Alonna

Il n'allait pas tarder à pleuvoir... Et c'était pas bon.
Gabarel, qui regardait les nuages gris et sinistres approcher de sa position, lâcha un soupir lourd de sens. Décidément, Le mauvais temps était son seul compagnon. Il aimait bien la pluie, mais le linge humide et mouillé sous son armure était l'enfer à supporter. D'un pas plus rapide, il se dirigea donc vers la ville la plus proche.

Cette ville en question fut Alonna, un ville inconnu de Gabarel. Il n'avait jamais visité cette région du pays. Pourtant, il s'y sentait à l'aise. En fait, partout où il pouvait se mettre à l'abri le mettait à l'aise.

D'un pas lourd mais vigoureux, il se dirigea donc vers les portes d'Alonna.

De loin, il vit les gardes, simples mais équipés dangereusement, se mettre dans son chemin. Il lui bloquait la route. Bien entendu, Gabarel pouvait accélérer et les démolir d'un coup d'épaule, mais il venait pour se reposer et non pour chercher la baston... À moins qu'ils ne lui en donnent...

L'un des gardes leva la paume devant lui, en signe de s'arrêter puis dit:

-Halte là! On ne passe pas.

Gabarel ralentit la cadence, résigné à remplir les formalités. Son nom, D'ou venait-il, la raison de sa présence à Alonna, puis... 10s de taxes d'entrée.

-Quoi?! s'exclama Gabarel. Je ne suis ici que pour m'abriter le temps que les nuages disparaissent. Inutile de payer pour un aussi court séjour...

-Ouais, Eh bien vous n,aviez qu'à être là avant mon tour de garde et celui de Börn. Ca fera 10s...

Un regard menacant passa un instant devant les yeux du soldat solitaire. Il n'avait pas de temps à perdre avec ces sottises. De plus, son séjour trop prolongé en nature avait diminué sa conscience. il voulait dormir dans un lit, peu importe les moyens à prendre.

Rapidement et fermement, il agrippa les deux gardes au collet avant de faire un pas et de les plaquer contre le sol. Ils n'étaient pas blessés ni inconscient, seulement un peu sonné et étonné par la récalcitrance d'un voyageur. Gabarel se leva puis, lentement, se rendit vers la taverne la plus proche d'un pas rapide. Il ignorait ce que les gardes lui présenteraient comme représailles, mais ils devraient le faire après son repos...

Le ciel commençait à se recouvrir, un des deux soldats en déduit qu'il allait bientôt pleuvoir, mais heureusement pour eux leur tour de garde allait bientôt toucher à sa fin, au grand malheur des deux suivants, après tout le bonheur des uns fait le malheur des autres, cela est bien connu. La nouvelle lois que venait d'instaurer le duc de Serramire pour son duché, connu sous le nom de la lois martial disait que toute personne qui traînait dans la ville après 18h, courait la peine d'être arrêter, d'ailleurs il était pratiquement 18h, les passant se hâtaient d'entrer ou de sortir de la ville, car dans quelques minutes il sera trop tard. Le premier soldat du nom de Willer, sourit un peu bêtement, en dévisageant les passants, ce dernier était assez grand, avec les cheveux noirs en pique en arrière, et une meche devant. Il porte une cuirasse argentée, l'épée familiale dans le dos, attaché grâce à des sangles. Il a des épaulières en argent ainsi que des gants toujours noirs. Ses yeux sont d'une couleur bleus saphir, un nez fin, son visage épargné par les poils de moustache et de barbe, ce dernier est mince, sans être maigre.Celui-ci a une grande balafre dans le dos, du au combat. L'autre se nommer Börn, celui-ci n'avait rien de bien particulier qui arriverait à le démarquer d'un autre soldat d'Alonna, que se soit son aspect général, son visage, ou bien sa taille, le soldat est grand, il mesure prés de 1m 95 pour environ 85 kilos, sa musculature est impressionnante. Il ne porte sur sa peau que son armure et rien d'autre, il provoque en général la peur suite a une peau très pâle, une pièce d’armure en or, très couteuse ornes la totalité de son bras droit. Il a aux poignets des gantelets entourés de chaines qui sont reliés a des épées attachés dans son dos. Il est chauve et se rase couramment les cheveux, il possède par contre un bouc fin. Ses yeux sont rouges orangés, comme la couleur des lames de ses épées.Il a également sur tout le corps des traces et des cicatrices de ces combats antérieurs. Börn questionna alors son compagnon:

