Féona [Fée]

Voilà... ce n'est pas encore achevé (je dois revoir quelques détails) et surtout finir mon histoire, mais s'il y a déjà des remarques... hésitez pas! Comme je n'ai vu aucun personnage fée (et que c'est une race presente dans le bestiaire) je me suis permise quelques libertés...

Nom/Prénom : Les fées n’ont pas de patronyme tel que nous le concevons… bien sûr elles se reconnaissent, se nomment entre elles mais ne délivrent que rarement ce secret au creux d’une oreille différente. On dit que leurs noms ne sont pas uniquement des sons mélodieux juxtaposés mais l’essence même de leur âme, de leur magie, de leur être. Connaitre le mot d’une fée, c’est la détenir prisonnière, l’asservir rien qu’en le prononçant. Elles demeurent donc prudentes et le conservent jalousement sans jamais le révéler… enfin presque jamais.

Elles usent cependant, parfois, de surnoms affublés par quelques humains victimes de leurs humeurs joueuses. Notre demoiselle fée… elle, se surnomme Féona. Pourquoi Féona ?…. Simplement parce que c’est ainsi que l’appelle Vharcann, le drow dont elle s’est entichée (voir l’histoire)… après la signification… elle l’ignore et s’en moque.

Age : Petit curieux ! On ne demande pas son âge à une demoiselle, encore moins à une demoiselle fée. A moins qu’une petite métamorphose en Laiyadäs vous tente ?

Sexe : Féminin sans aucun doute… pour être aussi agaçante….

Race : Fée

Particularité : comme toutes ses consœurs fées, Féona est une miniature. Elle est à peine plus grande qu’une main d’homme. Par contre elle possède une paire d’ailes translucides et brillantes qui lui permettent de voltiger sans aucun problème. Et puis elle aime bien aussi dessiner de jolis motifs sur ses jambes, avec des sucs de plantes… enfin quand elle n’est pas occupée à ourdir de nouvelles bétises.

Alignement : neutre, mais c’est une chose évolutive au gré de son apprentissage de la vie, de ses rencontres et de ses aventures.

Métier : aucun

Classe d’arme : magie.

Equipement : Féona se satisfait de peu, les possessions matérielles n’étant pas pour les fées d’un prime intérêt. Elle préfère se servir, lorsque l’envie lui en prend, dans les affaires de son compagnon ou toutes celles qui pourraient passer à portée de ses mains. Elle se moque bien que de tels agissements puissent s’assimiler à du vol, c’est une notion qu’elle ne comprend pas, et ne souhaite pas comprendre. Par contre on peut noter, la passion jalouse, presque dévorante qu’elle attribue à une aiguille en os, offerte (à contrecœur et pour ne pas dire chapardée) à son compagnon Vharcann. Celle-ci ne la quitte presque jamais (bien qu’elle s’en déleste souvent dans les poches de ce pauvre drow, pour ne pas avoir à la porter).

Description physique :

La silhouette fine, et longiligne, dénuée de ces courbes si sensuelles dont raffolent tant les hommes et les drows, s’allonge encore par la présence féérique d’ailes translucides aux reflets mordorés. Son visage, d’un ovale parfait, se pare d’une chevelure vaporeuse et blonde, parsemée de paillettes d’or. Ses yeux, deux prunelles sombres irisées de violine, dévorent son visage ajoutant une touche de fragilité reprise par une peau veloutée et opaline. Son nez en trompette, sa bouche en cœur, ses oreilles légèrement effilées, et la poudre dorée parsemée sur ses paupières, ses tempes et ses lèvres achèvent l’esquisse d’une frimousse irréelle.

Parfois nue, juste dissimulée par ses ailes ou ses cheveux, parfois arborant les couleurs criardes de plumes ou de pétales, elle se moque assez de sa tenue, usant de ce qu’elle trouve pour masquer sa nudité. Cependant, elle porte le plus souvent, ces derniers temps, des plumes et des rubans satinés, dégradés du rouge doré au bordeaux sombre. Ceux-ci forment un bustier étrange, et une robe fendue, dévoilant le galbe laiteux de ses jambes fines, et se panachant sur ses reins comme une traine aérienne.

