Rencontre avec Monsieur de Faëorn [Pv avec Aldénor]

Il était déjà tard dans la journée quand j'arrivai dans le conté de Langehack, je n'avais jamais mis les pieds dans ces terres verdoyante de beauté. Le paysage était magnifique, digne d'un tableau des plus grand peintre, mes parents m'avaient emmenées dans plein d'endroits différents, mais jamais dans ce duché. Les arbres étaient d'une verdure éblouissante, le bruit du ruissellement de la mer atteignaient mes oreilles de jeune naine, j'espérais bientôt découvrir l'hospitalité d'un certain Aldénor ... Aldénor de Faëorn ... Un nom bien imposant de noblesse !

En effet, mon voyage ne faisais que commencer et je n'avais encore jamais voyagé de mon propre chef, a l'époque, je faisais toujours confiance à la caravane et ne connaissais même pas le nom des cinq duchés humains. J'avais quittée ma famille depuis déjà deux mois, plus précisément, j'étais partie de la cité naine de Kirgan pour arriver jusqu'à Diantra où un marchand m'avait conseillé d'aller voir un homme qui se nommait "Aldénor, le chef de la Corporation des Marchands" ... Une corporation de marchand ... Après presque 60 ans sur cette terre, je n'avais jamais entendu parler d'une telle chose. .

L'automne attirait les fleurs et laissait découvrir la grande beauté des plaines de ce duché et la qualité des terres paysannes du royaume. Je me perdis dans cette peinture et fus heureuse de trouver une âme qui vive, un fermier se préparé à aller semer dans son champs. je m'approchais du fermier d'un air déterminer et l'interpella :

"Bonjour mon bon monsieur ! Excusez-moi de vous déranger dans votre travail, mais je cherche un Certain Aldénor ? Aldénor de Faëorn ? Le connaissez-vous ?

Le fermier sursauta à l'entente de ma voix et se retourna pour admirer ma présence, l'homme était bourru et à peine plus grand que moi. Il ne pouvait pas être un nain, car il n'avait pas les caractéristiques de la race minière, mais il semblait étrangement sympathique ... Comme un grand-père qu'on aimait bien, car il cachait toujours un morceau de chocolat dans sa manche ... Le vielle homme répondit avec politesse que la personne de noblesse vivait dans le château de Longehack, le palais de la famille Sephren.

J'entrepris le voyage vers se dis château, après quelques minutes qui semblaient durer des heures, je finis enfin par apercevoir les grands rempart de ce qui semblait être la citadelle de pierre de Longehack. Le grand palais paraissait énorme et interminable, surtout à travers les yeux d'une naine comme moi. Je m'approchais de l'entrée tous en admirant les magnifiques portes qui devenaient de plus en plus imposante quand un garde m'interpella, il était de taille normal et semblait être fier de son travail :

"Yoho petite femme, que viens faire une naine dans le château de dame Sephren, les gens de petites taille ne devrait pas sortir si tard ?"

Je tentais de regarder cet homme sans me dévisser le coups, car en effet j'étais "petite", mais je détestais qu'on me le rappel devant un public, je fis le plus beau des mes sourires et dit avec attention :

"Par Garmin, je ne suis pas petite ! C'est la taille standard chez les nains !! Je cherche Monsieur de Faëorn, on m'a indiqué qu'il demeurait ici ! Pouvez-vous le faire venir ou m'annonçais à lui"

Le garde outrait par ma répartie m'indiqua de rester ici et ordonna à son collègue qui gloussait d'aller voir monsieur de Faëorn. Ce dernier se hâta de ravaler son denier rire et partit en direction du château.

HRP : Je t'ai permis de rentrer ou de me laisser rentrer ^^ J'ai essayé a la première personne du singulier pour voir, j'aime bien :D

On lui amena un nain, un nabot. Enfin une naine. Heureusement il savait que cela existait et en avait déjà recruté dans la Corporation mais n'avait depuis pas eu vraiment d'échos d'arrivage de nain dans la guilde. Face aux humains, les autres races semblaient peu dynamiques. Alors une naine en royaume humain c'était très inattendu, surtout à Langehack puisque la mode était humaine et non naine... Quelle pouvait donc être la raison de cette petite personne pour venir déranger la maître d'arme à une heure aussi tardive ?

