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 Vharcann Tek'Ssring [Fossoyeur]

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Vharcann
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Vharcann


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MessageSujet: Vharcann Tek'Ssring [Fossoyeur]   Vharcann Tek'Ssring [Fossoyeur] I_icon_minitimeMer 22 Juil 2009 - 10:24

Nom : Tek'ssring

Prénom : Vharcann

Age : 150 ans (environ)

Sexe : Masculin

Race : Drow

Particularité : L'auriculaire, et l'annulaire de sa main droite sont sectionnés au niveau de la première phalange, tandis que le majeur a perdu « seulement » sa dernière. Une large cicatrice orne la moitié gauche de son visage, de la joue jusqu'au front, la paupière étant cousue pour dissimuler un œil crevé depuis des années. Son corps est également bardé d'une autre cicatrice, impressionnante, juste sous son estomac, au niveau de ses abdominaux supérieur. La profondeur et l'aspect hideux de la plaie depuis longtemps cicatrisée laisse penser qu'il fut transpercé par une lance.
Alignement : Anciennement Tueur de l'Ombre, aujourd'hui il se rapproche plus de ce qu'on pourrait qualifier de Neutre Mauvais, puisqu'il ne fait plus partie de l'armée, et qu'il ne s'interesse plus vraiment à la politique.
Métier : Ancien membre du bataillon des Mage de Combat, les Qu'elaeruk Thalack. Aujourd'hui, bien des années plus tard, Vharcann ne vaut guère mieux que ces esclaves vivant dans la fange... Seul son sang pur le place au dessus de cette vermine. Son métier aujourd'hui ? Difficile à décrire, il pourrait se résumé par : récupérer les cadavres provenant de l'infirmerie, des salles de tortures et des cachots, pour s'en débarrasser... Une sorte de fossoyeur, excepté que c'est le cœur ardent du volcan qui sert de fosse, tel un bucher funéraire naturel. Un métier de « service », à la limite d'un travail d'esclave...
Classe d'arme : Magie : Nécromancie.
Équipement : Pour une raison inconnue, peut-être une fascination malsaine à la limite du masochisme mental, ou la nostalgie d'une gloire passée, Vharcann à conversé l'équipement qu'il portait lors de ses années passées au seins de l'armée des tueurs de l'ombre. Son armure et ses armes n'étaient pas ce que l'on pourrait appeler de plus « réglementaire », même s'il est difficile de juger la norme au sein des bataillons Drow. Disons, qu'il ne portait pas ce que l'on pouvait attendre ou imaginer d'un nécromancien du Qu'elaeruk Thalack.
Vharcann a toujours aimé porter et manier les épées courtes, plutôt que les dagues ou les bâtons que l'on observe plus habituellement chez les membres de son ancien ordre. Il aime le dynamisme, l'athlétisme et l'apparente noblesse des duels à l'épée, même si son entrainement ne lui a jamais permis d'exceller dans cette disciple. Ses deux épées courtes lui servaient principalement à parer des attaques directement portées contre lui, se protégeant derrière les deux lames croisées... Situations rares, puisque, traditionnellement, les mages de combat restaient derrière les lignes de combattants lors des batailles. Ses armes restent très classiques dans leur genre : deux lames droites en acier, la garde composée d'os gravé des signes de la déesse de la Cruauté : Kiel Elghinn.
De même, plutôt que de porter de longues robes sombres comme le font certains mages, Vharcann, affectionnait son armure légère, composées d'écailles souples de basilic pourpre, et de cuir bouilli. Cette protection : un plastron, deux jambières et deux brassières, bien que plus lourde et encombrante que le tissu, soulignaient sa silhouette virile, et mettait en valeur sa carrure. Vharcann était un drow qui appréciait ce culte du physique : être grand et bien battis, étaient les signes révélateurs de force de caractère et d'autorité qu'il s'efforçait d'entretenir malgré son entrainement magique quotidien. L'une des multitudes facettes qu'avait pris son ambition...
Aujourd'hui, il a tout conservé, malgré la totale inutilité de ces équipements. Il garde ses épées dans un épais tissu de laine de Laiyadäs pourpre, son ancienne cape, solidement maintenue roulée par deux sangles de cuir... Protection qui est restée fermée depuis son départ des tueurs de l'ombre... Il est à parier que la sang séché a depuis longtemps oxydé et rongé l'acier composant les lames. Au contraire, il continue de porter quotidiennement son armure, malgré qu'il n'ai jamais fait réparer les dégâts de sa dernière bataille, particulièrement ceux causés par la lance qui le transperça de part en part. Il se sent à l'aise dans cette armure qui lui colle au corps, mais la honte l'empêche de se pavaner avec. Il préfère la dissimuler sous une large robe grossière et miteuse, d'une couleur gris sombre des plus communes.