Dernier détail, qui pourtant est d’une importance toute particulière. Une chainette dorée assortie d’une petite clochette de même couleur se noue sur sa cheville gracile, émettant à chacune de ses facéties un tintement discret. Une attention de Vharcann, utilisée pour devancer les malices de la fée (particulièrement pendant son sommeil que Féona se plait à troubler de quelques coiffures affreuses ou de dessins atroces sur le visage du drow)

Description morale :

Comme la plupart des fées, Féona est d’une humeur légère et frivole, assimilant tout comme un jeu. Lutine, coquine, farceuse, elle s’amuse de tout et de rien, tournant chaque événement ou réaction en partie de cache-cache, chat perché ou autres facéties enfantines. Elle n’y peut rien mais elle est incapable de prendre quelque chose au sérieux. Tout sujet est motif à la rigolade et aux cabrioles. Enfin presque incapable. Il arrive (très très très rarement et en situation désespérée) que son minois perde son sourire et que ses prunelles expriment une certaine sagesse. Malheureusement pour les victimes de ses bêtises, c’est un état tellement rare qu’il est presque inutile de le préciser ici.

Féona est malicieuse, elle aime jouer et particulièrement au détriment des autres races. Combien de fois ne s’est elle glissée dans une chaumière la nuit, profitant du sommeil de ses habitants pour enduire leurs visages de suie et de petits dessins indélébiles. Combien de fois, n’avait elle pas espionnée les amoureux dans leur botte de foin, et imitée la voix de leur parents pour les faire fuir à toutes jambes. Sans compter les fois, où elle se glissait sournoisement dans les chausses de paysans, ou dans leur chemise, et les chatouillaient jusqu’à ce qu’ils s’écroulent par terre, les larmes aux yeux d’avoir tant rit. Des petites taquineries… oui… mais parfois elle peut aller plus loin, transformant le meunier en laiyadâs, après qu’il l’eut confondu avec un moustique géant.

Son véritable problème, c’est qu’elle n’a pas réellement de notion de bien ou du mal, vu qu’elle prend tout comme un jeu. Aussi peut-elle créer des désastres ou des conséquences navrantes sans même se rendre compte de la portée de ses actes. En fait… elle est assez influençable, cherchant avant tout un compagnon de farce qu’elle pense de tout son être avoir trouvé en la présence de Vharkann.

A ces défauts, je crois qu’il ne faut oublier la curiosité totale, qui l’attire inévitablement dans des embrouilles. Mais surtout ses manies de chapardeuse. Chaque fois qu’elle désire quelque chose, elle ne cherche pas à savoir si ça appartient à quelqu’un ou nom… elle se sert juste. Que ce soit pour un peu de miel ou de gâteau (oui la demoiselle est une gourmande… d’où le fameux dicton : « on n’attrape pas des fées avec du vinaigre ») , pour un ruban visant à dissimuler sa nudité, ou encore une perle qu’elle trouve simplement jolie.

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Histoire

Il me faut à présent vous conter l’histoire de cette petite fée… enfin pas sa vie entière, l’exercice pourrait s’étaler sur des heures, et bien que la demoiselle ai une imagination débordante pour toutes sortes de bêtises, ce récit en deviendrait lourd et ennuyeux… alors commençons par un moment précis… important… l’instant qui bouleversa sa vie de petite fée frivole, bien qu’elle le soit toujours…. Frivole… mais bon, il faut un début à tout conte.

I – La rencontre

Le soleil se levait paresseusement, caressant de ses tendres rayons les cimes mouvantes de la forêt d’Aduram. Le bruissement agréable des feuillages et du vent se ponctuait de quelques chants d’oiseaux sur le départ vers des terres plus clémentes et chaudes. Malgré l’astre solaire, l’air frais et vivifiant s’enrouait de brume sous le souffle des animaux. Notre petite fée s’éveillait, lentement, s’étirant comme un chat devant une cheminée. Pourtant aucune flamme n’apportait de chaleur à son corps couvert de feuilles mortes. Elle secoua sa tête, glissant ses doigts fins dans ses cheveux vaporeux, tout en chassant les résidus de lichens. La mousse moelleuse de ce tronc creux, s’était révélé un matelas parfait pour la demoiselle miniature déliant ses ailes transparentes. Rapidement elle se leva, s’aspergea d’une goutte de rosée à demi-gelée, tandis que son ventre émettait un grognement affamé digne d’un mastodonte. Avec une moue purement enfantine, elle regarda les alentours, et jugeant les glands épars et les racines comme des mets détestables (il faut dire qu’elle a tout de même des gouts de luxe) elle s’envola. Après tout le fort Ellyrion n’était pas très loin… et puis au pire elle trouverait de quoi croquer au Moulin.

