Ajilah [Pirate de l'Onirique]

Nom & Prénom : Inconnu & Ajilah
Âge : Né il y a 45 ans, il n’en présente que 35 aux yeux des humains.
Sexe : Masculin
Race : Demi-elfe

Alignement : Neutre négatif
Métier & Classe : Pirate & Capitaine de l'Onirique
Classe d’arme : Corps à corps (& combat à distance secondaire)

Particularité : On dit que même les catins des ports doivent le tromper d’une façon ou d’une autre tant sa chance semble improbable. Mais quand on est seul contre tous, on ne s’en plaint pas. Et ne dit-on pas que la chance sourit aux audacieux ?

Equipement : Un pirate, en règle général, possède un choix varié de vêtements, et pour cause… Il suffit de se servir. Bien entendu, les villages de pêcheurs, laissés sans défense pour une bonne raison, ne disposent pas des vêtements que peuvent porter les nobles de Diantra ou de Langehack. Ce n’est pas réellement pour déplaire à Ajilah qui pour rien au monde ne s’accoutrerait à la mode des hautes sphères, bien peu commode en cas de combat effréné - et en cas de combat toujours, d’ailleurs. Il porte donc, la plus part du temps, une large tunique en toile et un pantalon trop grand maintenu en place par une ceinture de cuir noire. Dans les grandes occasions, il lui arrive de porter un veston de bonne qualité ramassé sur le corps d’un bourgeois rencontré par hasard lors d’un pillage, et aussi un tricorne des plus révélateurs. Il possède un cimeterre de bonne facture, peut-être pas des plus récent ni des plus brillants, mais il tranche autant qu’on pourrait le souhaiter. Il le porte la plus part du temps au côté, sauf en cas de raid ou d’abordage. Dans ces cas là, il est équipé de deux hachettes de jet de chaque côté et met son cimeterre dans son dos.
Il possède aussi un bateau, pompeusement renommé l’Onirique après sa prise, car comme Ajilah aime à le rappeler, il est « le bateau qui, jaillissant des brumes, rappelle aux hommes de la terre et des mers leurs pires cauchemars ». Et, pour entreposer son butin, il se sert de la planque de l’ancien capitaine, une crique connue seulement de ses hommes d’équipage, située sur la côte Eracienne. Difficilement atteignable via la terre, elle est aussi facilement défendable une fois à l’intérieur.

Description mentale : Il y a des pirates qui courront toujours après la Liberté, la seule, l’unique, la véritable. C’est le cas de la Marine Marchande qui lutte contre le Roi, cherchant à renverser sa monarchie pour enfin la trouver. Ajilah, au contraire, est convaincu de l’avoir acquis depuis longtemps sur l’Onirique. Son but n’est donc pas l’abolition d’une Monarchie dont il se moque éperdument. Que le peuple de la Péninsule fasse ce qu’il faut pour être « libre », il n’ira pas les aider. Ce qui ne l’empêchera pas de leur rendre de fréquentes visites, histoire de les délester de leurs richesses superflues. Il possède un goût prononcé pour la violence, qu’elle soit gratuite ou non. Plus que la torture, qui ne présente qu’un intérêt limité, il aime la frénésie des razzias, l’ivresse des pillages et l’apprêté du danger. Et c’est pourquoi il ne reste que rarement en arrière. Chaque attaque peut être la dernière et c’est ce qui fait sa valeur.
Le personnage en lui-même est gouverné par ses instinct et envies divers, ce qui en fait un être particulièrement imprévisible. S’il y trouve un amusement en quelque chose, même si ça peut paraître stupide, il le fera. Il lancera par exemple un raid sur un village qui pourrait paraître trop défendu, quitte à se replier sans pillage. Pour le moment, ses hommes ne lui reprochent pas, car si les morts sont nombreux en ce genre d’expéditions, il en reste qu’Ajilah a toujours su s’en sortir sans trop d’imprévu, la faute peut-être a une chance qui pourrait bien le quitter du jour au lendemain. En ce cas, il est à prévoir une révolte des plus sanglantes. Ainsi en va-t-il chez les pirates.