Il est important de noter que Vharcann possède une petite bourse de cuir sanglée à sa ceinture dont il n'est pas tout à fait le propriétaire... Il n'eut pas son mot à dire : Féona décida de s'en servir comme d'un fourre toute, pour toutes les choses qu'elle chiperait ou trouverait. Depuis, l'intérieur est un véritable chaos anarchique ou se mélange pèle-mêle : perles, rubans de diverses couleurs, bouts de ficelles, petits ustensiles inutiles, un verre de lunette, des gâteaux au miel à moitié fondus, des morceaux de charbons... Il serait impossible d'en faire l'inventaire complet. Au début, Vharcann se révolta contre les intentions de la fée : il vidait tous soirs la fameuse bourse, pour se débarrasser de son contenu. Mais, irrémédiablement, chaque matin, tout ce qu'il avait jeté, retrouvait comme par magie sa place à l'intérieur... Une histoire sans fin des plus agaçantes ! Pire que tout, ses insultes, ses colères, ses réprimandes étaient pris comme autant de jeux pour la fées, qui s'en amusait en virevoltant dans tous les sens... Il changea alors de stratégie : il se débarrassa de la bourse tout entière en la jetant dans le cratère du volcan... Sans plus de succès... Le matin suivant, elle se trouvait de nouveau à sa ceinture... Dépité, il abandonna la lutte, et laissa la petite fée seule maitre de cette stupide bourse en cuir sans importances...
Description Physique : Vharcann était à l'origine un drow pouvant parfaitement correspondre aux stéréotypes physiques véhiculés sur cette race. De taille supérieure à la moyenne, dans les 1m95, il était plutôt bien bâti, pour ses 85 kg. Il avait certes une carrure bien moins intimidantes que ses frères tueur de l'ombre engagés dans les métiers des armes de corps à corps, mais sa volonté, et son ambition profonde, l'incitait à entretenir régulièrement son apparence. Il était extrêmement important pour lui de paraître supérieur et remarquable, ce qui expliquait ses choix d'armes et d'armures. Son visage calme et volontaire, d'un doux gris bleuté, cachait une réelle soif de puissance et de pouvoir. C'était avec le buste droit, la tête haute, le regard hautain qu'il pavanait vêtu de son armure d'écaille, rabaissant volontiers ceux qui osaient rester au travers de son chemin. Son regard, d'un rouge cristallin, fendait les chairs comme l'aurait fait une épée. Toujours dans le même soucis de paraître, il s'était laissé poussé sa chevelure couleur de jais, pour que cette dernière dépasse allègrement ses épaules. Sa véritable crinière ténébreuse, tranchait avec celles de la majorité des tueurs de l'ombre, dont les impératifs de survie au corps à corps imposaient plus ou moins des standards bien plus courts. Le plus souvent, il laissait afficher un sourire tranquille au bord de ses lèvres... Ce genre de sourire carnassier qui peut vouloir dire : « Viens, viens m'affronter si tu l'oses, je n'attends que cela ».
Ainsi toutes ces années passées au seins des troupes d'élites des mages de combats, avaient été placées sous le signe de l'arrogance et de la provocation.... Deux éléments qu'il jugeait indispensables au gravissement des échelons sociaux.
Cependant, aujourd'hui, la donne a bien changée. Vharcann a perdu son honneur, et la honte est un sentiment permanent qui habite son être. Cette honte l'a poussé à accepter des traitements et des travaux auquel il n'aurait jamais du participer. Cependant, il ne se plaint pas... Les Dieux au dessus de lui regardent attentivement sa pénitence. Ainsi son air hautain a totalement disparu de ses traits et de ses attitudes. Il marche lentement, légèrement vouté par la poids de ces émotions contradictoires qui pèsent sur ses larges épaules. Il ne cherche plus ni à pavaner, ni à provoquer. Lorsqu'on l'insulte, il détourne le regard. Lorsqu'on le bouscule, il ignore son offenseur. Il a troqué son apparence athlétique et guerrière pour quelque chose de beaucoup plus commun et discret. Malgré le fait qu'il ne quitte jamais son armure, il déambule recouvert, du menton jusqu'aux chevilles, d'une longue robe grossière de couleur gris sombre. Cette robe dissimule aisément la cicatrice de son abdomen, ainsi que la demi-infirmité de sa main droite. Il ne marche plus la tête haute, il se contente de regarder devant lui, le regard distrait, comme s'il méditait souvent aux choix et aux actions qui l'avaient conduit dans ce déshonneur... Il a cependant gardé sa chevelure longue, espérant que cette dernière arrive à détourner le regard de la terrible cicatrice de son visage.
