[Drow] Bakilas Oskïs - Obok Senger

Nom/Prénom :
Oskïs Bakilas.

Âge :
820 ans.

Sexe :
Masculin.

Race :
Elfe sombre.

Particularité :
Bakilas à des yeux d’un bleu étincelant, rares parmi les siens.
Ce Senger est un elfe noir étrange par bien des aspects, le plus choquant d’entre eux est qu’il à l’air... comment dire.... agréable ?

Alignement :
Neutre mauvais.

Métier :
Obok Senger du second ost.

Classe d'arme :
Corps à corps / Distance.

Équipement :

Au dos de cet elfe sombre excentrique pend une série de javelines sophistiquée. Bien que de forme, taille et poids différents, les cinq armes ont toutes un aspect effilé ainsi qu'une pointe acérée capable de percer n'importe quelle armure. Un petit propulseur les accompagne de tout temps.

Au ceinturon de Bakilas pend une arme bien plus conventionnel. Un simple sabre agréable à l’oeil. Finement ornementé et généreusement convexe. Son armure n’en est pas une à proprement parler. Pour toute protection il porte des jambières et poignets de forces en acier, gravé de runes mystiques. Ainsi qu’un plastron couvert d’épines vicieusement acérées dont il se sert pour entraîner ses ennemis dans une mortelle étreinte. Attention à ne pas s’y piquer par mégarde, puisque de temps à autre Bakilas enduit ces aiguillons d’une solution létale de son cru.

Sur les champs de bataille le Senger a toujours un aide à portée de main pour lui tendre une arbalète basique, au manche usé, souvenir de ses années de service au sein du Luth'Elghinn. Il y a quelque chose de rassurant dans la familiarité du poids d’une arme que l’on connaît par coeur pour l’avoir maniée des siècles durant.

Description physique :

Bakilas a la physionomie d’un maître épéiste. Loin des musculatures lourdes de nombre de ses congénère il est grand et délié. Sa charpente ressemble davantage à celle d’un acrobate qu’à celle d’un guerrier ayant sillonné les champs de bataille durant la majeure partie de son existence. Et pour cause, en plus d’être un des cinq généraux de l’armée Drow il est également danseur et violoniste à ces heures perdues. Autant habitué aux lambris étincelants qu’aux champs de cadavres.

Rien d’extraordinaire dans son physique hormis ses yeux de glace. Couplé à un sourire malsain, son regard fera passer les neiges éternelles des hautes cimes pour des charbons ardents. Immanquablement un frisson vous parcour lorsqu’il crochète votre attention pour sonder votre âme. Lorsque ses zygomatiques s’actionnent le commun y voit une expression accueillant peu commune, comme la chaleureuse accolade d’un vieil ami. L’oeil exercé lui ne s’y trompera pas et y verra l’ignoble promesse d’une souffrance innommable.

Bakilas est d’une beauté ordinaire parmi ceux de sa race, mais il y a quelque chose d’attirant chez lui, comme l’attraction mortelle ressentie par le papillon lorsqu’il se suicide en volant vers la lumière d’un feu. Peut être doit-il cela à sa voix profonde, riche et persuasive ou Peut être est-ce dû à ses sourcils expressifs ou à son grand sourire, symptômes de sa douce démence. Toujours est-il qu’il a quelque chose de... Magnétique ?

Véritable masochiste de l’art pictural et corporel, chacun de ses tatouages à une signification bien précise, du soleil tatoué sur son épaule jusqu’au nombre d’araignées présentes sur son mollet. Un anneau sertit dune émeraude perce le cartilage de son oreille droite.

Description mentale :

Bakilas Oskïs croit uniquement à ce qui est bon pour Bakilas Oskïs. Il est son propre dieu et sa propre ambition. Son plus grand talent réside en la reconnaissance intuitive dans laquelle soufflera le vent du succès. Il est d’ailleurs fier d’avoir été un des plus jeune Streea Jabuuk de l’histoire. Il a un oeil acéré et sens du mouvement aigu mais pourtant Bakilas est bien meilleur bretteur qu’arbalétrier, pourtant il a choisit le Luth'Elghinn pour faire carrière ce qui lui a plutôt réussis.

Malgré une distance avec la religion et le panthéon en générale, le Senger à l’émeraude est assez proche du dogme de Natha Repalninkiz. C’est pourquoi même en étant à la tête d’une des cinq armées il prend encore le temps de rythmer quotidiennement les entraînements des nouvelles recrues, la perfection de la nouvelle génération lui tient à coeur... A moins que ce ne soit pour mieux se faire révérer de ses troupes ?

