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 L'Indésirable [Bourreau d'Abyssea]

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Zelvajra
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Zelvajra


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MessageSujet: L'Indésirable [Bourreau d'Abyssea]   L'Indésirable [Bourreau d'Abyssea] I_icon_minitimeSam 14 Nov 2009 - 14:05



L'Indésirable [Bourreau d'Abyssea] Zelvajra


« Quand le Monde rejette ses Créations, il ne doit pas s’étonner de les voir se détourner de ses Sentiers. »

Prénom : Zelvajra l’Indésirable
Âge : 603 ans
Sexe : Mâle
Race : Hybride
Particularité : Son nom, Zelvajra, dérive directement du drow zelv’jra, qui signifie indésirable. De plus, sa marque du chaos a rendu son œil droit pratiquement aveugle


« Indésirable, ainsi m’a-t-on nommé… »


Alignement : Enfant du Chaos
Métier : Chevalier du Chaos, Bourreau d’Abyssea
Classe d’arme : Corps à corps (principale) | Magie (secondaire)


« … mais j’ai enfin compris que ce surnom convient plus à ce Monde sans légitimité. »


Equipement : L’armure d’un Chevalier est sûrement la chose la plus précieuse qu’il possède, peu importe ses motivations, ses idéaux, peu importe son allégeance, ses convictions. Fut un temps où Zelvajra était connu pour son imposante armure de plaques. On murmurait qu’elle était parmi les plus lourdes de toute Abyssea, et que c’était grâce à elle qu’il avait survécu à la boucherie d’Alonna. Faite sur mesure, elle était aussi pensée afin de lui permettre de libérer ses tentacules à tout moment. Un mécanisme des plus communs parmi ses frères d’armes, et d’une redoutable efficacité. Mais cette époque où l’on reconnaissait la Loi grâce à son attirail est aujourd’hui révolue. Pour d’obscures raisons, il l’a délaissé au profit d’une autre, qui le rend bien plus dangereux mais aussi bien plus vulnérable. Bien plus légère, elle l’épuise moins vite, l’entrave moins, et il peut ainsi révéler toute sa force brute. Mais ce poids revu à la baisse à un prix, et il est bien plus vulnérable aux attaques de ses adversaires, particulièrement au niveau du ventre, pratiquement dénudé. Il ne s’est pas détaché, par contre, de son épée longue. Possédant une lame d’environ 90cm - qui fait office de longueur maximum pour sa catégorie, la plus part du temps - elle trône pratiquement en permanence à son côté gauche. Outre cela, il s’est désigné comme le porte étendard de son peuple, et n’hésite pas à défiler dans les rues avec. Abyssea a fini par s’habituer à l’étrange spectacle qu’il offre alors, même si elle n’en a toujours pas compris la raison.


« Pour certains, je suis une aberration, pour d’autre une abomination… Mais je m’efforce d’être pour tous une délivrance. »


Description physique : Zelvajra a quelque peu changé, au cours des derniers mois. Lui qui, avant, possédait un visage presque avenant fait désormais se détourner les regards. Il a dévoilé ses oreilles pointus, attachant la plus part du temps ses longs cheveux noir-corbeaux en une queue de guerrier. Ses yeux d’or - qui trahissent ses origines quand la colère occulte son jugement et les teinte d’écarlate - ont perdu toute trace de gaieté, et sont désormais dur comme de la glace. Détail troublant, le Bourreau semble avoir pris plusieurs siècles, son visage est devenu plus sec, plus anguleux, et un tatouage est apparu un beau jour là où il dissimule sa brûlure… L’horrible brulure du Chaos qui le ronge. Arashkam a bien tenté de le ramener à la raison, en lui donnant de quoi apaiser sa souffrance, mais il a bien vite renoncé à ce confort. Comme pour compléter ce tableau presque stéréotypé, sa voix est basse et grave, et il la teinte souvent des accents de la menace sous-jacente.
Mesurant largement son mètre quatre-vingt quinze, il domine la plus part des êtres vivants dans sa cité. Seuls les drows et quelques elfes peuvent le regarder dans les yeux, et bien rares sont ceux qui doivent baisser la tête pour soutenir son regard. Ses épaules sont larges et puissantes, son dos robuste, ses jambes solides et ses bras soulèveraient des montagnes s’il le fallait. Sa peau pâle refuse de brunir, même quand il lui arrive de passer plusieurs jours sous le soleil brûlant des Terres Stériles.

