Eärnil
En attente de validation.. Nombre de messages : 48 Âge : 35 Date d'inscription : 15/03/2010 Personnage:.: MANUSCRIT :.: Âge : Taille : Niveau Magique : Arcaniste | Sujet: Eärnil [Guérisseur de La Walkyrie] Lun 15 Mar 2010 - 20:30 | |
| (Encore désolé pour la minable description physique... Définitivement, je n'aime pas ça.)Nom/Prénom : Inconnu/EärnilÂge : 91 ans, physiquement, la trentaine. Sexe : MasculinRace : Demi-Elfe, ascendant elfique.Particularité : Doué naturellement pour les soins.Alignement : Neutre MauvaisMétier : Guérisseur de La WalkyrieClasse d'arme : Magie (Guérison) & A DistanceÉquipement : Il possède à la fois peu de choses, et beaucoup… A cette introduction sans queue ni tête, je répondrais que tout dépend de l’endroit… Quand il est en balade, en mission ou en voyage dans les terres, il ne porte quasiment rien. Un arc long, son carquois et un sac contenant surtout des rations, surtout végétale et de l’eau, une boussole et sa flute de pan dans le dos, un couteau et une bourse contenant ses écus à la taille. Quand il est dans un navire, la donne est différente… Préférant ne pas user que de magie dans ses soins, même si c’est là un avantage certain, il possède beaucoup plus… De nombreuses variétés d’herbes et de poudres, de l’eau vinaigrée, de nombreux pansements régulièrement nettoyés et repassés par ses soins, de la cendre de bois, des jeux de couteaux, et quelques autres outils offrant à l’imaginaire des visages affreuses, mais à l’utilité certaines, enfin, des remèdes plus populaires, tel que le miel, les confitures… Délicieux et tellement utile à la récupération. Le tout est soigneusement rangé dans des coffres, afin d’éviter la casse pendant les voyages.
Compagnon: Depuis bien des décennies, sa vie à croiser celle d’une femelle dräke aux écailles bleues, Itarillë, partageant son périple et son chemin, complice de ces farces, la symbiose vieille de maintenant près de cinquante ans ne souffre d’aucun défaut, bien au contraire… Surtout qu’elle partage son goût pour les plaisanteries.Description physique : Deux mélodies, offerte par deux mondes, s’accordant en un tout unique et harmonieux… Si Eärnil n’est pas un elfe, il n’en est pas bien loin… Pouvant apparaître acceptable même dans les critères de son peuple, s’il avait voulu chercher là-bas une compagne. Il est grand, comme son père, atteignant les deux mètres, mais ne pèse pas bien lourd. Son corps est mince, possédant à peine la musculature nécessaire pour entreprendre correctement les voyages. Il est élancé, svelte et imberbe, dénué de cicatrices, sans avoir la grâce authentique des elfes. Là où ça change, c’est au niveau du visage… Des traits plus bruts et appuyés, plus viriles et masculins qu’un elfe normal, moins fins, sans être totalement humain… Les oreilles sont moins étirées, dissimulées sous une longue chevelure brune. Ses yeux sont d’un bleu azur.Description mentale : Qu’en dire ? Oh, bien peu de choses, mais il est bel et bien le fruit de l’union de deux cultures, de deux pensées, s’accordant avec cette harmonie physique des deux mondes et, malgré les nombreuses remarques, il voit en fierté sa nature hybride.
Dans ces traits d’abord se reflète le visage paisible des elfes… C’est un homme d’une grande bienveillance dans le fond, malgré le monde dans lequel il évolue, et si son visage n’exprime pas toujours cela, il est sympathique, agréable par moment, bien qu’un de ses penchants tend à inverser la vapeur. Aussi n’est-il pas un homme violent et physique, non… Oh, il sait l’être quand c’est nécessaire, mais jamais gratuitement. Que fait-il dans la piraterie me direz-vous ? Il vous répondrait sans doute qu’il est guérisseur, médecin de bord, qu’il n’est pas l’auteur des pillages, pas celui qui porte l’arme en tout cas, pour autant, il ne cracherait pas sur sa part… Contrairement à ses compagnons de bord, il n’est pas vraiment ambitieux… Bien sûr, la richesse est une bonne chose, et il n’offrirait pas aux miséreux le gain de ses activités, mais il a déjà tout ce qui lui convient, et ses compétences en font un élément précieux, unique dans un navire, soumis à aucune pression, à aucune concurrence ni à aucune perspective de promotion, là où il est en tout cas.