Les notions de bien et de mal lui sont étrangères. Du moins il les a réglé depuis longtemps désormais et elles ne l’encombrent plus. Comme beaucoup de choses ces notions se basent sur des critères subjectifs. Les humains voient les drows comme étant le mal parce qu’ils tuent aisément, pour leur plaisir autant que par avidité. Pourtant ces mêmes humains déciment des troupeaux entiers de bovins. Intrigué, Bakilas en avait discuté un jours avec un sage humain dont il avait organisé l’enlèvement pour l’occasion. Celui-ci lui avait répondu qu’il y avait une différence entre le fait de tuer pour manger, survivre. Le Senger avait trouvé l’argument boiteux. Si les drows se mettaient à manger de la chaire humaine, les humains les trouveraient-ils moins maléfique ? Il en doutait, ça aurait même l’effet inverse. Quand bien même, les drows avaient besoin de violence pour survivre, autant qu’un humain de viande.
Il enchaîna en prenant l’exemple d’un enfant. Symbole même de l’innocence pour les humains, destructeur malfaisant pour les fourmis dont il détruisait le foyer et décimait par jeu. Le vieil homme avait protesté
- Vos exemples se basent tous sur un rapport homme / animal
- Croyez vous être davantage que des animaux qui parlent pour nous ? Avait répondu Bakilas, réellement étonné.
Lassé des heures de discussions, le vieil homme avait soupiré. La fatigue lui fit perdre le sens du danger durant quelques secondes, le temps pour lui de lâcher un commentaire sur la stupidité de son hôte. On l’avait retrouvé quelques semaines plus tard à Alonna, la langue coupée, les yeux crevés et la plante des pieds brûlés, gémissant sur le dallage.
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Comment trouves-tu le forum ? : Génial.
Comment as-tu connu le forum ? : En cherchant une carte, celle d'un autre jeu.

Bakilas est le second enfant d’une grande fratrie. Son père était un marchand prospère avec un instinct aiguisé pour les affaires. Sa mère elle, n’est qu’une des nombreuses putains dont l’exclusivité vaginale revenait à son père, elle vécu la plus grande partie de sa vie dans une cage dorée du harem Oskïs. Une famille riche et, fait étrange chez les drows, soudée.

Deux choses marquèrent la jeunesse de l’elfe au regard glacial. La découverte d’un art aux délices infinis puis, à la mort de ses parents, son instruction, dispensée par son oncle, un Streea Jabuuk vieillissant mais respecté.

Qu’était-il ? C’était la question principale qui hantait Bakilas à 50 ans. Son père était atrocement riche, à tel point que s’en était obscène. Il avait tout ce qu’il voulait et passait la plupart de son temps à comparer ses nouvelles acquisitions avec ses petits voisins. Il avait déjà tout ce dont il rêvait. Trois esclaves, un fern dompté, une chambre immense, des habits de soie, un couteau à la garde ornée d’un joyau et la liste était encore longue. Depuis déjà un ans le jeune drow se demandait ce qu’il pouvait souhaiter de plus. Qu’y a-t-il de pire que de ne plus savoir quoi faire à 50 ans ? Il devint spectateur de sa propre vie. Incapable du haut de son demi-siècle d’existence de trouver la solution à son problème.

Avec l’acharnement que seul un enfant aux désirs jamais contrariés peut avoir, il fit un caprice. Puisqu’il ne pouvait plus rien faire qu’attendre que le temps passe pour que sa vie se remplisse d’événements intéressants, il se tairai. Et c’est exactement ce qu’il fit, il se tut. Sans qu’on ne sache réellement pourquoi. D’abord par intermittence puis de plus en plus longtemps.
Arrivé à sa cinquante-cinquième année, plus un son ne sortait de sa bouche. Cela dura deux ans, période pendant laquelle il apprit à se servir d’un violon. Ses parents d’abord fous d’inquiétude, commencèrent à se révolter contre son attitude et les coups commencèrent à pleuvoir. Puis, lassés et abattus ils l’ignorèrent totalement. C’est alors que l’Art fit son entrée dans sa vie.