Description mentale : Vharcann est un être que l'on pourrait qualifier de brisé. Brisé mentalement plus que physiquement, même si son corps a du endurer de terribles traitements. A l'origine, son esprit était d'une rare vivacité, ce qui le conduisit naturellement vers la soif de connaissance. Avec la soif de connaissance vient la découverte et la maitrise de la science, la magie, l'astrologie, la théologies... Toutes ces disciples qui forgent l'individu, et le rendent bien supérieur à la moyenne de cette masse rampante et obéissante. Oui, il était bien au dessus de la majorité de ses congénères, du moins il le ressentait au plus profond de ses entrailles. Ce sentiment récurrent était comme un appel silencieux et intérieur à la puissance et à l'autorité. Son ambition n'avait aucune limite, et il ne rêvait que d'une chose : gravir un à un les échelons de la société Drow, et devenir l'une des personnalités les plus craintes et les plus respecté de cet univers. Il voulait que ses alliés, autant que ses ennemis, ne tremblent qu'a la simple prononciation de son nom... Oui, tel aurait du être son destin. Vharcann n'aurait reculé devant aucun obstacle, sa motivation et sa volonté étant sans faille... Comme il le disait souvent à l'époque : La fin justifie les moyens... S'il avait du sacrifier des centaines de ses « frères » pour obtenir une promotion, il l'aurait fait sans la moindre once de remords. Tel était cet esprit torturé par l'ambition qui habitait le corps de ce Drow sans morale.
Seulement, aujourd'hui, tout a changé. Vharcann est en proie au déshonneur, et à la honte. Il a renoncé à toutes ses ambitions, et se contente de vivre au jour le jour, n'attendant plus rien de l'avenir. Pourtant, une petite lueur d'espoir ne s'est jamais éteinte dans son esprit. Quelque part, au fond de lui, trop orgueilleux pour l'admettre, il espère... Il espère le pardon des Dieux, et surtout celui de la Déesse de la Cruauté, celle qui lui inflige cette douleur perpétuelle. Quel comble... Avoir pratiqué la nécromancie, servi le culte de Kiel Elghinn, semant mort et douleur partout sur les champs de bataille, et se retrouver aujourd'hui entre les griffes de la sombre Déesse... Un esprit faible aurait pu tomber dans la folie ou l'autodestruction, mais Vharcann était certainement trop entêté et trop fier pour descendre aussi bas. Au fil des années, son intellect, au lieu de se flétrir et d'entrainer sa raison dans les abimes, s'était progressivement éteint, comme l'aurait fait une flamme manquant de combustible. Son esprit s'était engourdit, il s'était habitué à la routine. A présent, Vharcann déambule tel un pantin, conscient de sa situation misérable, mais trop dépité pour y changer quoi que ce soit. Une seule « chose » le relie encore au présent et stimule ses émotions : cette stupide fée qui, pour une raison obscure, a décidée de ne plus le lâcher !
Enfin, une composante de sa personnalité n'a quant à elle, jamais changée : sa passion et sa fascination pour la mort et le morbide. Au cours des batailles, il jubilait lorsqu'il était amené à relever des cadavres d'entre les morts, pour les relancer dans la mêlée. Il était fasciné par ces races mortelles, qui vivaient à toute vitesse une vie éphémère destinée au trépas et à l'oubli. La déesse de la cruauté se moquait d'eux, leur insufflant une courte existence sans intérêt, ils étaient tels des jouets destinés aux races immortels. Encore aujourd'hui, cette passion se retrouve dans l'emploi, la fonction qu'il a choisi : celle de transporter les cadavres jusqu'au cratère. La présence de ces morts est comme familière, reposante. Cette odeur de pourriture est si singulière, rien n'y ressemble : c'est son monde, son univers.
Cependant, de plus en plus souvent ces dernières années, des pointes de haines et de rancœur percent sa carapace d'indifférence. Peut-être qu'une part endormie de son être commence à juger la pénitence bien trop longue, et que le temps du renouveau sonnera bientôt...
Comment trouves-tu le forum ? : Le design est super, et j'ai été epoustoufflé par la richesse du background (histoire, carte, miliaire, religions, cultures, cosmologie, calendrier...)

