De la poudre aux yeux

Elle tourne, se retourne, ses yeux ne quittent pas le plafond et pourtant dans les ténèbres de son esprit aucunes lumières ne vient l'éclairé de ses réponses. Mais dans le fond, qu'elles sont les questions ??

Bien qu'elle l'eu nié, elle s'était sue attirée par le capitaine lors de leurs première rencontre, elle avait sue être plus qu'attirée par lui quand a la leurs deuxième rencontre, elle avait fuie ne laissant qu'une lettre dernière elle ... Quand a la définition de ce qu'elle ressentait pour lui, elle lui était apparue doucement par le poids de son absence sur son cœur et s'était faites voir clairement a son retour. Elle l'aimait.

Oui, cela était un fait, mais qu'en était il du coté de son pirate ?? Les mots n'avaient jamais été prononcés, mais les actes ne valaient ls pas mieux ?? Il était la pour elle, il resté a terre pour elle.. Enfin pour l'instant du moins.

Si tout cela semblait être clair, enfin plus ou moins, c'est le reste qui restait flou et compliqué, le reste étant ce qu'il allait advenir maintenant, oui le capitaine était la, oui il était resté pour elle et possiblement il était amoureux d'elle, mais après quoi ??

Bien c'était la que se trouvait tout le problème, elle n'en avait pas la moindre idée, que voulait il, qu'attendait il d'elle, comment devait elle se comportait ?? Tant de questions qui restait a ses yeux sans réponse, pour la simple cause qu'elle n'avait jamais rien vécu de tel avec un homme, ni même jamais rien ressenti de tel d'ailleurs.

Une fois de plus, elle se tourne, elle jette un coup de bras rageur entre les nounours qui l'entoure et se lève pour regagner la salle de bain. Elle dénoue sa longue chevelure qui retombe en cascade le long de son corps, se dévêtie et se défait avec soulagement de ses bandages. Une fois ses cheveux brossés et son corps lavé, son regard se porte sur la nuisette qui l'attend non loin.

Elle secoue vigoureusement la tète, trop de souvenir, pas question de porté ça alors qu'il dort non loin de la. Elle se saisie de sa chemise, seule vêtement dont elle se pare pour la nuit et qui lui tombe allégrement jusqu'au bas des genoux, et dont les boutons recouvrent pudiquement chaque parcelle de sa peau du haut des genoux au bas du cou.

Elle regagne ensuite son lit sans grand espoir de trouvé le sommeil et pourtant bien plus tard cette nuit, après s'être posé maintes question sur ce que pouvait bien faire le capitaine entre chose, le sommeil vint enfin s'emparé d'elle.

Si la dernière fois que quelques heures de repos s'étaient offertes a elle, elles avaient été des plus reposantes et des plus agréables, cette fois il n'en fut rien. Et pour cause point de bras vigoureux, point de torse rassurant, point de Haize Sepida a ses cotés.

C'est dont de quelques minutes d'un sommeil des plus agités que son esprit bénéficia, même images qui se déchainent encore et toujours en son esprit avec quelques variantes selon son quotidien, a savoir cette fois Ambre.

Bref tremblement, cris, poignard qui se lève dans les airs et réveil en sursaut, une routine que l'on ne peut éviter, mais à laquelle on ne se fait jamais vraiment.

Légèrement désorienté, elle passe une main dans sa chevelure emmêlée et sur son front humide, elle délaisse le lit puis se lève, cherchant un moment la suite des événements. Elle soupire doucement, il ne servait a rien de toujours tout compliqué, du moins pas cette fois.

Elle allait allée chercher la seule chose qui lui donnerait réconfort en cet instant, elle sort de sa chambre, longe le couloir, ouvre quelques portes délicatement et sans bruit avant de trouvé ce qu'elle cherche. Une forme allongée sur un lit non loin d'elle, la forme rassurante qu'elle cherchait.

Elle s'avance a petit pas, respirant a peine dans la crainte de le réveillé puis son regard se porte enfin sur lui, il dort, du moins en a t'il l'air. Malgré les intenses et horribles émotions qui la ravagent encore, a sa vue elle ne peut s'empêché de dessiné sur ses lèvres un adorable sourire. Son doigt s'avance doucement vers le visage du capitaine, comme pour le caressé mais elle se rétracte, fais demie tour et s'apprête a quitté la chambre quand finalement, elle s'arrête a nouveau.

Elle soupire doucement, prend son courage a deux mains et d'un pas hésitant se dirige vers le lit, elle veille à ne faire aucun bruit, puis c'est d'un mouvement tremblant qu'elle se retrouve allongée près de lui. A quoi bon compliquait les choses, sa présence lui est rassurante et elle a oh combien besoin de se sentir rassurée en cet instant.

