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| Un plan machiavélique [Viktor] | |
| | Auteur | Message |
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Iseult Séraphin
Humain
Nombre de messages : 772 Âge : 39 Date d'inscription : 02/09/2009
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| Sujet: Un plan machiavélique [Viktor] Ven 18 Juin 2010 - 18:55 | |
| Cela faisait à présent quelques jours que j'étais à Missède, une dizaine de jours tout au plus. Peu à peu, je m'habituais à cette vie et surtout de plus en plus à Viktor. Je ne pouvais m'empêcher de rougir quand je croisais son regard. Ce baiser était resté graver en ma mémoire. Peut être le premier souvenir heureux que j'ai de ma nouvelle vie. A chaque fois que je le voix, que je l'aperçois ou que je sui proche de lui, je ressens une forte émotion alors que mon coeur bat de plus en plus vite dans ma poitrine. Je ne comprends pas ce sentiment étrange. Nane me faisait également moins peur à présent. Viktor l'avait mise à mon service plutôt qu'une autre femme de chambre car il savait que je ne risquerai rien avec elle. La nourrice du baron prenait un soin tout particulier dans le choix de mes toilettes et des rubans qui me paraient chaque jour. Elle était curieuse de savoir ce qui allait se produire entre le baron est moi aussi elle me rendait chaque jour plus belle. Elle jugeait que ma tenue et mon joli minois étaient mes seuls atouts restants.
Comme tous les soirs, à présent Viktor et moi nous nous quittions sur le devant de ma porte après qu'il m'ait souhaité la bonne nuit. Je lui rendais alors ses souhaits par un sourire timide et une révérence. Mais une fois la porte passée et celle ci fermée, je me retrouvai seule devant mes démons. Chaque nuit, j'étais réveillée par d'horribles cauchemars. Toujours le même qui se répétait sans cesse et sans cesse sans que je puisse m'en échapper. Je me réveillais inlassablement en pleurs. Sanglots sans bruit que nul ne pouvait entendre de ma gorge, ce tombeau. Aussi je me levais pour me diriger dans la salle de bains afin de me passer un peu d'eau sur le visage avant de me recoucher.
Ce matin là, j'étais assise seule sur un petit banc de pierre près de la volière. Cet endroit que j'avais découvert le deuxième jour de mon arrivée ici était devenu très vite mon favori. Il avait un je ne sais quoi qui me rappelait d'anciens souvenirs profondément enfouis en moi, en ma mémoire. Le chant des oiseaux m'apaisait bien que par moment je fus prise de tristesse et de larmes quand un rossignol se mettait à chanter. Son chant quoique doux n'était que douleur à mes oreilles, aussi à chaque fois qu'il se mettait à chanter, je fuyais. Je prenais la fuite jusqu'à ce que je ne sois plus en mesure d'entendre son cri déchirant. Pour cet oiseau, au chant pourtant paradisiaque avait un tel pouvoir sur moi ? Un grand mystère résidait en cela.
Je venais de fuir la volière. Alors que je me dirigeai vers le palais, j'entendis deux demoiselles parler à travers les buis. Leur conversation tournait autour du spectre d'une jeune femme qui revenait hanter les couloirs tous les soirs depuis quelques jours à présent. Personne n'avait encore vu réellement ce fantôme qui se déplaçait silencieusement. Ce fut à ce moment là qu'Ysera les arrêta. Pour elle, tout cela n'était que sornettes aussi elle leur annonça partir à la chasse de cette mystérieuse ombre dès ce soir. Elle les invita d'ailleurs à les accompagner dans cette quête cette nuit même.
Je n'avais pas écouter le reste de leur conversation car cela n'était pas convenable étant donné que je n'étais pas invitée à participer à leur discussion. Aussi j'avais continué mon chemin avant l'arrivée d'Ysera. A présent j'avais rejoint la terrasse du château. Un courtisan se baissa devant mon passage. Par politesse, je lui fis un signe de la tête. Je me dirigeai alors vers la bibliothèque. Je ne fis pas attention mais il me suivit. Ysera remarqua cela. Cela fut bien normal car elle avait fait quelques manigances avec ce jeune homme. Elle pensait que réussir à me perdre en compagnie d'un autre homme serait la meilleure façon pour que l'intérêt de baron envers moi cesse. |
| | | Viktor de Missède
Humain
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| Sujet: Re: Un plan machiavélique [Viktor] Ven 18 Juin 2010 - 20:55 | |
| Lyrin de Gwidyr était de nombreuses choses. Chevalier de Missède, baronnet de la cour et membre de la cour de justice de Missède. Mais plus encore, il était se qu'on pouvait appeler un Don Juan. Jolis garçon au longues boucles blondes qui cascadaient sur ses épaules bien développée, il moissonnait les cœurs des belles comme les paysans récoltaient le blé.
Ce portrait est très certainement un peut caricatural, mais bon, vous aurez comprit qu'il était beau et que les jeunes femmes qui, n'étaient pas occupées à séduire le baron cherchaient pour la plupart à attirer son attention, espérant être la prochaine qui pourrait s'afficher au bras d'un des plus beau partit de la baronnie lors du prochain bal.
Mais malheureusement pour toutes celle-ci, il n'y avait en ce moment qu'une seule et unique personne qui avait l'attention de Lyrin. Et cette seule et unique jeune femme, c'était Ysera.
Bien entendu, vous aurez également comprit que le jeune homme aimait les défis. Et celui-ci était de taille.
Aussi, lorsque la dame de ses pensées était venu le voir la veille en lui demandant son aide, il s'était tout à fait amusée. Ce petit service avait couté cher à la jeune femme. Mais pour Lyrin, c'était une double victoire. D'une part, il avait obtenu d'Ysera un baisé pour prix de se service. D'autre part, il allait avoir la plaisir de damer le pion au baron.
La mission était simple: séduire la jeune Agniezka.
La nouvelle venue décidément très proche du baron. Cela serait un plaisir de la rajouter à la liste des pauvres cœurs éplorés qu'il avait à son palmarès. Il n'avait pas été très difficile de savoir où la trouver. Cette jeune femme aimait plus que tout la volière de Missède qu'elle quittait bien souvent en pleur.
Le jeune chevalier avait tout à fait préparé son plan. Cette jeune femme lui tomberait toute cuite dans le bec sans qu'il ait besoin de faire grand chose.
Il se rendait justement à la volière lorsqu'il croisa la jeune femme. Corvée intéressante que celle de séduire cette jolie jeune femme. Il se posait quelques questions en se qui la concernait. Par exemple, quel était l'étrange raison qui la poussait à toujours porter un petit ruban pour dissimuler sa gorge. Dans tout les cas, s'il était possible de douter du grand talent de l'ancienne nourrisse du baron en se qui concernait le choix des toilettes, il n'était pas possible de le faire à nouveau.
Elle l'esquiva d'une discrète révérence avant de continuer son chemin en direction du manoir. Hum, un peut rétive ou elle ne se rendait juste pas compte de se qui était en train de se passer et de l'intérêt qu'on lui portait.
Lyrin attendit un instant avant de suivre la jeune femme. Il n'était pas bien compliqué de comprendre l'endroit où elle se rendait. Le baron était occupé en ce moment. Lorsqu'elle ne pouvait pas le rejoindre et qu'elle avait fuit la volière, la jeune femme se rendait toujours au même endroit: la bibliothèque de Missède. Parfait, c'était le moment de mettre son plan à exécution.
Il fit un léger détours pour aller récupérer se qu'il avait prévus. Un magnifique bouquet de fleures qui lui était destinée.