Rigoureux, il l’est dans son métier… Curieux également, car sa soif de connaissance à étendu ses possibilités, ne se contentant pas des connaissances de bases et de la magie, trouvant cela trop facile, dénué de sens. Aussi prend t-il soin de ses malades, accordant à la vie une valeur des plus importantes, raison pour laquelle d’ailleurs, il ne pourrait accepter de tuer quiconque, sauf si sa vie, ou celle de ses compagnons étaient menacé, et que cette sombre porte était la seule restante. Il est créatif, développant deux domaines artistiques à ses heures perdues, la musique, avec une flute de pan fabriquée par ses soins, et la sculpture sur bois, à petite échelle… Il faut bien passer le temps quand on est sur les flots, et il n’y a pas constamment des soins à apporter, fort heureusement.
Autrement… On ne pourrait se plaindre de sa loyauté, de sa fidélité, homme de confiance, il n’est pas traitre et ses complots personnels n’ont qu’une moindre conséquence, même si ils peuvent être déplaisants, agaçant. Outre ce qu’on pourrait voir comme des qualités, il a ses défauts, et de taille à l’avis de certaines personnes. Il est parfois hautain, méprisant même… Pas toujours, ça dépend des gens, mais surtout, sauf quand il s’occupe d’un blessé, et encore, il peut y avoir des exceptions, il n’est pas très sérieux. Il n’hésiterait pas à lancer quelques mots moqueurs à ceux qui se retrouveraient en fâcheuse position, à ceux qui auraient le malheur de lui offrir matière à cela. Il a tendance à plaisanter également, même quand la situation exige le contrairement, ce qui a pour effet d’en exaspérer plus d’un… Et à voir se brandir et se balancer des poings rageurs contre sa personne, et cela, il adore… Masochiste ? Non… Car il a sa propre réponse à la violence… Ses connaissances dans le domaine du soin traite de la magie autant que de l’herboristerie, et si il connait par cœur les recettes pour des onguents et les remèdes, il en connait également pour rendre malade à souhait, une revanche subtile et horriblement machiavélique puisque le soin nécessite alors des excuses, voir des suppliques. Mais pour ceux qui savent rire de ses petites bêtises, et qui supportent cette façon de se comporter, c’est un bon gars, et un bon ami.Histoire : C’était il y a près d’un siècle, à la lisière d’Anaëh que commençait cette histoire… Une humaine, mortelle et si fragile pourchassée par des bandits de grands chemins, choisissant de violer ce sanctuaire pour trouver la sécurité de ces bois. Un chasseur en ce jardin sacré la vit, ainsi que ses poursuivants… Un combat à peine engagé, quelques flèches tirées et un sauvetage réussi, des regards qui se croisent, se perdent l’un dans l’autre, et l’interdit est bravé, la passion et le pur amour trouve naissance dans ces cœurs qui ont tant à offrir pour le voir croitre. L’union vient tôt ou tard, et les cœurs, les esprits et les corps dansent ensemble, s’unissent dans une même plainte. Le temps s’écoule, l’amour s’épanouit et arrive le plus beau des moments… Quand de sentiments nait la vie. Oh, ce ne fut pas une vie des plus évidentes, à cette époque, un tel couple, une telle origine était encore plus mal perçu qu’aujourd’hui, et pourtant, il put s’épanouir, il put vivre bien à l’abri, sous le couvert des arbres et des bois d’Anaëh… Et malgré les regards parfois méprisant, souvent hautain, on accepta l’enfant, car il était, à bien des égards proche d’eux, ainsi que le voulu la Déesse Mère. Les années passent, éprouvant bien plus son corps que ses semblables, le temps marque son empreinte plus rapidement, plus durement, rappelant tout de même ses origines et sa vulnérabilité face au temps qui s’écoule. Et c’est trente années après le début de cette existence que commence vraiment son histoire… Le reste n’est qu’un prélude au chant mêlé que serait son existence… Contant les voyages et les aventures d’un fils des deux peuples.