Description morale : Zelvajra est ce que le Monde a fait de lui. En grandissant dans la haine et le mépris, il en est venu à haïr et à mépriser. L’intolérance dont il a souffert, il l’a développé à l’extrême, contre tout ce qui n’est pas Chaos. Ses Aînés n’ont pas voulu de lui, aussi ne peut-il que ne pas vouloir d’eux. Sa haine a été son moteur, et si les Enfants ont été pendant longtemps une motivation supplémentaire, il ne lui reste désormais plus qu’elle pour avancer. L’Indésirable est un gouffre de haine, un être dangereux qui ne trouve même plus de chaleur auprès de ses Frères et Sœurs. Il est devenu froid et distant, comme si la perte de sa chère et tendre Sylea avait fini par avoir raison de lui. La clémence ne fait pas parti de son vocabulaire, la pitié non plus. Il est le Protecteur d’Abyssea, le Bourreau qui sans hésitation ni regret punit les fous qui osent mettre en péril la sécurité de la seule famille qu’il ait jamais connu. Si avant il n’agissait jamais gratuitement, se contentant d’exercer son rôle avec le plus de partialité possible, il laisse désormais parler ses instincts sans se préoccuper du reste.
Pour le monde extérieur, il reste l’Indésirable, et agit en conséquence. Inquiétant, cette capacité qu’a le Vivant de créer son propre Fléau… L’Oublié peut préparer son retour paisiblement, il y aura toujours un hybride pour servir sa cause. Une cause qui dépasse les Enfants qu’il cherchait jadis à préserver et qui les détruira tous.


« Je suis, et cela vous dérange… Moi, cela me suffit. »


Histoire : Si la vie de certains êtres peut se résumer au métier qu’ils ont pu exercer, dans mon cas, mon nom se suffit à lui-même. Quelle douce ironie, n’est-ce pas ? On ne se souviendra pas de moi pour ce que j’ai fait, ce que j’ai tenté voir même envisagé. Non, mon histoire s’écrivit à ma naissance, quand ma mère me nomma. Oh, bien sur, elle ne désirait en rien cette progéniture qui grandissait en elle, non pas le fruit d’une quelconque romance mais de la plus basse des extractions. Je suis né dans la violence d’un viol, aussi ne pouvais-je m’attendre à un avenir radieux. Engendré dans la Haine, je me devais d’y grandir et de m’y fortifier. Elle devait trouver un moyen de me le rappeler, aussi se servit-elle des maigres connaissances qu’elle avait acquises lors de son esclavage pour me nommer dans la langue de ses maitres. Pour elle, je ne fus jamais que Zelvajra, l’Indésirable. Pour être parfaitement honnête, je ne me souviens pas d’elle. Etait-elle blonde, comme la majorité des femelles de sa race ? Ses yeux étaient-ils verts ? Noisettes ? Avait-elle le rire facile ? Le temps passé avec elle ne m’aura pas permis de figer ces détails sans importance. Je serais bien incapable de la nommer, ou de déterminer si j’ai des demi-frères ou sœurs. Mais là encore, ce n’est que de moindre importance. Ils n’auraient pas voulu de moi, de toute façon.

Je suis né dans la Dross, cette cité ou tout s’achète et tout se vend. De ce détail au moins je suis sur, car c’est là bas que j’ai grandi. Le monde me paraissait encore simple, les regards venimeux me passaient au dessus et les remarques acides n’étaient pas analysées comme telles. S’étant arrachée aux griffes de ses bourreaux par ses propres moyens, ma tendre mère avait longtemps errée, enceinte du porc qui avait abusé d’elle une fois de trop, avant de tomber sur la ville des bandits. Etait-elle retenue au sombre Puy ? C’est peu probable, au vu de l’importante distance qui sépare les deux lieux… Mais ne dit-on pas que la peur donne des ailes ? L’idée de retourner auprès de ses bourreaux avait de quoi la terrifier, a bien des titres.