" Bonsoir chère naine. Que peux le maître d'arme de Langehack pour vous aider ? Vous avez du faire un long voyage pour venir ici, je doute que cela soit du au hasard. "

Des mots francs et rapides, pas la peine de tomber dans des présentations ni de tourner en rond. Il n'était plus très tôt et cette naine n'avait pas atterrit par hasard sur les terres de Langehack. De plus, elle avait demandé audience donc c'était logiquement pour s'entretenir à propos d'un sujet précis.

Je me trouvais un peu stupide dans ce grand château où tous était démesuré, de la tapisserie jusqu'au propriétaire, tous semblé riche et précieux ... J'étais face à un beau jeune homme brun avec des aires de chevalier servant qui me dévisageait comme on dévisage un animal de cirque, je fis une légère révérence qui, je le pensais, était gracieuse et élégante. Avec un sourire de coin, je regardais timidement l'homme qui faisait plusieurs têtes de plus que moi et dit :

"Bonsoir, Je m'appelle Anya, Fille de Ulric, je viens vous demander de l'aide !"

Je marquais une courte pose, pour bien soupesé la situation, le maitre d'arme avait, sans doute, déjà entendu cette phrase une dizaine de fois, mais j'espérais que nos besoins fusent les mêmes, je continuais :

"En effet, je voudrais me lancer dans le commerce comme mes parents le furent avant moi. Un commerçant de la capital m'a dit que je devais m'adresser à vous pour une adhésion à une Corpomachin marchande ?!?"

Le mot m'avait complètement échappé de la bouche, après tous, je n'avais jamais entendu parler d'une telle chose ... Une guilde pour marchand indépendant ... encore une futilité du gouvernement humain. Mais bon, je fis mes excuse avec toujours une touche de timidité et j'attendis sa réaction. J'avais tant de questions à lui soumettre : Quelles sortes de marchandises je pourrais vendre ? Quelle est la cause de cette corpobidule ? Y'a t'il un prix pour rentrer dans ce truc ?

Hum... C'était bien une femme, à moins qu'elle n'est mentie mais le mensonge n'était pas vraiment leur habitude. C'était plutôt l renfrognerie, l'agressivité ou le dédain. Ils étaient très fiers de leur filiation sans raison particulière mais après tout...

" Et bien bonsoir Any fille d'Ulric... Les naines se font rares, surtout en territoire humain. Je suppose que votre marchandise doit être importante et intéressante pour que vous veniez jusqu'ici. Mais permettez-moi de vous reprendre, il s'agit d'une corpo-ra-tion et non pas machin. Je sais que les mots nouveaux ou peu usités ne sont pas faciles à retenir mais je vous prierais de faire cet effort. "

Il resta impassible, assis dans un confortable fauteuil qu'un talentueux artisan avait confectionné à son utilisation unique. Il était molletonné à souhait et épousait à merveille toutes les courbes du maître d'arme. Un chef-d'œuvre d'une qualité incomparable. Décidément la duchesse savait trouver les meilleurs artistes, c'était indéniable. En tout cas il s'en sortait rarement et n'aurait de toute façon aucun intérêt à le faire. Il regardait la naine et même assit il la surplombait encore. C'était amusant même s'il fallait bien reconnaître que ces petites personnes étaient vraiment à part outre leur faible taille bien sûr. Ils avaient des arts bien à eux et Aldénor se réjouissait d'avoir un de leur race de plus dans sa guilde. Si elle acceptait du moins.

" Peut-être avez-vous des questions ? "

Il y avait toujours des questions mais cette fois-ci peut-être y en aurait-il un peu moins puisque cette Anya avait fait le déplacement jusqu'à Langehack pour le voir.

