[Autel] Entrevue entre deux bigots [Privé Valkayre][TERMINE]

Dernière édition par Térébantine le Dim 12 Oct 2008 - 10:55, édité 4 fois

Après des retrouvailles houleuses avec sa mère, Deirdre, qui n'est autre que Charnelle de Montplaisir, la tenancière du "Boudoir de Charnelle", une maison close réputée de la capitale, Térébantine entrevoit enfin une solution pour sortir de la Diantra incognito avec sa précieuse cliente, Soledad de Maloven. Mais pour cela, elle doit se rendre à Notre Dame de Deina...

***

[Autel] Entrevue entre deux bigots [Privé Valkayre][TERMINE] Adeinazk7

[Autel] Entrevue entre deux bigots [Privé Valkayre][TERMINE] Adeinazk7

Par les pisses-froid vérolée qui servaient de clients à Charnelle ! Dans quel merdier fangeux avait-elle encore attéri ?

Bon sang ! Lann... j'aurais du te suivre dans les bosquets bucoliques d'Anaeh ! Je préferais me faire bouffer par ton loup que d'être là !

Habillée sobrement de dentelles grises, dans une toilette à la mise simple et sévère qui l'horripilait -Elle détestait les couleurs ternes- avec une voilette masquant en grande partie son oppulente chevelure verte, Térébantine attendait désespérement que le "contact" de l'Arbre Blanc tant promis pointe le bout de ses fesses !

Comment en était-elle arrivée à s'agenouiller devant l'Autel de cette gourde de Deina ? Vaste rigolade ! Si son instinct de femme d'affaire n'avait pas poussé la Marchande de suicide à s'introduire illégalement dans le quartier en quarentaine des pestiférés, elle n'aurait sans doute pas été surprise en plein méfait par l'incendie.

Et elle ne l'aurait pas rencontrée "elle" !

Petite, brune, aussi maladroite que gironde. Elle attendait la mort assise silencieusement sur un lit . D'ailleurs c'est ce qu'elle lui avait dit de sa voix douce et légère : "Je vous attendez, je savez que vous viendriez..." ! La belle jambe ! c'était flatteur d'être pris pour la dernière épousée, certes, mais pas quand les flammes commencent à vous lécher les orteils ! La toiture commençait à fondre et les rares portes de sortie allaient s'en retrouver bloquées. Pourquoi avait-elle embarquée la jeune femme potellée et ses culs-de-bouteille dans les égouts pour s'échapper ? Elle ne sut pas vraiment le dire, mais c'était le premier acte d'une plaisanterie de mauvais gôut qui l'avait obligée à orchester des retrouvailles maternelles trés peu plaisantes et à jouer les bigottes dans cette abominable cathédrale !

Charnelle et ses cigares mécanniens, rare plaisir que la mère avait transmis à sa fille, avait vu d'un mauvais oeil le retour de l'enfant prodique qu'elle avait tentée de butter à grand renfort de médecines douteuses. Pourtant elle lui avait été d'une aide précieuse. La petite dont elle avait sauvé les miches de la rôtisserie n'était autre que la fille ainée d'Andreï de Maloven, un notable arriviste et avec la main sacrément longue.
Lorsque la jeune Soledad lui avait confié que son père la remercierait en éspèce sonnante et trébuchante -douce musique aux oreilles de la chirurgienne et de sa cupidité- pour son sauvetage, elle avait ramené la fille au paternel dare-dare !

Et ce brave Andreï avait laché les chiens ! Le père n'avait aucune envie de revoir sa première née vivante ! Amusant, non ?

Térébantine riait jaune pour sa part.
Elle n'avait qu'une piste pour se sortir de la panade et elle s'appellait "Sin". Ironie du sort, il s'agissait de cette gamine sur laquelle elle avait pratiqué sa première opération sur humains et qu'elle avait revendue à sa mère en lui sussurant "Tiens un souvenir d'un souvenir de Diantra". La jeune métisse semblait avoir fait une bonne carrière de fille de joie pour s'être ensuite tirée avec une organisation obscure appellée les "Silencieux".
Fantastique !
Un rumeur diffuse passée de pieux en pieux et de cuisses en cuisses avait murmuré à l'oreille de la tenancière du Boudoir que les Silencieux et la Lignée de l'arbre Blanc avait des acquintances.Et c'est par un parvis entrelacé de dominos de contacts divers que Térébantine avait décroché un de ces rendez-vous secrets qui émoustillent l'imagination des pucelles et des damoiseaux en mal de vivre. Par le Hachoir auguisé de son père, si il s'agissait d'une façon pour sa mère de se moquer d'elle, elle l'écartelerait , elle et ses donzelles libidineuses !