-Qu'as tu à sourire?

Il se contenta de le regarder sans pour autant lui adresser la parole, a vrai dire il n'était pas très bavard. Willer se contenta de hausser les épaule, lorsqu'un homme s'approcha d'eux, il alla alors à sa rencontre suivit de son compagnon, il leva sa paume droite devant le nouveau arrivant, sortant par prudence son épée, et s'exclama:

-Halte là! On ne passe pas.

Il était maintenant 18h pile, mais comme Willer était de bonne humeur, il décida de ne pas l'arrêter et de se contenter de lui demander de remplir les formalités, ainsi que de payer une taxe de 10s, le nouveau venu refusa en disant qu'il n'était là que le temps que la tempête passe, il lui répondit alors:

-Ouais, Eh bien vous n'aviez qu'à être là avant mon tour de garde et celui de Börn. Ça fera 10s...

Suite à ces mots, les choses se passèrent rapidement, et les deux soldats ne purent faire quoi que ce soit qu'il était déjà à terre, complètement sonné, heureusement pour eux les deux autres gardent devait commençait leur garde dans quelques secondes, et ils étaient déjà en route lorsqu'il aperçurent leur collègue à terre, ils se précipitèrent vers eux, et l'un d'eux prit la parole:

-Qu'es-qui vous est arrivez?

Börn se releva le premier, une main sur son front et commença les explications, en disant qu'un homme avait refusait de payer les 10 s de taxe, alors il les avait frappé, sans qu'ils puisse ripostaient, il fit ensuite la description de l'inconnu qui n'avait pas eu le temps de dévoiler son nom. Les deux gardent repartirent en courant pour donner l'alerte, il fallait retrouver cet homme, coute que coute, il pouvait représentait une menace pour Alonna qui sait?

**
*

Tatsu le garde personnel de la baronne, l'un des meilleur, jamais il n'avait était battu au combat singulier, rodait dans les rue de la ville, histoire de faire une dernière rode avant de retourner au château, il était au point de repartir, lorsqu'il aperçut un homme entrer en hâte dans une taverne, cela l'intrigua quelque peu, alors il voulu en savoir davantage sur cet homme, car normalement il ne devrait plus y avoir de voyageur dans les rues, vu qu'il était 18h passait de 5 minutes, alors il lui emboîta le pas, et entra à son tour dans la taverne, il le questionna alors:

-Pardonnez-moi Monsieur, je me présente, Tatsu garde personnel de la baronne, puis-je connaître votre nom, et la raison de votre présence en ce lieu?

Bien entendu, Tatsu n'était pas au courant du petit incident à l'entrée de la ville, il n'en avait pas encore eu vent, mais ça ne serait tarder.

Il était rentré dans la première taverne à vue, comme promit, avant de s'installer sur un siège et de commander à boire. Décidément, ces tarés de gardes en prendront un coup. Bien entendu, Gabarel a reprit tranquillement ses esprits... Pas complètement, mais assez pour savoir qu'il était dans le pétrin. Qu'importe, il voulait se reposer. c'est tout.