Comme il le pensait, il trouva la jeune femme dans la bibliothèque. Il s'approcha doucement d'elle alors que la jeune femme levait vers lui un regard intrigué.
« Madame, veuillez m'excuser si je vous dérange, mais mon cœur ne peut plus se contenir. Il me vaut vous avouer mon amour. »
Il se mit à genou devant elle et lui tendit le bouquet.
« Veuillez au moins accepter ces quelques modestes fleures et le modeste don que je vous fait, gage de mon amour. »
Visiblement un peut intimidée, Agniezka lui prit les fleures des mains. Elle porta le bouquet à son nez et huma la délicieuse fragrance qui s'en échappait. Le sourire de Lyrin s'élargit.
« Laissez moi vous faire un modeste présent, fit ensuite le jeune homme ne sortant de sa poche un joli petit pendentif doré qui pendait à une délicate petite chaine d'or. Ceci vous ira à ravir. » |
| | | Iseult Séraphin
Humain
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| Sujet: Re: Un plan machiavélique [Viktor] Ven 18 Juin 2010 - 22:03 | |
| Je me dirigeai alors en direction du manoir puis de la bibliothèque après avoir en chemin croisé un baronnet de la cour de Missède. C'était un jeune homme aux cheveux blonds bouclants. Il est vrai qu'il avait un physique assez avantageux mais je n'y avais pas prêter attention. Comme à l'accoutumée, il n'y avait personne dans la bibliothèque aussi c'était un lieu assez sécurisant. J'y restai enfermée de longues heures à lire. D'ailleurs j'avais eu le temps de finir deux ouvrages traitant de contes et légendes miradelphiennes.
Prenant un nouveau livre, cette fois, ce fut un roman courtois. Il était peu convenable pour une jeune femme de lire ce genre de littérature mais je voulais laisser mon esprit vagabonder sur un sujet traitant d'amour courtois. Il est vrai que ma relation avec Viktor m'y avait poussé plus que de raison car je ne pouvais trouver les réponses à mes questions uniquement dans les livres. A demi allongée sur une bergère longue, la porte s'ouvrit. Une silhouette se dessina alors. C'était Lyrin de Gwidyr, le jeune noble que j'avais croisé un peu plus tôt alors que je regagnais le château. Il s'inclina respectueusement, aussi j'inclinai la tête pour le saluer à mon tour. La politesse et l'étiquette exigeaient ce genre de salutation au moment des rencontres.
Puis replongeant dans ma lecture, je pensais qu'il allait me laisser seule avec mon livre mais bien au contraire. Au lieu de cela, il avança vers moi. Levant un regard intrigué en sa direction, il me dit vouloir m'avouer une chose importante. Il retint mon attention malgré le fait que je n'étais pas très à l'aise d'écouter ses confessions. Il m'avoua son amour. Viktor ne m'avait fait encore aucune déclaration. Aussi ce fut avec beaucoup de surprise que je lâchai le livre qui tomba en s'ouvrant sur le chapitre où le beau chevalier combattait pour l'honneur de sa dame afin de lui prouver sa vaillance et son amour.
Le chevalier blond en question s'agenouilla ensuite devant moi. Il bloquait le passage aussi je ne pouvais quitter ma bergère. Je le vis alors sortir de derrière son dos un bouquet de fleurs qu'il me tendit. Quelle surprise ce fut pour moi. Il put d'ailleurs me voir rougir et baisser les yeux. Au bout de quelques minutes, alors qu'il conservait genoux à terre, je pris le bouquet qu'il me tendait toujours. Le portant à mon visage, je respirai le doux parfum des fleurs. Elles sentaient bons, leur parfum était si capiteux. Je ne remarquai pas son sourire.
Il est vrai qu'il m'avait parlé des fleurs et d'une autre chose qu'il souhaitait m'offrir. Pour le moment je ne savais ce que c'était mais je le sus bien vite. Je le vit sortir de sa poche un objet doré. Ouvrant sa main devant moi, je pus voir une fine chaine en or ornée d'un petit pendentif dans le même métal qui représentait un papillon. Je ne savais où me mettre à présent. Il insista un peu. Ne voulant le froisser, je dus accepter ce cadeau bien malgré moi. Il me dit alors vouloir me voir le porter. Pourquoi refuser une si innocente requête ? Acquiesçant timidement, je me levai puis lui fit dos afin qu'il l'attache autour de mon cou. Je n'aurai pas dû...
Alors que le chevalier attachait la fine chaine autour de mon cou, la porte du salon s'ouvrit une nouvelle fois. Cette fois, ce fut Viktor qui entra nous découvrant ainsi proche. Je n'avais pas vu que c'était lui car j'étais de dos et tourner la tête me faisait encore mal. Cependant le chevalier avait vu qui était cette personne qui pénétrait dans la bibliothèque. Le pendentif reposait désormais autour de ma gorge par dessus le ruban. Je sentis alors deux mains se poser sur mes épaules puis les lèvres de ce courtisan se poser sur ma peau près de mon oreille. Je lâche alors le bouquet qui se trouvait encore entre mes mains. Il tombe alors par terre, laissant autour de lui des pétales. Je me retourne alors, le regard effrayé. Je ne m'attendais pas qu'il oserait.
C'est à ce moment là que je vis Viktor. Il se tenait debout là. Avait il vu ? Il y a fort à parier que oui. Lyrin s'inclina devant son suzerain avec un sourire aux lèvres alors que je me fondais en une révérence tout en baissant le regard. J'étais honteuse de ce qui venait de se passer. Le chevalier s'inclina une nouvelle devant moi puis prit congés. Passant devant le baron, fier comme un coq, il lui dit quelques mots s'en s'arrêter. Paroles que je ne pus entendre. A présent j'étais seule avec Viktor et je n'osai pas lever le regard. |
| | | Viktor de Missède
Humain
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| Sujet: Re: Un plan machiavélique [Viktor] Ven 18 Juin 2010 - 22:59 | |
| Qu'est-ce qui pouvait bien trotter dans la tête du baron de Missède?
Une idée? Un simple souvenir.
De l'avis de tout les serviteurs, jamais ont avait vu le jeune homme aussi heureux depuis... l'accident. Celui qui lui avait valut de passer si prêt de la mort. Depuis, mis à part quelques personnes, peut de gens avaient droit à l'aumône d'un sourire. Même si celui-ci n'était qu'une simple esquisse, un haussement de lèvre.
Mais depuis quelques temps, les choses avaient changé, le jeune homme était tout simplement rayonnant de bonheur. Personne au palais n'en ignorait la raison. Cette mystérieuse jeune femme qu'il avait ramené avec lui de son voyage chez le comte d'Odélian. Certaines lui attribuaient des pouvoir magiques. Il fallait dire qu'au vu de tout le temps que le baron passait en sa compagnie, de toutes les attentions et de tout les sourires dont il la gratifiait, il paraissait impossible à certains que cela soit tout à fait normal.
« Elle ensocelle notre baron cette petite, clamaient les détracteur d'Agniezka. »
« La baronnie ne se porte pas plus mal qu'avant. Le baron ne néglige pas ses devoirs et il est heureux quel importance alors si il est sous le charme de cette jeune femme, répliquaient ceux qui n'étaient pas hostiles à la jeune femme. »
Enfin bref, en ce moment, le jeune homme se trouvait sur un petit nuage de bonheur. Un nuage dont il n'avait pas l'intention de descendre de si tôt. D'autant plus qu'à chaque fois qu'il broyait un peut du noir, le souvenir des lèvres douce d'Agniezka contre les siennes le ramenait sur son petit nuage dans l'instant. Un genre de super taxi pour la bonne humeur si vous préférez.