Tout à ses pensées vertueuses, Térébantine ne remarqua pas tout de suite la silhouette encapuchonnée qui vint s'asseoire près d'elle...

Une fois de plus Valkayre c'était rendu en Diantra pour affaire...Apparement la Lignée commençait à se faire entendre en Miradelphia...Ceci était un atout. En effet il savait que si sa compagnie n'était que légende ceci lui laisser un effet de surprise...En tout cas lorsqu'il arriva à Diantra il ne perdit pas de temps il se rendit à Notre de Dame de Deina et il se rendit au rendez vous...Un de ses hommes lui avait expliqua rapidement la situation...Curieux le jeune héritier se rendit la bas sous une grand cape avec capuchon...Une fois arrivé il s'assit à côté de la personne qui avait demandé un entrevu avec la Lignée Valkayre laissa une petit voie s'entendre

Ainsi vous etes là dans ce lieu sacré à attendre quelque choses mais quoi...

L'assassin preferait parlé en enigme tant qu'il n'était pas sur que c'était cette personne...En tout cas il reconnu une femme une fois de plus...Il sourit sous son capuchon et attendit sagement une réponse en esperant ne pas avoir à faire à une sorte de mendiant des rues car il n'avait pas de temps pour ca...Il faudrait que celle-ci soit assez forte pour convaincre Valkayre de rester...

Ainsi vous etes là dans ce lieu sacré à attendre quelque choses mais quoi...

Elle sursauta vivement et se reprit assez vite. Elle était censée agire comme une péronelle de margelle échlésiastique, alors autant s'y contraindre franchement. Elle adopta une attitude faussement révérencieuse tout en jettant un regard dérobé à l'importun prieur. Lorsqu'elle avait réussi à mettre la main sur un filet de preuves remontant jusqu'à ce fameuse "Lignée", son contact lui avait simplement dit de s'habiller de gris et de venir prier devant l'autel ce matin-là.

- Et je le reconnais comment, moi, votre baltringue ?

- Il vous trouvera...Il est l'Esprit de l'arbre blanc !

La belle affaire ! Foutus illuminés goinfrés de secret !
Térébantine était une scientifique, qui privilégiat le pragmatisme efficace aux fioritures embrouillées des confréries secrètes. C'est d'ailleurs pour cette raison qu'elle officiait toujours seule. Elle avait toujours été hérmetique au romantisme surrané de ce genre de rendez-vous, mais en bonne commerçante elle savait pertinemment qu'il fallait préserver le folklore pour les affaires : Elle était une sorcière et le fils de l'Arbre Blanc un légendaire courant d'air. Ce qu'il ne faut pas s'ammuser à faire pour entretenir sa légende personnelle, je vous jure ! Personellement , elle se fichait de leurs litanies de comptoire, elle n'avait qu'un objectif en vue : sortir de cette ville et aller au bout de son contrat.

Et pour ça, il fallait ferrer le poisson.

Un sourire peu amène étira ses lèvres carmines sous sa voilette et elle entra dans le jeu de l'inconnu drapé de sa cape dont elle ne voyait dépasser que le nez - aquillin au demeurant.

- Je prie pour ne pas m'enraciner en attendant de voir fleurire un arbre blanc...

C'était donc partit. L'entrevue avait commençé. Valkayre débuta avec une simple phrase et remarquait que le femme à côtés comprenait le jeu que mettait en place Valkayre. En tout cas là réponse qu'elle lui donna lui convenait...Il ajouta tout en regardant devant sois

Certes l'Arbre Blanc peut renaitre mais qu'attendez vous de lui ? Ce n'est qu'un simple arbre après tout non ?