Comment as-tu connu le forum ? : Grace à une petite fée répondant au doux nom de Féona !


Dernière édition par Vharcann le Mer 22 Juil 2009 - 18:58, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: Vharcann Tek'Ssring [Fossoyeur]   Vharcann Tek'Ssring [Fossoyeur] I_icon_minitimeMer 22 Juil 2009 - 18:52

Histoire :
D'un simple mouvement de la main, je canalisais les énergies magiques. Le cadavre se releva, et d'un pas incertain, titubant, se dirigea vers le cœur bouillonnant du volcan. Sans la moindre hésitation, il se jeta dans le brasier ardent, la chaleur et les flammes dévorant ses chairs meurtries et décomposées...
Je soupirais. Voilà à quoi me servait toutes ces années d'entrainement... Nettoyer le puy des corps sans vies laissés à l'abandon à l'infirmerie, les salles de tortures et les cachots. Le cadavre suivant dans mon chariot à bras était celui d'un humain, du moins ce qu'il en restait. Il avait du mettre des dizaines d'heures avant de mourir sous l'expertise des bourreaux. Tout en le relevant, je laissais mes pensées se perdre dans les méandres de ma mémoire, et la fatidique question qui revenait sans cesse :
Comment étais-je tombé aussi bas ?
J'étais pourtant promis à un destin hors du commun, j'avais toujours tout réussi, j'avais gravi les échelons de la hiérarchie militaire, il m'aurait encore fallu quelques années, puis avec un mariage judicieux, j'aurais pu rejoindre les hautes sphères de la noblesse et du pouvoir politique... Seulement tout avait basculé en l'espace d'une seule seconde... Et je n'avais rien vu venir.
Ma mémoire s'étiolait avec les années, dissipant des bribes entières de mon passé. Les images, les sons, les odeurs... Toute mon enfance et mon adolescence disparaissait lentement. Cependant, les grandes lignes resteraient à jamais gravée dans ma mémoire :
J'étais un sang pur. Bien que ma lignée ne soit pas des plus influentes, j'avais toujours vécu dans une certaine aisance, disposant de ce dont j'avais besoin. La connaissance avait été, dès mon plus jeune age, une source inaliénable de plaisir. Plus j'en apprenais sur les sciences, les religions, la géographie, la magie... Plus j'avais l'impression de devenir quelqu'un de puissant, de respectable. Seulement la connaissance ne suffisait pas... Il me fallait le pouvoir également. Je voulais dominer, décider, imposer. Ce qui me serait interdit que je ne prenais en main les rênes de ma destinée. Et pour cela, il n'y avait pas des dizaines de solutions : il me fallait gagner le respect et la notoriété par les armes, sur les champs de bataille. Il me fallait revenir des plus terribles campagnes, victorieux, la tête haute, imposant à tous la vision d'un chef né. Pour inspirer la peur, il me fallait devenir un puissant nécromancien, me riant de la vie, de la mort. Je voulais lire la crainte et le malaise dans le regard de mes « frères ».
C'est ainsi que crânement, j'avais rejoins le prestigieux Qu'elaeruk Thalack, le bras magique de l'armée drow. Les nécromanciens d'élite composant ce bataillon disposait d'un pouvoir et d'une liberté d'action bien supérieur à la majorité des soldats. En réalité, ils dépendaient directement de la Prime Sorcière, leur maitresse, qui avait elle même un statu équivalent au chef suprême des armées. Il existait également une hiérarchie secrète entre les mages, où la cruauté et l'ambition n'avait plus que jamais sa place.
Encore aujourd'hui, bien que cela remonte à plus de cinquante ans, je me souviens parfaitement, avec une multitude de détails insignifiants, de la première bataille à laquelle je fus convié. Nous avions passés la nuit à traverser les marais, passant volontairement par les roules les plus étroites et dangereuses. Plus d'un drow y laissa la vie, emporté par les sables mouvants, ou les caïmans affamés. Pour ne pas ralentir notre marche, les blessés étaient lassés à l'arrière, condamnée à une mort ou un déshonneur certain... Tel était le destin des faibles. Pour ma part, je marchais sereinement aux cotés de mes « frères » nécromanciens. Nous étions en milieu de colonne, encadrant le palanquin porté par six esclaves, qui transportait notre maitresse. J'étais fier et orgueilleux, j'avais hâte de me battre ! Et je ne fus pas déçu...
Notre traversée périlleuse des marais avait porté ses fruits, nous étions arrivés sur la rive orientale du Lac d'Uraal, plusieurs kilomètres derrières les troupes régulières de l'armée elfique qui nous attendait plus à l'Ouest. Le pillage de la rase campagne avait pu débuter. Quel plaisir ! Torturer, violer, tuer, bruler... Avant que ces stupides elfes ne se rendent compte de leur erreur, nous avions ravagé une dizaine de villages, égorgeant les hommes, torturant les enfants sous les yeux affolés de leurs mères, puis éventrant ces dernières pour nous assurer qu'elle ne procréeraient plus jamais, même si elles s'en tiraient... C'était mes débuts, mes premières fois... Mes deux lames furent recouvertes de sang visqueux des jours et des nuits durant, je ne prenais même plus la peine de les essuyer. Enfin à l'aube, les premiers heaumes brillants de l'armée régulière des elfes s'étaient présentés à l'horizon, après avoir manœuvrés tout la nuit pour nous couper toutes les routes vers l'intérieur de leurs terres... Stupides créatures, elles auraient certainement pu nous attaquer par surprise la nuit, mais elles avaient préférées se positionner de telle sorte qu'aucun de nous puisse fuir ou traverser leur ligne pour semer encore plus de chaos... Comme si la vie de ces misérables paysans avait autant de valeur que celle d'un soldat... Ils n'avaient aucun sens de l'honneur. Ce fut leur seconde erreur : nous nous étions préparés toute la nuit, nous reposant et affutant notre stratégie... Quant à eux, bon nombre de leurs hommes étaient fatigués des manœuvres nocturnes. Bien qu'ils fussent plus nombreux, nous avions toutes nos chances.
La bataille fut rude. Mais comme prévu, notre infériorité numérique ne fut pas pénalisante. Il fallait voir nos guerriers se jeter dans la mêlée, tailladant tout ce qui leur passait à porté de sabre. Avec les autres mages, je restais en seconde ligne, usant de mes talents de nécromant pour relever d'entre les morts le plus de cadavres possibles. Certes ces corps sans vies étaient faibles comparés à nos hommes, mais l'impact psychologique était de taille pour ces pauvres elfes. Beaucoup étaient tellement déboussolés qu'ils n'arrivaient à trouver le courage pour frapper leurs camarades revenus d'entre les morts. Même à cette distance, je pouvais lire la peur, la panique sur leurs traits... Ce fut une bataille des plus fabuleuse, elle dura sans répits toute la journée durant. Mon sourire carnassier n'avait pas quitté mon visage de toute la journée, j'en eu même des courbatures aux zygomatiques.
A la nuit tombée, devant les elfes incrédules, nous quittâmes les lieux, retournant au pas de course dans nos marais. Il est à parier que ces pauvres êtres ne dormirent pas des nuits durant, s'attendant à nous voir ressurgir à chaque aube... Et bien non, telle était notre force et notre stratégie. Des frappes rapides, un peu partout, maintenant une pression psychologique sur l'ennemi, apeurant les paysans, personne n'était à l'abri, nous pouvions surgir n'importe ou, n'importe quand, comme si nos déplacements étaient dictés par la hasard plutôt que par une quelconque logique. Chaque compagne durait ainsi des mois, suite quasiment ininterrompue de courses effrénées, de pillages, de massacres et d'escarmouches avec les forces ennemies. Lorsque l'hiver arrivait, nous retournions alors pour plusieurs mois au Puy pour recruter de nouveaux drows, prendre un peu de bon temps, et partager les butins... Une vie de rêve...


