Neïla [Noble & Musicienne] {MàJ}

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Nom/Prénom : Son nom complet est Neïlara de la Semone, mais les gens la connaissent plutôt sous le nom de Neïla.
Âge : 24 ans.
Sexe : Féminin.
Race : Humaine.
Particularité : Canine anormalement longue.
Alignement : Neutre bon.
Métier : C'est là que je vais avoir besoin d'un petit coup de pouce, si ça ne vous dérange pas.
Classe d'arme : Corps à corps.

Équipement :

Neïla n'est pas une combattante, ni une mercenaire et le peu de ressource dans elle peut faire preuve lors d'un combat lui vient de son éducation. En conséquence, elle ne possède qu'une dague dont elle fait rarement usage, quoiqu'assez pour ne pas avoir d'ennui en fréquentant d'aussi près les bas-fonds de la ville ... A défaut d'être une adversaire menaçante, Neïla est une merveilleuse musicienne, elle ne quitte jamais son instrument qui est à mi-chemin entre la lyre et la harpe, quoique plus proche de cette dernière. Le corps de l'objet en question est fait d'un bois léger mais très finement sculpté, et sa couleur dorée attire la convoitise des voleurs. Manque de chance pour eux, Neïla devient une véritable furie quand on approche de trop près l'objet de toutes ses attentions !

La somptueuse beauté de notre musicienne est rehaussée par une parure digne d'une reine. Sa robe écarlate est brodée de fils d'or, elle met en valeur les courbes voluptueuses de sa propriétaire et, lorsque cette dernière joue devant les seigneurs, elle s'accompagne d'un serre-tête en or qui illumine le visage généralement rayonnant de Neïla. En outre, la jeune femme ne porte jamais de chaussures mais ses chevilles sont ornées de nombreux bracelets de pieds.

Description physique :

Que dire de Neïla, sinon que sa splendeur ravirait la vedette au soleil levant ? Son teint gorgé de soleil met en valeur un regard émeraude envoûtant, ses longs cheveux bruns encadrent un visage aux traits fins et gracieux en parfaite harmonie avec un corps sensuel et plein de charme. Le port princier et la majestueuse gestuelle de Neïla rendent cette dernière encore plus attirante, et, non contente d'être aussi élégante et distinguée, notre demoiselle possède un sourire proche de la perfection, ayant pour seul charmant petit défaut des canines plus longues que le commun des humains qui lui donnent l'air d'une fauve dont elle n'aurait hérité que la délicatesse et le raffinement silencieux. Si vous parvenez à visualiser à peu près l'exquise Neïla, alors il convient d'ajouter que l'épaule gauche de cette dernière est joliment ornée d'un tatouage brun-rouge représentant un phénix aux formes douces et arrondies, qui se contorsionne le long de son omoplate et se termine dans le creux des reins.

Vous l'aurez compris, Neïla est une splendide musicienne d'une délicieuse élégance et d'une beauté rare. Quelque chose dans son aura la rend irrésistiblement attirante, et soyez assuré que lorsqu'elle joue, nul ne peut détourner le regard de cette fascinante jeune femme aux airs pleins de noblesse et de grâce.

Description mentale :

Quand Neïla vivait encore au château, tout le monde s'accordaient à dire que la petite De la Semone était « adorable » et qu'elle était « vive comme son père, belle comme sa mère ». Neïla était en effet une enfant souriante, intelligente, rusée et attentionnée. On lui reprochait l'espièglerie que n'avait pas sa petite sœur, mais on appréciait sa sensibilité et sa joie de vivre. A la suite du décès de sa grand-mère, Neïla traversa de terribles épreuves, et son caractère se teinta d'une certaine réserve. Elle devint plus adulte, plus mesurée et mit un certain temps avant de retrouver sa bonne humeur communicative.

La jeune femme que vous croiserez peut-être un jour, à défaut d'être sûre d'elle, est d'une gentillesse à toute épreuve. Ne la prenez pas pour une personne naïve et faible car ses avis sont souvent tranchés et sans appels mais elle sait se montrer bienveillante et compatissante.

Au fait, Neïla n'est pas narcissique : elle n'a absolument aucune confiance en elle, alors les compliments lui font un bien fou. Elle a besoin qu'on la remercie, qu'on la complimente. Pour elle, la reconnaissance vaut tout les souverains du monde. Ceci dit, c'est une jeune fille rayonnante et les gens vont facilement vers elle, passé la première impression qui lui donne l'air inaccessible. Rêveuse, vive, Neïla est attachante, mais elle peut se montrer intransigeante. C'est là l'un des héritages laissé par l'éducation de noble qu'elle a reçut. Sa capacité à gouverner est intacte, elle serait encore tout à fait en mesure de diriger, et, à défaut de faire appel à ses connaissances administratives et culturelles tous les jours, Neïla conserve un côté scrupuleux et minutieux qui lui vient tout droit de sa petite enfance.