Sur cette phrase Valkayre sourit sous le capuchon et car ceci lui rappelait ses débuts dans la vie trépidante d'un guerrier comme lui...En tout cas il était fier de lui car il avait gardé en lui l'art de la discretion meme si il passait son temps en publique...En tout cas il attendit une réponse et ajouta rapidement

Quoique vous disiez l'Arbre vous ecoutes et ensuite il vous dira si il peut accomplir vos désirs...Ainsi vous comprendrez que l'Arbre cherche a aidé les autres si elles en valent la peine...

Il toussa et ceci ce fit entendre...Il voulait vérifié si il n'y avait pas un fouinneur dans le cas...Il regarda rapidement sur les coins et rien...Apparement la femme devant lui ne voulait pas lui tendre un piéfe...

Térébantine sourit pour elle même. Allons bon un romantique prudent ! Ma,qait plus que ça... Mais au vue de sa situation plus que délicate, elle se devait de se raccrocher aux branches frileuses de cet arbre blafard. Tourner autours du pot l'horripilait au plus haut point, mais elle s'obligea à poursuivre dans la prose fleurit imposée par cette entrevue secrète.

-Les branches de l'arbre sont nombreuses et touffues... Elles protègent des pluies incisives et ses racines ne connaissent pas de prisons, errant librement sous terre jusqu'aux confins des territoires les plus... Silencieux.

Térébantine baissa doucement la voix en voyant son interlocuteur tréssaillire et affecter une attitude de pélerin quémandant une pièce. Elle leva les yeux au ciel sous sa voilette et se retint de soupirer trop fort. Avec lenteur elle délaissa sa bourse et sortit une pièce de cuivre - Manquait plus qu'elle se ruine !- qu'elle déposa au creux de la paume de l'homme à coté d'elle.
Elle détailla rapidement son contact sous sa capuche. Sa peau halée et tannée semblait avoir vécue plus qu'à son tour et pourtant il lui apparut comme jeune, peut-être plus jeune qu'elle. Ses yeux bleux clairs croisèrent les siens l'espace d'un instant et elle se pencha avec l'attitude déférrente due à un pélerin de Deina en pleine charité. Le visage près du sien, sa paleur particulière iradiée par la lumière des lieux et les jeux d'ombre de la dentelle sur sa peau, elle entrouvit alors sa bouche purpurine sur des mots absents , le laissant lire sur ses lèvres.

-Diantra est une prison. Moi et ma cliente devont partir... Chez les Silencieux.

Etrange...Une femme qui continuait un dialogue si magique...C'était la pensée de Valkayre sur le moment puis il sentit la piéce dans sa main...Il prit le temps de voir qui était cette femme...Etrange ce dit il...Elle semblait avoir un age soutenue pour une fois...Ce n'était pas une gamine qu'il avait vu de nombreuse fois...Puis il repensa à sa demande...Elle voulait se cacher chez les silencieux...L'héritier savait où se situait Nelen...Mais pourquoi devrai il la conduire la bas...Il lui répondit d'une voie roc et fatiguer

Vous savez les Silencieux sont dangereux...Ils vous accepterons si vous avez de quoi les payer...En tout cas si c'est votre destin de vous rendre là bas je vous aiderai mais...

Il prit la piéce et la déposa dans la mains de la femme et continua

Ceci ne me conviens pas...Je ne fais pas ca pour gagner ma vie mais pour sauver celles des autres...Même si certaines de ces vies ne sont pas très net ...Vous semblez avoir vécu autant de chose que moi...Et vous devez comprendre que Diantra et le reste vont tombés en ruine...Sachez que une fois que vous etes chez les silencieux votre vie sera différente car vous verrez une face du monde que je pense sous votre respect vous n'avait jamais vu...

De plus je vous rend cette piéce car l'argent n'est pas une chose que la Lignée accepte...Même si elle en a besoin pour survivre comme nous tous...La Lignée sait que l'argent servira au futur de ce monde et non à elle...

Il était jeune et fier...Mais en son coeur il savait comme les siens qu'il resterai plus tard dans les livres d'histoires...Ceux que l'on ose pas montrer à ses enfants...Pourquoi ? Tout simplement parce les chefs des races qui vivent en ce monde n'acceptent pas l'idée d'un peuple universel et unifier qui sauvent Miradelphia...En tout cas une chose était sur il ferai en sorte que son peuple reste dans les mémoires et les coeurs de chacun...

