Un garde du corps peu bavard

L’hiver qui s’annonçait sur l’énorme continent qu’était Miradelphia, laissais certain perplexe et d’autres dans une angoisse certaine. Tout dépendait de l’endroit d’où l’on venait et surtout, ou nous étions. Étant sans domicile fixe depuis maintenant un long moment, le garde du corps qu’était Galyn devait se trouver un endroit à protéger ou bien un être important dans cette société de noble. Il choisi comme domicile temporaire une petite auberge au abord de la ville d’Oesgard. Ainsi il pourrait facilement se mettre en contact avec les rumeurs du coin et trouver des gens qui auraient besoin d’un protecteur ou bien d’un garde du corps.

Il prit donc la chambre la plus éloigner de la pièce principale et s’y installa de façon bien rapide. Galyn n’aimait pas particulièrement rester au même endroit bien longtemps. Un soir, alors qu’il avait décidé de dîner dans un coin de la salle commune la porte s’ouvrit sur un homme peu commun. L’air terrifier et affamé. Galyn ne leva pas les yeux de son plat et ne prêta pas grande attention à cet homme. Seulement, peu après son arriver, la salle commença à faire taire le brouhaha qui y régnait et toute l’attention des gens qui se trouvait en ces lieux était tourner vers l’homme à la cape rouge. Finissant par lui prêter attention aussi, Galyn déposa ses ustensiles sur son plat et attendit que l’homme prenne finalement la parole.

- Gentes dames et cher monsieur, veillé excuser mon impolitesse à vous retarder ainsi lors de votre repas, mais j’ai une missive très importante provenant de la baronnie d’Wirskeïnfyl. Si quelqu’un dans cette pièce désire prendre les armes et se présenter au baron lui-même, celui-ci désirerait prendre sous sa garde un nouveau garde du corps.

Le brouhaha reprit alors sans attendre. Les mots de l’homme avaient vaguement effleuré les oreilles pointues qui se cachaient sous une cape. Ainsi, un noble cherchait quelqu’un afin de lui servir de garde. L’homme vêtu d’une cape en rouge distribua quelques morceaux de parchemin à travers les tables et ressortie de l’auberge aussi vite qu’il y fut entrer. Prenant le morceau de parchemin qui avait été déposé sur sa table, Galyn se leva et gagna sa chambre sans prendre le temps de payer l’aubergiste pour le repas qu’il venait à peine de toucher. En entrant dans sa chambre, celui-ci déplia la lettre et parcouru les quelques lignes qui y étaient écrite :

Cher seigneur,

Je vous convoque chez moi, dans ma baronnie, afin de faire de vous, mon garde corps. Il seras évident que lorsque vous aurez atteint ma demeure, vous devriez passez une séries d’épreuves afin de faire vos preuves. Elles seront répertoriées selon plusieurs domaines que vous connaîtrez en temps et lieux.

Au plaisir de vous voir,

Baron de Wirskeïnfyl

***

Le jeune homme décida donc de plier bagage dès la nuit tomber et fila dans la nuit avec l’un des cheval qu’il avait emprunter à l’aubergiste. Il avait déposé une petite somme sur le comptoir de l’aubergiste, ainsi que les clés de la chambre qu’il avait louer. Sans prendre une minute de repos, l’elfe se dirigea vers l’endroit ou se situais la baronnie en question. Il ne fit que de rare pause, afin de nourrir son cheval et l’abreuver, sinon jamais il n’arriverait le premier. Le voyage fut long et rude pour lui, mais il arriva finalement au abord d’une végétation changeante et une forêt beaucoup plus sombre défilait devant les yeux de Galyn. Le paysage de l’inquiétait pas en soit, puisqu’il avait entendu dire selon certain que cette baronnie était beaucoup plus sombre que les autres et il pouvait maintenant le constater.

Le garde du corps freina les envies de son cheval afin de le ralentir un peu. Il ne savait pas avec exactitude où se trouvait la demeure de ce dit Baron. Sur son chemin, il eu tôt fait de rencontrer des gardes forestiers qui à son grand étonnement ne lui barrèrent même pas le chemin. C'était forcément dû au fait qu'il voyageait seul en ses lieux et qu'ils ne craignaient par pour la vie du baron.

