Le Boudoir de Charnelle [PV Vyv][TERMINE]

Dernière édition par Térébantine le Dim 12 Oct 2008 - 11:02, édité 2 fois

Le jour tombait dru sur Diantra la pestiférée.

Les rats non contaminés quittaient alors la chaleur rassurante de leur prières bigottes à la Cathédrale pour un soulagement de l'esprit beaucoup plus... substanciel. On pouvait trés bien crever demain, alors autant s'en mettre plein le gosier et les reins ! Et le plus vite était toujours le mieux.

Ainsi la brave Charnelle accueillait des clients en mal de pulsions de vie dès la fin d'après-midi. Le Boudoir avait sa petite réputation : une belle bâtisse, digne d'un manoir de banquier, se dressait au milieur d'un jardin feutré au senteur délicate, au coin d'une place réputée tavernière. Les filles étaient belles et désirables, et le service toujours effectué avec gôut. La grosse tenancière au phrasé moins frivole que bigrement entourloupant savait y faire et menait sa barque dans le métier depuis une petite vingtaine d'année. Sa maison de plaisir mettait un point d'honneur à toujours livrer des offres de qualité : le panel des talents de ses ouailles allait du petit réconfort de puceau au visage purulant d'acné au conversations lumineuses de nobliaud en mal de poésie en passant par la sauvagerie incongrue de certaine déviances des notables qui pouvaient s'en offrire le luxe.

Parceque bien évidemment, tout avait un prix.

La grosse Charnelle n'avait pas réussi sont exaltante élévation dans le milieux putassier diantrien avec ses seules bonnes idées. Non contente de présenter des filles éduquées et saines, ces dernières avait toute reçue une formation à l'art de "défendre leur fleur" comme s'en gaussait la gironde maquerelle. Et les retards de paiment était rarement synonimes de bourses bien portantes, au sens fleuri du terme.
La réputation d'éxcéllence du Boudoir valait autant par la beauté de ses cuisses que par leur dextérité à vous étrangler avec en cas de contrat non honoré !

Malheureusement pour la rouquine Charnelle, on murmurait ces dernières semaines dans les bars à putes de la ville, que la vieille bique avait laissé échapper sa meilleur éxécutrice et sans doute la fleur la plus exotique et fascinante de son jardin de roses. Et ça, ça rendait la concurrence singulièrement plus hardie.

En témoignait l'étrange apparition de ce début de nuit qui bouscula la file d'attente de mâles dont l'engin gratouillait les braies avec un sans-gêne absolu.

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- Je suis désolée mademoiselle, notre établissement n' ouvre aux femmes que le jeudi soir. Nous ne pouvons pas vous...

- On fait bien des simagrées chez les gueuses de Charnelle. C'est que ça se donne des grand airs de dames à présent ! Vous n'en restez pas moin des récéptacles à foutre... et à langues de maquerelles libidineuses à présent.

La jeune femme qui gardait la porte faisait au moins une tête de plus que Térébantine mais semblait déstabilisée par la voix grave et monocorde de cette drôle d'hirondelle aux cheveux verts et au regard glaçant.
Térébantine lui cracha une bouffée de fumée de cigarette au visage.

- Laisse-moi passer.

Et sans attendre la réponse, elle pénétra dans la vestibule cossu du Boudoir sous les yeux ahuris des ouvreuses et les plaintes un peu plus hargneuse des clients flousés de la file d'attente. La rumeur se tut bien vite à la vue de ce qui suivait la trublionne : un jeune homme de petite carure à l'air hagard , couturé de cicatrices et à qui il manquait un avant bras, et qui pourtant portait une valise de cuir rebondie et d'apparence bien lourde en lui en faire flageollet les mollets.

La fille du Boucher s'avança d'un pas sur au milieu de la fumée d'opium, des parfums capiteux et de l'ambiance feutrée et froufrouteuse qui sied tant à ce genre d'endroit. Arrivée dans un salon tapissé de vert et d'or, elle s'avança vers un fauteuil de velour jade occupé par un client en train de copieusement malaxer le décolter de son acquisition de la soirée. d'un coup de talon bien placé, elle fit basculer l'équipage par dessus bord, directement sur le tapis duveteux elfique et prit place sur son trône durement acquis avec un soupir d'aise hautain.