Les choses ne se passèrent pourtant pas de la sorte. Alors qu’elle voltigeait de champignons en champignons, de souches en branches, tout en s’agrippant à la queue d’un écureuil pressé de glaner ses dernières provisions, .. et effarouché de ses attentions, elle dégringola sur un truc mou.

Et poisseux….

Et rouge…

Dégoutant ! Le liquide poisseux recouvrait ses ailes d’une façon immonde, quoiqu’elle en apprécia la note de couleur. Mais voilà qu’il l’engluait. Beurk… beurk et rebeurk !

Et c’est ainsi que la coquinette ailée rencontra un Vharcann… fort mal en point ma foi. Comment ? Que j’en révèle davantage ? Eh bien… si vous le souhaitez mais la suite n’est pas vraiment palpitante… enfin…

Elle ronchonnait donc, comme une fée ronchonne, avec les sourcils froncés et les lèvres boudeuses, tout en essayant d’ôter ce malencontreux sang. De dépit, mais aussi par un accès de fainéantise aigue (oui… elle est aussi un peu feignante sur les bords), elle se résolut à user de magie pour venir à bout des taches écarlates gênantes. Peine perdue lorsqu’une tête énorme se tourna vers elle, la faisant sursauter de peur et glisser de nouveau dans la flaque carmine. Elle s’étala de tout son long, si bien qu’elle en finit rouge… non de colère mais de rire. Sa chute doublée de cette peur se déversa le long de son gosier en une flopée de gloussements cristallins qu’elle ne parvenait plus à arrêter.

Elle était morte de rire…

Et il était presque mort…

Elle se redressa en se tenant le ventre, toujours hilare de cette farce que la créature lui avait joué. Pour une fois que la demoiselle se faisait prendre à son propre jeu… un fait d’une rareté qui méritait d’être souligner. Elle voleta jusqu’à la hampe brisée ornant son ventre comme le mât d’un navire, et la pointe de son pied nu se posa dessus, exerçant une légère pression supplémentaire.

« Hihihihi… tu es marrant… dis tu veux jouer avec moi ?... Hein ? On joue… à « Fée qui saute, c’est toi la puce » ! Hé… ! Héhooooo ! Y’a qu’un qu’un ? » Lançait elle en riant à moitié à l’elfe noir inerte.

« Hééééééééé…. Tu vas répondre !! »

Elle sautillait à présent sur la brisure de la lance.

« Arrêtes de faire le mort !!! Je sais qu’tu fais semblant »

Mais rien il ne réagissait toujours pas. Elle vola jusqu’à son visage et blêmit totalement en découvrant la face jusqu’alors masquée. Les chairs tailladées, en lambeaux, révélaient les muscles et l’os mis à nus. L’œil crevé et la paupière à demi-arrachés ne masquaient plus l’orbite sanguinolente.

Elle eut un mouvement de recul, et dégringola sur sa joue rendue glissante par le sang, avant de s’affaler tête première dans la boue. Mais Féona n’avait plus du tout envie de rire.

Ce qu’elle fit par la suite, est un secret de fée… Peut être lui a-t-elle insufflée un peu de sa magie pour qu’il survive. Peut être a-t-elle usé des sucs de plantes médicinales ou magiques pour qu’il guérisse. Ou peut être a-t-elle chapardé les baumes des femmes du fort… Peut être même un peu de tout ça… une chose est certaine, ce matin là elle lui sauva la vie et depuis… elle le suit partout comme son ombre … comme un petit ange gardien indésirable et farceur.

II- Chaine et grelot

Vous vous demandez peut être qu’elle est cette étrange chainette d’or et ce petit grelot qui tinte discrètement à chaque mouvement de notre Féona ? C’est là une toute nouvelle histoire… enfin une brève anecdote, mais je vais de ce pas satisfaire votre curiosité.

Chaque nuit, alors que l’astre lunaire arpentait dans sa robe d’argent le ciel sombre du Volcan, que Vharcann dormait presque paisiblement (son sommeil est plutôt agité), la petite fée se relevait inlassablement et usant des morceaux de bois carbonisé dans l’âtre, ajoutait de plaisants motifs au visage du drow. Il se retrouvait peinturluré au matin, de petits lapins mignons, ou même de boue, de cendre et de craie. Il arrivait qu’elle s’en prenne également à cette chevelure sombre, tressant, crêpant, attachant, créant chignons et coiffures ignobles.

