Le traître [Ultuant-Matador] Terminé

Le roi reçut un messager qui le pria de rejoindre la salle de torture le plus vite possible. Sa fille avait capturé un traître.
Sans demander plus d'informations, Ultuant fonça en direction des sous sol du château. Il traversa les cachots presque au pas de charge pour se retrouver dans un couloir qui puait la mort et le sang séché. L'odeur était désagréable mais le roi y était venu plus d'une fois avant qu'il ne soit souverain. Il connaissait cette odeur et ne se rappellait que trop bien des êtres abjects qui étaient jugés dans ces pièces remplit d'objets coupants et perforants, tous plus taillants les uns que les autres. Il avait même réussi à prendre plaisir à inventer une nouvelle manière de torturer. Il fallait dire qu'il ne pouvait pas faire grand chose d'autre la journée, il n'avait personne et ne pouvait pas sortir du palais , enfin lorsqu'il ne s'en échappait pas de force.
Il tourna un coin et aperçu Kamilia adossée à un mur. Il se rapprocha vivement d'elle en écartant les bras.

"Oh ma Kami, j'ai eu si peur pour toi. Tout va bien ? Il ne t'a pas fait mal ?"

Il l'a prit dans ses bras pour la serrer. Puis il lui demanda tout de même de qui il s'agissait. Il n'était pas là juste pour la cajoler, puisqu'elle l'avait pressé de la rejoindre.

"Alors de qui s'agit-il ma douce fille ? Un drow ou un humain qui nous espionnait ?"

Kamilia vit son père arriver. Il la prit dans ses bras et la caressa un petit moment pour la réconforter. Toute bonne menteuse qu'elle était, elle se mit à pleurer... même s'il y avait du vrai dans ses larmes. Elle plongea son regard dans le sien.

- C'est Matador... Il m'a... Il...

Sa voix s'étrangla et elle détourna les yeux. On devinait que s'était grave. La jeune fille n'osait plus regarder son père, trop embarrassée lorsqu'elle lui dit dans un souffle, tout bas :

- Il m'a violé... derrière la haie du jardin.

Elle se mit à trembler et se blottis contre son père. Elle se mit à pleurer sur son épaule comme elle le faisait enfant lorsqu'elle s'écorchait le genou en courant.

- J'ai réussis à l'assomer...

Elle indiqua la porte, tremblante.

Kamilia s'était mise à pleurer lorsqu'Ultuant la prit dans ses bras. Il lui caressa doucement ses cheveux dorés pour la consoler.

"Tout va bien maintenant. Tout va bien. Je ne laisserais plus personne te faire du mal."

Ultuant ouvrit les yeux en entendant le nom de son conseiller. Encore lui. Il faisait encore parler de lui, et il venait de faire pleurer sa fille... à moins que... à moins qu'il l'ait sauvé. Oui, peut-être était-ce cela. Oui, il n'avait pas à s'en faire pour ça. Il n'avait pas du tuer quelqu'un.
Le roi eut un soubresaut en se redressant lorsque sa fille lui annonça qu'il l'avait violé.
Non, il avait encore enfreint l'allégeance à la famille royale. Déjà Lelyan et Kamilia l'avaient mis en garde, mais il n'avait pas écouté. Voilà qu'il s'en prenait à sa fille pour la mettre enceinte de lui. Oui, il voulait vraiment la place de roi. Comment Ultuant ne l'avait pas vu depuis toutes ces années ? Quelle pourriture.
Il étrécit les yeux tout en lâchant Kamilia.

"Il a osé ?"

Ultuant s'avança vers la porte et l'ouvrit d'un coup de poing, l'envoyant valser et cogner brutalement contre le mur.

"Comment A-t-IL OSE ? Je ne lui pardonnerais jamais à ce monstre. Avoir levé la main sur ma fille, ce fut le geste de trop."

Matador s'était réveillé quand Kamilia avait vidé un seau d'eau sur son visage. Il ne se souvenait de plus rien, mais à voir le lieu ou il se trouvait, la salle des torture sur la même table oû quelque temps plus tot il avait torturé l'elfe noire, il ne devait pas être en très bonne posture. La princesse se vaissa sur lui et le regarda. Il savait qu'elle l'avait assomé, mais comment avait elle fait pour le mener ici? Cela ne présageait vraiemtn rien de bon. Quand la princesse s'adressa à lui, il ne répondit pas, se contentant de la regarder. Il se gardait bien de montrer tout le mépris qu'il avait pour cette jeune salope. Si il l'avait monter, cela aurait été encore plus mauvais pour lui. Non, il le ragrdait avec un regard neutre, ne réagissant pas.

Quand elle sortit, il chercha desespérement un moyen de se libéré de cette table qui l'équartellait doucement. Il n'aimait pas du tout cela. Le roi n'aillait pas tarder à venir, et il fallait trouver quelque choses de pertinent à dire. Il ne pouvait se conteter de jouer celui qui ne savait rien de se dont on l'accusait. le roi croirait sa fille et cela était normal. Elle dirait surement qu'il l'avait violée.... Quelle sale petite garce. Elle l'avait chauffé, elle l'avait allumé sans vergogne. Lui, sa seul faute, était d'avoir succombé aux charme de cette petite déesse. Mais fasse à une accusation de viol, cela n'allait pas bien loin...

Soudain, le roi entra dans la salle dans un grondement de tonnerre. Sa voix était forte et il semblait véritablement hors de lui. oui, la petite avait du parler... Que dire? il n'eu rien de très inspirant. La seule chose qu'il su dire en gardant son calme habituelle, fut:

Que vous a t'elle dit. votre majesté?