Aujourd'hui, il rendait visite à son maître d'écurie lorsqu'il aperçut une chose qui attirait son attention. Un tout petit chaton avançait au milieux de la paille. Le petite animal semblait fragile et si mignon au jeune homme qu'il devait bien avouer lui avoir trouvé un air de ressemblance avec sa petite protégée.
« Ah, ça, laissez le seigneur, dit le maître d'écurie en voyant le baron se baisser pour prendre le chaton. »
Celui-ci ouvrit légèrement la bouche pour émettre un tout petit miaulement à peine audible lorsqu'il se sentit soulevé de terre.
« Où est donc sa mère? »
Le maître d'écurie haussa les épaules.
« Se ne sont pas les chats qui m'intéressent mais il y a eu plusieurs bébé que nous avons trouvé. À mon avis, celui là faisait partit du lot. Après, je sais pas se qu'il fait ici celui là. »
Viktor eu un léger sourire. Il venait d'avoir une idée qui lui plaisait assez et qui plairait certainement à Agniezka.
Après avoir inspecté les chevaux de la Garde de la Bibliothèque en compagnie du maître d'écurie et du petit chaton blottit dans ses bras, Viktor ramena la boule de poil au palais. Le temps de préparer sa petites surprise et il irait trouver sa protégée.
Oh, cette dite surprise ne mit guère de temps à être prête. Elle se résumait juste à attacher une petite clochette autour du cou du petit chat. Content de sa trouvaille, le baron déposa le chaton dans un petit panier recouvert d'un fin duvet de plumes et se dirigea à pas rapide vers la bibliothèque. À l'heure qu'il était, il y avait de grandes chances qu'il puisse y croiser Agniezka.
Il ne fut pas déçus d'y trouver la jeune femme. Mais il aurait préféré qu'elle soit moins galamment accompagnée.
Lyrin de Gwidyr.
Viktor grinça des dents en le voyant attacher délicatement un collier au cou de la jeune femme. Et elle se laissait tout à fait faire. Elle le laissait poser ses mains sur elle sans broncher alors qu'il avait fallut tant de temps pour qu'il puisse simplement l'effleurer sans la faire tressaillir.
Le baron crut qu'il allait exploser lorsqu'il vit Lyrin poser ses lèvres prêt de l'oreille d'Agnieska. Elle surceautat légèrement, mais c'était trop tard. Le mal était fait.
Comment avait-elle put lui faire ça? Elle restait toujours si timide avec lui, mais les caresses de Lyrin sur ses épaules ne la dérangeait apparemment pas tant que cela. Il avait pensé avoir été trop brusque. C'était pour cela qu'il n'avait pas insisté et n'avait pas tenté de l'embrasser à nouveau. Mais apparemment, elle avait trouvé un lot de consolation et il avait eu tord. Le souvenir si heureux de leur premier baisé devenait une lame qui s'enfonçaient dans le cœur du baron.
Leurs petites courbettes et les quelques mots que prononçait Lyrin avant de sortir triomphalement n'avaient aucune importance.
Et la honte qui envahissait Agnieska sous le regard de Viktor était largement assez éloquente.
Laissé seuls, le baron n'avait d'yeux que pour le papillon doré qui pendait au cou de la jeune femme. Un joli bijou d'or pendant que lui avait apporté un petit chat dans un panier avec une petite clochette avec laquelle l'animal insouciant était en train de s'amuser. Il se passa un long moment de silence. Personne n'osa faire le moindre mouvement.
« J'étais venu cherché un livre. Je pense qu'il vaux mieux que je te laisse un moment, dit Viktor d'un ton tranchant et glacial. »
Il déposa sur le sol le panier dans lequel se trouvait le petit chat et alla s'installer dans un des canapé de la bibliothèque, prenant bien soin de ne pas jeter un seul regard à la jeune femme. Se qu'elle venait de faire lui faisait trop mal pour qu'il pense à autre chose qu'à sa colère. |
| | | Iseult Séraphin
Humain
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| Sujet: Re: Un plan machiavélique [Viktor] Ven 18 Juin 2010 - 23:47 | |
| Je n'avais pas relever le regard Viktor. D'ailleurs je n'osai pas. Qu'allait il penser de cette scène sur laquelle il venait de tomber et qui était indépendante de ma volonté. J'avais été prise au piège. C'était tout du moins ce que je ressentais. Le silence s'installa. Un silence lourd et pesant. Que n'aurait-elle donné à cet instant pour pouvoir lui parler. J'étais figée attendant un mot, un geste de sa part. Il fallut un moment avant que cela n'arrive.
Sèchement Viktor annonça qu'il était venu chercher un livre et qu'il ferait mieux de me laisser seule. Il avait donc une idée tranchée sur la question. Ses paroles me blessèrent. Je le vis déposer le panier sur le sol puis passer à côté de moi sans même me jeter un regard. Un miaulement se fit entendre puis le bruit d'un grelot. Viktor ne porta pas attention à cela. La panier à terre bougea. M'avançant vers lui et soulevant le torchon qui le recouvrait, je vit un adorable chaton. Il était si petit et si fragile. Un adorable bébé blanc avec les quatre pattes noires. Une petite clochette autour du cou tintait à chacun de ses mouvements.
Prenant le mignon félin dans mes mains, je le portai alors à mon visage pour lui faire un bisous. Celui ci me lécha le bout du nez ce qui me fit sourire. Mais très vite je me sentis mal. Viktor était certainement venu me l'offrir et qu'avait il découvert à la place. Un courtisant me baisant la nuque. Je lançai alors un regard plein de tristesse en direction de Viktor qui n'y prêta pas attention. Je ne voulais pas le voir fâché aussi, je devais faire le premier pas. Il y avait un bureau dans la bibliothèque et du matériel d'écriture aussi je m'installai derrière celui ci pour rédiger sur un vélin quelques mots que je ne pouvais lui dire.
Viktor,
Je ne sais ce que vous avez pu voir mais ne vous méprenez pas sur ce que vous pensez avoir vu. Je ne voulais pas ce qui vint de se passer mais je fus mise devant le fait et je ne pouvais refuser ses présents sans l'offenser. Je les ai acceptés à contre coeur car ce n'est pas de lui que j'aurai aimé les recevoir mais de vous. Aussi je vous suis infiniment reconnaissante pour cet adorable chaton qui me fait bien plus plaisir. Vous n'étiez pas obligé car votre seule présence suffit à me rendre heureuse. Ceci n'est peut être pas convenable et offensant mais si vous désirez que je lui retourne le collier, je le ferai sans m'y opposer. Aussi je vous prie de bien vouloir reconsidérer vos pensées actuelles à mon égard.
Sincèrement vôtre.
J'avais rédigé cela comme une lettre. Espérons que Viktor accepte de la lire à présent. Une fois l'encre sèche, je me levai en prenant le chaton qui jouait avec le bas de ma robe dans mes bras. M'avançant vers Viktor qui demeurait assis sur un canapé, je m'abaissai pour m'agenouiller devant lui. Déposant mon message sur ses genoux, le petit monstre gigotait dans tous les sens. D'un coup, le chaton fut lâché. Portant ma main à mes lèvres,une goutte de sang perla à sa surface. |
| | | Viktor de Missède
Humain
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| Sujet: Re: Un plan machiavélique [Viktor] Sam 19 Juin 2010 - 7:53 | |
| Viktor s'était plus que nonchalamment installé dans un canapé de la bibliothèque, tournant ostensiblement le dos à Agniezka. Il n'avait pas la moindre envie de voir la jeune femme.