On lui enseigna bien des choses, sur la Forêt et le monde au-delà… Des prédispositions magiques, quoiqu’en dessous des capacités elfiques, et la volonté de ses parents à vouloir l’éloigner de la violence l’amenèrent auprès d’un elfe considéré comme sage et guérisseur dans les environs… Oh, il n’avait pas la prétention d’être reconnu dans tout Anaëh, mais pour qui voulait apprendre les soins, tant magique que les remèdes offert par Kÿria et son Jardin, il était à proximité le seul à être assez tolérant pour enseigner à cet enfant hybride mais curieux de tout, intéressé, son savoir et son art. Ainsi, pendant des années, nombreuses, il vécut avec ce « sage »… Ne voyant plus ses parents aussi souvent qu’il aurait pu le souhaiter, il se laissait tout de même entrainer pour cette vie et cette éducation, profitant des escapades quotidiennes qui ponctuaient les leçons… Le temps passe, et pendant les dix premières années, il fut un élève modèle, attentif et curieux, bien au-delà des nécessités des leçons parfois… Mais si cette enseignement se déroulait à merveille, ne durerait pas plus d’une vingtaine d’années… Il y eut deux évènements à l’approche de la quarantième année, de ceux qui marquent l’existence jusqu’à la fondation, et qui perturbe le déroulement d’une vie. D’abord, le décès de sa mère… Elle avait bien vécu, une longue et paisible vie, une mort douce et sans douleur, le temps avait été imparti et Tari était venue la chercher. Cette nouvelle le bouleversa, et pendant plusieurs semaines, il ne voulut plus étudier, ou bien il n’apprenait rien, ne retenait rien, trop affecter par la nouvelle. On ne le poussa pas, on fut présent pour le soutenir, mais rien ne semblait pouvoir combler le vide. Le second évènement le ramena vers la lumière… Une rencontre marquante avec une jeune femelle dräke au cours d’une de ses promenades qui lui évitaient d’affronter le regard plein de compassion et de pitié de son mentor. Elle était blessée quand il l’a rencontré… Et bien que ses talents ne fussent pas à la base adaptée pour les créatures de la forêt, il fabriqua l’onguent qui servit à lui offrir le temps de la ramener à son maître, qui lui sut s’en occuper bien mieux. Après cela, elle ne repartit pas dans les bois, elle resta avec ce jeune garçon… Elle restait silencieuse, le suivait, écoutait et l’observait.
Cette présence raviva l’envie d’Eärnil, et il reprit sérieusement les leçons… Mais il était plus distrait par cette créature qui tournait autour de lui, piaillait parfois, jouait bien souvent, ce qui provoquait des rires, au grand désespoir de son mentor. Vint un jour, des années après cette rencontre ce qui reste à ses yeux la sensation la plus intense de son existence… Le lien qui naquit entre lui et la jeune Itarillë était une symbiose complète et parfaite, deux esprits étroitement liés, communiquant l’un avec l’autre… A ses yeux, à ses sens, sur l’instant, il était clair que rien, pas même l’amour le plus pur ne pouvait offrir un lien d’une telle profondeur. Les leçons étaient chaque fois plus délicates, et plus longue à assimiler, autant à cause de la difficulté croissante que le fait que les deux discutaient très souvent, trop même… Mais qu’importe le temps que cela prendrait, il lui fallait arriver aux termes de sa formation. Ce qui fut le cas aux abords de la soixantième année… Mettant fin à une formation de trois décennies, sur l’art magique de la guérison, et sur l’herboristerie.
Bien vite, il informa son père d’une décision des plus importantes… Il quittait Anaëh, partait sur les routes à la recherche d’une nouvelle vie, d’un autre monde qui ne le considèrerait pas forcément avec mépris, car malgré ses talents certains, et son corps se rapprochant plus des elfes que des hommes, sa nature lui était rappelé chaque jour… Aussi, ce jour là, alors qu’il préparait tout son matériel, le juste nécessaire, commença un nouveau périple qui devait durer trente ans.