Ultuant se dirigea vivement devant la table de torture. Matador essayait de desserer ses liens discrètement, mais cela n'échappa pas aux yeux foudroyants de colère du roi. Il avança et serra d'un trou encore les liens de cuir pour qu'ils s'incrustent dans la peau de Matador.

"Ce qu'elle m'a dit ? C'est tout ce que vous trouvez à dire ? Que m'a-t-elle dit ? Elle m'en a dit suffisamment cher conseiller."

Il macha ce dernier mot avec un relent de dégoût aussi soudain que violent, et cela s'entendait dans sa voix.
Ultuant regarda sa fille qui était resté derrière lui, son regard ne s'attendrissant pas mais ce n'était pas pour la blâmer. Non, il voulait seulement lui montrer qu'il la soutiendrait toujours, mais ce n'était pas très réussi.

"Pauvre vermine, racontez moi immédiatement ce que vous avez à dire pour votre défense. Vous n'êtes pas en mesure, de toute façon, de me poser la moindre question. C'est moi qui les pose, que ce soit bien clair. Ne jouez pas au roi avec moi pauvre hère."

Kamilia s'avança, son regard brillant de haine et des larmes qu'elle venait de sécher rageusement. La princesse appuya ses deux mains sur le table entre ses deux pieds écartés. Elle tremblait. De fureur? Sûrement. La jeune fille darda son regard acéré dans celui du conseiller :

- Vous avez l'audace de le demander?! hurla-t-elle.

Sa voix avait monté dans les très aigus, ce qui n'arrivait que très rare. Il fallait une colère inouïe pour provoquer ce phénomène et tout le monde au château le savait bien. Matador n'ignorait donc pas qu'il était dans de sales draps. Sa voix se répercuta dans les couloirs, faisant frissonner les prisonniers.

- Vous êtes accusé de la plus haute trahison et d'avoir secrètement comploté contre la couronne pour vous emparez du pouvoir, petite vermine insignifiante.

Kamilia appuya sa main contre la roulette et à la poussa un peu, étirant un peu plus les membres du conseiller.

- Vous auriez pu y arriver si vous n'aviez pas cracher votre venin sur moi. Vous vous êtes attaqué à une trop grosse proie et maintenant, vous allez devoir en subir les conséquences.

La princesse s'approcha de son père et posa son regard dans le sien. Il pouvait y lire combien elle voulait que le traître soit puni, mais aussi une pointe de reconnaissance pour son appuie.

Le regard d'Ultuant était froid et sans pitié, ses muscles tremblaient encore de rage alors que Matador parlait d'une petite voix. Le roi ne voulait même pas lui répondre mais son sens de la justice prit le dessus. Au moment ou il ouvrit la bouche, Kamilia hurla.
Les mâchoires serrées, Ultuant encaissa le son suraiguë de sa fille. Il y aurait eu des glaces, elles se serraient sans aucun doute brisées à la seconde.
Cependant Ultuant fut douché par l'affirmation de la princesse. Matador ? Traître ? Oui, il avait violé sa fille, mais traître ?
Toute colère avait presque disparu et il regarda sa fille d'un air neutre, mais étonné intérieurement.
Il hocha la tête lorsque Kamilia plongea son regard dans le sien et porta à nouveau ses yeux, redevenus perçants, sur Matador, l'ex-conseiller royal.
Il ouvrit un sourire carnassier et ses mains commencèrent à s'agiter, traçant des runes dans les airs.

"Vous voulez savoir de quoi vous êtes accusé ? Faites moi le plaisir de vous détendre que je puisses fouiller votre esprit en toute tranquilité. Ensuite je vous jugerais pour tous les griefs énumérés ici et maintenant."

Les doigts longs et frêles continuaient de tourbilloner.

Matador commençait à sentir le roussi... Il était dans une très mauvaise posture et l'autre tarée de Princesse venait de lui crever les tympans alors que le malade roi semblait prêt à lui faire dire n'importe quoi. La douleur allait être au rendez vous. Le roi perdait la tête, se qui était peut-être un atout de force. Il fallait jouer là-dessus. Matador avait écouté avec attention se qu'avait dit la princesse et maintenant son regarde était sur le roi qui entendait passer par les aveux avant de procéder à un jugement... Il commença par répondre, d'une voix posée et sure, à se qu'avait dit la princesse.

La trahisons est sans nulle doute une des pires preuves de félonie que se bas monde puisse connaître. De toute ma vie, je n'ai fait que servir la famille royale, et je pense n'avoir jamais faillit. Les traître me répugnent plus que n'importe quelle éspèce de gens sur terre.

Il marqua une pause, jusque là, sa voix n'avait fait aucune fausse note, et Matador contait bien que cela aurait un effet sur Ultuant.. Peut-être douterai-il? Il reprit.

Quand je vous entendir que je m'en suis pris à vous Princesse, j'ai un iréprécible envie de rire. Mais les circonstences ne sont pas à cela, malheureusement. Si je comprend bien vous m'avez accusé de vous avoir violée?

Il avait mine de rien un petit sourire triste sur le visage qui était parfait pour faire comprendre qu'il ne comprenait pas le comportement de la princesse.

Vous placez donc comme une victime? Qu'avez vous donc dit princesse? Que je vous ai entrainée de force dérière cette haie?

Puis, il porta son attention sur le roi qui semblait prêt à lui faire subire les pires tortures. Mais cela ne l'affecta en aucun cas. Les tortures il connaissait assez bien,, pour les avoir infligées, et il saurait y resisster.


Mon Roi, avant de faire quelque choses d'inconsidéré, veuillez, je vous en implore écouter se que votre fille répondra à mes questions? Si cela ne vous convint pas... je ne srais plus que votre petit jouet.