Comment avait-elle put lui faire ça? Il se sentait trahi et abandonné. Mais après tout, il avait été idiot. Il fallait bien s'attendre à se que cela arrive un jour ou l'autre. Elle était jolie et les toilettes soignées que lui faisait mettre Nane avait pour effet (très certainement recherché) de la mettre en valeur. Chaque jour, elle paraissait plus éblouissante que le précédent. Et lui il avait choisit de prendre son temps avec elle. De la laisser s'habituer à son nouvel environnement.
Quel idiot il avait fait.
Difficile d'imaginer que tout ces rapaces de la cour ne l'aient pas remarqué et il n'avait certainement pas fallut bien longtemps avant qu'elle aussi ait un certain nombre de prétendant ou au moins, d'amants qui auraient bien prit cette place.
Et puis, qu'était ce baisé qu'ils avaient échangé. Rien assurément. C'était lui qui l'avait embrassé. Pas l'inverse. Et à chaque fois, c'était lui qui faisait un pas vers elle. Agniezka n'en faisait pas pour se rapprocher de lui. Elle le prenait certainement pour un encombrant prétendant. Quelqu'un qui s'accrochait à elle et qu'elle essayait de repousser sans pour autant lui faire de peine.
Eh ben, c'était manqué.
De la peine, elle venait de lui en faire plus qu'il n'aurait crut que c'était possible.
Un doute s'insinua dans son esprit. Pourquoi était-il resté dans cette bibliothèque? Il n'en était pas tout à fait certain. Mais du coin de l'œil, il la vit qui s'approchait de lui. Le baron détourna ostensiblement le regard. Il ne voulait pas la voir. Il ne voulait pas croisé son petit regard désolé. Elle avait fait son choix. Maintenant, qu'elle assume se qu'elle avait fait. Lui en tout cas n'avait pas l'intention de faire le moindre geste vers elle.
Elle se mit à genou devant lui et déposa quelque chose sur ses jambes. Dans ses bras, le chaton s'agitait dans tout les sens, jouant avec les morceau de sa robe.
Viktor la gratifia alors d'un regard à la fois triste et déçus. Il avait hésité un moment à la laisser planter là et à partir sans un seul regard à se qu'elle lui avait écrit.
Mais s'il était resté là plutôt que de partir dans une des salles du palais, est-ce que se n'était pas inconsciemment pour lui donner une chance de s'expliquer? Le jeune homme reporta son attention sur la lettre qu'elle venait de déposer sur ses genoux.
Il la lit une première fois, puis une deuxième et même une troisième. Aussi ne se rendit-il pas compte que le chaton venait de griffer la jeune femme à la lèvre.
Se ne fut que lorsqu'il la regarda à nouveau et vit le sang perler à sa lèvre que son attitude envers la jeune femme changea. Il descendit de son fauteur il s'assurer qu'elle n'avait aucun mal, se qui était le cas. Se n'était qu'une simple petite griffure qui n'allait pas verser plus de trois petites goutes de sang.
Passant doucement un doigt sur les lèvres de la jeune femme, il fut soudain troublé. Les pensées se bousculaient dans son esprit au point qu'il ne savait plus du tout se qu'il devait faire ni croire. Il se décida à parler. Il voulait des réponses et à défaut, au moins mettre des mots sur se qu'il ressentait.
« Pourquoi? Pourquoi est-ce que tu as accepté qu'il te touche alors que tu sursaute et frisonne encore lorsque je ne fais que t'effleurer? »
Viktor s'éloigna de la jeune femme. Il ne voulait pas céder à la tentation de la prendre dans ses bras.
« Tu dis que tu es heureuse juste quant je suis avec toi. Mais tu n'avais pas l'air très malheureuse lorsqu'il posait des baisers sur ta nuque. »
Le baron baissa un moment les yeux avant de relever la tête, fixant avec haine le petit papillon accroché autour de la gorge d'Agniezka.
« Si je voudrais que tu lui retourne ce cadeau, la réponse est oui. Je voudrais te garder pour moi et pour moi tout seul. C'est du pur égoïsme de ma part, mais voilà, c'est dit. »
Il ne lui restait plus qu'une seule chose à ajouter pour avoir tout dit.
« Et je rêve de t'embrasser à nouveau. De te serrer contre moi. De te consoler quant tu fais tes cauchemars. Je suis certain que tu fais des cauchemars et que tu reste des heures et des heures à pleurer en silence dans ta chambre et je ne le supporte pas. Notre baisé hante mes jours et mes nuits. Je voudrais encore gouter à tes lèvres. Mais je ne peux t'approcher sans te faire tressaillir. Si je suis jaloux? OUI !!! Je suis jaloux de Lyrin qui en quelques minutes à put te toucher et déposer un baisé sur ta nuque alors que tu ne m'aurais jamais laissé faire une chose pareille. Je t'en veux de lui avoir donné cette occasion et de l'avoir laissé faire comme je m'en veux de ne pas avoir agit plus tôt. »
Le baron avait complètement craqué et littéralement vidé son sac devant la jeune femme. Il lui avait fait mal. C'était certain. Mais quant on est blessé, on veux blesser plus encore. Cela ne soulageait en rien sa propre douleur comme il avait put le penser.
Pourtant, alors qu'il pensait ne plus rien avoir à dire, d'autres mots sortirent de sa bouche.
« Si tu ressent la même chose que moi, je t'en supplie, fait le moi comprendre. J'en ai assez que mon cœur soit au supplice. » |
| | | Iseult Séraphin
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| Sujet: Re: Un plan machiavélique [Viktor] Sam 19 Juin 2010 - 23:12 | |
| Le sang perla sur ma lèvre inférieure. Montant ma main vers l'origine de la douleur, je vis un peu de sang sur le revers de ma main. Ainsi la petite boule de poils avait réussit à me blesser. Je vis alors Viktor se lever du fauteuil. Il demanda alors d'un ton froid pourquoi., pourquoi ce chevalier avait pu la toucher alors que lui ne pouvait le faire sans que je ne tremble. Je ne savais pas pourquoi Lyrin avait pu me toucher sans que je ne tremble mais j'avais une légère idée sur la question concernant Viktor. Il est vrai qu'à chaque fois que j'étais près de lui, mon coeur s'emballait mais ce n'était pas le cas quand le chevalier était avec moi. Etait ce par ce que j'avais aucun sentiment pour le chevalier que cela m'avait fait ni chaud ni froid quand il m'avait embrassée dans le cou hormis une grande surprise.
Puis j'entendis les pas de Viktor s'éloigner. Il continua à parler, à me questionner. Comment pouvait il penser que j'étais heureuse dans le bras de cet homme ? Comment pouvait il penser cela de moi ? Je lui en voulais de me faire autant de peine. Ca me brisait le coeur. Ca faisait mal de l'entendre parler ainsi. Quant à la question que j'avais couché sur le vélin concernant le bijou qu'on venait de m'offrir, Viktor fut clair sur ce sujet. Sa réponse était oui. A cette annonce, je portais mes mains à l'arrière de ma nuque pour détacher le collier. C'est à ce moment là que je l'entendis qu'il était jaloux et qu'il désirait me garder pour lui, et juste pour lui seul.
A cette annonce, mes doigts dérapèrent sur le fermoir du collier. Je tentais de le retirer mais le reste me surprit tant que involontairement je venais de casser la petite chaine en or. Le bijou tomba alors dans un pli de la jupe de ma robe. Viktor continuait à parler. Plus je l'écoutais et plus je réalisais mes sentiments réels pour lui. Je pensais alors qu'il eut fini mais il ajouta une dernière phrase. Il me demandait un geste de ma part si j'éprouvais la même chose que lui. C'était le cas. J'éprouvais pour lui de tendres sentiments sur lesquels je n'arrivais à mettre des mots. J'avais également les mêmes pensées que lui quant à ce baiser.