Bakilas revenait d’un cours de solfège, chargé de partitions. Un chariot traversa la route et manqua le renverser, quand un couinement se fit entendre. Il baissa son regard hivernal vers un simple rat mort et resta planté là, ébahit. L’animal avait était écrasé par l’attelage. Même si l’on sait la mort d’une créature apte à réjouir n’importe quel drow, ce que Bakilas trouva de réellement attrayant dans ce macabre spectacle était la manière dont était répandu le sang. Tel deux ailes emportant l’âme de l’animal vers des lacs infernaux pour y vivre une après vie d’éternels supplices. Le jeune drow avait alors frémit et ce fut le déclic. Il allait consacrer sa vie à recréer la magie de cet instant, à revivre l’extase de cette sensation frisant la perfection, à reproduire ce noir dessin, reflétant la beauté de la vie, de la mort, de l'existence même de toute forme de vie...
l'Art l'appelait et c’est avec délectation qu’il plongea dans cette obscure abîme.

La semaine suivante fut la plus mémorable de sa courte vie. Un avis à la population circulait dans le quartier où vivaient les Oskïs. Deux ferns s’étaient échappés de chez un voisin de la famille. Deux jours après la parution de l’avertissement, Bakilas fut retrouvé dans un coffre en bois couvert de griffures. Ses habits imbibés de sang. Quant aux membres de sa famille, aucun n’avait survécu. Tous avaient été mutilés, estropiés, brûlés et partiellement dévorés. Autour d'eux le sang réunis de tout le clan, dessinant comme un tableau malsain, un paysage, une vision personnel d'un être tourmenté. Une touche glorieuse complétait l’oeuvre; une guirlande de tripes sortant du ventre de la mère du jeune drow s’enroulait autour de sa taille comme pour former une robe carmin.
La patrouille chargée de faire l’état des lieux conclut bien vite que les ferns affamés avaient fait une halte dînatoire. Les félins furent attrapés quelques jours plus tard et abattus tandis que Bakilas, devenu orphelin recommença une autre vie avec son oncle, gradé de l’armé.



Bakilas fut entraîné dès ses 60 ans, âge auquel il glissa sous l’autorité de son oncle, Agasarsis. Celui ci lui imposa d’apprendre à danser et le fit étudier avec un danseur professionnel. Pas franchement enchanté par le fait d’apprendre se trémousser et craignant les remarques de ses compagnons lorsqu’ils apprendraient qu’il étudiait l’art d’un Homosexuel déclaré, Bakilas rechigna à l’ouvrage. Il voulait apprendre à se servir des armes, pour devenir Karliik Glenn et pourfendre elfes et humains à tour de bras, pas se dandiner sur un parquet ciré ! Mais Agarsasis savait se faire persuasif et tous savent que l’argumentation d’un militaire est toujours directe.
Quelques claques et un doigt brisé plus tard, Bakilas accepta d’apprendre à danser.

Se musclant d’une manière peu orthodoxe, il apprit à toujours garder son équilibre, à se déplacer avec une économie de mouvement et surtout on lui enseigna le sens du rythme. S’il ne comprit pas tout de suite l’utilité de la danse, il n’en est pas moins manifeste que c’est ce qui fit de lui le guerrier qu’il devint.



Vers sa soixante-quinzième année les leçon d’armes commencèrent. D’abord avec des mercenaires engagés pour l’occasion puis, lorsqu’il eut acquis la base de toutes les armes standard comme le fléau, la hallebarde, l’épée longue, le cimeterre et d’autres encore, son oncle lui même lui fit la leçon. On lui demanda de choisir trois armes.

Bakilas choisit la hallebarde, l’arbalète et le sabre.

<< Il y a toujours trois armes dans le coeur d’un guerrier. Même dans celui d’un bébé guerrier tel que toi, il suffit de les avoir touché pour le savoir.
La première est celle du fantasme, celle que l’on voudrait maîtriser mais qui ne correspond pas à nos capacités. Elle est attirante par le simple fait d’être inaccessible. La seconde est celle de l’utilité. Elle comble un point faible de l’arme principale, elle supplée, elle colmate. La dernière tu l’auras comprit, c’est ton arme. Pas celle que tu as choisi mais celle pour laquelle ton corps est fait. C’est avec elle que tu es le meilleur. Prends là. >>

Bakilas avait hésité puis avait opté pour la hallebarde. S’en était suivit une
humiliation. Agasarsis lui avait demandé d’attaquer, il avait esquivé et frappé le jeune drow du plat de l’épée dans son dos. Emporté par son élan Bakilas avait finit la tête dans le mur. Après être resté quelques secondes sonné son oncle l’avait questionné.