Je déposais mon sac à mes pieds, mon petit sac en lin marron était assez grand pour contenir quelques bricoles qui pourraient bien se vendre aux marchés de la région, j'y entreposais aussi mes affaires de toilettes et deux ou trois affaires de rechange. Nous étions seuls dans la pièce, le jeune homme était assis sur sa chaise "grand standing" pendant que moi je me présentais devant lui comme un vulgaire étudiant qui se présentait devant son professeur. Je me senti d'autant plus ridicule que je bafouillais quand je prie la parole :

"Euh ... Le marchand de Diantras m'a indiqué que je devais me joindre à votre cor-po-ra-tion pour faire prospérer mes affaires ... De quoi s'agit t'il ?"

Je fis bien exprès de mâcher les syllabes de son organisation, peu-être pour l'embêter ou pour montrer mon attention. Je marquais un silence avec un sourire timide, une émotion montait en moi ... une soudaine envie d'aider cette organisation ... de pouvoir devenir une femme connue ... de pouvoir montrer que les nains ne font pas que de la bière et des cailloux. Avec un sursaut qui m'étonna moi-même je déposais mes mains sur le bureau du maître d'arme en le regardant dans le blanc des yeux :

"Je ne vous cacherais rien ! Je veux travailler pour vous, j'ai un nom à honorer et je vous serais utile, je vous le promet !"

Que diable m'arrivais-je ? Je me redressais penaude et m'excusa pour la deusieme fois de notre entretien ... Je m'étais laissée emporter par mes émotions ... Etais-ce pardonnable ?

Euh... Cette naine faisait vraiment preuve de beaucoup de motivation, bien plus même qu'un jeune soldat fraîchement entré dans une armée prête à donner l'assaut contre un ennemi. Cette fougue était saine mais quelque peu déstabilisante de la part d'une naine. Cette race n'était pas connue pour son expressivité ni pour sa ferveur. Mais après tout, il proposait des organisations nouvelles alors un œil nouveau ne pouvait pas faire de mal, il ne fallait pas rester dans ce conservatisme primaire qu'affichait de nombreux nobles. Il proposait l'avenir et devait donc garder un esprit ouvert bien que critique.

" Et bien oui en effet nous pouvons vous aider et vous pouvez nous aider. Quels sont vos produits ? Nous pourrons mieux cibler vos clients et donc vous aider au mieux à faire prospérer votre commerce. "

Cette petite personne semblait très intéressée et prête à bien des efforts pour suivre la Corporation. Un entrain plutôt inhabituel qui plaisait à Aldénor qui comptait bien récompenser cet enthousiasme par des réponses précises et efficaces. Cependant, il faudrait bien avoir quelques renseignements sur ce futur membre. Il fallait savoir ce qu'il comptait vendre, au minimum.

" Pour ce faire, la Corporation Marchande va vous aider à vous implanter et à obtenir des prix plus bas qui vous permettront de vendre à votre tour moins cher tout en conservant une marge identique. Des prix plus faibles vous permettront de mieux vous débrouiller face aux marchands non affiliés et d'augmenter vos revenus. "

Il afficha un large sourire, fier de ce qu'il avait finalement construit. Bien sûr, tous les rouages de cette mécanique n'étaient pas en place et tous n'étaient pas parfait mais cela fonctionnait à merveille et l'innovation qu'il avait créée allait porter ses fruits bien plus qu'elle ne le faisait actuellement.

Mes yeux s'écarquillèrent comme neige au soleil, l'organisation de Monsieur Faëorn convenait exactement à ce que j'attendais pour commencer mon activité : un brun de finesse, une organisation solide et une poigne de fer. Mes parents vendaient différent bien comme des armures, des armes, des objets de décoration récupéraient au marché noir. Mais, moi, je visais plus grand, il fallait que je me spécialise dans un seul domaine afin d'atteindre le "top" du marché. La vente d'armure et autres accessoires vestimentaires semblaient être à ma porter. Pour compte, la création d'armure et l'assemblage de tous ces matériaux étaient une chose intéressante ! De plus que les matériaux sont à porter de main ... Les mines de mes confrères nains ... Le marché noir ... J'avais déjà fait quelques croquis des armures que je souhaitais créer, des croquis banals réalisaient sous l'ombre de la lune le soir avant de m'endormir. Je sortie mon cahier a dessin avec le coeur rempli d'espoir et l'étendis devant Monsieur de Faëorn en prononça avec clarté :

"Je souhaiterais ouvrir un commerce d'achat et vente d'armures. Le marché me semble porteur et j'ai quelques idées qui pourraient vous intéresser ..."