Il voulait une réponse de ma part. Me levant en prenant appui sur le fauteuil, j'allai en sa direction. Il me faisait toujours dos. Je m'avançais un peu plus. J'étais juste derrière lui. Avançant ma main, je la posai délicatement sur celle de Viktor. J'avais peur qu'il ne fasse un geste pour la retirer. Lentement je me déplaçai sur le côté pour lui faire face. Le baron ne bougea pas. Attendait il un geste de ma part ? Il est fort probable. Je n'osai pas, je ne pouvais pas. Finalement me mettant sur la pointe des pieds, tout en fermant les paupières, je posai mes lèvre sur les siennes.
Ce baiser donné de mon plein grès parlerait pour moi. Comme c'était un baiser qui hantait son esprit jour et nuit, ce ne pouvait être qu'un baiser qui lui ferait comprendre que mon coeur battait également pour lui. M'éloignant doucement, je pris sa main et déposai le collier dont la chaine était à présent brisée au creux de sa paume. Il avait donc une preuve de mes sentiments et de ce que j'étais prête à faire pour lui. |
| | | Viktor de Missède
Humain
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| Sujet: Re: Un plan machiavélique [Viktor] Dim 20 Juin 2010 - 13:23 | |
| Viktor avait tourné le dos à Agniezka. Il attendait. Qu'elle fasse un signe, un geste. Quelque chose.
Puisqu'il ne la regardait pas, il ne pouvait pas voir qu'elle était en train de retirer son collier et que la chainette dorée de celui-ci s'était brisé. Il fixait le petit chat qu'il venait de lui offrir et qui jouait en ce moment avec son grelot, le faisant énergiquement tinté à chacun des coups qu'il lui donnait de ses petites pattes noires. Le petit tintement était assez doux, mais Viktor attendait avec trop d'anxiété se qu'allait faire la jeune femme dans son dos pour rire des petites mimiques du chaton.
Il l'entendit se lever aux froissements de sa robe. Elle se déplaça légèrement jusqu'à être dans son dos, toute proche de lui. Le baron dut faire un effort surhumain pour ne pas se retourner. Il resta immobile. Ne bougeant pas d'un seul millimètre.
Elle posa délicatement sa main dans la sienne, un peut tendue. Ils étaient tout les deux sur leur gardes, guètant la réaction de l'autre. Il y avait tant de chose que Viktor aurait put faire à cet instant. Mais il ne bougea pas. Il voulait savoir se qu'Agniezka lui réservait. Se qu'elle allait faire. Peut-être lui accorder un sourire désolé. Peut-être rien de plus que se tenir là devant lui et à attendre qu'il face un nouveau pas vers elle.
Mais il n'était pas certain d'être en mesure de s'approcher plus d'elle si s'était se qu'elle attendait. Se qu'il avait vu lui avait fait trop mal pour qu'il puisse se rapprocher encore d'elle si la jeune femme ne faisait pas un mouvement vers lui.
Elle le regardait à présent en face. Légèrement plus grand, le baron baissait les yeux pour la regarder, mais resta tout à fait immobile devant la jeune femme. Elle dut comprendre qu'il ne lèverais pas le petit doigt. Aussi prit-elle les devant.
Se dressant légèrement sur la pointe des pieds, Agniezka posa ses lèvres sur les siennes.
Comme dans son souvenir, se baisé fut d'une grande douceur. Viktor se sentit léger. Très léger.
Rapidement (trop rapidement au goût de Viktor), la jeune femme s'éloigna. Lui prenant doucement la main, elle y déposa le collier dont le papillon doré semblait narguer le jeune homme.
Posant négligemment le bijoux sur une table comme s'il n'avait été qu'une vulgaire breloque, Viktor reporta son attention immédiatement sur la jeune femme. Elle paraissait un peut inquiète, guettant une fois de plus sa réaction. Doucement, il se rapprocha de la jeune femme. Elle paraissait un peut anxieuse, mais ne le quittait pas des yeux.
Viktor passa délicatement une main sur le visage de la jeune femme, caressant doucement sa joue du bout des doigts. Il ne savait plus vraiment quoi faire. Après la douleur que lui avait causé se qu'il pensait être une trahison, la joie de découvrir toute l'étendue des sentiments qu'Agniezka éprouvait pour lui. Le jeune homme se sentait comme revivre.
Il essuya doucement un petit peut du sang qui perlait sur la lèvre de la jeune femme.
Doucement, il sera contre lui la jeune femme. Lui caressant doucement la joue d'une main.
« Tu ne pleureras plus toute seule hein. Si tu fais un cauchemars, viens me voir d'accord? Tu me réveil, mais je ne veux plus que tu reste toute seule dans ta chambre quant tu fais un cauchemars. Tu veux bien me le promettre? » |
| | | Iseult Séraphin
Humain
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| Sujet: Re: Un plan machiavélique [Viktor] Dim 20 Juin 2010 - 17:49 | |
| Je venais de poser dans la main de Viktor le cadeau que m'avait offert Lyrin. Je lui montrai donc par ce geste que je consentai à sa requête et par conséquence à ses avoeux de me savoir juste pour lui. D'ailleurs je n'en désirai pas d'autres que lui, seul Viktor comptait à mes yeux. Mon coeur s'affolait à chaque fois que j'étais en sa présence. Au début c'était de la crainte mais maintenant ce n'était plus le cas je sentais une émotion tendre envers lui. Je vis alors Viktor déposer le collier sur le bureau. Une fois l'objet déposé, il reporta son attention sur moi. Il semblait alors que la réponse que je lui avait faite avait réussi à faire en sorte qu'il me jette un regard autre que méprisant et peiné. Mais je n'étais pas sûre à présent de ce qu'il allait se passer. Allait il me prendre pour une courtisane de plus et me le faire savoir ou au contraire être plus présent pour moi ?
Il s'approcha alors de moi. Je le regardais anxieuse de connaître sa réponse. Il pouvait d'ailleurs voir ce mal être qui me rongeait. Doucement, je le vis lever une main vers mon visage avant que je ne sente sa main sur ma joue pour la caresser. Son geste était tendre et aimant. Une goutte de sang perla à nouveau sur ma lèvre que Viktor recueillit en passant un doigt dessus. Le baron me serra alors contre lui. Une main dans le bas de mon dos alors que l'autre était toujours posée sur ma joue. Je le regardais en battant des paupières. L'effleurement de ma joue se transforma alors en une véritable caresse qui me fit trésaillir. J'étais bien comme cela dans ses bras. Je sentais mon coeur s'affoler dans ma poitrine, ma respiration se faire plus rapide. Cela ne devait pas lui passer inaperçu. Mes joues se fardaient une nouvelle fois de cette couleur si coutulière qu'était le rouge.
Il me demanda alors de ne plus pleurer seule. Viktor enchaina sur mes terreurs nocturnes. Il était au courrant car il avait vu. Il ne voulait plus que je souffre seule dans mon coin. Il désirait donc partager ma peine comme mes joies. Il me fit promettre de venir le déranger à chaque fois que je n'irai pas bien. Il était fou de me faire promettre pareille chose mais j'acquiesçai quand même. Je tenterai alors mais c'était sans garantie. Nous étions seuls dans cette grande bibliothèque, enlacés l'un dans les bras de l'autre. Je ne voulais pour rien au monde que ce moment ne s'arrête mais il était temps d'aller diner. Lyrin et Ysera étaient assis l'un à côté de l'autre. Quand ils nous virent arriver ensemble, et d'autant plus comme je fus au bras de Viktor, Ysera éclata d'une colère noire en tapant du pied par terre. Au contraire Lyrin remarqua que je ne portais plus le médaillon qu'il m'avait offert. Il avait donc une nouvelle fois échoué contre Viktor.