- Pourquoi es-tu tombé ?
-Parce que tu m’as frappé.
Une claque.
- Pourquoi es-tu tombé ?
- Mais... !
Une claque.
- Pourquoi es-tu ...
Bakilas avait hurlé de frustration et frappé le mur, récoltant un bel hématome. Il n’avait eu qu’une envie c’était d’étriper son mentor, mais il s’en savait incapable. Il se calma.
- Parce j’étais déséquilibré ?
Agasarsis avait hoché doucement la tête en souriant. Il leva à nouveau la main, prêt à frapper.
- Pourquoi étais-tu en déséquilibre ?
- Parce que tu m’as ... !
Une claque.
- Tu as comprit le fonctionnement je pense, donne moi une réponse. Tant que tu ne m’auras pas donner la bonne, la sanction tombera.
Le nez désormais en sang, Bakilas avait réfléchit furieusement.
- Parce que l’arme est trop lourde pour moi ? Avait-il hasardé
- Exact. Un air matois était apparu sur le visage démoniaque de son oncle. Nous choisissons tous le fantasme la première fois, il faut juste éviter de s’y accrocher, sinon on meurt jeune. Maintenant, prends ton arme. Avait-il dit en désignant l’arbalète et le sabre. Après une hésitation, Bakilas avait saisit le sabre. Il savait qu’il était meilleur avec, mais la hallebarde était si belle, si dévastatrice...
Avec un soupir, il avait reprit l’entraînement.

Formé par Streea Jabuuk dès l’âge de soixante ans, le jeune Bakilas décida de se faire un nom. Trop jeune pour entrer dans l’armée, il se mit à faire quelques combats de rues, d’abord avec des armes émoussés ou entourées de linge, puis à armes réelle.
Les règles étaient simples : Deux adversaires ou plus, une cote sur chacun d’eux, un cercle rouge tracé sur le sol, celui qui le franchissait était éliminé.
L’organisation l’était tout autant : Des parieurs, une vague interdiction de tuer ses opposants sous peine de confiscation des 50 % du vainqueur de chaque rencontre, une heure, un lieu.

Après des débuts timides et quelques échecs, Bakilas se réconcilia avec sa bonne fortune lors de sa quatre-vingt-deuxième année. Il était alors une étoile montante dans le milieu, il suivait toujours les cours d’Agasarsis et son habileté augmentait considérablement. Il atteindrait bientôt sa taille adulte ainsi que son plein potentiel. Un soir, encore essoufflé après un combat particulièrement rude, il reçu une invitation. Un Senger organisait une rencontre pour l’anniversaire du Karliik Glenn de l’époque et conviait quelques amoureux de la mort et du cercle rouge à exposer leur talent. Bakilas accepta.

Quelques jours plus tard il s’était retrouvé dans les jardins d’une somptueuse demeure. On annonça aux quinze concurrents que les règles différaient légèrement de l’accoutumé. En effet, le combat était à mort et celui qui sortirait volontairement du cercle ou en serait éjecté se ferait amputé d’un doigt. Ils avaient le choix d’accepter ou de partir. La récompense serai en proportion. La moitié des candidats quittèrent le palais, Bakilas ne fut pas l’un d’entre eux. Il brûlait d’impressionner le Karliik et se voyait déjà refuser une montagne d’or contre huit ans d’attente, temps qu’il lui restait pour atteindre sa majorité et pouvoir s’enrôler.

Les septs guerriers furent placés au milieu d’une arène végétale, le cercle était matérialisé par d’épais buissons de ronces. Le combat fut bref et d’une violence inouïe. Jouant de finesse, Bakilas se fit tout petit, préférant feindre la maladresse et défendre sa petite zone. Il monopolisa un adversaire médiocre, attendant que des cinq autres un seul ne subsiste pour le vaincre en tête à tête. Dans sa folle arrogance il était persuadé d’être le meilleurs des participants. Un Drow armé d’une épée longue se débarrassa de son adversaire, Bakilas égorgea le sien prestement, li ne restait plus qu’eux. Un sourire narquois avait alors déformé les lèvres du danseur et il s’était jeté à l’assaut. Frappant comme un damné à une cadence folle il avait d’bord était certain de l’emporter. En quelques secondes il s’aperçu avec effroi qu’il avait commis une grave erreur. Si lui même flirtait avec la grâce, son adversaire était inhumain et autrement plus talentueux que lui. L’épéiste aussi s’en rendit compte et lui fit le même sourire matois qui ornait quelques seconde plus tôt les lèvres du sabreur.