Alors seulement elle éleva la voix :

- Qu'on aille me chercher la tenancière de ce bouge ! Dites lui que son "petit souvenir" est là...

Le silence se répandit dans la salle comme un venin foudroyant.
Elle afficha un sourire aussi carnassier que froid et tira sur son porte-cigarette un peu de tabac nain qui s'envolla en volutes délicate au dessus de sa tête.

Une nuit de Bàrkios, le vent sifflait et jetait la pluie contre les vitres d’un appartement meublé avec toutes les mignardes élégances de ce temps d’égoïsme sans grandeur. Cette grande salle, boudoir dessiné en formes douces, était or et rouge passionné, et il était aussi chaud, aussi odorant, aussi ouaté que l’intérieur d’un manchon. C’était le boudoir d’une femme qui n’avait jamais boudé infiniment, mais qui ne boudait plus du tout…
Une petite table en laque, couverte de porcelaines, était placée devant un large feu qui achevait de se consumer en braise ardente. La théière ouverte attendait l’infusion parfumée. La bouilloire d’argent bruissait… rêveur murmure. Aux deux angles de la cheminée, dans de grands fauteuils de velours violet, deux femmes, vieilles toutes deux, au front carré, encadré de cheveux gris lissés, l’air praticien, physionomie de plus en plus rare, causaient peut-être depuis longtemps. Elles ne travaillaient pas ; elles étaient oisives ; mais le rien-faire sied à la vieillesse, surtout quand elle a cette dignité. Entre ces deux nobles et antiques cariatides, entre ces vieilles aux mains luisantes comme la porcelaine dans laquelle elles allaient boire leur thé, il y avait, capricieusement assise sur un coussin de divan, à leurs pieds, une jeune fille dont le profil, éclairé par l’écarlate reflet de la braise, ressemblait à une femme d’un autre âge sur un fond d’or enflammé. Elle avait patienté tout le soir en silence. Puis elle s’était levée et s’était mise à verser l’eau fumante sur les feuilles qui devaient l’ambrer doucement de leurs parfums. Cette tête pâle, les cils baissés, le front grossi par l’attente, les sourcils froncés, la bouche sérieuse, aperçue à travers la vapeur qui s’élevait du récipient, était d’une beauté presque aussi grandiose et aussi tragique que celle d’une magicienne composant un philtre. Hélas ! De nectar, Vyv n’en composait pas… Mais elle en avait bu un qui lui semblait amer à cette heure et qui donnait à son visage la cruelle expression qui l’animait… Ces statues jumelles aussi dures que le marbre qui pouvait les composer n’attendaient que cet interrogatoire si précieusement sollicité… Taillée en coton gris, jolie plante ici, Vyv reconnu le battant d’une porte puis la jointure avec le désordre chaotique qui transpirait à l’entrée. Son corps se transporta, à la rencontre de ces aboiements féminins qui crachaient l’opulence. Quelle mignonne petite réunion !

Tas de culs fangeux libidineux...

Elle détestait l'endroit. Elle détestait la moiteur sulfureuse et grasse qui battait les murs. Et elle détestait d'autant plus ces femmes qui vendaient leur corps pour quelques deniers mal venus et qui , se rendant compte que l'acte sexuel est avant tout reproductif, éradiquait le fruit de leur ébats avec la barbarie d'une aiguille à tricoter mal désinfectée.

Alors qu'un bon avortement raffiné à la pince et à l'écarteur sous anésthésie...

Elle eut un sourire pour elle même tandis qu'elle soufflait une épaisse fumée de tabac pour couvrire les relans de foutre et de parfum capiteux. Si sa pute de mère avait réglé son cas avec les outils appropriés , elle ne porterait pas les marques de souillures aussi profondément dans sa chaire. Sa chevelure verte bouteille et ses yeux écarlates témoignaient que dès la conception, Térébantine avaient fricoté avec la mort de trop près.

