Sao.[Maître de torture & Voyageur]

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Sao
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MessageSujet: Sao.[Maître de torture & Voyageur]   Sao.[Maître de torture & Voyageur] I_icon_minitimeDim 1 Fév 2009 - 17:50

[Je modifierais surement la description morale et l'Equipement, mais là, je n'ai pas le courage. Si quelqu'un désirant avoir subi un traumatisme veut avoir fait un séjour à l'Empire Pâle, qu'il prévienne!]

Nom/Prénom : Sao [ De son vrai nom Saïga]

Âge :
145 ans [29 humains]

Sexe : Masculin

Race :
Drow.

Particularité : Faux-Noble ; Schizoïde

Alignement : Chaotique Neutre ; Tendance Tueurs de l’Ombre

Métier : Rien de bien conventionnel et officiel.
Maître de Torture & Voyageur.

Classe d'arme : Corps à corps

Équipement :

Saï
Les bords effilés qui caressent depuis si longtemps ses doigts lui sont devenus presque aussi familiers que sa main. Il sait dissocier dans sa chaire la plaie d'une dague à celle de Saï. C'est une étoile à trois branches, noire lissée aux lames aciers. La tenue est marquée de deux fines arabesques grises qui serpentent jusqu'à la pointe des lames. Il s'agit d'une étoile qui appartenait à son père, et qu'il avait retrouvé, effacé par la poussière et le temps, coincé entre deux planches du plafond. Comme s'il avait positionné pour tomber et ... Tuer.

Leal & Lyal
Un col de cygne allongé au dessus d'un cœur bombé et gracieux. Deux fioles de cristal d'une dizaine de centimètres, très proches l'une de l'autre. Dans la première, un liquide carmin et velouté glisse sur les parois et représente sa dépendance: Le sang elfe. Son psychotrope, et le seul éclat qui lui permette de résister à la douleur. Cette première fiole se nomme Lyal. La seconde contient un fluide éthérée, à la robe bleu pâle, à peine colorée, aux relents sucrés, aux effluves légères. Il s'agit d'une de ses propres inventions, mêlant sang elfique à diverses essences, issus de sangs, de plantes, de chaires, d'eaux. Il s'agit d'un Elixir de mort, lente, dans une souffrance à la fois mentale et physique, ou plus aucune autre sensation ne peut percer. Leal contient cet Elixir Pâle.

Description physique :

Allure
Cette éloquence qui brille dans chacun de ses tressaillements.

« Dans les miroirs sans tains qui m’encadrent, il y’a un être à la peau d’Obsidienne. Elle est brillante, et zébrée en certains endroits. »
[Âme & Ombre, Carnet Autobiographique, Sao]

Une plante de pied striée, des pieds plats. Des chevilles brutes, s’allongeant sur des jambes rondes et galbées, de muscles roides. Des genoux souples qui s’articulent librement autour des rotules. Des cuisses larges et des hanches arrondies. Des fessiers charnus et fermes. Une zone lombaire creuse, un dos marqué d’une faille tracée par deux longs muscles proéminents. Une taille fine, dans le référentiel du reste du corps, et une coupure droite, évinçant affinements et courbes. Un ventre plat, quadrillé de fines ciselures. Un torse fier, séparé en deux pectoraux secs et libres, marqués par des clavicules saillantes et perçantes. Des doigts longs, fins, antinomiques à l’image brutale. Des mains exclues, trop agiles et trop faibles, aux poignets fragiles. Des bras épais, tendus de longs muscles, inflexibles, aux coudes rond et renflés. Des épaules brutes et larges, s’ouvrant sur un coup s’amincissant. Une nuque traitresse, parcourue d’un nerf trop frémissant. Et puis un visage discordant. Osseux, un menton pointu, des pommettes saillantes, un nez en arrête, anguleux. Des lèvres d’ébène, fines. Des dents éclatantes, de nacres, nettes et lisses. Une arcade perçante, un front court. Des sourcils gris clairs, s’étirant, minces, au dessus de paupières vives. Des brins blancs, parcourus de gris, cascadant, lisses, dans un dos épais et musclé.
Deux yeux en amandes fines.
Une Marre de Sang.

