Seule dans un monde effrayant

Vyläd c’était tellement rapprocher de Kairi que celle-ci pouvait sentir le souffle de sa respiration sur ses lèvres. Ce fût un reflexe de sa part de reculer mais pas trop juste pour pouvoir voir le visage de l’elfe. Son mouvement avait été imperceptible tellement il fut minuscule. Par la suite l’elfe lui posa une question. Kairi étouffa un crie de surprise. Elle n’a jamais été tutoyé a part par sa famille.

-Certes si vous….voulez me tutoyé je n’y vois….
Kairi prit une grande respiration avant de continuer pour tenter de retenir sa joie.
-Je n’y vois aucune objection.

Par la suite l’elfe rapprocha légèrement son visage le souffle de Vyläd sur ses lèvres lui avait semblé si agréable qu’elle souhaitait le sentir à nouveau. Ce mélange de délicatesse et de chaleur était indescriptible.

Mais sans faire plus l’elfe décida de fermer les yeux pour apprécier se moment serein. Son visage montrait un sentiment de calme et de paix. Cela se voyait qu’elle était parfaitement à l’aise avec Vyläd. Le vent, le bruit de l’eau et des feuilles ainsi que la douceur de la fourrure sur laquelle étaient assis les deux elfes. Tout semblait paradisiaque pour une Druide comme Kairi le seul problème ses que se sentiment puissant l’attirait en même temps que de la repousser elle ne savait que faire.

Il était aux anges car non seulement elle ne s'était pas dérobée mais elle ne voyait aucune objection à ce qu'il la tutoye. Quelle joie ! Son coeur battait la chamade. Devait-il sauter des étapes et lui avouer frachement son amour ?

Mais son coeur refusait en même temps d'accepter totalement cet amour. Il l'aimait, oui ! Mais son coeur aimait aussi sa défunte fiancée. Que dirait-ellesi elle était là ? Il ne savait pas, il ne serait pas là face à cette jeune elfe qui alertait tous ses sens.

L'angoisse le prenait, mais le beau visage et l'endroit et ses odeurs le calmèrent. Il ne savait que faire ? Avancer ? Reculer ? Puis... Un geste. Elle venait de se rapprocher de lui. Elle semblait heureuse. Vyläd ne voulait pas la décevoir !

Si un elfe était passé par là, il aurait pu croire à un couple qui faisait une sortie. Mais c'était loin d'être le cas, ils ne se connaissaient que depuis peu, mais à les voir, ils s'aimaient. Pour Vyläd, tout s'arrêtait, il ne restait plus qu'une personne au monde, Kairi. Il venait de faire son choix.

" Kairi, vous... Non tu... Vous... Tu..." Il rougit, elle, elle sourit et rigole. " Te vexerais-tu si je te disais que tu es plus belle que la forêt elle-même ?" Venant d'un druide ou d'un ancien druide, une telle annonce était d'une grande signification.

Plus belle que la forêt, Kairi avait difficulté à croire une telle annonce. Mais le compliment la flatta tout de même.

-Je pourrais certainement vous retourner le compliment!

Kairi était sur d’elle cet elfe avait en lui quelque choses de différent….Elle ne pouvait le décrire mais ces le genre de sentiment que l’on peut percevoir…Le genre de personne qui nous rend facilement a l’aise. Suite au compliment, elle avait répondue sans même réfléchir et après avoir remarqué le compliment qu’elle avait répliqué elle se retourna gêner. Elle posa la main sur son cœur qui battait la chamade puis tenta de respirer à un rythme normal sans succès. Ses joue se mis a rougir puis levant les yeux au ciel elle savait maintenant se que signifiais son bousculement de sentiment. L’amour, le vrai, un amour qu’elle souhaitait développer.

-Vyl….Vyläd...
Kairi se retourna pour lui faire face elle se retrouva malgré elle beaucoup plus près qu’auparavant.
-Je ne sais comment vous le dire mais……

Kairi n’avais réellement aucune idée de comment décrire ses émotions. Alors, soutenant le regard de son interlocuteur elle attendait qu’il lui dise quelque chose. Elle devais savoir si lui aussi ressentait la même choses qu’elle.

Elle lui avait retourné le compliment. Vyläd avait du mal à contenir sa joie. Mais il conserva son calme, il ne voulait pas la bousculer. Elle semblait rougir un instant, elle s'était retournée et avait quelque peu rougit. Enfin, de ce qu'il voyait.

Puis elle se retourna et tomba nez à nez avec lui. Il pouvait sentir l'haleine de la jeune fille, haleine de la forêt. Mais il pouvait surtout sentir son souffle, elle avait l'air, comme exténué. Il sentait presque le coeur de la jeune fille. Ils étaient si près l'un de l'autre. Puis elle prit la parole. Elle voulait lui dire quelque chose.