Dans la pièce aux drapés cossus, elle étalait sa présence royale au milieux d'un tas de corps empétrés qui lui rapella avec un sourire carnassier les rives douceureuses du Styx. Des hommes, des elfes, parfois un nain ou deux... Tous regardaient la jeune femme à la pâleur diaphane engoncée dans son fauteuil de velour, affectant une pause aussi décontractée que méprisante. Ils affichaient leur mécontentement tacite, mais pire encore, ils suintaient la peur, cette peur de l'inconnu, du différent, du diabolique.

De la viande avariée, rien de plus...

Elle tira une nouvelle bouffée musquée de sa longue cigarette. Bizarrement elle eu une pensée pour Lann, le grand guerrier à la peau tannée par le combat qui l'avait menée à Diantra. Il n'avait pas peur d'elle, lui. Qu'aurait-il pensé de sa foutue Sorcière dans cet écrin de luxure ? Un mauvais point pour elle, encore , sans doute... Pourquoi n'était-elle pas partie avec lui ? Pourquoi était-elle là à attendre la femme qu'elle haïssait le plus au monde ?
Moignon, posté docilement derrière Térébantine, attendait lui aussi la venue de la patronne des lieux avec une patience exemplaire.

Les portes s'ouvrirent à la volée.

Une bauté délicate à la peau laiteuse et au regard perçant fit son apparition avec le port princier et passablement agaçant des elfes de haut rang. Térébantine haussa un sourcil et apostropha la nouvelle venue.

-Oh.oh..oh.. Mais que vois-je ? Charnelle a les moyens de ce payer de la marchandise de sang pur. Son commerce devient donc rentable... Alors la nouvelle ! Où est ta maitresse ? J'attends...

Pas de savoir vivre. Bien que policée, aucune courtoisie ne s’émanait de cette émeraude. Situation avec poncif : amante d’untel montrait les dents à la maîtresse chargée de garder mioches à langes et de donner une image graveleuse à l’homme de la maisonnée, versificateur de ses bénéfices.

Celle-là avait des poignards en bouche, sa voix s’écoulait comme le poison dans les bulles d’alcool. Vyv ne se ploya pas à ses attaques dignes de fourches. Le boudoir était le beau florilège de cas sociaux. Ce dernier suscitait tous les ésotérismes : pupilles et crinière liguaient étrange et ranci.

Je ne savais pas qu’on invitait ces dames à se rincer la langue dans les bacs à teinture… L’effet est criard sur votre physionomie !

La critique était subalterne ; elle aussi avait des tiraillements en ce stade d’érotisme. Encore, le terme tombait en désuétude ici ! Tout cette joyeuse peuplade endoctrinait les empressés. Des petits bruits susurrés, des envoûtements aux perles et soies au profit des débauches jugées comme dans une criée. Même les ports huilés d’entrailles de poissons étaient plus agréables à renifler, que les émus qui endossaient la charge de chairs flasques et d’eau de parfum façon urine de chat.

Pourtant écrasée par la double opinion de Vyv et de l’assemblée, ladite stupéfiante maintint son emplacement. Ses congénères préféraient encore s'abattre sur la soumission d'insignifiants esclaves ou hommes de compagnie qu'elles faisaient monter aux rideaux... Les gémissements accrocheurs n'étaient pas la berceuse favorite de l’entité elfique, et pousser la chansonnette n'était pas de son registre non plus. Avachies sur des fauteuils, les yeux fixés sur le plafond tapissé, deux femmes avaient décidé de s’enrichir des plaisirs palpables… Bien qu’à l’accoutumée traversées de demandes sérieuses, les deux ainées conduisaient leur eau bouillante et sucrée dans leur panse menue pour un âge confirmé. Après coup, une rouquine se dandinait à la tête de cette maison de luxure ; Vyv ne demandait qu’à assoir ses interrogations dès que la concernée serait en fonction de recevoir avec bienséance.