« Parfois, Je m’y noit. »
[Âme & Ombre, Sao]


Parure
• Des pantalons amples et légers, glissant sur sa peau, marquant de temps à autres les traits profonds de ses cuisses ou de ses fessiers. Gris perles ou anthracites, à la coupe en évasement, parfois imprimés d’arabesques noires, s’agençant avec délicatesse. Une tunique longue, épanouie, marquant son torse mais pas ses abdominaux, imprimant sa faille dorsale. Noire ou grise, parfois tracée de lignes courbes nacrées. Un col s’ouvrant en pointe sur la base de son cou et ses clavicules. Un bracelet fin enserre son poignet droit : De métal gravé, coloré de dorures légères. Un anneau simple, fait de deux filins d’or blanc se croisant au dessus du doigt autour d’une obsidienne se fondant dans sa peau. Une chaine d’or blanc, autour de son cou subtil, au pendentif de pierre noire, striée. La même, à la longueur près, entoure sa cheville droite. Un attirail aux ampleurs cérémoniales.

• Lorsque la discrétion est de mise, l’ampleur laisse place aux fuseaux adhérents, presque inhérents à sa peau. Gardant la couleur anthracite. La tunique exclusivement noire s’estampe à chaque striure des muscles dorsaux et ventraux. Chaines et bracelet disparaissent, seul restant l’anneau. Des cheveux reliés d’un ruban gris, des sourcils parfois foncés au charbon. Sur ses doigts, il étire parfois des gants de cuir noir, éteignant son anneau d’or blanc.

Attitudes
Lisse, soyeux. Des gestes d’une précision douloureuse, d’une douceur satinée, dans une souplesse gracieuse. Sensuel. Des lèvres veloutées, des caresses d’éther fragiles sur des épaules frissonnantes ou une taille sémillante. Une voix profonde et antinomiquement légère, presque nuageuse. Des intonations changeantes, aux aigus perçant et aux graves d’épais velours. Un sourire sardonique, hypocrite et ricanant. Des rictus sans présomption ni condescendance, mais âpre détermination et moquerie intime.
En combat, si son corps est capable de lui fournir un mur, une solidité défensive, une citadelle, ses doigts trop graciles manquent de force. Précis, incisif, corrosif, mais à la puissance éternellement absente. Une démarche légère, envolée, à l’accord des ondulations vaporeuses de sa tenue. Une posture droite et un regard franc et impudique. De prime abord, il n’initialise pas les sentiments horrifiés, et préfère voir se dessiner la crainte, s’insinuant agilement jusque dans le tressaillement des narines, brillant d’un éclat bref et vif dans des prunelles dilatées d’effroi.

Description mentale :

Il rejette l’enfant qu’il a été, un être semi-mort, immobile et bêta, tout en éprouvant face à lui-même un sentiment d’infériorité. Il ne cesse de se comparer à son passé. Il réfléchit sans doute trop pour mener à bien sa vie de Maître de Torture. Il sa hait, il s’inspire terreur et fureur, angoisse. Eisophobe depuis le décès de sa mère, son image l’effraye.
Doloriste, Sadique, Machiavélique, Sensuel, Schizoïde, Masochiste.
Il flirte avec la douleur comme avec une femme. Il aime la souffrance et tout ce qui l’accompagne. Infligée, à lui-même ou à d’autres. Il s’agit d’une drogue, d’un psychotrope, d’une substance addictive de laquelle il dépend. A cela, il allie une intelligence moyenne mais une réflexion machiavélique et manipulatrice. Il aime la douleur comme on a une passion, comme on aime boire. Peu lui importe d’avoir à sa solde un pays, des centaines de serviteurs et de guerriers. Il n’a pas d’ambition de gloire.