Il dégaina son épée à deux mains avant de la déposer sur le bord de la table, poignée vers le haut, prête à être utilisée si besoin est. Il détacha les courroies de son armure afin d'être plus à l'aise sur son siège puis posa ses coudes sur le comptoir et commença a boire et à prendre un repos bien mérité. Il lança des regards furtifs autour de lui, remarquant les gens qui parlaient fort, les gens qui chuchotaient entre eux, les serveuses utilisant leurs atout pour rendre les hommes complètement lobotomisés. Pathétique... Cela permettait de distinguer les hommes normaux aux hommes peu charmeur...

C'est alors qu'un garde rentra, non, pas l'un de ceux qu'il avait mit au sol, mais un garde normal, surement au courant de rien, mais qui semblait chercher quelqu'un... Il détourna donc le regard pour continuer à boire.

Quelle ne fut pas sa surprise dissimulée derrière son visage indifférent lorsqu'il entendit la voix bien sonore le questionner:

-Pardonnez-moi Monsieur, je me présente, Tatsu garde personnel de la baronne, puis-je connaître votre nom, et la raison de votre présence en ce lieu?

décidément, ce ne serait pas un homme ordinaire qui lui poserait ce genre de question... Il tourna la tête vers le garde avant de répondre, nonchalament:

-Bonjour. Mon nom est Gabarel Kormyeh, soldat vagabond cherchant un refuge, et je suis ici car le mauvais temps m'a poussé à m'abriter... C'est tout. Il y a un problème? La pluie est passée?

Il glissa sa main sur table subtilement pour approcher sa main de son épée non loin, au cas ou le garde veuille l'arrêter, ou encore, lui faire la leçon pour avoir tabassé deux de ses camarades... Surement que les ennuis arrivaient... Il devait y être préparé. Avoir un passé de pilleur/voleur avait du bon: Il savait qu'il ne devait faire confiance à personne...

Quelques secondes s'écoulèrent après que l'homme qui se nommer Gabarel Kormyeh, du moins c'est ce qu'il prétendait lui répondit, Tatsu avait poser son regard dans celui du vagabond, cherchant une quelconque trace de mensonge, mais il n'en fut rien, il finit par répondre d'une voix calme et posé:

-Non, la pluie ne fait que commençait, je ne voulais que m'assurer que vous étiez dans les normes, encore une fois, je m'excuse de vous avoir importuner monsieur...sur ce je...

Il s'arrêta brusquement, son regard venait de se poser sur la main de l'homme, celui-ci approcher progressivement sa main de son épée, le garde lui jeta alors un regard méfiant:

"Pourquoi diable quelqu'un qui n'as rien à se reprocher posera sa main sur son épée, près à bondir, décidément cet homme était louche...je me demande si je devrais pas l'arrêter..."pensa t-il.

Un bruit le tira de ses pensées, il se retourna et vit que la servante venait de briser involontairement quatre verre de bière, Tatsu détourna son regard pour venir le poser une nouvelle fois sur le vagabond, et le questionna de sa voix calme et posé:

-Une dernière question avant de vous laisser Monsieur, avez vous payez...

Cet fois-ci il ne parvint à terminer sa phrase car il fut interrompu par un autre garde qui était visiblement à bout de souffle, ce dernier reprenait son souffle à l'entrée de la taverne, après quelques secondes il parvint à articuler:

-Monsieur puis-je vous parlez une seconde?

-Oui bien-sûr Dirmir.

Il lança un regard au vagabond qui voulait dire "ne bouge pas, je reviens" ensuite suivit Dirmir jusque devant la taverne sous la pluie, visiblement c'était quelque chose d'important qu'il avait à lui dire, vu sa tête, en quelques secondes ils furent trompé jusqu'au os, mais cela n'empêcha pas Dirmir de parler à son supérieur:

-Les deux gardes qui étaient sensé être à l'entrée de la ville furent retrouvé presque inconscient...d'après eux leur agresseur est dangereux, il faut le retrouver le plus vite possible, les recherche sont déjà lancé, chaque garde à ce portrait robot en sa possession.