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Bon alors ! Je travaille sur mon personnage depuis mon inscription, c'est-à-dire depuis un mois. Je projetais de faire une drow mais elle sentait fort le déjà-vu, j'ai voulu essayer autre chose. Je tiens à remercier les modos ou admins qui auront la gentillesse de lire ma prez'. S'il-vous-plait poursuivez vos efforts, car ce qui va suivre me paraît important. Je suis consciente que mon histoire va susciter des questions. Avant tout, je vous fais remarquer que je suis volontairement restée assez évasive quand aux territoires exacts du père de Neïla, car je ne voulais pas citer un nom présent sur la carte, de peur de contredire l'histoire de Duc ou de Comte déjà installé.

Ensuite, par rapport à mon métier. Neïla est une musicienne, et ce que je trouve de plus proche dans la liste serait artiste ou danseuse, je n'ai pas vu musicienne est-ce une inattention de ma part où cette profession n'existe-t-elle pas ? Et pour finir, est-ce possible d'être une noble ? Je souhaiterais l'être car Neïla vient de la noblesse, c'est une importante partie de sa vie, et sa famille entretien toujours des relations très étroites avec les aristocrates, ma petite musicienne comprise. C'est important pour moi que cet aspect-là des son existence ne soit pas mis de côté.

Si tout cela vous paraît excessif, si vous ne comprenez pas ou quoique ce soit d'autre, sachez que je peux tout changer chez Neïla, et que je suis habituée à me prendre des gros zef' ! =)

Merci d'avance, et j'espère trouver des réponses dans vos posts !

Il y a de très nombreuses années de cela, Soltariel traversait une époque très dure. En effet sécheresse, famine et maladie s'abattaient sur les malheureux habitants qui peu à peu, s'exilèrent vers le nord. Alors que le seigneur de l'époque tentait de résoudre la crise alimentaire, il succomba mystérieusement. Les funérailles eurent lieux, puis les brigands et les groupes qui convoitaient le pouvoir passèrent à l'attaque. Les proches du seigneur se déchiraient pour monter sur le trône alors même que des guerres intestines mettaient la région à feu et à sang. Le roi ne parvenait pas non plus à résoudre la situation et, pendant que le sud se vidait de sa population pour ne plus devenir qu'un gigantesque champs de bataille, une riche famille de noble décida de mettre un terme aux conflits. Elle dû pour cela batailler des années durant afin d'obtenir le soutien financier et militaire des seigneurs voisins et, lorsqu'elle jugea son armée prête, lança ses hommes a travers toute la région. A l'aide de bataillons royaux, elle chassa la plupart des chiens qui avaient guettés dans l'ombre la mort du défunt seigneur, et finit par asseoir son autorité sur tout le territoire. Il fallut encore de nombreuses années pour que la région retrouve sa tranquillité. La sécheresse terminée, le peu d'habitant qui restait alors retrouva de quoi se nourrir et l'épidémie perdit de l'ampleur, pour ne plus devenir qu'un lointain souvenir. C'est à partir de ce moment là que le sud du pays se repeupla, les conflits intérieurs n'avaient plus lieu d'être, et une véritable ère de tranquillité débuta. Le nom de la famille à qui Soltariel devait tout était « De la Semone ». Les habitants vouaient un véritable culte à ceux qui étaient parvenus à éradiquer le mal qui corrompait leurs terres.

Ainsi donc, le père des De la Semone mourut mais la guerre ne reprit pas. Son fils lui succéda, avant de laisser la place à son petits-fils et ainsi de suite. Dans tout Soltariel le nom De la Semone était loué et chanté, il devint peu à peu porteur d'un message de liberté et d'espoir. De nos jours, il n'existe nul érudit qui ne connaisse pas l'histoire de cette prestigieuse famille.

Mais le rêve à tourné court il y a une soixantaine d'année.

Natanëor De la Semone, à la tête de Soltariel, fut assassiné par son fils ainé qui, pressé de reprendre les rênes, avait lancé des hommes aux trousses du seigneur. Le jeune homme fut retrouvé et pendu haut et court. Le roi, quand à lui, fit tout son possible pour que la population n'ait pas vent de l'affaire, craignant de voir se reproduire les sanglantes guerres de jadis. Mais Natanëor avait laissé un fils cadet derrière lui. Ce dernier, nommé Clérence, refusa catégoriquement de monter sur le trône. Il n'avait pas été éduqué dans cet objectif, et se refusait à entrer dans le monde corrompu et avide des hommes de pouvoir. La carrière de son père ne lui avait jamais parut attirante. On fit pression sur Clérence pour qu'il se plie aux exigences de sa mère, Séréna, et dirige, mais ce dernier ne céda pas. Alors que chacun tergiversait, le roi s'impatientait, car le seigneur Natanëor était à la tête d'un territoire moteur de l'économie, et si les marchés sombraient avec le défunt, le pays en pâtirait. En outre, la noblesse était atterrée par le décès de l'illustre et respectable dirigeant De la Semone, le souverain jugeait bon de faire passer son aristocratie à autre chose.