Tout près d’elle, dans cet enchevêtrement de corps, Vyv se sentait tel un agneau face au grand méchant loup ; elle était tremblante, non d’effroi, mais d’excitation. Ses airs répondaient en écho aux dires généreux de sa trouvaille toute verte…

Je me suis invitée, dans des intentions sincères. J’ai cru comprendre que votre crinière dénaturée voulait faire nez à nez avec la coiffure ardente de la "maitresse"… Jugez juste avant que je ne fasse de votre langue de la purée attrayante.

[Court, justifié par mon absence.]

Térébantine haussa un sourcil.

La parlé fleuri elfique de cette trainée à oreilles pointues prêtait à la moquerie. Était-elle suffisamment stupide pour se prêter au jeu de cette grande courge et perdre ainsi un temps précieux ? L'envie de cracher sur la moquette en cachemire du Boudoir tant exécré, se disputait à l'urgence de sa situation.
Quelque part dans l'atelier à l'arrière d'une maison de couture et de prêt-à-porté faisant le bonheur de volailles fardées et dorées à la feuille d'or, son vieil ami Giovanni Siscela, - qui s'était illustré ces dernières années autant pour sa frivolité excentrique d'artiste que pour son homosexualité latente.- conservait un "paquet" aux odeurs de souffre qui risquait de lui bruler les doigts si elle ne le faisait pas rapidement évacuer de la capitale.

Foutu incendie ! Elle ne se serait pas foutue dans cette merde si sa cupidité ne l'avait pas conduite à visiter le quartier en quarantaine... Mais les cris d'agonie de futurs clients en mal de vivre sonnaient pourtant doux à ses oreilles ! ça paraissait une sacrée bonne idée sur le coup !

En bonne fille du boucher, elle détailla la demoiselle comme si elle était un beau porcelet passant à l'abattoir. Un mince sourire étira ses lèvres carmines.

Vous m'en direz tant...

Elle se leva avec une grâce apprêtée de petite fille modèle qui s'agitait avec politesse dans le froufrou soyeux de sa robe de velours écarlate - Siscela était tombé en amour du physique particulier de la jeune chirurgien et depuis confectionnait toute sa garde-robe avec une excitation créative proche de l'orgasme. Elle fit une révérence des plus ironiques qui contrasta immédiatement avec ses paroles :

Vous aussi vous avez des réclamations à faire à cette grosse pute ? Qu'à cela ne tienne!

Elle avança soudain vers l'elfe à grand pas faisant claquer ses bottines dans la mousse duveteuse des tapis et glissa son bras autour de sa taille comme si elles devenaient soudain des amies de longue date.

- Moignon, reste ici, fit-elle à l'adresse de son assistant, la jolie courge de porcelaine et moi allons précipiter le destin...

Et sans ménagement elle s'engouffra dans un enchevêtrement de pièces et de corridors, entrainant Vyv sans ménagement avec elle , comme si elle tenait un mignon petit caniche en laisse. Elle passèrent toutes deux devant les deux vieilles jumelles ratatinées dans leurs fauteuils et noyant leur arthrite dans leur thé improbable. Térébantine hocha la tête à leur passage comme si elle les avait déjà rencontrées :

- Hilda, Gerda... Toujours pas crevées ? Le jus de chaussette ça conserve visiblement...

L'une des deux grand-mère ouvrit grand les yeux et sembla reconnaitre l'apparition aux cheveux verts . Elle commença à gazouiller un :

-Mais c'est la petite Mi...

On entendit un petit sifflement dans l'air suivi d'un bruit de flèchette plantée dans le bois tendre d'une cible.Une tasse de thé remplie vint se déverser sur le sol dans un choc mate de vaisselle brisée. Un scalpel frôlant dangereusement l'œil de la vieillarde venait de se ficher dans le velours riche de son dossier de chaise.
Prompte comme l'éclair, Térébantine la regardait , ses yeux rouges-sang acérés sur Gerda. Son expression n'avait rien d'amène et elle articula sèchement :

- Prononce une nouvelle fois ce nom et je précipite ta crise cardiaque, vieille carne !

