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 Linder Holgend Korko [Cuisinier]

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Linder Holgend Korko
Humain
Linder Holgend Korko


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Âge : 34
Date d'inscription : 03/05/2010

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MessageSujet: Linder Holgend Korko [Cuisinier]   Linder Holgend Korko [Cuisinier] I_icon_minitimeLun 3 Mai 2010 - 14:54

Nom/Prénom : Linder Holgend Korko.
Âge : Seize ans.
Sexe : Masculin.
Race : Humain.
Particularité : Euh… un certain goût de l’expérimentation en matière culinaire ?...

Alignement :
Neutre.
Métier : Cuisinier.
Classe d'arme : Défensif.

Équipement : En tant que cuisinier, Linder n’a pas reçu l’entraînement des escrimeurs. Tout au plus s’est-il contenté, depuis les cuisines du château, d’observer les maîtres d’armes alors qu’ils apprenaient aux jeunes nobles à manier les rapières. Linder n’a d’ailleurs pas la panoplie du soldat. Exception faite de ses casseroles – qui pourraient faire d’excellents outils contondants – le jeune cuisinier ne possède qu’une courte dague, passée dans un petit fourreau de cuir qui pend à sa ceinture.

Description physique : Linder se rêverait bien en héros puissant et vigoureux, mais force est de constater qu’il ne l’est pas. Plutôt chétif, et de constitution assez fragile, il ne mesure qu’un mètre et soixante-quinze centimètres.

Si donc il ne peut tirer aucun orgueil de son corps, il concède une certaine fierté pour son visage. Sans être beau, il faut reconnaître à cette figure encore juvénile des traits purs, clairement marqués, et assez harmonieux. Un rideau de cheveux vifs, savamment relevés en une coiffure compliquée, encadre ce visage élégant, au cœur duquel étincellent deux yeux d’un bleu des plus perlés, d’une opalescente splendeur.

Description mentale : On ne peut pas doter à Linder d'une glorieuse bravoure, ni d'un quelconque prestige belliqueux. Fort heureusement pour lui, d’ailleurs. Ce simple cuisinier serait plutôt doué d’un bon sens tout à fait pratique, et d’un cœur débordant d’affection pour ses amis. S’il n’a pas l’étoffe des seigneurs de guerre, Linder pourrait cependant bien être poussé par ses dispositions à bondir au secours d’un de ses compagnons, dût-il en payer le prix fort.

Au reste, il faut lui reconnaître un réel sens de l’honneur, et une loyauté sans faille. Élevé dans les Baronnies Humaines, Linder sait le poids des serments – et les châtiments qu’encourent ceux qui les brisent. Même si ses tribulations l’ont emporté fort loin de ses terres natales, même s’il a côtoyé rudement les tréfonds du port de Méca et les Tavernes enfumées de la ville, Linder conserve cette indéfectible fidélité à l’égard du seigneur qui goûte de ses plats.

« Mon Seigneur m’assure une telle confiance en faisant festin de mes plats, au mépris de toute menace d’empoisonnement, que je lui dois bien la même sincérité de cœur. »

Histoire : Linder a vu le jour il y a de cela seize ans, au sein de la Baronnie d’Ysari, dans les Contrées Humaines. Dès ce jour, les fourneaux et les marmites ont captivé son attention… puisque sa mère, la pauvre Danita, lui a donné la vie entre les casseroles et les poêlons des sous-sols du Château des de Hetalia. Naître et grandir dans l’odeur de cuisine a fortement marqué le garçon, d’autant plus que, de son siège d’osier tressé, il pouvait observer à loisir son père aller et venir entre les vastes cuves cantinières, comme un jongleur ou un danseur habile. Sa mère, elle, disparut très tôt, emportée par les souffrances d’un nouvel accouchement, un enfant mort-né. Aussi, hormis les quelques aides de cuisine de la Baronnie, et les nombreux paysans qui venaient livrer leurs volailles, le petit Linder eut pour seul compagnon son tendre père, Hodgar.

Les années s’écoulèrent, heureuses, à l’ombre du Château de la Baronnie. Très vite, Linder se mit à l’art des fourneaux, et les cuisines servirent bientôt des plats confectionnés à quatre mains. Il arrivait même au jeune garçon d’apprêter seul les mets et gourmandises des Nobles, sous l’œil bienveillant du père. Ce petit secret les lia avec amusement.

Dans cette douce vie des âmes simples, les années filèrent, Linder grandit.