« Je ne sais comment Saïga, ce pleutre – Ah ! Quelle bouffée de haine m’envahit de nouveau à l’évocation de son nom ! – pourrait comprendre la grâce qui émane d’un corps cabré, tordu, esseulé, d’une peau blafardie et lépreuse, d’une face creuse et fissurée, d’un corps écartelé, disloqué, broyé, d’un torse beurré de sang s’écoulant goutte à goutte entre deux seins galbés, de la douleur et de l’agonie qui se convulsent à nos pieds.
De leurs yeux. »
[Âme & Ombre, Sao]

Il rédigerais plus tard un passage en tentant de dessiner toute l’horreur, l’angoisse-folie, la souffrance qui s’échappe des yeux exorbités, y associant sa propre jubilation et son orgasme brute, avant d’insister sur la supplication muette et imbécile qui brille dans l’œil avivé par l’éclat débile de l’espoir, qui s’essouffle en flageolant puis s’éteint.





Histoire : Voir ci-Après.


~~~~~

Comment trouves-tu le forum ? : Deuxième Compte, donc je dirais … Assez intéressant pour que j’y revienne =)
Comment as-tu connu le forum ? : Je ne me souviens plus.
Crédit avatar et signature (lien vers l'image d'origine et nom de l'artiste dans la mesure du possible) : Je recherche ça, je vous redis rapidement.

[Autorisation DC Lilianna]


Dernière édition par Sao le Mar 10 Fév 2009 - 18:45, édité 4 fois
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Sao
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MessageSujet: Re: Sao.[Maître de torture & Voyageur]   Sao.[Maître de torture & Voyageur] I_icon_minitimeDim 1 Fév 2009 - 17:51

Histoire


« Les coups abattus l’un après l’autre, toujours plus denses et plus fréquents, ne sont pas de ces secrets que l’on garde pour soi. Plus tard, un enfant ne peut ignorer que ses parents ont été roués, dans l’irraison, des années plus tôt »
[Âme & Ombre, Sao]

C’est une petite fille à la douceur candide, au sourire éphémère, devenue une pâle bête de somme, accablée de chocs d’un bâton, dans son dos, dans ses jambes, dans sa nuque. Elle est devenue une femme aigre, irritante, corrodante. Le visage émacié, les joues creusées, les arcades saillantes, la peau presque brune, striée et crasseuse, le dos bossu, le cou inexistant perdu dans ses épaules turgescentes. Evitant comme une tare de se pencher au dessus d’une surface brillante, liquide, réfléchissante, tant sa propre image l’emplissait de terreur. Son esprit n’était pas à même de supporter la loque qu’elle représentait. Neurasthénique. Elle vit son salut dans un drow aveugle, à qui elle compta ses propres splendeurs chimériques, sans qu’il ne puisse rien en savoir.
Son unique fils naquit de cet elfe noir, à son inverse, placide et glacé. Non qu’elle le désirât, mais l’accouchement se fit dans la douleur et ses cris, dans l’intense souffrance et son refus de la moindre aide. Des années plus tard, des traces de cette épreuve semblaient encore gravées dans son visage, le long de son front, sous son menton. Tout se déroula dans une masure précaire dont les planches instables crissaient à chaque élan de vent, à chaque larme de pluie, à chaque mouvement de convention. S’il naquit dans la foudre et le vent, exposé aux caprices du ciel, Saïga n’y grandit pas. Peut-être son père était-il doté d’une cohérence, d’une fraction d’esprit humaine, toujours est-il qu’il offrit à son fils un toit, sobre, mais dont on ne pouvait méjuger la solidité. Et l’enfant se distendit dans un univers négligé et glauque, mais au sec. La bicoque était froide et sombre, d’un confort tout relatif, mais coupait du vent et de l’eau. Ses premières années furent marquées par une inactivité allant croissante. Il marcha tard, ne parla pas avant ses 25 ans, et déroula la majeure partie de son temps devant une fenêtre, les yeux fixés sur l’horizon broussailleux, les oreilles fermées aux gémissements plaintifs incessants de sa mère. Celle-ci