Les souvenirs que je garde de ma jeunesse sont presque aussi inexistants que ceux concernant ma mère. Elle m’a abandonné dès qu’elle a pu, mais n’avait pas eu le cœur de me condamner. Peut être Arcamenel lui avait-il soufflé un semblant d’amour maternel, je ne sais pas, mais toujours est-il qu’elle s’occupa de moi jusqu’à ce que je sois capable de marcher par mes propres moyens. Dès que j’eu accompli ce premier exploit, elle me confia au bon soin de la Cité elle-même. Heureusement pour moi et pour ma survie, la Dross est moins regardante que d’autres quant aux origines, et on ne me lapida pas à ma première sortie, ni même à la seconde. Oh, ma vie n’était pas facile. J’étais seul, je mangeais peu et souvent pas frais, parfois même venait-on me chercher des noises. Provocations, humiliations, tout cela faisait parti intégrante de mes journées. Parfois, on me donnait un travail, souvent on ne me payait pas la somme due. Parfois, une âme charitable m’accueillait dans sa maison, mais jamais plus d’une nuit. Nous autres hybrides sommes tolérés dans la Dross, mais pas beaucoup plus.

Dès que je le pu, je rendis chacun des coups qu’on me portait. Le gentil petit être innocent avait grandi, et on ne pouvait pas dire que ce qu’il en était advenu aurait réjoui sa mère. Mais après tout, avais-je vraiment le choix ? Œil pour œil, dent pour dent, et parfois même attaquer en premier. Voilà l’enseignement que je retirai de ma vie à la Dross. Et quand un coup de poignard manqua de me tuer, je su que je n’avais plus rien à y découvrir, si ce n’est la redoutée étreinte de Tari. C’est seulement vêtu de mes haillons et de l’arme qui avait attenté que je commençai le voyage de ma vie.

Naïf malgré tout, je me mis à la recherche d’un foyer. Je ne sais pas vraiment combien de temps je m’accrochai à cette noble pensée, chaque désillusion était plus dure à surmonter que la précédente. Je m’installai quelque part, et la plus part du temps, un cadavre froid au pied de ma porte annonçait mon départ. Diantra ne voyait que mon géniteur, Alëandril et le Puy se contentaient de mépriser l’insulte qu’était mon métissage et voulaient laver leur honneur. On oublie facilement que sombres et elfes ont des racines communes, le mépris qu’ils m’accordaient en proportions égales ne me laissait quant à moi aucun doute. Quand ils remarquaient mes oreilles, ma peau claire et mes yeux jaunes, leur réaction variait de l’agression à la tentative de meurtre. C’est une des raisons qui me motivèrent à laisser pousser mes cheveux en abondance… Les humains se contentent souvent de la méfiance craintive ou des vaines menaces tant qu’on reste relativement discret. Les elfes et les sombres n’ont pas cette « grandeur d’âme ».

S’il y a un territoire que je n’ai jamais pris la peine d’explorer, c’est celui des nains. Kirgan est surement une très belle cité, mais l’idée de rejoindre cette prison de pierre peuplée par d’êtres renfermés sur eux-mêmes ne m’a jamais tenté. Quand mes pas auraient du, en toute logique, m’y amener, je décidai de renoncer. A quoi bon ? Cette quête d’un foyer était vaine. Je le savais depuis toujours, cette certitude était là, nichée en moi depuis le début, mais je n’avais pas pu d’essayer. Mais d’un seul coup, après avoir visité un à un les duchés humains et après avoir prudemment exploré les forêts elfiques, je ne me sentais plus la force de me relever d’un nouveau rejet. Abandonnant l’idée de foyer, je rejoignis l’Ile Meca. Sur cette terre inhospitalière, je vécu paisiblement, seul et reclus certes, mais j’avais enfin un semblant de paix. Oh, bien sur, j’avais parfois de la visite, rarement amicale et souvent ponctué d’affrontements ; la paix véritable n’existe pas en ce monde.