Le repas passé, je pris congés de Viktor car je ne me sentais pas très bien. En homme galant et attentionné qu'il était, il me racompagna devant mes appartements. Nane m'aida à me mettre au lit. Tout d'abord ce fut un cauchemard. Toujours des cris autour de moi, puis cet homme dont je ne vois pas le visage. Cette fois je ne me réveille pas en sueur mon rêve continue et c'est une vision du présent qui se présente à moi en songe. Viktor se tient debout, il est là mais semble ne pas me voir. Ysera lui fait face. Il lui prend la main tendrement. Elle, elle glousse et l'embrasse avidement avant de me lancer un regard dédaigneux. Lyrin se glisse derrière moi et m'enlève alors sans que Viktor ne fasse le moindre mouvement. C'est à ce moment là que je me réveille. Je me mets alors à pleurer.
Me rappelant la promesse que je lui ai faite tantôt, je me lève de mon lit. Doucement je me glisse je hors de ma chambre et je me dirige vers celle de Viktor. Lors de la première nuit au château. Viktor avait passé la nuit dans ma chambre même s'il avait jugé cela inconvenable. Que dirait on si on me voyait pénétrer dans sa chambre ? J'en mourrai certainement de honte. Ma main se trouve sur la clanche de ses appartements. Un bruit dans le couloir se fait entendre. Ce fameux fantôme ? J'ai peur que l'on me voit et il est trop tard pour faire machine arrière. Je pénétre alors dans sa chambre en refermant doucement la porte après mon passage. Viktor dort à point fermé. Je m'avance doucement vers son lit.
Il dort toujours. Je n'ose pas le réveiller. Je reste debout devant lui. Mes larmes coulent toujours. J'hésite à repartir mais les bruits que j'ai entendu dans le couloir ne m'ont pas rassurée et j'ai peur que ce soit le fantôme dont j'ai entendu parler alors que je quittais la volière. Finalement, je reste dans les appartements de Viktor. Je n'ose plus repartir à présent. Je m'avance un peu plus vers son lit pui je m'allonge par dessus les draps à côté de lui. Il dort toujours. Je suis couchée sur le côté lui faisant face. Mes larmes coulent toujours. Finalement c'est épuisée que je m'endors sans avoir réveillé Viktor. |
| | | Viktor de Missède
Humain
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| Sujet: Re: Un plan machiavélique [Viktor] Lun 21 Juin 2010 - 6:58 | |
| Que dire de ce moment délicieux dans la bibliothèque? Viktor était tout simplement aux anges. Agniezka doucement serrée contre lui, il pouvait sentir son souffle soulever plus rapidement sa poitrine et voyait ses joues se teinter d'une jolie couleur rose sous la caresse de sa main. Mais ces tressaillement n'était plus des signes de peur. Il le savait maintenant. Il y a très peut de temps, il aurait crut que c'était parce qu'elle ne voulait pas de lui, qu'elle rejetait intérieurement ses attentions sans avoir pourtant la possibilité de le lui dire clairement. Mais se n'était plus le cas.
Le repas fut tranquille. Cette fois, il rassura le cuisiner en mangeant comme à son habitude. Pas trop, mais plus que le premier repas au court duquel Agniezka avait participé à Missède. Plus personne ne se posait vraiment de question sur le fait que la jeune femme soit installée à la droite du jeune homme. Mais certains remarquèrent une nouvelle donne dans la relation du jeune couple. Il y eu quelques moment ou Viktor se perdait dans la contemplation de la jeune femme avant de rapidement reprendre de la contenance. Et lorsqu'il lui jetait un regard, c'était toujours un coup d'œil attendrit.
Elle réussi à faire comprendre qu'elle était mal à l'aise à fin du repas pour pouvoir s'éclipser. Viktor la raccompagna jusqu'à sa chambre et ils se quittèrent sur le pas de la porte.
* * *
Se fut la sensation étrange de quelque chose de froid venant se coller à lui qui réveilla Viktor.
Ouvrant légèrement les yeux, il ne vit au départ qu'une importante masse de cheveux châtain. Mais il ne tarda pas à apercevoir, à moitié dissimulé, le joli visage d'Agniezka en train de dormir. Mais elle ne dormait pas paisiblement. Ses lèvres tremblaient et tout son petit corps était secoué de frissons. Il est vrai qu'en dehors des couvertures et en pleine nuit, la chambre n'était pas très chaude.
Le jeune baron ne se posa pas vraiment la question de savoir pourquoi la jeune femme se trouvait ici. Elle avait très certainement fait un cauchemars et, fidèle à la promesse qu'elle lui avait faite, elle était venue prêt de lui pour trouver un peut de réconfort mais n'avait pas osé le réveiller.
Doucement, pour ne pas troubler son sommeil, le jeune baron fit glisser sous elle les couverture. Sur lesquels elle s'était allongée et les ramena ensuite pour recouvrir la jeune femme. Il l'attira ensuite tout doucement contre lui pour l'aider à se réchauffer.
Agniezka ne mit pas longtemps à arrêter de grelotter, mais il en fallut un peut plus à Viktor pour arrêter de rougir lorsqu'il se rendit compte de la légèreté avec laquelle était vêtue la jeune femme. Une simple robe de nuit. Elle n'avait pas dut prendre le temps d'enfiler de vrai vêtement avant de venir le voir et c'était logique, mais bon... il était quant même avec elle assez peut vêtue et dans son lit. En pensant à cela, il allait falloir trouver un moyen demain matin pour ne pas provoquer de scandale ni de rumeur. Si on la voyait ainsi vêtue quitter sa chambre, bonjour les dégâts.
Se fut en pensant à cela que Viktor se rendormit, le petit corps chaud d'Agnieska serrer contre le sien.
* * *
Décidément, le baron avait vraiment de très douces visions à son réveil.
Là, se fut le visage souriant béatement dans son sommeil de sa douce protégée qui l'accueillit.
L'aube n'allait pas tarder à se lever. Il fallait qu'il réveille la jeune femme et qu'elle regagne sa chambre avant que le couloir ne soit plein de quémandeur et autre venant cueillir le baron des son réveil pour lui demander une quelconque faveur.
C'était un véritable crime de devoir la réveiller alors qu'elle était si calme et si paisible. Mais il n'avait malheureusement pas le choix.
Passant doucement une main sur sa joue, le baron la réveillait doucement en l'appelant et en lui murmurant des mots doux. Elle fini par ouvrir les yeux et Viktor l'accueillit avec un joli sourire. Il ne put résister à la tentation de lui déposer quelques doux baisers sur le visage.
« Il faut se réveiller mon amour. Désolé, mais je ne peux pas te laisser dormir toute la journée, même si j'ai très envi de rester ici toute la journée et de ne pas bouger de ce lit avec toi. Il faut te préparer à cette petite journée ma biche adorée. » |
| | | Iseult Séraphin
Humain
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| Sujet: Re: Un plan machiavélique [Viktor] Lun 21 Juin 2010 - 8:20 | |
| Je m'étais endormie finalement près de Viktor dans son lit sans avoir osé le réveiller. La nuit était fraîche en dehors des draps aussi il fut tout naturel que je grelotte à plusieurs reprises. Le baron se réveilla dans la nuit. Me découvrant à ses côtés endormie, il me prit dans ses bras pour me réchauffer. Ce fut donc enlacer dans ses bras et pouvant sentir la chaleur de son coeur que j'ai continué à dormir paisiblement. L'aube n'allait pas tarder à pointer le bout de sonnez. Viktor est éveillé mais pas moi. Passant une main chaude sur mon visage qu'il caresse, il tente alors de me réveiller. Doucement j'ouvre les yeux. Je découvre alors Viktor penché au dessus de moi. Il en profite alors pour me déposer quelques baisers.