C’était peut-être les yeux presque blancs de Galyn qui les troublaient à ce point. Il continua donc sa route pendant presque une heure à n’en croire par la course du soleil et il fini par arriver face à un arbre gigantesque qui semblait habiter. Galyn pencha la tête de côté afin de voir qu’il n’hallucinait pas et fronça les sourcils face à cette demeure peu commune. Avec une lenteur mesurer, le garde du corps descendit de son cheval et acquiesça quelques pas en direction du domaine. C’est alors qu’il fut encerclé de quelques gardes qui le menaçaient avec leurs arcs et d’autre avec leurs épées. Galyn détestais ce genre d’endroit justement parce qu’il était beaucoup trop sécurisé, mais il devait forcément les comprendre, puisqu’il avait déjà baigner dans ses eaux lors de sa tendre jeunesse.

Sans prendre le temps de lui demander ce qu’il venait faire en ces lieux, comme les gardes forestier l’avait fait, ils l’amenèrent dans la demeure principale. Après avoir traverser une longue série de couloir et d’escalier, ils finirent par arriver dans une pièce qui semblait être la salle d’audience, du moins c’est ce que Galyn pensait.

Cela commençait à faire un certains temps que le baron attendais un garde digne de ce nom pour Nedylene, deux jours exactement que l'ordre de recherche a été donné, et il ne pouvait se permettre de lui attaché Anöl ou Amemroth, ses gardes personnels, qui étaient beaucoup trop précieux pour une tâche si basse. L'idée lui était venu de lui assigner un homme chargé de la garde du domaine qui ne serait pas dépaysager par quelque chose d'aussi banal, mais n'aurait-il pas eu l'air d'un quelconque tyran d'ordonner ainsi à un de ses hommes de tenir compagnie à une sombre. Pour beaucoup il aurait s'agit là d'un déshonneur sans nom, le seul fait d'être détaché de la agrde du domaine aurait put être mal pris, et le baron ne comptait pas instauré un climat de mésentente entre ses gens ou pire, entre lui et ses gens, bien que la seule nouvelle de l'arrivée de cette drow eut suffit à animer quelques tensions. Quand aux quelques elfes venus se présentés depuis lors pour le poste, aucun d'entre eux n'avaient convenu au baron. Soit que trop jeunes, trop ignorants ou visiblement trop incompétents, tous en tout cas avaient eut quelque chose que ce dernier avait reprocher et qu'il lui semblait être une chose inacceptable. Pourquoi tant de soucis et de précision pour détaché à simple garde à une prisonnière? C'était bien simple, cette prisonnière n'était pas de n'importe quel sang, et si ce sang venait à se retrouvé en liberté par une quelconque mésaventure, il gangrènerait l'honneur de Daranavor comme la pire des infections et le baron de Wirskeïnfylie devrait en subir directement les conséquences.

L'après midi touchait à sa fin et Mëgilen'syre, dans son bureau, s'occupait de quelques tâches officielles quelques peu perturbées par l'arrivée de la sombre. Anöl et Amemroth étaient là également, comme deux statues assises, l'un lisait et l'autre écrivait, comme se complétant. Le travail du baron abondait si bien qu'il arrivait parfois à oublié le plus important, l'avenir et tout les projets qu'il se devait de mener à terme. Mais, l'abondance de ce travail n'était pas apparu comme cela, non. En effet, malgré la venue de Nedylene, le baron pouvait très bien assuré la bonne prospérité de son peuple, mais c'est que Mëgilen'syre en demandait toujours plus ces temps-ci, tout les grands projets dont il devait durement s'armer de patience pour pouvoir accomplir, il le refoulait dans le travail. Beaucoup d'affaires sans importances avancèrent considérablement vite sur ces trois jours, tandis que les ambitions de Mëgilen'syre lui semblait prendre un retard faramineux.

Tandis qu'il terminait une lettre pour féliciter des fiançailles d'un noble sans grande importante, l'ont vint frapper à sa porte. Il fini orgueilleusement les quelques mots et la signature qu'il lui restait à imposer et fit enfin entrer cette personne qui se trouva être Saral. Interrogé bien entendu par cette interruption, car il n'avait donner nul ordre qui justifiait cette présence, il questionna le majordome.