Dernière édition par Vharcann le Dim 26 Juil 2009 - 9:01, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Vharcann Tek'Ssring [Fossoyeur]   Vharcann Tek'Ssring [Fossoyeur] I_icon_minitimeMer 22 Juil 2009 - 18:53

Histoire (suite) :
Ainsi s'enchainèrent les années de pillages et de rapines... Il serait impossible de me rappeler de toutes les batailles, de tous ses morts, autant de notre coté que de celui des elfes et de leurs alliés. Parfois nous nous faisions surprendre par l'ennemi, mais la plupart du temps ce fut nous qui menions la danse. Toutefois, ces escarmouches ne furent pas sans pertes, certaines immenses... Plusieurs fois la cavalerie elfes avait réussi à percer nos lignes, fondant alors sur nos généraux, ou sur le Qu'elaeruk Thalack. Plusieurs grands stratèges et chefs charismatiques furent tués, plusieurs centaines de mages y laissèrent la vie au fil des années... Ma grande destinée me protégeait de ce genre de problèmes... Au contraire, chaque débordement de la cavalerie m'excitait au plus au point... A chaque mage tombé au combat, c'était un concurrent qui cédait sa place, libérant des possibilités dans la hiérarchie secrète de l'ordre. Il y eut également une période de troubles au seins des Mages de Combat : La nomination d'une nouvelle Prime Sorcière : Aetherya, une drow à l'ambition et l'orgueil tout aussi légendaire que sa cruauté. A vrai dire, je me souviens avoir éprouvé, à cette annonce, une sorte de... jalousie... Cette femme était de plus de quinze ans ma cadette, et voilà qu'elle accédait à un poste qui dépassait de loin le peu d'autorité que j'avais réussi à conquérir au cours de ces années... Forcément nous ne jouions pas dans la même cour, sa famille était puissante, et je ne pouvais rien contre cela... Cependant je devais reconnaître qu'elle était puissante parmi les mages de combat... Ce poste était de toute façon réservé aux femmes, elle n'avait plus ou moins libérée une place dans la hiérarchie en acceptant de devenir notre nouvelle maitresse.
Au fil des années, nous dûmes finir par reconnaître une évidence : il était de moins en moins facile de pénétrer la frontière des elfes, ils étaient mieux organisés, plus aguerris... Et ils étaient à présent soutenu par une alliance des autres races portant le fallacieux nom de : La Compagnie de la Lumière. Chaque année les pertes étaient plus nombreuses, les butins moins élevés, et la durées des compagnes devait parfois être réduites faute d'effectifs... Une mauvaise période s'annonçait si nous ne faisions rien ! Alors fut décidée l'action la plus ambitieuse jamais engagée par les Tueurs de l'Ombre : l'attaque du fort d'Ellyrion, point de rassemblement des forces alliées aux elfes. Si Ellyrion tombait, nous décapiterions l'ennemi, ouvrant une nouvelle aire de pillages. Mais cette bataille allait être ma dernière, celle ou j'allais perdre mon honneur, et où ma vie basculerait en une seule seconde d'inattention.
L'attaque d'un fort demandait beaucoup plus de logistique et de stratégie que de simples rapines. De ce fait, nous fumes contraint de monter des campements tout autour de la forteresse pour pouvoir en entamer le siège. L'idée était simple : affamer les hommes coincés à l'intérieur du fort et le prendre avant les premières glaces de l'hiver. Tous ces préparatifs me semblèrent longs et sans intérêts... Je n'avais qu'une hâte : combattre. Et j'allais être servi.
Un matin, comme depuis presque un mois, je me levais, las de cette attente infertile, et je constatais avec un sourire de satisfaction que l'air expulsé de mes poumons formait une petite brume une fois arrivé à mes lèvres. Nous étions en automne, mais l'hiver s'annonçait précoce et rude... Une excellente chose. Le commandement avait prévu de passer à l'assaut des murs de la forteresse si cette dernière ne s'était pas rendu à la veille des premières glaces. Si l'on attendait trop longtemps, la neige rendrait le terrain difficile, et le froid allait affaiblir considérablement les drows impatients. Apparemment, nous n'étions pas les seuls à préméditer ce genre de plans. Le matin même, quelques heures avant la mi-journée, une immense armée elfe, formée d'un grand nombre de cavaliers déchira l'horizon de ses heaumes pointus. Ainsi, eux aussi souhaitaient que tout soit fini avant l'hiver. Parfait ! Ils étaient en surnombre, comme d'habitude, il n'y avait rien à craindre de ces poules mouillés !
Tout se joua extrêmement vite. D'habitude, les elfes prenaient position, disposaient leur infanterie, et tentaient de protégés leurs terres... Mais cette fois tout était inversé : c'était à nous de défendre notre campement, tandis que la cavalerie ennemie s'avançait vers nous. Je ne fus pas le seul déboussolé... Regardant autour de moi, je pus voir l'œil incertain de plusieurs de mes frères. Les drows étaient les maitres incontestés des frappes rapides, des attaques féroces, des pillages sanguinaires... Mais former une ligne de défense pour s'apprêter à recevoir une charge de cavalerie était une autre histoire... Elle céda au premier assaut, une déferlante d'acier et de sabot se précipita alors en direction des tentes de commandements... Les mages de combat étaient sur leur chemin. Telle une pointe de flèche affutée, la cavalerie rapide avait percutée à toute vitesse nos lignes, créant une petite brèche par laquelle s'était engouffrée la cavalerie lourde, composée de chevaux équipés d'armures rutilante dont les cavaliers brandissaient de longues et menaçantes lances. Au même moment, le pont levis du château tomba, les herses se relevèrent, et une seconde compagnie de cavalier quitta la forteresse au pas de course, pour lancer une charge sur notre flanc le plus faible... Impossible ! Nous étions en position de faiblesse !