Ce fut finalement quelqu'un de complètement extérieur à la famille qui reprit la flambeau, et pendant ce temps, la femme de Natanëor s'occupa des affaires De la Semone, et se retrouva sans l'avoir désiré, héritière de son mari. C'est ainsi qu'elle apprit à gérer le fabuleux empire que sa famille bâtissait depuis des siècles. Agriculture, commerce, production de bien, de service, réseau marchand, compagnie d'escorte … Les De la Semone étaient partout, ils avait des possessions dans tous les secteurs ! Séréna découvrit que, même si il n'était plus question de gouverner un territoire, la famille demeurait profondément implantée dans la région, et que ses relations avec la noblesse ne changeraient pas, car trop nombreux étaient ceux qui dépendaient d'alliance et de traité avec la famille.



C'est ainsi que naquit Neïla, fille de Clérence et petite-fille de Natanëor. Dès toute petite, sa grand-mère Séréna lui inculqua l'art de diriger l'empire De la Semone, elle montra à sa petite-fille comment gouverner, lui enseigna l'art de l'histoire, de la géographie, et lui montra toutes les subtilités du monde des nobles. Pour chacun au château, Neïla était l'héritière de l'influente et admirable famille De la Semone.

Quoiqu'on en dise, la fille de Clérence entretenait des liens très forts avec sa grand-mère. Séréna et elle étaient très proches et très attachées l'une à l'autre.

Quand Neïla n'était pas retenue pas ses devoirs d'héritière, elle filait dans la plus haute tour du château, et retrouvait Aurore, sa mère. Toutes deux saisissaient leur harpe et jouaient alors des heures durant. Elles veillaient à ouvrir grand les fenêtres et leurs mélodies résonnaient dans la cour, illuminant les visages et réchauffant le parc verdoyant. Aurore était une musicienne hors pair, mais Neïla se montra encore plus talentueuse. Elle qui ne brillait pas par ses performances à l'épée, devint très vite une harpiste accomplie. Ses doigts dansaient sur les cordes avec une légèreté aérienne, et ses ballades tantôt tristes tantôt joyeuses, firent vite l'unanimité au château.

Par la suite, la musique devint la raison de vivre de Neïla, son destin était mêlé aux partitions, et nul n'aurait pu enlever à la jeune musicienne cette inébranlable certitude.



Mais comme rien n'est éternel, et que toutes les bonnes choses ont une fin, Séréna mourut. Elle s'éteignit le sourire aux lèvres et partit rejoindre Natanëor sans un bruit. Pour Neïla, ce fut comme si elle perdait une partie d'elle-même. Sa grand-mère lui était si précieuse … Les mois qui suivirent, plus personne n'entendit le doux son de la harpe résonner entre les murs du château. Aurore respectait le chagrin de sa fille, et ne touchait pas non plus à son instrument. Et puis un jour, sans crier gare, une mélopée s'éleva dans les airs. Ce fut la plus belle et la plus douloureuse mélodie qu'il eût été donné d'entendre aux gens de la cour. Les notes se succédèrent, liées les unes aux autres par le chagrin de Neïla, et allèrent caresser les collines voisines. Elles furent portées par la brise salée et flottèrent dans les airs, avant de se fondre les unes aux autres, et de se mêler aux larmes de leur créatrice.

Neïla n'évoqua plus jamais sa grand-mère. Elle la pleura chaque soir.



Clérence succéda à sa mère, il en connaissait désormais assez pour prendre la tête de la famille.

De son côté Neïla emprunta la voie de la musique. Certains furent offensés par ce geste, et il fut à l'origine d'un débat houleux entre les membres de la famille de la Semone.

« Il s'agit de l'avenir de ma fille, elle sait quels sont ses devoirs et arpentera le chemin de son choix, avait tranché Clérence »

La jeune harpiste prit donc son instrument, une bourse pleine et quelques vêtement, puis quitta le château de son enfance, où elle promis de revenir souvent.

Les nobles connaissaient son nom, et malgré qu'il n'ait plus la même valeur à présent, ils continuaient à être très respectueux envers la jeune fille qui jouait souvent à leur table. Il s'est encore passé beaucoup de choses mais, pour faire simple, de fils en aiguilles Neïla trouva son petit rythme de vie dans la rue, avec la force de sa musique pour la protéger des intempéries.

Il arrive encore très fréquemment qu'un aristocrate passant par là soit absorbé par ses mélodies et reconnaisse l'exquise musicienne. Il s'incline alors tout bas et baise la main de celle qui fut jadis la prometteuse héritière de l'illustre famille De la Semone.