Viktor prit la parole à voix basse. Il m'appela son amour ce qui me fit rougir. Avouant qu'il aimerai passer la journée dans ce lit en ma compagnie, je rougis encore plus. Ce fut à ce moment que je réalisai que ce n'était pas un doux rêve que je faisais mais que j'étais belle et bien dans le lit de Viktor. Je me souviens... Le cauchemar... Il ne faut surtout pas que l'on me trouve ici sinon mon honneur est perdu. Viktor le sait très bien. Aussi il me raccompagne à mes appartements. Un baiser sur le front,il me laisse alors regagner ma chambre. Nane se trouvait là dans le couloir. Elle venait de voir la scène. Heureuse de voir enfin son Viktor s'intéresser à une demoiselle mais il faudrait tout de même qu'elle ait une petite discussion avec lui.
Attendant que le baron regagne sa chambre, comme l'accoutumée, elle commence par aller le réveiller comme tous les matins. Sauf que ce matin là, elle le retrouve éveiller. Elle lui glisse alors un regard un peu sévère puis lui glisse qu'il ne fallait pas tant que rien n'était officiel sinon le protocole ne permettrait une union avec elle. Sur le coup,il fallait comprendre mais il ne fallut pas longtemps à Viktor pour réaliser les paroles de la nourrice. Le laissant seul, Nane s'en va vers mes appartements. C'est à mon tour de subir son sermon. Elle m'explique alors gentiment que je ne dois plus aller dans la chambre de Viktor car que ce passerait il si on m'y découvrait en chemise de nuit dans son lit. Je baissai alors les yeux réalisant mon erreur.
Pendant que Nane me lave, je médite à ses paroles. Une fois propre et habillée, je me dirige vers un salon que je sais libre dans la matinée. Ysera me suit alors dans les escaliers. Elle n'a toujours pas digéré son échec de la veille aussi elle décide de le faire elle même. Elle pénètre alors à ma suite dans le petit salon puis elle est vite rejointe par trois autres demoiselles.. Sans que je comprenne ce qui se passe, elle fend sur moi tel un rapace. Je me recule mais je me retrouve bloquée par une table. Je ne comprends pas ce qu'elles me veulent et cela me fait peur. Je tremble. Elle me dit alors d'arrêter ce petit jeu et de faire ma mijaurée. Qu'elle ne croit pas que je sois muette et qu'elle comptait bien le prouver et maintenant et devant les autres.
Avançant une main déterminée vers ma gorge, elle veut me retirer mon ruban. Je suis tétanisée, je n'arrive plus à bouger. Aussi elle n'a aucun mal à me retirer le ruban dévoilant l'affreuse blessure. Des larmes se mettent alors à couler sur mes joues avant que je ne me laisse tomber au sol, mon visage dissimulé dans mes mains. Les trois autres demoiselles regardent la scène avec une certaine satisfaction. Elles n'osaient braver un ordre du baron et le fait que Ysera le fasse les arrangeaient bien. Une fois ma blessure dévoilée, une demoiselle fait un pas en arrière et prend le temps d'une seconde un air compatissant. Elle essaie alors de dire à Ysera qu'elle n'aurait pas du mais celle ci est encore plus hors d'elle en voyant que ce n'était pas une manigance de ma part mais une réalité. Ysera me regarde avec un regard froid dans lequel on ne voit aucune pitié. Les autres jeunes femmes commencent alors à voir clair dans le jeu de leur meneuse. Une autre me tend la main mais Ysera lui donne un coup d'éventail dessus. Elle refuse que quiconque m'aide. Si j'avais été un agneau et elle un loup, elle n'aurait fait qu'une bouchée de moi. La porte du salon s'ouvre. Généralement à cette heure ci c'est Viktor qui vient me rejoindre. C'était bien lui. Il tombe alors sur un spectacle désolant. Ysera debout l'air mauvais tenant dans sa main un ruban de la couleur de ma robe et moi pleurant à terre. Les autres demoiselles autour regardant la scène avec un brin d'anxiété. Ysera tente alors une explication disant que toutes les quatre m'ont découverte ainsi et que le ruban était à terre. Les trois autres acquiescèrent à ce vil mensonge. |
| | | Viktor de Missède
Humain
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| Sujet: Re: Un plan machiavélique [Viktor] Lun 21 Juin 2010 - 16:08 | |
| Bon, pas la peine de chercher à comprendre pourquoi Nane venait de lui passer un savon, Viktor le savait parfaitement. Oui, il n'aurait pas dut faire cette proposition à Agniezka de venir dans sa chambre si quelque chose n'allait pas. Il aurait dut s'abstenir de le faire. Mais d'un autre côté, personne à part la nourrisse n'avait vu se qui s'était déroulé. Personne ne pouvait donc leur reprocher quoi que se soit.
Quand au dernier détail, Viktor pensais s'en arranger rapidement. Cela mettrait définitivement un therme à toutes les rumeurs qui pouvaient circuler et il n'auraient plus à se cacher comme ils venaient d'y être contraint.
L'idée faisait doucement son chemin dans la tête du baron et lui paraissait de plus en plus séduisante. Elle s'insinuait avec une sournoiserie tout à fait envoutante dans son esprit, jouant avec son cerveau et en occupant une bonne partie. Après se qui s'était passé hier dans la bibliothèque, pourquoi ne pas faire cela? Se pourrait être une bonne idée.
Laissant là ses pensées, mais un sourire aux lèvres, le jeune baron ne tarda pas à sortir de la salle, tout habillé et d'attaque pour une nouvelle journée. Quelques marchands qui venaient se plaindre des taxes attendaient dans l'antichambre de son bureau qui accepte de les faire entrer. Quelques affaires vites expédiées. Le jeune homme demanda pourtant qu'on convoque pour lui le meilleurs attisant de la ville pour cet après midi. Il avait une commande spéciale qu'il voudrait voir honorée comme il convient.
Bon, une bonne chose de faite.
Toujours d'aussi bonne humeur, le jeune baron se dirigea vers le petit salon où il avait l'habitude de passer une partie de la matinée en compagnie d'Agniezka.
Quel ne fut pas sa surprise au moment ou il poussa la porte.
Il tomba alors sur une scène tout à fait désolante à laquelle il ne s'attendait absolument pas. Ysera debout l'air mauvais tenant dans sa main un ruban de la couleur de la robe d'Agniezka. Le genre de ruban dont elle s'ornait tout les jours la gorge pour qu'on ne puisse pas voir son horrible cicatrice. La jeune femme était d'ailleurs au sol, versant toute les larmes de son corps, ladite blessure parfaitement visible. Trois autres demoiselles autour regardant la scène avec un froid détachement.
Voyant le nouveau venu, le regard d'Ysera s'attendrit immédiatement.
« Monseigneur. Nous étions venu aux nouvelles lorsque nous l'avons trouvée ainsi. »
Viktor avait du mal à croire que la jeune femme ait elle même retiré ce ruban de sa gorge. Il avait en revanche bien plus de facilité à croire le fait qu'Ysera et ses consœur s'en était prise une fois de plus à la jeune femme isolée. C'était bien plus dans son style.
« Sortez toute, ordonna sèchement Viktor. »
Toute s'inclinait légèrement et quittaient la pièce. Même Agniezka commençait à vouloir se relever quant le jeune baron l'arrêta.