Description physique : Le pirate possède un certain charme, à n’en pas douter, quoi que les cicatrices qui parcourent son corps, au niveau des joues, des bras et du dos en priorité, peuvent rebuter. Son visage, taillé à la serpe, est très souvent agrémenté d’un rire moqueur. Ses yeux verts, héritage de son père, semblent toujours tourner tout en dérision, peu importe la situation. Autre lègue de son géniteur, sa haute taille attire souvent l’attention, et pour cause, il se trouve à mi chemin entre le mètre quatre-vingt et le mètre quatre-vingt-dix.
Il tient au contraire de sa mère ses cheveux bruns et son expressivité. Il ne cherchera pas à cacher sa joie, sa colère ou même sa haine, car il n’en voit pas l’intérêt. Son sang humain, prédominant, lui donne une longévité bien moindre comparé à bien des hybrides, mais il en retire une barbe mal taillée et une carrure plus développée que ses congénères.

Histoire : C’était il y a quarante cinq ans, sous la neige duveteuse d’un hiver qui n’en finissait plus. Rien n’aurait permis à Sylvania, une jeune humaine de la Dross qui ne demandait rien d’autre que de vivre tranquillement dans la ville des bandits, de deviner ce qui l’attendait. La Communauté de la Lumière n’existait pas encore, et les relations entre Hommes et Elfes avaient beau être meilleures que par le passé, elle restait tout de même bien tendue. Les Sylvains n’oubliaient pas qu’Aduram n’était autre qu’une partie d’Anaëh qui avait perdu la Grâce de la Déesse. C’est pourquoi ils ne furent pas aussi accueillants que ça le jour où elle s’aventura par mégarde trop profondément dans leur terre. La faute a la curiosité intarissable d’une jeunesse dégourdie.

Ils ne la tuèrent pas, ne la frappèrent pas non plus. Ils se contentèrent de la ramener fermement chez elle. Ce fut à ce moment là qu’elle rencontra Delandel. Il était beau, mais les elfes ne le sont-ils pas tous ? Il ne ressortait du groupe qui l’escortait que parce qu’il était le seul à lui montrer un peu de chaleur. Pour tout dire, il la fascina. Ce n’était pas réellement de l’amour, plus de l’adoration béate. Avait-elle une chance, elle qui du haut de ses vingt deux ans ne connaissait rien de la vie ? S’il n’était pas vieux pour les siens, il avait tout de même acquis bien assez d’expérience et d’esprit pour l’impressionner. Quand ils furent arrivé aux termes de leur voyage, il se proposa pour l’accompagner jusqu’à chez elle, ce qu’elle accepta de bon cœur. Il ne l’honora qu’une fois pendant le voyage, mais de cette union naquit ensuite Ajilah. Le demi-elfe aurait très bien pu ne pas en être un, à première vu. Sa mère s’attendait aux oreilles et au visage du père et fut déçue de ne trouver que ses yeux.

Il grandit légèrement plus lentement que les enfants de son âge, et s’ils n’étaient pas riches, ils n’en étaient pas non plus miséreux. Sa mère était parfaitement intégrée dans la société de la Dross et savait à qui demander de l’aide. Dès qu’il fut en âge d’apprendre et de retenir, on apprit à l’enfant qui deviendrait pirate les joies du banditisme. La contrebande, par exemple, mais aussi le chantage, l’escroquerie… Il n’était pas rare qu’ils voyagent avec la belle Sylvania jusque dans les terres d’Oësgardie, et ce fut même de plus en plus fréquent à mesure que le temps passait. Et pour cause, sa mère entretenait des rapports de plus en plus difficiles avec quelques bandits parmi les pires de la Dross. Quand il parut treize ans, sa mère décida de lui montrer le reste de sa Péninsule, rompant ainsi avec son passé et ses tracas. Leur périple s’acheva deux ans plus tard, quand ils atteignirent la pointe même de Soltariel. Ydrill était le premier port qu’il voyait, et il lui fit forte impression. Malade, sa mère ne lutta pas trop quand il lui demanda s’ils pouvaient rester ici un instant, et elle mourut quelques semaines plus tard, terrassée par une de ces maladies qui vont de pairs avec les jeux de la chaire. Privé de l’affection et surtout de la débrouillardise de sa mère, Ajilah n’eut d’autres choix que de se reconvertir en mousse. Il tomba dès la première minute amoureux de la Mer, et cet amour ne le quitta jamais vraiment. Il fit sa première rencontre avec les fameux pirates de la Marine Marchande un an après la mort de sa mère, alors qu’il apparaissait aux yeux du monde comme un adolescent d’un peu plus de quatorze ans. Ce fut ce jour là qu’il tua son premier homme, usant à la fois de la panique et de la chance qui serait pour lui comme une sœur. Il eut la bonne idée de le faire sous l’œil surpris du capitaine du malheureux, qui le recruta de force dans son équipage pour la peine.