J'ouvris le livre devant ses yeux et commentais chaque illustration au fur et à mesure que je tournais les pages :

Spoiler:

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"... Voila ! J'ai plein d'autres idées qui me trottent dans la tête et je serais prête à vous en montrer plus, si vous le désirez ?"

Je m'éloignais légèrement de la table pour laisser place à la réaction de Faëorn, mes dessins étaient modestes, mais j'espérais qu'ils allaient convaincre ce noble monsieur de ma valeur !

HRP: C'est juste pour illustrer mon "book", je ne mettrais pas ces armures en magasin :D

La naine semblait intéressée par cette proposition et apportait également une pierre à l'édifice. Si traiter avec les paysans et artisan n'était pas une chose compliquée, le faire avec des armuriers et des forgerons l'était bien plus en raison de le teneur guerrière des activités. Les nobles surveillaient beaucoup ces activités qu'ils jugeaient par trop sensibles. Un marchand d'armures ne pouvait que dynamiser cette branche, obligeant les nobles à un contrôle moins strict et donc à plus de liberté commerçante.

" En effet, les ventes ne peuvent qu'augmenter en ces temps troubles et nul doute qu'un savoir-faire nain fera des émules parmi les nobles. "

Les illustrations fournies par la jeune Anya n'étaient pas sublimes mais les idées étaient là et il fallait les développer.

" Cela me semble tout à fait convaincant et intéressant. J'espère que vous pourrez me montrer bientôt certaines pièces de qualité ma chère. "

Il lui tendit la main pour la serrer avec un sourire satisfait. Cette marchande avait des possibilités de richesses et donc de revenus substantiels pour la Corporation ainsi qu'une image favorable auprès des nobles qu'ils soient humains, nains ou elfes.
Il ne restait plus qu'à attendre que le temps fasse son œuvre.

La nouvelle fut aussi bonne que je l'avais envisagé, monsieur de Faëorn était d'accord pour m'aider à bâtir mon commerce dans la ville. J'entrepris de ranger mon cahier dans mon sac quand le patron de la propriété me tendit la main pour saluer notre accord. Je n'étais pas habituée à de telle manière, dans ma race ont préférés les embrassade et les accolades entre amis. Bref, je tendis ma main libre timidement, je pris l'ampleur de l'accord que nous venions d'établir ... Maintenant, je devais des contes à cette corporation, je devrais sans doute verser une cotisation et faire part de mes découvertes ... Je retirais ma main de son étreinte

"Bien ! Je vous remercie gracieusement Faëorn ! Je dois régler quelconques papiers avant de partir ? Je pense me faire des contacts en ville et recherche un local approprié pour établir mon commerce"

C'est vrai que je ne savais pas trop par quoi commencer ... Mon plan à l'origine était d'improviser au fur et à mesure, mais maintenant que je me suis engagée auprès de cette organisation, je dois tenir mes conditions ! Je pensais établir des liaisons avec des producteurs de matériaux pour mes armures et, ensuite, j'aurais pu éplucher les petites annonces de bâtiment a loué ... Affaire a suivre ... Après une vérification rapide que je n'avais rien oublié je repris :

"Je vous remercies de votre accueil ... Surtout celui des deux gorilles de l'entrée ... Je vous souhaite une bonne journée et j'espère vous revoir en compagnie d'une bonne peinte ! Heureuse de vous avoir rencontré Monsieur de Fa-ë-orn ..." Un moment d'hésitation hachura le nom du propriétaire, je repris : "Je n'ai pas très bien saisie votre prénom, quel était-ce ?"

Hrp : Voila, fait moi sortir du RP si nous en avons finis :D

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