Il essayait vainement de l’enfermer le soir venu, dans un tiroir, un coffre, et même une chaussette une fois ! Rien n’y changeait, elle s’échappait toujours. Le lendemain matin, son reflet dans le miroir demeurait terrifiant (déjà qu’avec les balafres…). Quoi qu’il fasse, le résultat restait invariablement le même à son grand désespoir.

Ce fut cet anneau d’or (la demoiselle ayant véritablement un faible pour la couleur doré) que Féona emprunta à une Dame de « qualité », qui lui offrit une idée. Il fit couler une petite clochette et une chaine dans cet or volé, et les lui offrit sachant pertinemment qu’elle adorait les cadeaux, et surtout les siens (même si il ne lui en faisait pas… elle le croyait tout de même… en fait elle lui chapardait ses affaires !).

Le cadeau fit fureur et fut noué à sa cheville. Maintenant… chaque nuit, lorsque le grelot tinte, il se réveille et elle ne peut plus le surprendre de ses facéties.

III - Aiguillon et besace

Une autre anecdote ? Bien… bien… vous êtes irassasiables mais celle-ci sera la dernière !.. Humm… voyons voir… et si je vous entretenais de cette curieuse aiguille et de son fourre-tout que Féona adore presque autant que son grelot doré ?

Cette aiguille ne fut jamais un cadeau de Vharcann… pourtant elle le comprit ainsi. Depuis quelques temps, les moustiques organisaient des raids dans leur piaule (les marais en sont gorgés) et s’il y avait une chose que la petite fée craignait plus que tout, c’était bien ces suceurs de sang, énormes ! Même les sangsues lui étaient plus sympathiques, c’est peu dire ! Mais ces bestioles volantes, qui l’obligeaient à se cacher dès qu’elle entendait le bourdonnement frénétique de leurs ailes, elle les haïssait presque. Chaque fois que ce bruit arrivait à ses oreilles, elle s’agrippait aux cheveux du drow, les tiraillant, geignant sur ces affreux nuisibles. Elle ne le lâchait plus, si bien qu’il en eut assez :

« Ca suffit !! » hurlait-il à l’encontre de la fée « Lâches moi idiote, et cesse de geindre comme une femelle humaine ! »

« Ahhhhhh mais tu te rends pas comptes ! Sont laids ! Sont gros et visqueux ! » Et elle se glissait encore davantage dans la chevelure de jais.

« Sors de la !! T’as cas te défendre, démerde toi !! » lui dit il, en l’attrapant d’une main rapide et franche.

« Maissssssssss euuuuuuuu, z’ont des dardddds ! » pleurnichait t’elle en se débattant entre ses doigts

« Tiens, le voila ton dard, fiche moi la paix maintenant ! » s’exaspérait il en lâchant la petite peste devant son matériel de reprisage.

C’est ainsi qu’elle lui vola cet aiguillon en os… mais c’est aussi comme cela qu’elle découvrit qu’elle ne voulait pas le porter tout le temps sur elle… pas qu’il soit très lourd… mais bon. Aussi décida t elle de s’accaparer l’une des bourses de cuir du nécromancien… Invariablement elle glissait son brique-à-braque, ses découvertes, ses trésors, ses sucreries, malgré les vaines tentatives du drow pour récupérer son bien. D’ailleurs elle s’amusait follement de ces parties de cache-cache où il vidait et cachait tout. Elle s’empressait alors de découvrir la cachette et de tout remettre en place pour recommencer de plus bel. Un vrai jeu… un vrai plaisir… qu’elle regretta lorsqu’il se lassa de ce petit manège.

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Comment trouves tu le forum?: Fort agréable et extrémement complet, j'ai hate de jouer

Comment as tu connu le forum?: Par un ami

Crédit et avatar signature: Thienbao

Bon voilà ma fiche est achevée et n'attends plus que votre validation et mon avatar qui ne saurait tarder!!

Ton copain m'embête. S'pas tout de lui apprendre à servir de mule...

Bref... rien à redire. Wualidée, donc.

Foire au RP ~ Pour chercher d'autres personnes à traumatiser.
Inventaire ~ Pour suivre ton évolution {obligatoire}.
Le comptoir ~ Pour gérer tes choux... enfin, les choux que ton drow trimballe pour toi.
Et enfin, si tu as des question, n'hésites pas à demander de l'aide à un parrain, ou à tout simplement poser tes questions dans la partie créée à cet effet.

Wouala
*A l'autre affreux, maintenant... *

@ Admin :
Puissance magique ~ 60

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