"Oui. Moi aussi, je ne sais comment te le dire mais .... Je... Je t'...." Il hésitait, sa fiancée lui apparut mais il la chassa, il voulait vivre dans le présent, et non plus dans le passé.

Comment dire à l'elfe qu'il avait un sentiment plus fort que l'amitié. Il tremblait un peu, mais surtout, il souriait bêtement devant l'elfe. Il était heureux.

"Je t'..."

Kairi souhaitait entendre la suite, cet attente était pénible, alors, regarda de son regard profond Vyläd elle lui exprima ses sentiment comme elle le sentait. On mélange de mélancolie et de chaos qui assena son cœur était insoutenable et elle devait l’exprimer.

-Vyläd….comment dire…..
La jeune elfe était vraiment stresser allait t’elle vraiment dire ces sentiment.
-En fais…..je dois vous le dire…….Mon cœur agit telle un troupeau de cheval dans une prairie. Il ne peut s’arrêter de s’accélérer depuis un moment…..Comment faire pour que cette sensation s’estompe.

Kairi était vraiment essouffler l’effort que cela-lui avait prit pour dire ses paroles, ainsi que la difficulté à rendre ses paroles cohérente l’avait mis hors d’haleine. Elle se réconforta en sentant le souffle de Vyläd un souffle qu’elle voulait a tout prix lui dérober pour le garder avec elle. Pour le moment la seule chose qu’elle pouvait faire ses attendre la réponse de Vyläd qui semblait prendre une infinité de temps pour la jeune fille.

Vyläd ne savait comment s'exprimer, les mots tambourinaient, s'entrechoquaient dans sa tête. S'il les disait, ils sortaient de sa bouche sans aucun sens. Vyläd sentit le souffle de la jeune elfe, elle était comme à bout de souffle.

Vyläd avança son bras et celui-ci toucha le bras de l'elfe. Il ne reculait pas devant le contact, la jeune elfe ne recula pas non. Elle semblait heureuse par son geste. Il tremblait mais il contrôlait son bras et surtout sa main. Il voulait aller plus loin, mais n'était-ce pas aller trop vite ?

Il hésitait. Le bruit du ruisseau, le vent dans les arbres rendaient l'instant quelque romantique. Avait-elle choisi ce lieu exprès ? Il voulait avancer, mais il hésitait.

Kairi, je ressens plus que de la simple amitié pour toi. Mais je n'arrive pas à l'exprimer. C'est comme la lune qui aime la nuit, les fleurs aiment le soleil, un elfe aime une elfe. Me comprends-tu, Kairi ?"

Kairi comprenait très bien ce que ressentait Vyläd car, elle semblait ressentir la même chose. Donc, sans se poser plus de question elle s’approcha de son oreille. Bien que de murmure à l’oreille d’un elfe sois futile elle voyait plusieurs druide le faire habituellement. Elle en déduit donc que seules les choses importantes devaient se dire de la sorte. Rendu à coter de son objectifs Kairi lui dit tout bas.

- Montrez-moi comment la lune aime la nuit. Ou bien même comment une fleur telle que moi pourrait aimer un soleil tel que vous.

Kairi se recula a nouveau pour prendre place devant Vyläd elle était assise en face de lui les deux mains appuyer sur le sol un regard insistant et impatient. La douleur de l’attente se faisait sentir de plus en plus elle ne pouvait rester en place. Elle aurait voulu crier ses sentiments. Elle savait par contre que peut importe la situation. Elle et Vyläd devrait par la suite partir. Ensemble ou pas c’était une autre histoire. Mais Kairi avait le gout de l’aventure et devait à tout prix se déplacer. Elle espérait au moine apporter avec elle dans ses aventures un elfe qui pourrait l’aimer comme elle l’aimait. Elle voulait partir avec Vyläd.

Tout le cadre était idyllique, le ruisseau, les arbres, le silence qui les entourait. Il se souvint qu'avec sa défunte fiancée, cela avait été tout autre. Il sourit en son for intérieur. Il était heureux, il revivait. Une elfe venait de lui rouvrir son coeur.

Vyläd était aux anges, elle souhaitait encore plus. Mais il avait peur d'aller plus loin. N'était-ce pas oublier son passé ? Il devait se faire une raison. C'était le passé, il devait vivre dans le présent.

Mais s'il voulait aller plus loin, il devrait s'engager avec Kairi. Avait-il la force pour cela ? Il n'en doutait point. Il voulait vivre avec elle. Mais n'était-ce pas dangereux ? Après tout, il devrait parfois partir pour le compte de l'armée et il ne pourrait pas la suivre.