Gerda se tint le coeur avec une expression horrifiée tandis que sa sœur fixait la Sorcière aux cheveux verts avec stupéfaction.

- Le Démon.. le démon est de retour à Diantra, murmura-t-elle terrifiée.

-Oui, oui.. on me le dit souvent !

Térébantine se détourna d'elle avec désinvolture et ne laissa pas le loisir à Vyv de poser de questions. Elles grimpèrent des éscaliers larges et singulièrement brocardés de tapisseries aussi couteuses qu'indigestes. Au bout d'un long couloir, une porte en bois à deux battants s'ouvrit avec fracas pour laisser passer les deux femmes -Et parce que Térébantine avait donnait un délicat coup de talon dedans.

Dans un cabinet décoré avec goût et bizarrement beaucoup moins tape-à-l'œil que le reste du Manoir, une femme corpulente et d'un certain âge à la tignasse bouclée rousse - probablement d'origine mais teinte pour dissimuler les cheveux blanc de plus en plus nombreux- se tenait debout, derrière un bureau en acajou, un cigare mécannien à la bouche. Son visage, à peine ridé et poudré, soulignait son regard d'un vert intense où brillait une intelligence certaine.

Charnelle se figea dans la cire à la vue de Térébantine.

- TOI ! ?

La jeune femme se fendit d'un sourire grinçant et s'approcha de la tenancière tout en lui enlevant le cigare de la bouche pour en tirer quelque bouffées.

- Voyons, Deirdre ! Est-ce ainsi que tu accueilles ta chère fille ?

Elle lui recracha la fumée négligemment en pleine figure. Charnelle agita séchement la main pour dissiper le tabac.

- Que fais-tu là ?

-Tu me manquais , "Maman". Et puis il est tant de payer ta dette et j'ai enfin trouvé comment. Mais avant toute chose, il me semble que cette personne désirerait converser avec toi.

Elle désigna l'elfe élancée restée plantée dans l'encadrement de la porte, certainement un peu dépassée par les événements. Charnelle-Deirdre, sembla reprendre contenance.

-Tu m'apportes de la chair fraiche, à nouveau ?

- Oh, pas cette fois ! Allez-y ma chère, exprimez-vous !

Et Térébantine de s'installer confortablement dans un des canapés tout en finissant l'agréable cigare sous le regard crispé de sa mère et de l'étrangère.

***

Lorsque Charnelle en eu finit avec l'elfe , elle lui fit quitter la pièce restant seule avec ce qui semblait être à sa grande horreur , sa propre fille. Cette chose qui était sortie pâle et verte de son con mortifié, ce visage qui lui rappelait sans ménagement son histoire. Les péchés ont des racines profondes...

-Je t'écoute , My...

Térébantine la coupa violemment en frappant du poing sur l'accoudoir du canapé. Le velours moelleux absorba la haine vibrante qui émanait de tout son être.

-TAIS TOI ! Tu n'as pas le droit de prononcer ce nom... jappa-t-elle de colère. Pour toi ce sera Térébantine, comme tous les autres....

Charnelle stoïque et modelée de dégôut - ou bien de regrets ?- détourna la tête, ses boucles rousses flottants autours d'elle.

- Très bien...Térébantine...grinça la matrone en regardant résolument vers la fenêtre. En quoi puis-je payer ma dette ?

l'Euthanasiste avait repris son calme. Ses yeux sanglant se fixèrent sur le dos que lui offrait sa mère, ce dos qu'elle lui avait toujours tourné.

-Connais-tu Andreï Castel de Maloven... ?

***

Le Boudoir de Charnelle [PV Vyv][TERMINE] Trmyji4

Point de départ d'une course folle, Térébantine doit désormais remplire un contrat devantlequel elle ne devra pas reculer. La suite de ses péripéties ici : Entrevue entre deux bigots.

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