Le premier cavalier léger percuta le rang des mages, ne ralentissant même pas... Je dus faire un bond de coté pour ne pas être fauché... A peine relevé, un second se jeta sur moi, je levais mes épées, parant de justesse le coup tranchant de son sabre. L'action était si rapide et si violente que je ne remarqua même pas ma blessure : en parant, la cavalier venait de me sectionner trois doigts de la main droite. Choqué par la vision de ma main meurtrie, une seconde attaque me fit perdre l'équilibre, me forçant à baisser ma garde pour ne pas tomber stupidement à la renverse... Ce fut l'instant que choisi un autre cavalier léger pour m'attaquer. A toute allure, il tailla dans ma direction... La pointe de son sabre pénétra de plusieurs centimètre ma joue... Suivant la trajectoire de son porteur lancé au triple galop, le sabre laboura à toute vitesse mon visage, crevant mon œil gauche, et fendant mon arcane sourcilière. La surprise et la douleur fut telle, que j'en lâchais mes épées. Tombant à genou en réalisant une terrible chose : quelque soit le destin que je m'étais fixé dans mes rêves, je restais un être mortel, pouvant perdre la vie à chaque instant sur un champs de bataille, rien n'avait été gravé dans le marbre... Et pour la première fois, je fus conquis par le doute, et un sentiment de peur naissante... Ce qui m'aveugla encore plus : Je ne vis pas arriver la cavalerie lourde... Le temps de réaliser, une lance me transperça l'abdomen, me propulsant en arrière. Le choc fut si violent que le fer traversa mon corps, ressortant de plusieurs dizaines de centimètres de mon dos, et que le bois de la hampe, après une légère flexion, se brisa net. La douleur me fit tourner la tête. J'étais allongé sur un sol glacial, en chien de fusil, appliquant désespérément mes mains sur la plaie béante de laquelle s'échappait un flot impressionnant de sang. Je n'avais même plus la force pour retirer ce qu'il restait de la lance. Le bruit des sabots se fit de plus en plus lointain... Des taches se mirent à danser devant mon œil valide... Je perdis conscience.
Ce fut la douleur qui me fit sortir de ma torpeur. Une migraine tambourinait sous mon crane, tandis qu'une envie de vomir me brulait l'estomac, accentuant les tiraillements nerveux de mes muscles transpercés. Fébrilement, j'ouvris les yeux, regrettant immédiatement d'avoir, par réflexe, jeté un coup d'œil sur ma plaie. Mes mains crispées étaient comme imbibées de sang, et la flaque qui s'étendait autour de moi était monstrueuse. Cependant, je n'étais pas mort... Levant les yeux, je ne put que constater l'ampleur des dégâts. Des centaines de cadavres tailladés de drow jonchaient le sol dans des positions étranges. Les drows n'étaient pas organisés pour la défense ! Ce siège avait été une idée stupide ! Que me restait-il ? Plus rien ! J'avais été vaincu, nous avions tous été vaincu... Je n'avais plus qu'a attendre que la mort fasse son office, ne fois que la déesse de la douleur se serait lassé de ma lente agonie. Mais alors que j'aurais du me détendre, accepter dans l'honneur ma fin, mes mains se crispèrent encore plus... Non ! Je refusais de mourir ! Je ne pouvais pas crever à même le sol, dans cette terre labourée par les sabots des chevaux ! Oui, j'étais un lâche... En choisissant de ramper jusqu'au proche sous bois, en choisissant de toute faire pour rester en vie malgré la défaite, j'avais détruit tout mon honneur... J'avais rampé dans la fange comme l'aurait fait n'importe quel être inférieur.
Il faisait nuit alors... Une nuit glaciale. La lune était pleine, illuminant le champs de bataille. Autour de moi, tout n'était que mélange du bruit du vent, et des cris d'agonie des blessés. Je devais ramper en me trainant sur le flanc, le reste de lance m'interdisant de me reposer allongé sur le ventre ou sur le dos. Je dus perdre conscience deux ou trois fois sur le trajet, puissant dans toutes mon energie pour échapper au trépas. Mon front était brulant, comme si mon corps lui même tentait de me dissuader de cette fuite avilissante. Au premiers flocons de neige, j'entrais dans le sous bois. Les premières neiges de l'hiver... Elle allaient recouvrir les traces de sang que je laissais sur mon sillage. Enfin arrivé à proximité d'un arbre, j'usais de mes dernières ressources pour m'adosser à ce dernier... Je réalisais : Qu'avais-je fait ?! J'avais fuit, alors qu'aucun salut ne pouvait m'attendre... J'allais mourir comme un lâche, loin du champs de bataille... La nuit était bien avancée, peut-être que je verrai une dernière fois les rayons du soleil... Je perdis de nouveau conscience.