- Qu'y a-t-il donc Saral?

De ce ton solennel dont il avait le secret, il répondit à son maitre froidement presque comme un soldat exécutant un ordre. Il regardait droit devant lui, n'ayant pas l'impolitesse de croisé le regard du baron.

- Un jeune elfe, convoitant le poste de garde créé il y a peut, vous demande audience à l'instant.

A cette appellation de jeune elfe, Mëgilen'syre grimaça, s'attendant d'avance à être une énième fois déçu. Mais se rappelant de l'exemple donné par Rywyn, le supposé prodige, il accepta cet audience au lieu de renvoyer le pauvre jeune elfe, et c'est presque en soupirant qu'il répondit :

- Faites le donc monter jusqu'ici...

Saral s'inclina en signe d'approbation et s'éclipsa du bureau. Le baron remit ses gants de velours rouges qu'il avait déposé pour écrire et, après avoir remis plus ou moins en ordre son lieu de travail, il entrecroisa ses mains sur ce bureau, attendant ce prétendant au poste.

- Une perte de temps et rien de plus..., pensa-t-il.

-Anöl, Amemroth, à la porte.

Et les deux gardes s'éxecutèrent. Quelques minutes plus tard, le même tapotement à la porte, la même réponse donner et elle s'ouvrit sur ce jeune elfe au yeux blancs qui devait à présent affronter le regard d'or imperturbable du baron contrastant étrangement avec le sien, comme si la glace et le feu se confrontait à l'instant même. Saral ne fit qu'ouvrir la porte et la refermer derrière lui, laissant les deux personnes seules pour cet entretien.


Mais revenons un peu au cour chemin que fit Saral pour aller chercher cet invité improvisé. Après être revenue des tortueux et étranges chemins qui mènent d'une pièce à l'autre dans cette demeure, il se retrouva enfin dans cette pièce pleine d'instruments et de volumes anciens ou récents disposés un peu partout. C'était cette sale que l'on pouvait trouvé en avançant tout droit dans le hall, après la porte d'entrée, c'était la salle d'attente et par la même occasion, la salle dans laquelle recevait en premier lieux le baron, ses invités. Mais est-ce que ce jeune homme le savait? Il était courant que les gardes, par farce, trimballaient dans ces tortueux couloirs les invités de fortune afin de les désorienté quelques peu. Saral, fit quelques pas en direction de l'inconnue qui était resté en compagnie de deux gardes, ne se souciant pas de ce qu'il faisait à l'instant il l'interpella simplement.

- Monsieur le baron accepte votre audience, si monsieur veut bien me suivre...

Et n'attendant même pas que le jeune elfe soit tout à fait arrivé à lui, il repartit dans ces tortueux et presque incompréhensibles couloirs. Ils montèrent un certains nombre d'escalier, pour en effet atteindre le bureau du baron qui se trouvait dans l'une des 6 tours-arbres adjacentes au domaine. Saral ne dit pas un mot durant tout le chemin. Une fois arrivés à destination ils trouvèrent Anöl et Amemroth devant la porte, Saral passa les deux gardes sans soucis mais une lame vint acceuillir la gorge de l'inconnu. Tandis que l'un gardait cette lame froide sous la gorge de l'inconnue l'autre se mit immédiatement à le fouiller. Deux dagues, une épée, un arc et des flèches furent trouvés dans cette fouille qui alla jusqu'aux bottes du jeune elfe.

- Nous vous rendrons tout cela à la fin de votre entretien, se sentit obliger de préciser Saral.

Et le tout fut déposé sur un meuble tout près de là, le majordome ouvrit frappa ensuite à la porte de cette même façon que la dernière fois, et la même réponse fut donner. Il introduit le jeune elfe et referma la porte sur lui, le laissant seul avec celui qui était peut-être son futur employeur.