Il avait alors quinze ans, et Hodgar partit. La guerre civile appelait sous les bannières armées toutes les forces vives des Baronnies. Inexorablement, les Duchés, les Comtés se vidèrent. Ce furent d’abord les saluts des soldats demeurés fidèles, puis les levées de masse des peuples, et les adieux déchirants sous les oriflammes.

Le temps se dilata soudain, s’écrasa, se liquéfia. Les jours devinrent des années, les semaines, des éternités. De longs mois durant, les nouvelles furent manquantes. Linder officiait maintenant seul aux cuisines. Il travaillait mal, préoccupé qu’il était. On ne lui en tenait plus rigueur. De toute façon, les provisions se trouvaient drastiquement rationnées, et souvent les greniers et les saloirs ouvraient des portes vides. Et puis, l’heure n’était plus à la gastronomie.

Alors, la missive tomba. Hodgar était mort. Les Drows. Une embuscade. Condoléances.

C’était idiot. C’était comme cela.

Hodgar n’était plus.

Le lendemain, Linder avait fui.

La Baronnie était en déliquescence, les environs n’étaient plus sûrs, et les razzias s’approchaient toujours plus du Château. Le cuisinier ne voulait pas mourir ainsi.

Les routes aussi se révélaient dangereuses. Peu importait. Au mieux, il tomberait sur l’armée, ou les rebelles, et il s’engagerait à leurs côtés. Au pire, ce seraient les Drows, et il se battrait. Juste comme cela. Pour ne pas mourir poignardé de dos.

Ses pas le menèrent au Nord-Ouest, durant deux bons jours. Il s’arrêta parfois, dormit un peu, dans les fourrés, sous les buissons grimpants. La nature était un formidable garde-manger. Linder y élabora quelques recettes originales et uniques, du brouet d’orties à la crème de champignons aux cerises. Lorsqu’il avait soif, il buvait au creux des flaques d’eau, ou bien allait aux ruisseaux naissants qui se rapprochaient, gonflant toujours davantage.

Et puis, ce fut la mer. C’était grand, c’était bleu, c’était calme. La nuit tombait, Linder aurait juré voir un infini coulis de mûres sauvages.

C’est alors qu’il les repéra. Là-bas, à quelques douzaines de pas, sur les rochers, perdus dans l’obscurité, des feux rougeoyant crachaient leurs flammes vers le ciel d’encre. Les langues embrasées jaillissaient parfois si haut qu’elles illuminaient un instant les larges pierres qui entravaient le flot, alentour.

C’était les naufrageurs, si affamés qu’ils n’avaient plus pour autre solution que d’échouer les navires marchands en cabotage le long des côtes pour leur arracher les ravitaillements des armées. C’était souvent dangereux, car les gardes ne cessaient de se renforcer auprès des mariniers. Et la nourriture dérobée se révélait très mauvaise, comme tout ce qui allait aux armées. Mais cela nourrissait son homme.

Soudain, une seconde flamme jaillit à l’horizon. Le fanal de tempête d’un brick marchand ballotait dans les vents contraires, faisant cap sur ce qu’il prenait pour un port. Certes, il n’y avait jamais eu de port à cette hauteur de la côte. Mais en ces temps troublés, on ne s’étonnait plus de rien. Et puis, les pirates rôdaient, alors mieux valait faire escale pour la nuit, à l’abri d’une bonne crique ensablée.

Linder s’approcha en silence, à pas de loups sur la berge enténébrée. Au loin, quelques cliquetis ferreux claquaient dans les mains avides des brigands. Le navire semblait bien rempli, la coque plongeait largement dans les eaux noires.

C’est alors que tout se produisit. Une brusque rafale souffla depuis la mer, battant la côte, et la flamme sur les rochers se coucha lascivement vers les terres, découvrant de ses éclats la bande disparate des naufrageurs embusqués. Des cris sonnèrent à bord du navire, les voiles s’affalèrent, des rangées de rames jaillirent en désordre des flancs du bâtiment. Depuis le ponton, quelques archers adroits envoyèrent dans les ombres leurs flèches fatales, à la seule lumière de la clarté vacillante. La plupart des traits alla se perdre dans l’ombre, deux cris retentirent pourtant. Depuis la terre, les brigands ripostèrent, faisant cracher à l’aveuglette arcs et arbalètes, d’antiques armes des guerres passées. Le flot sonna lorsqu’un archer du ponton tomba dans les mers, une pointe fichée dans la gorge.