enchaina deux tentatives de suicide, qui plongèrent Saïga dans un étrange état semi-comateux, où la réalité semblait défiler devant ses yeux sans qu’il ne puisse y avoir une incidence. Sa mère semblait, par ses geignements assurer le son de fond, emplissant la pièce, que l’on oublie peu à peu, que l’on entend plus. Que l’on nous fait parfois remarquer, et que malgré nos efforts, on ne parvient plus à retrouver. Elle trainait ses jérémiades en se trainant sur les carreaux encrassés, griffant les murs de terre de ses ongles épais. L’enfant s’était retiré dans un ailleurs qu’il se réservait, qui ne prenait de la réalité que l’encadrement branlant de la fenêtre et l’horizon invisible. Il se berçait aux lamentations gamines, s’éveillait aux plaintes et aux pleurnichements. Et lorsque parfois le silence se faisait, il savait que son père s’était fait de retour d’un improbable voyage. Il oubliait peu à peu la sensation des mains qui le saisissaient sous les bras, le maintenaient un instant, puis le reposait plus loin, dans un mouvement insensé qui n’offrait à lui aucun sens. La marionnette privée d’âme s’articulait vaguement aux pressions sans espoir d’un homme abusé qui croyait en la beauté de sa tendre. Les coups qui pleuvaient sur lui en échos de ceux qui, des années plus tôt, s’abattaient sans discontinuer sur le dos d’une femme alors encore vive ne l’atteignaient pas.

« Je ne vivais pas dans ce monde avare et fade. J’étais ailleurs.[…] Mais je n’étais pas encore assez loin. Pas encore assez loin de ma faille, de ma lézarde grandissante. Alors je me suis réveillé. »
[Âme & Ombre, Sao]

La troisième fois, « fut la bonne ». Le visage violet, les yeux exorbités, grands ouverts sur le monde qu’ils venaient de quitter, les lèvres renflées, les joue hypertrophiées, la langue gonflée, pendant lâchement, violacée, le cou enserré d’une corde effrité, marqué de larges brulures, le corps pourfendu, deux lames insérées dans le ventre. Goutte à goutte, le sang clapotait dans une marre carmin. Dans l’esprit de l’enfant, qui la découvrit ainsi, ne resta que le bruit devenu assourdissant des gouttes de liquide brillant. Lorsqu’il se pencha au dessus de la marre, lorsqu’il regarda ses deux yeux, les cheveux plaqué contre ses tempes, ses prunelles n’apparaissaient pas. Dans ses yeux dormirait à jamais cette marre de sang limpide et brillant. Ses jambes se fléchirent, alors qu’il cherchait en vain ses yeux, se heurtant à la périphérie coagulée de la flaque, sans découvrir où avaient disparues ses prunelles. Ses genoux se posèrent sur la dalle et le froid glacé l’imprégna aussitôt. Il leva fébrilement la main droite, trembla quelques instants, avant d’effleurer du bout de l’index la surface irisée. Il se retira vivement au contact du fluide glacé, et il ramena sa main à lui, observant les quelques gouttes qui coulaient au bout de son doigt. Après de longs instants à observer naïvement sa première phalange, il amena ses doigts à sa bouche et étala délicatement le sang sur ses lèvres veloutées. Presque surpris, il regarda de nouveau sa main, avant de passer lentement la langue sur ses lèvres. Il venait de sceller son destin.

« Mon timoré père entra à cet instant, et ouvrit des paupières qu’il maintenait fermées depuis bien trop longtemps. Pas seulement dans le sens propre. Il me vit avant de la voir. Et sembla tomber d’une falaise, après un infime mouvement d’oscillement, et disparut. »
[Âme & Ombre, Sao]


Saïga devint Sao. Sans savoir ce qu’était la mort. Il grandit. Un peu. Il ne sortait guère. Pas. Mangeait. Buvait. Du sang.

« Je me suis construit sur un nouveau gout : J’aimais le sang. Il glisse délicatement dans la bouche, caresse la langue, il est fort, il est âpre. A la fois doucement saoulant et léger. J’ai grandi de ça, de sang, drow, humain, animal. […] Et puis il y a le sang elfe. »