Lorsque Galyn avait été reçu dans la première salle, un homme qui paraissait être le majordome du baron. Le jeune homme ne lui prêta pas une attention particulière, plutôt absorder par la contemplation de la pièce où il se trouvait. Le majordome commença par prêter une réelle attention à Galyn, lorsque celui-ci s’aventura près d’un corridor. Saral s’approcha lentement de Galyn, dos droit et s’adressa finalement à lui ;

- Puis-je savoir quel message je dois transmettre à mon seigneur de votre part?

- Dites lui simplement que je convoite le post de garde du corps et que j’aimerais avoir une audience auprès de votre seigneur.

Faisant une légère révérence, le majordome parti dans la direction opposer qu’était entrain le garde du corps. Le jeune homme se trouvait dans le hall, ce qui ressemblait énormément à une salle d’audience, seulement, il pouvait comprendre qu’au lieu de perdre son temps à ce rendre plus en profondeur dans la demeure, le baron préférait faire une première rencontre avec ses invités ici. C’était aussi évident, puisque si les personnes dites inutiles se rendaient en ses lieux, le baron pouvait gagner un peu de temps en les retournant immédiatement chez eux. Croisant les bras sur son torse en attendant que quelqu’un vienne lui répondre, Galyn arpenta la pièce en ce demandant quel genre d’emploi allait lui offrir le baron. Il ignorait tout des autres gardes du corps qui c’était présenter avant lui, mais il ne s’en souciait guère, il se savait compétent pour faire la tâche et ne se saurais certainement pas présenter si sa n’aurais pas été le cas. Le jeune homme entendit alors des bruits de pas provenant d’un couloir, se tournant vers se fameux couloir, il resta de marbre en voyant l’homme qui venait d’apparaître face à lui.

- Monsieur le baron accepte votre audience, si monsieur veut bien me suivre...

Le jeune homme prit le sac qu’il avait déposé dans un coin de la pièce, puis suivit le serviteur parmi les nombreux couloirs qui constituaient la demeure du baron. Après plusieurs minutes à se promener ainsi, le garde du corps fini par cesser de vouloir apprendre les couloirs et se contenta de suivre Saral. Gravissant un bon nombre de marches, le jeune homme en conclut qu’il devait grimper dans les hauteurs de l’arbre pour accéder au bureau du baron. Galyn ne pouvait pas qualifier le majordome comme étant un être social et ayant beaucoup de sujet de discussion, mais parler ne lui plaisait guère à lui non plus, alors ils allaient peut-être s’entendre. Prenant un dernier couloir, ils arrivèrent finalement devant une porte gardée par deux gardes du corps. Ceux-ci accueillirent le jeune homme d’une façon assez particulière. Il sentit le métal froid de la dague contre sa gorge et sentait son corps s’alléger tandis que les gardes du corps retiraient les armes dissimulées sur lui. Il se retient pour ne pas récupérer les dagues qu’on lui avait enlever. Ces dagues étaient le seul souvenir de sa famille, il devrait s’en passer lors de l’entretien avec le baron, ce qui était parfaitement compréhensible aux yeux du jeune homme.

- Nous vous rendrons tout cela à la fin de votre entretien

L’elfe hocha la tête avec un mouvement sec et pénétra dans la pièce que le majordome venait de dévoiler en ouvrant la porte. Le jeune homme soutient le regard brûlant que le baron jetait sur lui. La coutume voulais que ce sois lui qui prenne la parole en premier, puisqu’il était l’employeur et non l’employé. Il avait remarqué que la pièce avait été rangé à la hâte, mais tout de même bien rangé afin de recevoir leur invité. Seulement, le jeune homme voulait entrer dans ses fonctions le plus rapidement possible, il prit donc le risque de prendre la parole.

- Je désirerais prendre les fonctions de garde du corps, si vous me le permettiez. Je me soumettrai à vos ordres ainsi qu’a votre jugement.

C’était rare d’entendre une aussi longue phrase provenant de la bouche de Galyn, mais il désirait réellement obtenir les fonctions de garde du corps ou de geôlier, peu lui importais, il voulait simplement une demeure pour l’hiver et un moyen de gagner de l’argent. Il fit une légère révérance face au baron avant de soutenir le regard de celui-ci. Le baron pouvait y lire de la détermination et un sens professionnel des choses.