Sous les vivat du publique le duel s’éternisa. Bakilas savait parfaitement pourquoi. L’autre c’était créé plusieurs ouvertures sans pour autant en profiter, il faisait durer le combat dans l’unique but d’impressionner davantage les nobles et les membres de l’état major présent. Bakilas eu soudain une idée. Il cessa de riposter et se concentra uniquement sur l’esquive et la parade. Bougeant à une vitesse ahurissante il promena son adversaire dans tout le cercle, gratifiant intérieurement son oncle de l’avoir forcé à apprendre à danser. Soudainement il se fendit et envoya une estocade vicieuse qui aurait pu décapiter son adversaire. Celui-ci para avec difficulté et fit deux pas en arrière pour rester en équilibre... Et trébucha sur un cadavre. L’épéiste s’étala de tout son long et lâcha son arme, qui atterrit aux pieds de Bakilas. Il donna un petit coup dans l’arme.

Ramasse la, je refuse de gagner ainsi. Ce ne serait pas convenable.

Le sombre qui était à terre resta instant perplexe, un geste chevaleresque de la part d’un drow ? Il avança pour récupérer son fer. Sa tête tomba mollement sur le sol, proprement décapitée. Le vainqueur éclata de rire.

Et en plus tu y as cru !

L’assemblée applaudit et Bakilas s’inclina. Un puissant sentiment de satisfaction déferlant en lui, il avait regardé les prestigieux spectateurs descendre des estrades et se diriger vers lui. Après une brève discussion, où il refusa successivement et avec tact de superbes montures, esclaves et une armure sur mesure, on lui offrit un poste de Kyorl du Sargtlin. Bakilas demanda un délai pour se renseigner sur les places disponibles dans les régiments. Une semaine plus tard il devenait Kyorl. Au sein du Luth’Elghinn.

Sa nomination peu orthodoxe fit jaser au sein du cinquième ost et ses débuts dans l’armés furent difficiles. Mais après avoir laissé quelques cadavres derrière lui, les passions se calmèrent et plusieurs de ses hommes en virent à respecter le jeune sergent. Après quelques années de services il reçu une petite note de l’Obok Senger du second Ost. Son Veldruk d’ arbaleterie était devenu gênant et on l’informait que, s’il venait à disparaître, un sergent au sens tactique tel que lui avait de forte chance de lui succéder à la tête de son régiment. Le Veldruk mourut trois mois plus tard des suites d’une maladie du sang.

Bakilas Oskïs devint donc Veldruk à 115 ans, lorsque les drows de sa génération signaient à peine leur papier d’enrôlement. Ce fut sans doute la meilleur période de sa vie, durant un siècle et demi il géra ses deux mille arbalétriers, s’illustrant à trois reprise lors de batailles. Participant très activement à l’entraînement des nouvelles recrues il fit ainsi connaissance avec nombre de futurs officiers, tissant un réseau de relation s’accroissant à chaque session de recrutement. Enseignant son art à ceux qu’il considérait comme les plus prometteurs il s’attira la sympathie de quelques hautes maisons en guidant de jeunes aristocrates lors de leurs premiers pas dans la fosse aux lions. Progressivement son nom se répandit. Bakilas commença à recevoir des pots de vin de grands, désireux de voir leurs fils prit sous tutelle officieuse. Argents, services ou sévices, tout se négocie au Puy. C’est grâce aux pères de deux de ses poulains, qui l’ont “chaleureusement” recommandé au Senger, qu’il devint Streea Jabuuk.
Il s’attira aussi de nombreux ennemis en rejetant ou tuant certaines de ces jeunes recrues, de nombreux duels eurent lieu pour la plupart provoqués par des jeunes épéistes un peu trop sur de leur capacités. Eliminer un arbalétrier en le combattant à l’épée, quoi de plus simple se disaient-ils... Avant d’être détrompés.

Bakilas resta Streea Jabuuk plus de 450 ans, refusant à deux reprises le poste de Senger d’émeraude. Personne n’a jamais su pourquoi, certains prétendent qu’il se serait constitué un véritable empire commerciale tout en se maintenant en poste, d’autres disent que c’est le temps qu’il lui a fallut pour croquer ses javelines, rassembler des ingénieurs capables et superviser la création des l’armes, d’autres encore prétendent simplement qu’il est fainéant et que la paperasse du poste le rebutait au plus haut point.