Je vais vous aidé...Prenez ce don vous aurez besoin pour vivre là-bas une fois prête retrouvez moi à Ydril. Nous prendons un navire marchand...Celui-ci ne sera pas à moi mais un ami qui me dois la vie...Une fois chez silencieux nous resterons quelques jours...Ensuite..Voulez vous restez là bas ou bien vous déposez juste votre cliente ?

Il ne posa pas de question sur la cliente et même sur cette femme...Il voyait bien qu'elle n'était pas une espionne ou autre...Au fond elle voulait juste partir de ce monde corrompu...

Il était parfaitement seuls devant l'autel. Les badauds semblaient avoir déserté cette pièce de recueillement aussi certainement que des cloportes d'un cadavre décharné qui n'augurait plus de festin pour eux. La comédie n'était donc plus d'actualité et elle rengaina sa pièce - un sou est un sou- avant de relever sa voilette.
Le jeune homme pu distinguer la forme délicate de son visage, sa peau diaphane et ses yeux rubis, si étranges, si peu humains.

-Ensuite..Voulez vous restez là bas ou bien vous déposez juste votre cliente ?

La cliente...

Elle repensa à Soledad, à sa silhouette potelée et maladroite, ses manières d'ingénue. Et pourtant , elle lui avait annoncé ses buts avec une sérénité dénué de toute puérilité.

-Je veux choisir quand sera l'heure de ma mort et la manière dont ma vie prendra fin. Mais avant je dois revoir ma soeur.Vous voulez bien de moi comme cliente ?

Térébantine avait ouvert la bouche interdite. Ce petit bout de femme, dont les grands yeux verts limpides étaient enchassés derrière d'épais verre sde lunettes,avait posé sur elle un regard paisible, avec cette simplicité enfantine si déconcertante malgré l'incendie, malgré les poursuite d'Andreï de Maloven... Comme si tout était déjà écrit. La pugnacité tranquille de cette étrange demoiselle l'avait contraint à passer contrat avec elle presque pas surprise. Parceque Soledad semblait être la vie elle même dans sa plus pure forme, il était étrange de l'imaginer sous ses scalpels. Etrange et particulièrement fascinant.

Elle avait accepté. Et les emmerdes qu'il y'avait avec !

- Epargnez moi votre baratin illuminé. Pour le moment, je dois nous sortir de ce merdier foutrement alambiqué et le plus discrétement possible. Ma cliente est recherchée. Votre aide sera plus qu'appréciable. Votre prix sera le mien.

Elle aurait coupé un bras pour pouvoir fumer une bonne cigarette mécannienne pure, mais les bonnes soeurs de Deina ne l'aurait pas permis. Au lieu de ça, elle soupira. Elle aller quitter le continent comme une voleuse à peine quelques semaines après être revenue sur sa terre natale.

-Après, lorsque je l'aurais conduite à bon port. Je repartirais avec vous....seule. Quand nous retrouvons nous à Ydrill ?

La femme qui l'avait contactée semblait être trop étrange pour Valkayre...Elle jouait au jeu que ce dernier avait imposé dans son dialogue mais au fond elle s'en fichait.Lorsqu'elle lui dit ses intentions clairements L'héritié de L'arbre enleva cette maudite cape et se montra au grand jour devant la petite femme...Il avec son écharpe sur le visage.Sa cicatrice sur le visage ce voyait quand même...Il prit finalement la parole et lui répondit fermement

D'habitude je n'aide pas les gens recherchés comme votre cliente...Mais vu que vous voulez à tous prit découvrir les silencieux je vais vous aidée...En tout cas sachez une chose. C'est que d'habitude je parle poliment à mes hôtes car en tant que chef j'ai le devoir d'être courtoie...Sinon ma lame vous aurez déja fait saigné...

Mais la question n'est pas la pour le moment...Nous nous retrouverons à Ydril une fois la bas nous partirons de nuit...Prenez le minimum...Ensuite pour moi vous n'etes en rien une cliente...Alors votre argent gardez le je vous pris ...