Sur ce Dirmir donna un portrait à son supérieur, ce dernier ne put en croire ses yeux, c'était l'homme qu'il cuisinait il y a quelques secondes:

-Par tous les dieux! s'écria t-il

Sous le regard stupéfait de Dirmir, Tatsu sortit son arme et rentra en prompt dans la taverne pour la deuxième fois, cherchant du regard Gabarel, il s'était bien dit que cet homme là avait quelque chose de louche...il fut rattrapé rapidement par l'autre garde qui le questionna du regard, le garde personnel de la baronne répondit simplement que l'homme qu'il recherchait était là il y a encore quelques secondes, son regard se posa enfin sur le vagabond, à sa grande joie il ne s'était pas enfuie du moins il n'en n'eut pas le temps.

Enfin un garde qui répondait le plus simplement du monde. Pourquoi devrait-il payer? Ça n'avait aucun sens. Encore une soit-disante brillante idée du baron de la ville pour s'enrichir. À moins que ce ne soit que les gardes qui voulaient arrondir leur paye...

-Une dernière question avant de vous laisser Monsieur, avez vous payez...

Non. C'était une idée du Baron. Au moment où il allait s'expliquer au garde qui lui semblait digne de confiance, un second arriva en trombe dans la taverne. Une affaire urgente, à en juger par la vitesse à laquelle il était entré. Gabarel ne pouvait entendre leur conversation, étant trop loin. Il se retourna donc vers le comptoir. Peut-être cela était à propos de quelque chose d'autre...

-Par tous les dieux!

*Bordel...*

Gabarel tourna la tête des deux côtés afin de vérifier l'espace disponible, puis ferma les yeux. Quelle galère...

Il se leva, le tintement métallique des plaques se frottant sur sa cotte de mailles, et prit son épée déposé à quelques centimètres de lui. Lentement, il se retourna sur lui même, laissant la pointe de l'épée glisser furtivement sur le sol, dans un raclement sinistre d'une pointe de métal sur le bois. Il n'aimait pas combattre les humains. Peu importe les préjugés qu'ils avaient sur ce supposé guerrier qui ne tentait même pas de respecter les règles, les humains étaient des humains, donc des frères aux yeux de Gabarel. Aussi, tiendra-t-il une position défensive jusqu'à ce qu'il ait le temps de s'expliquer.

-Je vois que je n'ai pas d'autre choix, messieurs... Car j'avais l'intention de rester ici. Après tout, c'est une charmante ville...

Gabarel sortit son épée, c'était aux yeux de Dimir un aveux, et donc sans aucun doute c'était bien l'agresseur, lui contrairement à son supérieur et comme la majorité des autres gardes n'accorder pas le bénéfice du doute, ni la chance de laisser la personne s'expliquer, le vagabond dit alors:

-Je vois que je n'ai pas d'autre choix, messieurs... Car j'avais l'intention de rester ici. Après tout, c'est une charmante ville...

Dirmir sortit à son tour son arme, lui comme tous les gardes il songerait à attaquer sans demander d'explication, c'est ce qu'il avait entreprit de faire, mais Tatsu avait beaucoup plus d'expérience et de cervelle, il l'arrêta donc d'un simple geste de main, il ne prêta pas attention au regard contrarié de son collègue, il avait toujours le regard braqué sur le vagabond, en ce demandant si il devait lui accorder sa chance, et presque sans hésitation il en conclue que oui, Dirmir le tira de ses songerie en lui demandant:

-Monsieur dois-je mobiliser la garde?

Pour la première fois depuis qu'il était rentré dans la taverne, Tatsu détourna son regard du vagabond pour le poser sur l'autre garde, c'était un regard impénétrable, de sa voix calme il lui répondit:

-N'en fais rien, pourquoi mobiliser toute une garde pour un seul homme? Je ne pense pas qu'il est bien dangereux, et puis tu connais bien ma réputation, jusqu'à présent je ne me suis fais battre par aucun homme an combat singulier, va sans crainte prévenir les autres que l'homme recherché à était retrouvé et que chaque soldat reparte à son occupation habituel, me suis-je bien fais comprendre?