Je fus réveillé par une bourdonnement étrange... Ouvrant péniblement les yeux, je remarquais alors une sorte de petite fée, ou un gros moustique, qui virevoltaient autour de moi, dansant sur la hampe brisé de la lance... J'étais si faible que je ne pouvais bouger, et je n'arrivais pas à suivre le flot de ses paroles surexcitée... Encore une fois, je perdis conscience, ma tête roula de coté...
Un raclement de pierre me fit sursauter, me tirant de mes rêveries. Le second cadavre venait de basculer dans le cœur ardent du volcan... J'étais de nouveau dans la réalité, au temps présent... Ma main valide se pressait contre mon ventre... A chaque fois que je repensais à cette bataille, une douleur fantôme s'emparait de mon abdomen, comme si je ressentais de nouveau la morsure de la lance dans mes chairs.
Je soupirais en me relevant. La suite n'avait pas été glorieuse, bien au contraire. En refusant la mort suite à ma défaite, j'avais perdu mon honneur. Dire que j'avais été parmi les plus virulent à achever les cadavres de mes frères qui geignaient en agonisant sur les champs de bataille... Je me plaçais au dessus de leurs corps meurtris pour leur chuchoter : « Ferme là, crève en silence, accepte ton destin. Si tu l'ouvres encore, je te torture jusqu'à ce que t'y reste enfin... ».
Après m'être miraculeusement réveille soigné, pansé... J'avais décidé de reprendre la route pour retourner au Puy. Seulement, j'étais totalement perdu. Impossible de savoir combien de temps s'était déroulé depuis ma dernière perte de conscience, une nuit ? Deux nuits ? Une semaine ? J'avais également été déplacé... Féona refusa de me révéler ce qu'il s'était passé au cours de ces heures d'inconscience... Cette fée... La pire chose qu'il ne me soit jamais arrivé dans cette vie ! Une insupportable fée, qui passait son temps à rire, à chantonner, à parler d'une voix stridente... Elle cherchait constamment à me faire des farces, à me mettre dans des situations impossibles ! Au début, je m'étais débattu, j'avais tenté de l'attraper, de m'en débarrasser... Je l'avais attaqué, insultée... Je lui avais lancé tous les projectiles qui me passaient sous la main... Mais je dus me résigner : pour une raison inconnue, elle avait décidée de me suivre, et de ne plus me lâcher la grappe ! Chacun de mes gestes, même les plus agressifs, étaient pris pour une sorte de jeu, auquel elle répondait par de petits rires, et des grimaces. Jamais un être ne m'avait autant énervé ! Avec le temps cependant, j'appris à tourner à l'indifférence la plupart de ses bêtises. Comme l'histoire de la bourse... Maintenant que je lui avais laissé, j'avais la paix.
Même si elle était la plupart du temps insupportable, elle restait néanmoins le seul individu avec qui je pouvais ouvertement parler. De plus, elle m'avait sauvé la vie... J'avais une dette envers elle. Le regain de mon honneur devait passer impérativement par le respect de cette dette de vie, je n'avais plus le droit à l'erreur. Ainsi, je n'avais pas vraiment le choix. Elle me suivait partout, et je s'efforçait de la supporter.
Mon chariot était à présent vide. Je pouvais le tirer, à la force des bras, jusqu'à la ville. Cinq ans... Cela faisait environ cinq ans que j'étais revenu miraculeusement à la vie. J'avais marché des mois durant dans les marais pour retourner au Puy, avant de me faire jeter de l'armée comme un malpropre. La Prime Sorcière ne daigna même pas me jeter le moindre regard. Je n'avais pas eu d'autres choix que de tout recommencer à zéro. Quelques mois plus tard avait commencé une période de troubles : l'une des variantes de la peste noire avait contaminé les esclaves humains des bas quartiers. Leurs cadavres pourrissant empestaient toute la cité souterraine. Alors que je priais dans un temple dédiée à la Déesse de la Cruauté, un prêtre m'avait interpellé, me demandant de bien vouloir dégager les corps de deux esclaves qui se décomposaient lentement dans l'arrière cour. J'aurais du refuser, l'insulter, lui dire que c'était un travail d'esclave, qu'il n'avait pas à demander cela à un sang pur... Mais je n'avais rien fait de tout cela. En silence, j'avais récupéré un chariot à bras abandonné, et je m'étais exécuté, emmenant les corps putrides dans les feux du volcan.
Il en était ainsi depuis plus de deux ans. Je traversais lentement la cité, m'arrêtant à l'infirmerie, aux salles de tortures, aux cachots, dans les bas quartiers... En silence je récupérais les cadavres... Résultats de tortures, de privations, de blessures ou bien de la misère ? Aucune importance, tous les cadavres étaient supprimés de la même façon. Ceux de ma race m'ignoraient, les autres m'évitaient comme la peste. Une fois mon chariot plein, je le conduisais jusqu'aux abords du brasier naturel, puis je m'asseyais sur une grosse pierre, et je réanimais les corps, un part un, pour les faire se jeter dedans... A chaque fois, mon esprit divaguait, et je me reposais la même question :
Comment étais-je tombé aussi bas ?