Le navire porte le nom de "La petite Catain" c'est un navire de corsaire mercenaire...Une fois dedans dites à votre cliente de gardez ses miches aux chaud sinon l'équipage sera ravi de s'occupez d'elle...Faites de même pour vous compris ?

Valkayre avait changé de voie et sonr egard était plus sérieux et noir...Il savait avec du tacte mais ceci se mélangeait au courage qu'il avait de nature...En tout cas il savait parlé aux nobles mais aussi aux gens comme la femme devant lui...Il n'avait pas peur que ce soit elle ou quelqu'un de connu...Il savait une chose maintenant c'est que l'on soit roi ou paysan on reste un humain et que une épée planté dans le corps d'un roi ou d'un paysan méne au meme chemin la mort...

En tout cas Valkayre n'aimait etre ainsi mais si il fallait cela pour ce faire comprendre...

Donnez moi juste votre nom pour que l'équipage sache qui il transporte...Pour ma part mon surnom pour cette mission sera Oiseau lumineux ...Enfin j'aimerai que vous gardiez ceci secret es que je suis bien fais comprendre ? Des questions ?

Une fois de plus son côté noir ce montra au grand jour mais c'était pour le bien de cette femme qui semblait n'avoir connu que les choses directs et durs...

Elle laissa échapper un soupir. Après tout , elle n'avait que faire des apparences et de la sensibilité du jeune homme. Elle sortit une tabatière-de facture naine vraisemblablement- d'un repli de sa robe et sans plus d'égard pour Deina s'en roula une petite pour apaiser ses poumons.

Un chef ? Ce gringalet avec cette vilaine cicatrice, fruit d'un chirurgien incapable sans doute, prétendait être le chef direct de la Lignée de l'Arbre Blanc. Elle ne savait pas si elle devait rire ou pleurer. C'était flatteur quelque part et sa prouvait sans détour que les Silencieux et l'Arbre blanc partageaient de vieilles amitiés, suffisamment tenaces pour que la tête des enfarinés s'adresse à elle... Ou bien c'était un menteur méphitique. Enfin, Papa et un vieil ami drow lui avait appris à ne pas se fier aux apparences. Qu'à cela ne tienne ! Elle n'avait guère le choix de toute manière : C'était crever à Diantra ou faire confiance à un parfait inconnu.

La petite Catain ? Hé bien, ça me dépaysera pas...

Elle tira une bouffée de cigarette qui nimba l'air d'une odeur doucâtre et musquée de tabac.

Hum... Nous seront prêtes pour ce soir si besoin est. Et puisque vous affectionnez le pseudonymes au romantisme adipeux je serais la Marchande de Suicide pour les intimes. J'ammène Lunettes et Moignon avec moi. Le premier mercenaire qui touche aux miches de mes ouailles se vera délesté de ses bourses...

Elle sourit, découvrant une dentition immaculée sous des lèvres d'un rouge cinglant. Un sourire qui n'avait absolument rien de charmant. Elle se leva, massant ses articulations rendues douloureuses pour cause de fausses prières intempestives. Elle butina une dernière fois à sa cigarette avant de recracher le contenu âcre dans l'air.

Oui, oui.. le bla-bla habituel ! Secret, Mystère, faux noms et tout le toutim ! Du moment que c'est éfficace ! J'aime les gens efficaces. A ce soir, le piaf. C'est un plaisir de travailler avec vous...

Elle écrasa sa cigarette sur l'autel et rajusta sa voilette de manière particulièrement obséquieuse. Lorsqu'elle sortit de la grande salle de recueillement de la Cathédrale elle croisa des bonnes soeurs qui couinèrent aussitôt à l'impudence en découvrant le mégot au pied de la statue de leur vénérée déesse.

Ne subsistait de Térébantine qu'un bruissement de soie grise sur les pavés du parvis...

***

+ La suite de ce voyage incongru ici : Fuite pour Nelen +

» Rencontre avec Valkayre (Privé entre Conrad et Valkayre)
» Une Entrevue royale [Privé]
» Entrevue entre 8 yeux [PV.Nimmio]
» [Autel] Entre oncle et nièce
» [Autel] Petite balade à deux [Alia et Lenwë]

Rechercher

Résultats par : Messages Sujets
Recherche avancée