Le soldat acquiesça sans répliquer et de toute façon il ne serait risquera jamais à le faire car il savait bien se qu'il risquer en s'opposant à un ordre direct de son supérieur, il se contenta donc de ranger son arme, fusillant du regard Gabarel par la même occasion, puis sortit prévenir ses collègues des ordres donné par leur supérieur. Il s'avança ensuite vers le vagabond, et commença par dire:

-Je te propose trois options, la première est de te battre face à moi cependant je ne pense pas que ça soit bien raisonnable de choisir cette option, tes chances serait infiniment minces d'en sortir intact...

Il marqua une courte pause, il n'y avait plus aucun bruit dans la taverne, tous les regards était braqué sur eux, tous se demandant ce qui allait se passer, mais Tatsu n'y prêta pas attention, pour une fois il voulait essayer de se faire discret, ce qui n'est pas facile au sein de sa propre ville, il plongea son regard dans celui de Gabarel avant de rajouter:

-La deuxième est de tenter de fuir, alors ça ne seras plus qu'une question de temps pour t'arrêter et une fois que sa sera fait je ne pourrai plus rien pour toi!

Il marqua une nouvelle pause pour laisser à l'homme qui se trouver face à lui de bien réfléchir à ces deux premières options avant de terminer par la dernière proposition:

-Et enfin la troisième option est de ranger ton arme, ensuite j'en ferai de même, puis tu m'expliquera ce qui s'est passé, après on trouvera bien un arrangement, je te laisse la lourde tâche de choisir mais prend la bonne décision.

Sur ces paroles, il rangea son arme, car son instinct lui disait que Gabarel allait choisir la troisième option mais resta néanmoins sur ses gardes, qui sait peut-être que son instinct le berner, ce qui serait une première. Il attendit alors la réaction de l'homme en face.

Gabarel sourit à la prétention du garde, mais fit disparaître son sourire rapidement. Il aurait pu prendre cela comme une offense, et toutes ses chances de négociations seraient tombés à l'eau. Heureusement, le garde ne sembla pas remarquer le sourire. C'était mieux ainsi.

Pendant que le garde s'expliqua à son garde, Gabarel s'imagina un plan: Si les négotiations étaient closes, il devra se frayer un chemin jusqu'à la sortie. Il ne voulait pas passer par les gardes, risquant de causer plus de blessés, lui inclut. Il y a surement une porte arrière par laquelle il pourrait s'en aller. Bien que la prétention de l'homme le titille à faire un duel contre lui, il ne voulait pas risquer sa vie ou celle du garde. Finalement, leur conversation prit terme.

Le garde lui donnait trois choix: se battre, fuir, ou s'expliquer. La question ne se posait même pas. ~~Il combattra à mort~~ négociera une entente avec le garde. Bien qu'il veuille croire qu'il devra payer. Pour partir les négotiations, il devait rengainer son épée. Seulement, rengainer une épée à deux mains, c'était assez compliqué. Il la laissa donc tomber sur le sol, dans un bruit sourd de l'impact entre le métal et le sol de bois. Il regarda le chef, puis son épée(:D) et de nouveau le chef.

-Eh bien, je venais simplement m'abriter en ce jour de pluie, comptant m'abriter dans une taverne le temps que le beau temps passe. Disons qu'une altercation entre moi et deux gardes à éclaté lorsque j'ai refusé de payer pour un si peu séjour dans votre charmante baronnie. Je comptais partir dès l'arrivée du beau temps mais...

Il regarda alors le chef d'un air malin et dit:

-J'imagine que l'on me laissera pas partir en paix. J'ai raison?