Elle pose sa tète sur son épaule, son bras sur un des siens, se niche contre lui, étroitement blotti contre son torse et ferme ses yeux encore tremblante de ses cauchemars en espérant ne pas l'avoir réveillé et puis quoi si c'était le contraire qui advenait.. Serait un crime de se glissé entre les draps de l'être aimé avec nul autre intention que de retrouvé le doux réconfort de ses bras.. S’il était éveillé, elle le serait bien assez tôt. Elle soupire doucement dans l'attente d'une chose qui ne viendra sans doute pas.

Le Continent est vachement silencieux la nuit Il n'entend pas les vagues qui frappent la coque du navire. Il n'entend pas le bois craquer. Il n'entend pas le cordage se tendre. Il est bien loin de l'Eris... très loin dans le continent. Il ne tangue pas. Il ne tangue pas à cause des vagues et il ne tangue pas parce qu'il est sobre. Sagement sobre. La pierre ne fait pas le même bruit que le bois sur l'eau. La terre non plus. Il n'y a que très peu de personnes et bis dispersées dans le manoir. Et l'épaisseur des murs, la distance des couloirs fait qu'il n'entend pas leur présence. Il n'entend pas le vent, ou à peine. Mais il sait par contre d'où il vient. Haize Sepiida sait toujours d'où vient le vent. Et là, il vient de l'Eris. Il le sent.

Dans le lit, il fixe le plafond, sans trouver le sommeil. Même pas le moindre moment de somnolence. Il est irrémédiablement éveillé. Et ça le contrarie. Ne pas le connaître, on pourrait croire qu'il est craintif, nerveux de ne pas être dans son élément. Mais non, c'est faux, Haize Sepiida n'a peur de rien. Ou presque.

Et il entend à peine les pas dans le couloir, mais il entend certainement la porte qui s'ouvre. La légèreté des pieds nus sur la pierre ne lui laisse aucun doute sur l'identité de son visiteur nocturne. Il se doutait bien que...

Elle reste tout près un moment, il l'entend respirer, à peine, puis il entend les pas s'éloigner, puis hésiter et revenir. Il esquisse un subtile sourire, probablement imperceptible dans la pénombre. Il s'attendait peut-être à ce qu'elle reste là, ou qu'elle le réveille, mais elle fait beaucoup mieux. Elle grimpe dans son lit et se glisse contre lui. Et ça, c'est beaucoup mieux que de se faire réveiller. Il reste presque immobile, le temps qu'elle s'installe, cherchant à ne pas lui nuire le temps qu'elle se blottisse. Quand elle ne bouge plus, durant quelques secondes, c'est à son tour de se caler confortablement, enroulant ses bras autour d'elle, preuve qu'il ne dort pas. Mais il ne dit rien. Rien du tout. Il n'a pas besoin de parler.

Quand les bras du capitaine viennent s'enroulés autour d'elle et que son corps se moule plus étroitement au sien, elle en perd le souffle une fraction de seconde, frissonnant malgré elle. Première crainte, il était réveillé et alors quoi, que faire ?? Plus question de fuir ou de feindre que cette situation n'existait pas.. Trop tard pour cela.

Pourtant quand aucun son, ne vint troubler la douce quiétude du moment, elle finit par douté qu'il soit réveillé. N’avait-il rien à dire, lui en voulait il ?? Elle ouvre la bouche, mais la referme sans qu'un seul mot ne daigne en sortir.

Elle voudrait s'excusez, mais dans le fond elle ne peut pas, puis il a sa part de responsabilité, il ne peut pas arriver et décidé de tout changé sans la consulté. Lui bien sur ne comprenait pas tout ce que cela signifiait. Il ne comprenait pas que perdre une bataille était plus dangereux qu'il n'y paraissait.. Après la cuisine, ce serait l'arrêt des combats puis la robe et en moins de temps qu'il en fallait pour le dire, elle se retrouverait marié un a un noble du coin.. Il ne voulait surement pas cela lui non plus.

Elle devait lui expliqué .. Alors pourquoi aucuns mots ne sort, désirait elle vraiment qui la prenne pour une harpie. Non, c'est juste que dans le fond, si il n'avait pas outrepassé ses droits, elle n'aurait pas craqué en l'envoyant au tapis, de quel droit avait il osé la sortir de la cuisine de la sorte, pour quoi croyait il passé en faisant cela ...

Toujours serré contre lui, elle lève les yeux vers le plafond une petite seconde et décide que tout cela peut bien attendre le lendemain, après tout peut être dort il. Elle enroule son bras sur sa taille, pendant qu'elle laisse glissé sa tète sur son torse, puis contre toute attente dans les minutes qui suivent, elle s'endort paisiblement. Savourant d'un sommeil léger la douceur du contact protecteur des bras de l'homme qu'elle aime sur sa peau.