Une soirée hors du commun [ Pv Maïwenn]

Le ciel commençais a être teinté de tâche d’encre, lorsque le demi-elfe sorti de l’auberge où il demeurait. Ce soir-là les festivités flottaient dans l’air ambiante. Hellyor arpentais les rues en observant le moindre mouvement qui aurait pu être susceptible d’une menace quelconque. Le jeune homme leva les yeux vers le ciel en sentant la douce caresse du vent contre son visage, puis s’insinuais lentement dans ses long cheveux châtain. En passant délicatement sa main dans ses cheveux, il se concentra à nouveau sur ses pas qui le menait vers la place centrale de la ville.

Hellyor avait entendu dire qu’une petite fête avait été organiser pour une quelconque raison qu’il se foutais éperdument. Le rôdeur avait l’intention de s’y glisser sans être vu pour profiter de l’alcool qui allait forcément couler a flot ce soir la. Le jeune homme pouvait déjà entendre les bruit qui provenait de la place centrale.


Lorsqu’il y fut arriver, il observa la paysage en prenant soin de rester dans l’ombre pour ne pas être vus par les nouveau arrivant. Lorsqu’il en fut satisfait, Hellyor sorti de l’ombre en se dirigeant vers les gardes qui gardais l’entrer, puis souris en voyant un énorme groupe arriver dans la même direction que lui. Il se fondit dans le groupe sans difficulté, puis passa les grilles en prenant soin de cacher son visage dans l’ombre. Rendu a l’intérieur, le jeune homme se sépara du groupe en plissant les yeux pour s’habituer a la soudaine clarté.

Il avait prit soin de revêtir ses plus beau atours afin que personne ne remarque sa classe particulière. Certes, il n’était ni noble, mais n’était pas un pauvres non plus. Un chandail en coton bleu nuit recouvrait sont torse, puis sa cape gris-vert recouvrait ses larges épaules. Une bourse pendait a son côté afin de tromper les apparences.

Hellyor avait la tête tourner, lorsqu’il senti qu’il venait de rentrer dans quelqu’un. Tournant la tête vers la silhouette qui lui faisais face, il découvrit une femme d’une beauté époustouflante. La fixant droit les yeux sans un mot, il fronça lentement les sourcils.

- Permettez moi de vous demandez pardon gente dame.

Il fit une légère révérence face a la femme pour montrer qu’il était sincère. Relevant la tête ensuite, il lui présenta son bras.

- Permettez?

[ HJ: Désolé si c'est cours, mais je vais te laisser le temps de te mettre en contexte ^^]

Maïwenn leva les yeux, pour voir si le ciel avait encore embellit, et la première chose qu'elle vit fut un oiseau, un rapace, avec son bec crochu et ses serres à la poigne de fer. Elle n'aimait pas beaucoup ces oiseaux, ils lui faisaient un peu peur, et pourtant, elle aurait donné n'importe quoi pour être leur place, libre de toute entrave, avec rien qui ne la retiendrait nulle part. Elle soupira un instant, elle enviait même les rouges gorges, ces petits oiseaux qui ne pouvaient pas voler loin ni longtemps. Mais qui pouvaient voler tout de même. Maï songea un instant à sa situation elle qui ne pouvait s'enfuir, elle savait qu'elle serait rattrapée, et puis, elle n'avait rien, rien pour survivre...

- Continu d’être libre noble oiseau.

Rien que cette phrase, aussi banale fut-elle, suffit à l'atterrer encore plus, cependant, elle n'en laissa rien paraître. Son regard descendit doucement vers le visage de son compagnon et elle vit qu'il la regardait aussi, elle s'empourpra un instant, ne sachant pourquoi il la fixait ainsi, mais ne détourna pas le regard et lui sourit en retour. Une cloche sonna au loin, et Maïw vit une lueur s'allumer dans le regard vide des invités. Elle eut une moue dégoûtée, comme des chiens, ils étaient comme des chiens, il suffisait qu'on leur annonce qu'ils allaient avoir à manger pour être de meilleure humeur et parler plus intensément, c'était tout juste s'ils ne remuaient pas la queue.

Maïwenn n'était pas comme eux, elle préférait voir de ses propres yeux la nourriture, plutôt que de baver au seul son d'une cloche. Et, malgré sa faim, elle ne se jetterai pas dessus, alors que tous ces nobles qui pouvaient manger tous les jours à leur faim le ferraient et s'en mettraient partout. Elle songea qu'elle aurait fait pareil, peut-être, si elle avait été sur le point de mourir de faim, et encore, elle aurait mangé plus ou moins proprement, pour ne pas gâcher, mais là, son maître avait décidé de lui donner un peu plus à manger, pour qu'elle paraisse présentable.

Quand les plats arrivèrent, Maïwenn eut pourtant l'impression que son ventre allait se mettre à gémir tellement les effluves qui arrivaient devant ses narines le mettaient au supplice, mais il était plus ou moins habitué, et la jeune femme resta de marbre. Elle vit qu'Hellyor mangeait des yeux une énorme pièce de viande, elle sourit un instant, à croire qu'il était venu ici seulement pour manger... En même temps, pour quoi la plupart des gens étaient-ils venus ?

- Me permettez vous de vous apporter une assiette ou désirez vous plutôt vous parcourir les tables?

Maï avisa son maître qui regardait avec envie les plats sur les tables et, d'un air qu'elle voulait assuré mais en même temps poli, elle tourna ses yeux vers l'homme et lui répondit.

- Eh bien, je vous en serez reconnaissante si vous pouviez m'apporter quelque chose...

Elle n'allait bien sûr pas dire pourquoi, il était stupide de révéler sa condition, non, autant jouer le rôle jusqu'au bout...

- Je croit que vous avez quelque chose qui m'appartient?

Maï regarda ce qu'il pointait du doigt et, d'un sourire troublé quoique un peu amusé, elle lui répondit, le plus simplement du monde

- Je ne vois absolument pas de quoi vous voulez parler, ce collier m'a été offert

Bon d'accord, pas offert, volé, mais personne ne savait rien, et puis, il était si joli... Son maître ne l'avait pas vu, mais de toutes façons, la version officielle était qu'elle lui venait de sa mère... En réalité, elle se doutait que le jeune homme savait ce qu'était devenue sa bourse, mais il ne pouvait deviner qui l'avait volée...