Il rencontra beaucoup de personnes durant cette époque, discutant, plaisantant, partageant et apprenant des gens, tant sur eux, sur les coutumes et les manières locales que sur le monde lui-même, bien au-delà de ce qu’on avait pu lui raconter dans la forêt… Il lui fallait comprendre les choses de ses propres yeux, ce qui n’était pas pour déplaire à Itarillë, qui semblait plus que tout adorer ces contacts. Il ne saurait dire combien de personnes avaient partagé quelques heures, quelques jours de sa vie, il y en avait bien trop… Trois rencontres le marquèrent surtout, tant pour l’étrangeté dans la brièveté, dans le savoir apporté, que dans l’avenir annoncé.
La première était un individu des plus étranges, un mage marginal et prétendu fou par tout ceux qui l’ont croisé… Eärnil ne fait pas exception. Il avait été très troublé, enfin, ce n’est peut-être pas le mot juste, par la vision de la dräke et n’avait eu de cesse, pendant les jours qu’ils avaient partagés de l’interroger à ce sujet… Ils avaient partagé des connaissances en herboristerie, ce qui fut des plus intéressants, malgré la bizarrerie du contexte et de la manière.
Le second partagea plusieurs années avec une gentillesse à réchauffer le cœur… C’était un guérisseur traditionnel, qui n’usait que de plantes, de quelques remèdes locaux et de ses mains, aidés d’outils pour guérir les malades et les blessés. Bien moins sûr, efficace et rapide que la magie, cela restait un domaine qu’il se plut à explorer et apprendre, passionné qu’il était par les soins, cet art si précieux. Il le quitta, promettant des retrouvailles un jour prochain, quand il sut tout ce qu’il avait besoin d’apprendre dans ce domaine.
La dernière fut la plus importante de toute, la seule qui demeure vraiment actuelle, Abysse Yclette. Il s’était rendu à l’Île de Meca, un lieu peu fréquentable sans doute, mais correspondant à certains de ses désirs, la mer, l’aventure, la vie au jour le jour, la liberté… Oui, c’était une vie qui l’intriguait, qu’il voulait comprendre et vivre. Ainsi donc, une soirée, dans une taverne, il fut mêlé, volontairement, à une bagarre, chose courante, cela il l’avait bien découvert. Si habituellement, il laissait faire et soignait le plus amoché après coup, ce soir là, c’était une femme en prise avec plusieurs hommes qui était au centre de la scène… Elle semblait en difficulté aussi décida t’il d’intervenir, là où les autres se contentaient de regarder, de rire et de lancer quelques moqueries. Itarillë fut un des éléments les plus importants de son plan, car il était bien piètre combattant, aussi se mit elle à tournoyer autour de leurs têtes, ne manquant pas d’enflammer leurs chevelures sales, les laissant se débattre contre un adversaire certes petit, mais mobile et rapide. C’était un jeu qui était plaisant pour elle, alors qu’Eärnil se débattait avec un autre, prenant de vilains coups, mais rapidement, sa compagnonne eut mis en fuite ces gaillards, tout du moins temporairement. Soulevant la femme mal en point, il sortit de la taverne, s’éloignant au plus, guettant l’état de celle-ci alors que la dräke était en avant, cherchant un coin assez calme pour s’occuper de ses blessures. Elle fut bien vite remise de ses blessures après qu’ils aient pu s’arrêter, et ils purent discuter un moment après.
Après cet épisode, ils voyagèrent ensemble, apprenant à se connaître, commettant leurs premiers forfaits… Leurs caractères, s’ils étaient différents s’accordaient, se complétaient autant qu’ils se confrontaient, sans jamais créer de conflit sérieux et prolongé. Puis un jour, Abysse lui parla d’un rêve, d’un projet qu’elle avait… Un navire, un équipage, la piraterie… Cette idée, si elle était surprenante, l’attirait… Mais après une réflexion de quelques jours, il accepta, et chercha même à contribuer à l’aboutissement de ce projet… Et quand il prit forme, prit vie même, il intégra naturellement l’équipage.
Et le voila, dans une nouvelle vie…
~~~~~ Comment trouves-tu le forum ? : Il est atrocement mauvais, c’est pour ça que j’y suis encore, passé l’an depuis ma première inscription, et c’est pour ça que je fais cette fiche.Comment as-tu connu le forum ? : Je me souviens…. –musique de retour en arrière trop bizarre- il y avait un blond, avec la tête de l’archétype même du surfeur australien, et il m’avait montré ce forum itou, itou.Crédit avatar et signature : Vyrh |
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