Et puis, un jour, il me trouva. Etrange en vérité ma rencontre avec le Fils du Chaos, sur cette île aux roches aussi dures et froides que mon âme solitaire. Je n’avais pas choisi cette vie, on me l’avait imposé, mais c’était la meilleure à laquelle je pouvais aspirer à l’époque. Aussi en étais-je venu à défendre mon refuge comme un loup pourrait préserver son territoire de chasse. J’en étais venu au calcul simple et efficace qu’on ne me voulait que du mal et qu’attaquer le premier avait l’avantage de ne pas se faire surprendre. Vivre à la dure pendant aussi longtemps avait sculpté mon corps, et si je n’avais aucune expérience guerrière a proprement parlé, l’instinct de survie et la haine palliaient sans soucis à ces lacunes. Aujourd’hui encore, je préfère me fier à mon instinct aiguisé par les longues heures d’entraînements que réfléchir aux faiblesses de mon adversaire.

Le moins que l’on puisse dire, c’est que l’affrontement ne fut pas à mon avantage, et il ne ressembla en rien à ce que j’avais connu. Arashkam me jeta à terre, mais ne m’humilia pas. Il plaça sa lame sur ma gorge non pas dans le but de me tuer mais de m’obliger à me calmer. Il me parla d’une voix calme, comme à un égal malgré nos positions respectives. Surpris et curieux, mais néanmoins méfiant, j’acceptai de rester à terre s’il levait sa lame. Quand ce fut fait, je m’assis péniblement, et fixa en silence celui qui était venu voir l’Indésirable. Il s’assit en face de moi, et me parla longuement, de lui, de ses objectifs et surtout de l’Oublié. Cela dura-t-il une heure ? Une demi-journée ? Je ne sais plus, mais c’est sans surprise que je le suivais, quittant sans regret mon refuge.

Depuis combien de temps avais-je abandonné cette idée de foyer ? Fallait-il que j’abandonne cette quête pour qu’elle se réalise ? Il semble bien. Depuis ce jour béni, je vis à Abyssea, n’y sortant que quand vient le moment de servir le Chaos, d’abord en tant que simple enfant, puis comme Chevalier. Dans ce lieu reculé, j’ai appris ce qu’était une famille, j’ai pris ce qui se rapproche le plus d’une compagne. C’est là bas que j’ai appris ce qu’était la réelle douleur, quand ma muse me quitta pour un autre monde. Cette douleur qui vous pousse à protéger ceux que vous aimez, cette peur de les voir disparaître sans possibilité de retour. Tout cela m’était inconnu. Abyssea m’a donné une vie, une identité, un objectif et un idéal. Elle m’a donné les armes dont j’avais besoin, le savoir nécessaire à leur maniement. Mais je reste l’Indésirable, ce nom que je porte enfin avec fierté.

Les choses ont bien changé, cependant. Aujourd’hui, mon regard s’est voilé de noir et mon âme est morte. Je vis dans un monde que je pensais pouvoir changer, mais j’ai compris que le changement ne peut venir que par ma mort. De quel droit aurais-je le droit de souiller le Renouveau de Chaos ? Je ne suis pas digne d’y vivre, seulement de préparer son Avènement. Sylea s’en est allée, et il me faudra bientôt la rejoindre. La seule chose qui me maintient en vie, désormais, c’est la vengeance. Je suis un être pathétique, pitoyable, et j’en ai bien conscience. Mais je survis avec cette idée qu’à ma mort viendra un monde meilleur, et que j’aurais participé à le créer. Alors, elle sera fière de moi…

Surtout, rappelle-toi, Enfant du Monde. Je suis ce que tu as fait de moi. Ne viens pas te plaindre le jour où je te rendrai tout ce que je te dois.


« Un jour, il répondra à notre Appel... »
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