Des cris, des clameurs, des chutes. Les naufrageurs s’envolèrent comme des moineaux effarouchés, rejoignant le couvert de la forêt. Nul ne songerait à les poursuivre dans cet antre des ombres. Linder, lui, s’était réfugié à l’abri d’un creux du roc, à une douzaine de pas du navire. Celui-ci tanguait violemment, roulant de tout son tonnage sur les eaux tumultueuses, en guerre contre le vent pour s’arracher aux rochers. Mais il était trop proche. Une manœuvre hasardeuse fit crisser sa coque, et le proue se retrouva enserrée entre les dents de deux rochers. Bloqués.

A bord, ce fut un tonnerre d’ordres et de directives. Les naufrageurs pouvaient revenir, il fallait faire vite. Tous les marins du pont furent dépêchés à terre, pour repousser le navire hors de son étreinte de roches. On tira les matelots endormis de leurs quartiers moites. Tous les bras étaient nécessaires.

D’un coup, Linder hésita, démangé par la tentation. Et s’il se joignait aux marins, et s’il poussait le navire ? Et s’il rembarquait avec eux ? Une vie d’aventure, d’exploits… et puis, les bons cuisiniers sont rares, en haute-mer.

Il fallait se dépêcher. Les marins étaient déjà à pied d’œuvre, quelques soldats commençaient de descendre à terre, par deux, portant chacun une torche, pour faire ronde autour des hommes. Si les brigands revenaient, ils trouveraient à qui parler. Ce n’étaient pas là quelques mercenaires, mais une véritable armée privée qui assurait la garde du navire, bien qu’ils n’eussent aucun uniforme reconnaissable. Des pirates, songea Linder ? Peu importait. Déjà, tout le flanc gauche se trouvait illuminé par les torches. C’était le moment, il devait choisir.

D’un bond, le garçon jaillit hors de son abri, parcourt les quelques pas qui le séparaient sur navire, et se logea entre deux marins pour pousser la rude coque avec eux. Ce ne fut qu’une fois arrivé là, et pesant de tout son poids contre l’étreinte des rocs, que le garçon se rendit compte de ce qu’il venait de faire. En temps de guerre, il risquait la mort.

Le reste se fit plus flou, éperdu. La navire se délogea de sa geôle, les marins embarquèrent, Linder suivit.

La voile claqua, les rames tonnèrent, ils s’en furent au large.

Linder a maintenant seize ans, et il a froid. Les rues de Méca hurlent sur son corps frêle leurs vents les plus tourbillonnants. Cette nuit, il n’y a même pas de Lune. Cette nuit, il devra dormir dehors. Encore…

Cela fait longtemps qu'on l'a débarqué ici. Les Capitaines ne veulent pas de lui. Trop jeune. Trop fragile. Un simple scorbut l’emporterait au premier jour. Et puis, il cuisine trop raffiné. Trop cher, aussi.

Cette nuit encore, Linder hante Méca, Cuisinier errant à la recherche d’un Navire.



~~~~~



Comment trouves-tu le forum ? : Grand. Très grand Linder Holgend Korko [Cuisinier] Fresse

Comment as-tu connu le forum ? : IRL, par Dun Eyr.

Crédit avatar et signature (lien vers l'image d'origine et nom de l'artiste dans la mesure du possible) :

L'image originale est quelque part là-dedans...


Dernière édition par Linder Holgend Korko le Ven 7 Mai 2010 - 14:51, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Linder Holgend Korko [Cuisinier]   Linder Holgend Korko [Cuisinier] I_icon_minitimeJeu 6 Mai 2010 - 15:48

Bonjour et bienvenue =)

Rien à redire sur cette fiche fort plaisante à lire, il te manque donc juste un avatar pour pouvoir être validé Wink
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MessageSujet: Re: Linder Holgend Korko [Cuisinier]   Linder Holgend Korko [Cuisinier] I_icon_minitimeVen 7 Mai 2010 - 14:52

Woilà qui est fait.
Et merci What a Face
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MessageSujet: Re: Linder Holgend Korko [Cuisinier]   Linder Holgend Korko [Cuisinier] I_icon_minitimeVen 7 Mai 2010 - 17:24

Validé!

Like a Star @ heaven Foire au RP ~ Pour tout ce qui est recherche de compagnons RP. En bref, que du bonheur !
Like a Star @ heaven Inventaire ~ Pour suivre ton évolution {obligatoire}.
Et enfin, si tu as des question, n'hésites surtout pas à demander de l'aide à un parrain, ou à tout simplement poser tes questions dans la partie créée à cet effet.

Bon jeu Linder Holgend Korko [Cuisinier] 315816
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