« Tu tues un de mes hommes, tu le remplaces. Il fallait réfléchir avant de préserver ta vie, gamin. »

Et ainsi Ajilah vira-t-il sans regret du côté de la Marine Marchande. Il trouva sur son nouveau navire avec un certain émerveillement teinté de plaisir une atmosphère ressemblant à celle de la Dross, son premier foyer. Et si Meca est une ville qu’il aima dès sa première visite, plus encore qu’Ydrill, il ne trouva jamais sur terre un plaisir aussi intact que celui de naviguer. Le hasard voulu qu’il fasse la rencontre de Haize Sepiida quand ce dernier n’avait encore qu’une quinzaine d’années, lui-même abordant déjà un visage proche du double et les deux hommes ne se quittèrent plus, jusqu’à cette fameuse nuit. Footwater était un bon capitaine, dans l’ensemble. Le hasard et les talents d’Haize avait voulu qu’il soit nommé second, au grand damne d’un Ajilah qui espérait lui-même une promotion. Non pas qu’il était jaloux, pas du tout, mais il devait avouer qu’il se laissait de recevoir sans arrêt ordres et réprimandes. Jouissant d’une bonne réputation parmi les plus jeunes membres de l’équipage. Il tenta un soir une mutinerie qui échoua et qui le força à s’enfuir avant la fin des combats. Cette nuit là, il vit Haize prendre parti pour son capitaine, et Haize vit sa chère Marion sombrer dans les flots. Une triste soirée, en vérité.

Commença une année difficile pour l’ancien pirate. Il se savait devenu nuisible pour une Confrérie de Pirates qui n’aimait pas réellement les mutins. Il retrouva avec déplaisir Ydrill qui avait bien perdu de son charme, et se reconvertit en voleur et mendiant, attendant une occasion de reprendre la mer. Son visage, sans être inconnu, n’était pas assez fameux pour le contraindre à une discrétion absolue, et sa connaissance de Meca et de ses habitants l’aida à reconnaître un pirate quand il en vit un. Il parvint finalement à se faire engager, à son grand plaisir. Il lui fallut un an de machination avant de monter une nouvelle mutinerie qui, cette fois, fut un succès. Ayant effacé la honte du passé, il entreprit une partie de cache-cache géante avec la Marine Marchande, qui n’apprécia pas forcément de perdre un de ses navires, et la Marine Royale, qui n’appréciait pas plus l’utilisation qu’il en faisait. Ce fut la chance qui, une nouvelle fois, lui offrit l’occasion de renouer quelques contacts pacifiques avec Meca. Une embarcation fluviale royale tomba dans ses griffes. Il la cacha dans sa crique (cf. équipement) et reparti en direction de Meca, ses cales transportant un joli cadeau pour le Conseil des Leaders dont, disait-on, Haize était l’Amiral.

OWI ! OWI ! OWI ! *o*


Rien a redire ( ça m'énerve en plus xD )

Vu avec l'interessé de ses dames ( HAIIIIIZE *cri hystérique* )

Je valide donc !

Tu connais le chemin *___*

ps : Tu veux mon numéro de tel ? :dehors:

Approuved by Sepiida... sous l'apparence de Marion...

On peut se rencontrer au détour d'une ruelle enflammée d'un village de pêcheurs attaqué par mes braves camarades pirates, Astéride.

(merci pour la validation rapide *.*)