L'armée lui posait un nouveau problème, mais il le résolut bien vite. Il verrait à l'instant présent, pourquoi s'inquieter du futur ? Il devait vivre avec le présent, et surtout ce présent. Il était en face d'une elfe qu'il aimait et qui l'aimait en retour d'un amour déjà sans égale.

Etait-il prêt ? Il pensait que oui, il se lança. Il approcha son visage de celui de la jeune elfe et ...

… Leurs lèvres entrèrent en contact tout doucement. À ce contact toutes les parties du corps de l’elfe se mirent à bouger d’un frémissement d’envie. Ce moment d’extase elle voulait le faire durée. Alors avant que Vyläd ne puisse reculer son visage elle déplaça lentement sa main derrière la tête de celui-ci pour garder le contact de leur lèvres. Les doigts de l’elfe on doucement effleurer la chevelure de Vyläd puis elle portât une petite pression sur celui-ci. La sensation était à son meilleure puis Kairi décida de laisser son compagnon respirer. En se reculant lentement les yeux encore fermé pour savourer le moment, Kairi se remémora le gout des lèvres de son nouvel ami. Puis, elle les ouvrit lentement en lui faisant le plus profond et le plus beau regard qu’elle puisse faire. Un regard qui a lui seul exprimait tout les sentiments qu’elle ressentait.

Par la suite, Kairi se retourna légèrement le visage regardant le sol avec un grand sourire. Ses joues prenaient une couleur rose pour montrer la gêne qu’elle éprouvait. Elle respira tranquillement et sans regarder Vyläd elle lui dit :

-…Vyläd….Je…..J’ai vraiment……se moment est……

Les mots ne sortaient pas correctement pour exprimer sa joie. La puissance de ses sentiments était trop grande pour être exprimé correctement. Elle se contentât donc de se taire puis se remis à le regarder. Elle espérait qu’il continuerait la discussion et que les 2 jeunes elfes pourraient aller ensemble dans un autre endroit.

Le moment fut magique pour Vyläd, il l'avait tellement attendu et l'attente fut récompensée. Il ne savait comment se placer après cela.

Il était amoureux et ne se souciait plus du passé. Il vivait le moment présent. Il regarda celle qu'il aimait à présent. Elle était encore plus belle maintenant. Pourquoi ? Etait-ce là un des effets de l'Amour ? Il ne savait pas, et il s'en fichait.

Elle parla un instant.

"-Oui, moi aussi... Ce moment fut... Très fort"

Il ne savait que dire, il était sous les charmes de l'elfe et ne voulait rien dire, juste la regarder, l'aimer jusqu'à sa mort. Pour sa mort, ce serait difficile, à part dans un combat. Ils étaient tous les deux immortels. Il était amoureux.

Il s'approcha d'elle, la caressa à l'instant, lui caressa le visage et l'embrassa de nouveau.

"Je t'aime, Kairi ! Seuls ces mots peuvent te dire ce que je ressens. Je t'aime !"

Kairi senti son cœur faire un bond aux mots je t’aime. Elle ne pouvait être plus heureuse, elle voulait que se moment perdure a tout jamais. Mais tout le monde sait que les meilleures choses on une fin. Elle ne savait pas trop comment prévenir Vyläd que leurs deux métiers très différents seraient un problème pour leur relation. Elle décida donc d’apporter le sujet tranquillement dans la conversation.

-Vyläd?
Une fois l’attention de celui-ci attirer Kairi continua sa phrase.
-Je me demandais….Comment allons-nous faire pour faire durer cet amour. Je dois partir faire un pèlerinage pour parfaire mon entrainement et vous….Vous êtes soldat sous les ordres de notre empire….

Kairi arrêta sa phrase elle ne pouvait rien dire de plus. Cela voulait tout dire. Elle se répétait sans cesse *Faite qu’il trouve une solution, Faite qu’il trouve une solution* Puis regardait Vyläd avec son regard le plus sincère.

Vyläd se doutait que ce sujet allait être abordé. Il y avait réfléchi, et il savait aussi qu'une druide avec un archer. Ca ne pouvait pas vraiment le faire. Il avait déjà décidé quelque chose. Il décida d'en parler à sa compagne.

"On a plusieurs solutions, soit j'abandonne maintenant mon métier et je te rejoint, soit tu quittes la forêt pour toujours. Il y en a d'autres. Je continue d'être archer et je viens de rejoindre quand je sais et je viens te rejoindre quand l'armée n'a plus besoin de moi. Là, je t'accompagnerai partout. Je sais, tout ceci n'est pas facile ! Tu veux que je fasse quoi ? Je ne veux pas t'arracher à ton milieu car je t'aime trop pour cela."