Dernière édition par Vharcann le Dim 26 Juil 2009 - 11:35, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: Vharcann Tek'Ssring [Fossoyeur]   Vharcann Tek'Ssring [Fossoyeur] I_icon_minitimeSam 25 Juil 2009 - 18:59

Alors...

• A la fin du premier post : "Lorsque l'hiver arrivait, nous retournions alors pour plusieurs mois dans la forteresse d'Abyssea pour recruter de nouveaux drows, prendre un peu de bon temps, et partager les butins... Une vie de rêve..."
Abyssea, c'est pas possible Wink Plutôt le Puy ^^
Pour le reste de l'histoire... idem : les drows sont au Puy, pas à Abyssera (Abyssea c'est le Chaos, et l'alliance avec les drows est pas assez solide pour que ça serve de base d'opérations... xD)
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MessageSujet: Re: Vharcann Tek'Ssring [Fossoyeur]   Vharcann Tek'Ssring [Fossoyeur] I_icon_minitimeDim 26 Juil 2009 - 9:06

Voila, c'est corrigé ! Razz

Merci Callista. :mrgreen:
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MessageSujet: Re: Vharcann Tek'Ssring [Fossoyeur]   Vharcann Tek'Ssring [Fossoyeur] I_icon_minitimeDim 26 Juil 2009 - 11:33

Citation :
Après m'être miraculeusement réveille soigné, pansé... J'avais décidé de reprendre la route des marais, pour revenir à Abyssea. Seulement, j'étais totalement perdu. Impossible de savoir combien de temps s'était déroulé depuis ma dernière perte de conscience, une nuit ? Deux nuits ? Une semaine ? J'avais également été déplacé... Féona refusa de me révéler ce qu'il s'était passé au cours de ces heures d'inconscience...

:mrgreen:
Il en manque un.



Enfin, excepté ça, tout est bon... pense à corriger la faute avant qu'un admin déplace la fiche What a Face
Wualidé.

Et comme tu m'as embêté, t'as pas droit au formulaire personnalisé. Na.




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