Il jeta un regard à son épée qui jonchait le sol. C'était son trésor, et ne pas sentir son poids sur lui le mettait mal à l'aise... Encore espérait-il que le garde ne confisque pas son trésor. Car il ignorait comment il réagirait. Peut-être poliement, mais méchamment s'ils insistaient. Personne ne touche à son épée, même pour une question de formalités...

Tatsu se demanda pendant un instant si Gabarel n'allait pas profitait de son indulgence? Après tout il ne connaissait pas du tout cet homme là, il se demanda également pourquoi ne l'avait-il tout simplement pas arrêté? Il ne prit pas la peine de réfléchir davantage à ce sujet et reporta son attention sur le vagabond, ce-dernier semblait réfléchir, il espérait simplement qu'il n'allait pas tenter quelque chose d'insensé, sa serait vraiment du suicide surtout en cet période que vivait la ville d'Alonna. Ce dernier lâcha son épée, celle-ci tomba à terre, dans un bruit de métal insupportable.Mais Tatsu n'y prêta aucune attention et s'avança de quelque pas pour n'être séparer de son interlocuteur que de quelques centimètres, il baissa les yeux vers l'épée de Gabarel et dit avec un petit sourire:

-Belle épée...

Il décida de lui faire confiance et de ne pas s'emparer de l'épée ni de l'écarter à l'aide de son pied, il risquait gros s'il se trompait sur le compte du vagabond, et il en avait conscience, mais il était comme ça, et il ne pouvait rien n'y faire. . Gabarel commença alors ses explications :

-Eh bien, je venais simplement m'abriter en ce jour de pluie, comptant m'abriter dans une taverne le temps que le beau temps passe. Disons qu'une altercation entre moi et deux gardes à éclaté lorsque j'ai refusé de payer pour un si peu séjour dans votre charmante baronnie. Je comptais partir dès l'arrivée du beau temps mais...

Il comprenait d'une certaine façon la réaction du vagabond, mais les loirs sont lois, et elles doivent s'appliquer pour tous le monde, il fit par de ses pensée à l'homme qui se trouvait en face de lui:

-Je te comprends, mais sache que les lois s'appliquent pour tous le monde de la même façon, que ton séjour à Alonna dur une minute ou trois mois, cela ne change pas la somme de la taxe que tu dois payer à l'entrée de la ville...

Gabarel reprit alors la parole, toujours debout, et semblait être très décontracter, pour un homme qui risque peut-être d'être arrêté il semblait être calme, et en perdait pas son sang froid, il faudrait plus d'homme de ce genre dans les ranges d'Alonna pensa le garde:

-J'imagine que l'on me laissera pas partir en paix. J'ai raison?

Le sourire de Tatsu s'agrandit, il contourna l'homme sans un mot et alla s'assoir à une table libre qui se trouvaient juste derrière le vagabond, à ce moment là il avait la possibilité de fuir mais sa serait de la pur inconscience de la part du jeune homme, car de toute façon il ne parviendrait pas à sortir de la ville, il prit enfin la parole de sa voix calme:

-Eh..bien d'une certaine façon non, ramasse ton épée et viens t'assoir, nous discuterons mieux assis...tu veux quelque chose? c'est moi qui paye.

La taverne avait reprit son ambiance festive, personne ne se préoccupait plus du garde et du vagabond à la grande joie de Tatsu, celui-ci rajouta :

-Tu as la possibilité de fuir, je ne chercherais pas à t'en empêcher, mais sache qu'une fois dehors je te laisse tous au plus deux heures avant que tu ne meurt de froid car la pluie fait rage! Et si jamais tu y échappe, ce qui m'étonnerait fort, tu ne parviendras jamais à franchir les portes de la ville vivant, je te conseille donc de ne même pas y songer et de venir t'assoir.

Son regard était posé sur le dos du vagabond attendant sa réaction, pendant ce temps il déposa son épée qui le gênait de tel façon qui lui serait facile de la reprendre rapidement et facilement.

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