se place loin à l'ouest de Miria, séparé par l'océan d'Eris de son nouveau foyer.)
Il s'occupa de me nourrir et de me redonner sourire, malgré mon désespoir.

Lorsqu'enfin, il réussit à me faire rire, je ne le revis cependant plus : il disparut, tel mon ainé, après un baiser fort galant. Les économies qu'il me laissa il y a un mois sont presque épuisées à présent. Le reverrais-je, cependant ? Mon âme l'espère autant que mes yeux...
J'ai si peur et si froid quand il n'est là.



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Comment trouves-tu le forum ? : Très fouillis, je suis un peu perdue.
Comment as-tu connu le forum ? : Clicjeu ou tourdejeu un truc du genre. :)

Voilà, il ne manque plus que l'avatar à changer que Denova va me fournir sous peu parce qu'elle doit en modifier la couleur de cheveux.

Daaaaneva. Avec un A, mécréante ! Et je confirme, miss va changer d'avatar dès que j'ai terminé :)

Désoléeeeeeeeeeeeeee !
Tu me troublais. A moins que ce ne soit Mau. A moins que ce ne soit vous deux. :)

Bonsoir et bienvenue :)

Tout est presque bon , je souhaiterai juste que tu éclaircisses ce point :

Citation :

Métier : Noble d'une autre contrée

Comme je te disais sur msn, Ena, j'aime les inutiles. ^^

Ta fiche est super.

Lil' >> Je pense que ça veut dire qu'elle vient d'un autre continent que Mira... C'est ça, Ena ?

Coucou !

Merci déjà pour vos réponses (et pour les compliments, Aeth, tu vas finir par me rendre toute rouge ! ).

Voilà, en fait je désespérais sur la chatbox à l'idée de ne pas réussir à finir mon bg et a été soufflée la possibilité de naufrage, d'existence d'autres continents.
L'idée me plait à fond comme l'explique Aeth, puisqu'elle rend encore plus inutile cette pauvre Ena. Si cela gène trop, cependant, j'éditerais, bien évidemment.

*fait un énorme bisou à Dane au passage pour le splendide avatar*

Maheureusement , cet avatar est déjà utilisé =/

https://miradelphia.forumpro.fr/profile.forum?mode=viewprofile&u=1493

Je vais relire l'histoire

*va pleurer et chercher un nouvel avatar en silence* ^^

Alors , toujours dans l'histoire , tu n'expliques pas clairement d'où Ena vient , et ça pose problème ^^

Je ne sais pas si vous avez mis des noms pour les continents autres, j'ai donc préféré ne pas préciser pour ne pas me faire taper sur les doigts.
Après si je peux inventer je fais ça.

Pas forcément le nom , juste l'endroit où c'est situé par rapport à Mira :)

Voilà, dame, avatar changé et coin noté :)

C'est bon , je valide ! ^^

Foire au RP ~ Pour tout ce qui est recherche de compagnons RP. En bref, que du bonheur !
Inventaire ~ Pour suivre ton évolution {obligatoire}.
Le comptoir ~ Pour créer ton compte en banque et gérer l'argent que tu gagnes / que tu dépenses^^
Et enfin, si tu as des question, n'hésites surtout pas à demander de l'aide à un parrain, ou à tout simplement poser tes questions dans la partie créée à cet effet.

Bon jeu !