[Âme & Ombre, Sao]

Psychotrope puissant. Délivreur de Folie, De liesse et d’extase. Quelques filets amènent à l’accomplissement infidèle et béotien, un orgasme nerveux et brutal. C’est l’aboutissement, une fulgurante et assommante exaltation. Un exutoire comme un autre, une brûlante frénésie, douloureusement enivrante.

« Mon temps se partageait en l’intense réflexion, où se cultivaient ma haine, ma peur, mon angoisse croissante, ma rage. Entre ma souffrance physique. Mes bras sont encore marqués de cicatrices blanches des infinis entaillements que je traçais dans ma peau, des griffures, des coups que je m’imposais. […] Les coups et les coupures sont des drogues auxquelles je me saoulais jusqu’à effleurer la mort, jusqu’au coma blanc, au rideau laiteux, jusqu’à l’esprit éthéré et libre. Jusqu’à l’absence. Jusqu’à ce que ma propre souffrance ne me suffise plus. »
[Âme & Ombre, Sao]

A ce point, les tortures que Sao s’imposaient frôlaient une hystérique mise à mort. L’Acide, les brûlures au fer blanc, l’implant d’aiguilles traversant ses mains de part en part, les peaux arrachées tout le long de ses cuisses jusqu’à ce que la chair suintante apparaisse. Lui vint alors une idée, qui depuis de longs temps déjà, vivait et grandissait à l’intérieur de lui, grondait de temps à autre, brûlait, mais ne s’éveillait pas. Lorsque sa propre douleur et son agonie ne lui suffit plus, il en vint à désirer la douleur d’autres.

« Alors que murissait mon idée, j’en vins à quitter mon antre, ma forteresse, et à sillonner les routes. […] Le vol, le marché de l’arnaqueur, les trafics discrets m’ont permis d’amasser ce qu’il me fallait. […] Durant ce temps, je continuai à faire de mon corps un exutoire où je laissais aller toute ma colère, toute ma hargne, alors que je me droguais. Et un jour, j’y parvint ».
[Âme & Ombre, Sao]

Après avoir amassé sur les routes un pactole suffisant, il découvrit l’endroit de tous ses désirs. Les terres Stériles. Un désert vivant. La naitrait son Empire, Son Enfant, L’objet de ses désirs depuis déjà de longues années. La présomption et l’orgueil qu’il s’imaginait en droit de posséder, uniquement à la pensée de son projet lui firent choisir un nom prétentieux et grand.

« L’Empire Pâle, c’est mon âme. Mon destin. Il ne s’agissait que d’une cabane, à l’origine, construite là, perdue au milieu des Terres Stériles, oubliées, mortes, invisible, aux abord d’un ruisseau sillonnant. J’en ai fait ce qu’il est aujourd’hui. […] Il est ce pour quoi il a été imaginé : Un lieu de souffrance, sépulcral, un lieu où je peux assouvir ma soif, mon désir. Ici souffrent des innocents […] dont la douleur m’amène à la satiété que je n’ai plus atteint depuis si longtemps. »
[Âme & Ombre, Sao]

On appelle aussi cela de la torture. Il imagina des tortures froides et amères, construisit de grandes salles séparées d’arches menaçantes et fuligineuses, de grands corridors menant à diverses pièces à l’atmosphère respirant pour l’éternité les senteurs et la lourdeur du mal, des supplices corporels, le son des geignements torrides, des plaintes allant en s’évanouissant, des fébriles tremblements piteux et des supplications qui lui tirent des sourires sardoniques. Il engagea plusieurs serviteurs, et deux lui restèrent fidèles [Je laisse de l’espace, si ces deux serviteurs sont joués, je leur laisse pleine liberté quant aux noms, histoires, races, rencontre, etc.]. L'un, voyageur, aventurier, se délectait des courses folles, se rendait aux villages et villes les plus proches, et assurait le ravitaillement. Les autres furent remplacés après lui avoir fournit délectation.

« Je ne tuerai pas. Je ne veux qu’imprimer dans un corps innocent la souffrance, et tuer l’espérance et la beauté. Jusqu’à l’Eternité. Au moins. »
[Âme & Ombre, Sao]