Il l'embrassa encore une fois pour la soulager, il ne voulait pas la perdre à cause de l'armée s'il faut il renoncerait si un choc trop violent venait à lui apparaître. Une blessure, un choc émotionnel, tout qui pourrait lui faire quitter l'armée mais il ne voulait pas déserter. Qu'allait répondre celle qu'il aimait ?

Kairi était bouleverser et ne savait que répondre a Vyläd mais elle devait bien trouver quelque choses alors elle se contenta de lui dire ce qu’elle pensait réellement.

-Je ne vous ferais quitter votre emploie même si je le voudrais. Et je ne pourrais quitter cette forêt non plu car mon village natal et mon village druidique se retrouve ici. Par contre, je veux réellement tout voir et partir a l’aventure….Repartir sous un nouveau nom ne me causerait pas de problème….Mais vivre dans la cachette et le mensonge je ne sais pas si je pourrais y arriver.

Kairi tentait de trouver une solution mais sans succès par contre elle ne voulait pas que Vyläd lâche son travaille s’il l’aimait. Il devait y avoir une solution mais laquelle semblait introuvable.

-Avec votre travaille il vous ait vraiment impossible de quitter la forêt?

Kairi essaya la dernière option logique qu’elle pu trouver que Vyläd sois un espion en quelque sorte. Ce dans quoi elle pourrait l’aider puisque les druides se fondent dans la nature….Bien qu’elle n’aimait pas l’idée de travailler pour l’armée.

Vyläd ne savait que répondre. Il devait se calmer. Comment ? Il écouta l'eau et son bruissement. Il devait se calmer, se concentrer pour trouver une solution. Elle voulait travailler pour l'armée.

"Non, tu ne travailleras pas pour l'armée. Je peux venir et partir comme je veux. On me laisse beaucoup de temps libres, ses temps-ci. Je trouverai une solution, je te le promets. Je préfère vivre près de toi que de travailler. S'il faut je reprendrai ma vie de druide." Il ne voulait pas arriver là, mais quel autre solution. Il l'aimait.

Ah, Amour, quand tu nous tiens ! Vyläd ne savait que faire, partir avec elle, la forcer à venir, il ne savait pas. Il était désespéré. Il la regarda, puis après un bref instant l'embrassa, il avait besoin de la chaleur de celle-ci, de ses lèvres, d'elle.

Quelles solutions ?

"Je t'aime, s'il faut, j'abandonnerai tout pour toi. Je veux vivre avec toi, quoi qu'il m'en coûte."

Kairi ne voulait pas que Vyläd lâche son travaille elle préférait partir sans lui que de court moment que de lui faire manquer a son devoir. Mais d’un autre coté, elle savait, qu’elle aurait besoin de lui. Elle voulait voyager avec lui et devait partir à l’aube. Malheureusement, le soleil était déjà a son zénith il ne restait donc que le quart de la journée pour tout préparer. Vyläd ne tarderait pas à le savoir, Kairi devait lui dire pour qu’il comprenne la situation actuelle.

-Vylad….Comment dire. Je dois partir demain à l’aube pour voyager à travers le monde. Plus je pars tôt plus je pourrai voir de merveille. Et je dois le faire demain, car déjà j’aurais dû partir ce matin.

Kairi ne voulait pas dire qu’il était la cause évidente de son retard, mais elle se disait a elle-même qu’un jour ne pourrait pas être si graves surtout si ces pour acquérir un ancien druide dans son pèlerinage. Alors en se levant elle reprit son sac et se prépara pour replier sa cape en fourrure d’ours. Elle se devait de montrer à Vyläd que le temps était venu de préparer leur départ…si jamais il la suivait.

Il se leva comme elle voulait replier tout. Il la comprenait après tout, c'était lui qui l'avait mise en défaut. Il devait se décider tout de suite, il devait choisir: elle ou continuer de travailler. Il avait décidé, il n'était pas encore capable d'abandonner tout pour elle.

Il se tourna vers elle.

"Je suis désolé, mais je crois que je vais partir de mon côté pour l'instant. Je te retrouverai, ne t'inquiète pas. Je t'aime !"

Il se tourna et partit, il pleurait mais il ne voulait pas qu'elle le voie dans cet état là. Il ne pouvait pas s'arrêter de pleurer, quel choix difficile il venait de faire.

Le soleil déclinait petit à petit, il allait devoir trouver une auberge où passer la nuit, il détestait dormir dans les casernes. Les arbres semblaient pleurer leur séparation provisoire, l'eau coulait d'une autre façon. La nature elle-même pleurait leur séparation. Vyläd partit le coeur meurtri !

[HRP: je dû te quitter pour suivre un peu mes autres Rp sinon cela n'était pas normal ! /HRP]