Il introduisit de nombreuses choses au sein de son ost à cette époque. Les arbalétriers virent leur arme complétée par une longue baïonnette de 30 centimètres, détachable. L’usage des tatouages désignant un rang devint une coutume.


Dans sont septième siècle il fut engagé dans une sempiternelle bataille contre les humains. Les rapports ne sont pas clairs, mais Bakilas et cinq cents arbalétriers furent coupés du reste de l’armé et repoussés par l’infanterie ennemie. Au lieu de tout tenter pour percer les rangs des fantassins, les arbalétriers drows, plus légèrement équipés et donc plus rapides, s’enfoncèrent en territoire ennemie. La poursuite entre le millier d’humain et les troupes de Bakilas dura prés de six mois. Les humains se déplaçaient lentement, suivis de leurs chariots de ravitaillement tandis que Bakilas et ses troupes étaient bien plus mobiles, mais forcés de chasser pour survivre.

Les drows en infériorité numérique montèrent plusieurs embuscades sans que le succès de celles ci ne soit complet. Chacune des factions prélevaient de lourds tribus à celle d’en face, les combats étaient bien souvent d’une sauvagerie inouïe. Le quatrième moi de la poursuite, les 300 drows exterminèrent les 500 humains survivants en bordure de la forêt d’Aduram, en un lieu dit, nommé Claire-Sylve. Le moi précédent Bakilas avait lancé une attaque éclair, capturant les bêtes de sommes qui tiraient les chariots de nourriture des fantassins. Ils avaient dû brûler tout ce qu’ils n’avaient pu emporter. Le Streea Jabuuk avait estimé la quantité emportée, pas plus d’un moi de ration.

Le temps brumeux avait été une aubaine, les troupes de Bakilas avaient contourné les humains et avaient attendu. Comme prévu, Les hommes, privés de ravitaillement, décidèrent de cesser la poursuite et de rentrer à Diantra. Ils ne s’attendaient pas à trouver leurs ennemis sur la route du retour.

Bakilas avait fait remplir les chariots des têtes tranchées des vaincus. Ses troupes et lui, déguisés en hoplite humain, s’étaient frayé un chemin jusqu’au Puy d’Elda. Une trainée sanglante pour sillage, les arbalétriers étaient rentrés à la maison avec prés de 2000 têtes tranchées. A son retour, l’elfe au regard hivernal fut félicité et promut. Cette fois ci il accepta et devint le nouveau Senger d’émeraude.

Salut je vais m'occuper de ta fiche

Peu de choses à préciser ou rectifier mais quelques points me chiffonnent:

Tu peux pas devenir Veldruk si jeune, 95 ans c'est vraiment pas beaucoup pour un Lieutenant, faudrait qu'il le devienne un peu plus vieux (vers 120 ans à peu près )

Ton arme reste un mystère pour moi ... J'ai pas compris ce que c'est et son fonctionnement ... Tu pourrais me réexpliquer stp ^^

Pour le reste, c'est tout bon :D

Age rectifié.

Pour l'arme il s'agit grosso modo d'une arbalète à courte portée, à cela prés qu'elle lance des Shriks qui sont des lames en demi-lune lestées.

C'est plus clair comme ça ?

Ah ...

... j'avoue qu'elle m'embête cette arme bizarre ... Elle est super déséquilibrée, avec tout le poids des projectiles en bout de lame et tout

Je vais te demander de changer s'il te plait ... Tu peux garder l'idée du arme de jet unique je t'y ecourage mais un peu plus realiste ... Le Senger etant naturellement puissant, au vu de son grade et du systeme de progression des drows, il peut posseder un truc aussi fort et plus envisageable pour un chieur tel que moi

C'est corrigé, je l'ai remplacée par une série de javeline

Et hop :D

Foire au RP ~ Pour tout ce qui est recherche de compagnons RP. En bref, que du bonheur !
Inventaire ~ Pour suivre ton évolution {obligatoire}.
Le comptoir ~ Pour créer ton compte en banque et gérer l'argent que tu gagnes / que tu dépenses^^
Et enfin, si tu as des question, n'hésites surtout pas à demander de l'aide à un parrain, ou à tout simplement poser tes questions dans la partie créée à cet effet.

Code:

[Métier & Classe] : Obok Senger d'thalass To'Ryll

[Âge & Sexe] : 820 et masculin

[Classe d'arme] : Distance, corps à corps

[Alignement] :Tueurs de l'ombre