« Que le noir devienne leur monde. Leur unique lumière. Leur folie et leur fin. »
[Âme & Ombre, Sao]

Dans son esprit commençait à germer une idée fugace. Trouver une source de victime se révélait important.

« Un jour, s’allier, revenir sur les pas de la société, réapprendre ce monde que je n’ai pas connu, s’approcher. Torture de Prisonniers, de Traitres, d’Autres. Le Gouvernement des Tueurs de l’Ombre. »
[Âme & Ombre, Sao]


Dernière édition par Sao le Mar 10 Fév 2009 - 18:43, édité 1 fois
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Trystan de Diantra
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MessageSujet: Re: Sao.[Maître de torture & Voyageur]   Sao.[Maître de torture & Voyageur] I_icon_minitimeLun 2 Fév 2009 - 12:02

Ahum, très sympa comme fiche, et très sympa comme gars, ça donne envie de le rencontrer dis donc xD

Like a Star @ heaven Bref, l'équipement est trop court, mais tu dis vouloir étoffer, donc préviens quand ce sera fait.

Like a Star @ heaven L'avatar est certes très beau, mais trop large, c'est 180 pixels de largeur maxi, merci.

Like a Star @ heaven Enfin, vivre dans les Terres Stériles pourquoi pas, mais comment te nourris-tu? Ou nourris-tu tes serviteurs? En faisant acheminer des provisions? Car rien ne pousse dans ce désert aride, rien Wink

Voilou, sinon, le concept est original, la fiche de même =)
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Sao
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MessageSujet: Re: Sao.[Maître de torture & Voyageur]   Sao.[Maître de torture & Voyageur] I_icon_minitimeLun 2 Fév 2009 - 18:17

Oh, Sao est un adorable Ours en Peluche =D

> Je vais modifier la taille de mon avatar dès que Photoshop me montrera un tant soit peu le respect qu'il me doit. Mes excuses.

> Je fais l'équipement, je vous redis quand j'ai terminé!

> Bonne Question =D [Et là, tu te tapes l'air con, tu comprends pas pourquoi --"]. Sao se nourrit exclusivement de Sang (Tiré de ses victimes) et de Chaires. Je vais devoir réfléchir au problème...Soit l'Empire Pâle ne se situe pas au plus profond des terres stériles, - ce qui n'était d'ailleurs pas prévu - et je ferai faire l'approvisionnement aux serviteurs (Ca me semble plus cohérent qu'un improbable élevage, surtout dans la mesure où il ne pousse rien...) Je réfléchis, si vous avez des idées, n'hésitez pas =D

Et Merci Beaucoup =D
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MessageSujet: Re: Sao.[Maître de torture & Voyageur]   Sao.[Maître de torture & Voyageur] I_icon_minitimeMar 10 Fév 2009 - 18:44

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MessageSujet: Re: Sao.[Maître de torture & Voyageur]   Sao.[Maître de torture & Voyageur] I_icon_minitimeMar 10 Fév 2009 - 19:00

Quel bonheur d'avoir un drow méchant Sao.[Maître de torture & Voyageur] 100912
Fiche validée!

Hop, quelques petits liens pour commencer :

Like a Star @ heaven Foire au RP ~ Pour tout ce qui est recherche de compagnons RP. En bref, que du bonheur !
Like a Star @ heaven Inventaire ~ Pour suivre ton évolution {obligatoire}.
Like a Star @ heaven Le comptoir ~ Pour créer ton compte en banque et gérer l'argent que tu gagnes / que tu dépenses^^
Et enfin, si tu as des question, n'hésites surtout pas à demander de l'aide à un parrain, ou à tout simplement poser tes questions dans la partie créée à cet effet.

Have fun! :mrgreen:
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MessageSujet: Re: Sao.[Maître de torture & Voyageur]   Sao.[Maître de torture & Voyageur] I_icon_minitimeMar 10 Fév 2009 - 19:12

Ho...Mais Sao est Gentil! Éminemment Adorable! *Sort*

Merci beaucoup!
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MessageSujet: Re: Sao.[Maître de torture & Voyageur]   Sao.[Maître de torture & Voyageur] I_icon_minitime

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