« Non, toi tu reste là, dit-il d'un ton doux en prenant les mains de la jeune femme. »
La guidant jusqu'à un canapé, il l'y mit assise avant de la prendre dans ses bras et de la bercer doucement. Le corps de la jeune femme était toujours secouer de petits sanglots silencieux. Il la sentait doucement tressauter dans ses bras au rythme d'une respiration saccadée par les pleurs. Lorsqu'elle se fut un peut calmé, Viktor s'éloigna légèrement d'elle.
« Ça vas mieux? »
Doucement, il essuya les larmes qui perlait à ses yeux. Son regard dévia instinctivement vers cette cicatrice qui barait la gorge de la jeune femme. Elle sembla sur le poing de refondre en larme alors qu'elle essayait de lui dissimuler de ses mains.
« Non, non, ne fait pas ça. »
Doucement, le baron prit les mains de la jeune femme et resta sans bouger d'un centimètre alors que sa cicatrice était à nouveau mise à nu.
« Je t'aime comme tu es. Toute entière, dit le jeune homme. »
Il se leva et passa doucement derrière elle. Remettant délicatement le bandeau en place, comme s'il lui mettait un collier, prenant garde à ne pas trop serrer le nœud.
« Je t'aime toute entière, dit-il à son oreille avant de déposer un baiser dans le cou de la jeune femme. » |
| | | Iseult Séraphin
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| Sujet: Re: Un plan machiavélique [Viktor] Lun 21 Juin 2010 - 16:43 | |
| J'étais par terre en pleurs quand Viktor entra dans le salon découvrant le triste spectacle. Ysera tenta de se jsutifier comme elle le put mais en vain. Le baron ne se laissa pas leurer et d'un ton sec demanda alors à ce qu'on sorte toute. Les demoiselles firent une rapide révérence alors que je me relevais pour quitter également le salon. Viktor d'un ton beaucoup plus douc m'invita à rester. Ainsi ce « toute » s'adressait à elles et non à moi. Il me retient alors dans la pièce avec sa voix mais également en me saisissant la main au moment où j'allais quitter la pièce à mon tour.
Il me guida vers le canapé, où nous nous prîmes place. Il m'enlaça alors que je pleurai toujours silencieusement. On resta un moment comme cela le temps que mes larmes ne cessent. Une fois que mes larmes diminuèrent significativement, Viktor me demanda si cela allait à présent mieux. Je le regardais avec mes yeux rouges encore embués d'eau. Il essuya d'ailleurs une larme qui coula le long de ma joue. Son regard se porta alors sur ma cicatrice. Je ne voulais pas qu'il la voit, j'étais sur le point à me remettre à pleurer en la dissimulant par mes mains quand il m'en empêcha.
Viktor prit alors mes mains dans les siennes pour que je ne puisse pas cacher cette marque monstrueuse. Il la regardait puis me dit m'aimer toute entière. Cela signifiait il qu'il m'aimait même avec cette blessure immonde ? Il semblerait bien que oui... Me lachant les mains, il se positionna dans mon dos. Viktor avec le ruban en main l'enroula autour de la nuque avant de le nouer délicatement sans trop serrer de peur de me faire mal. Il souffla à mon oreille qu'il m'aimait toute entière, telle que j'étais avant de déposer un baiser dans mon cou qui me fit trésaillir.
Celui de Lyrin n'avait éveillé en moi que de la peur alors que celui de Viktor avait un tout autre effet. Je trésaillis. Un plaisir mélangé un peu de crainte car le parole de Nane concernant mon honneur me revint en tête. Me retournant alors en séchant une larme, je lui dit silencieusement en baissant les yeux et en rougissant.
Il ne faut pas Viktor. Qu'adviendra t-il de nous si on nous voyait ainsi ? Je sais que tu es le baron de ces terres et par conséquence tu peux faire plier les volontés de gens mais que se passera t-il pour mon honneur ? C'est la seule chose qu'il me reste...
Il est fort probable que Viktor n'y comprit rien. Notre passion naissante était vouée à l'échec tant que rien ne serait officialisé. On frappa à ce moment à la porte. C'était un serviteur qui avertit le baron que la personne qu'il désirait entretenir était arrivée. Après tout on ne faisait pas attendre le baron. Viktor du alors me quitter. Me laissant seule dans le salon, on m'apporta un peu de thé. On frappa une nouvelle fois à la porte. C'était Nane qui entra alors avec dans ses bras le petit chaton. Elle me l'avait ammené pour que je me sente un peu moins seule pendant que le baron traitait affaire.
Assise sur un tapis moelleux devant la cheminée du salon, je jouais alors avec ce petit monstre à poils. Un grelot suspendu au dessus d'une ficelle, il tentait de l'attraper. Cela me fit rire mais sans un éclat de voix. Seuls les miaulement du chaton et les tintements du grelot se faisaient entendre. |
| | | Viktor de Missède
Humain
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| Sujet: Re: Un plan machiavélique [Viktor] Lun 21 Juin 2010 - 21:23 | |
| Agnieka le repoussa doucement. Viktor n'avait en aucune manière l'intention d'aller plus loin. S'il était le baron de Missède et pouvait se permettre quelques libertés, se n'était pas tout à fait le cas de la jeune femme.
Elle se mit à vouloir parler. Un réflexe qu'elle n'avait pas perdu. Pourtant, aucun son ne pouvait plus quitter ses lèvres depuis longtemps déjà. Cela fit de la peine à Viktor. Elle voulait lui dire quelque chose, mais rien ne franchit le silence qui avait prit possession de sa gorge. Elle avait tenté de lui dire quelque chose, mais il n'avait pas put la comprendre. Sans doute ne le pourrait-il jamais si elle lui parlait ainsi. Le baron trouvait cela triste. Mais on ne leur laissait de toute façon pas le choix.
Quelqu'un frappa à la porte avant que le jeune seigneur ait put adresser un mot à Agniezka. L'artisant qu'il avait demandé qu'on fasse venir était arrivé et attendait le seigneur de Missède dans l'antichambre de son bureau. Viktor poussa un soupir. Il n'y avait pas moyen d'être tranquille pendant deux minutes avec la femme qu'on aimait dans ce palais sans qu'on vienne vous déranger pour un oui ou pour un non.
Il s'excusa brièvement avant de rejoindre son bureau, hésitant entre l'énervement d'avoir été dérangé de manière se cavalière alors qu'il aurait souhaiter rester plus longtemps en compagnie de la jeune femme. D'un autre côté, la visite de l'artisant annonçait une bonne nouvelle en perspective. Alors, il n'était pas si énervé que cela.
* * *
« Parfait. J'attends donc cela dans trois jour. Soyez à l'heure, dit Viktor avec un léger sourire aux lèvres. Et pas un mot de cela à qui que se soit ou il vous en cuira. »
L'homme hocha la tête d'un air entendu.
« Vous pouvez compter sur moi monseigneur. »
Viktor retourna tranquillement vers le salon où il trouva Agniezka qui jouait avec son chaton. La mignonne petite boule de poils essayait d'attraper avec ses petites pattes toutes noires un grelot qui pendait à une cordelette tenue par la jeune femme.
Elle ne l'avait ni vu ni entendu entrer. Viktor eu un petit pincement au coeur en voyant la jeune femme rire silencieusement. Cela non plus, il ne l'aurait jamais. Il ne pourrait jamais entendre son rire. En tout cas, la voir ainsi s'amuser lui faisait plaisir. Bien plus plaisir que de la voir pleurer.
Doucement, le jeune homme s'approcha d'elle et se mit assis en face de la jeune femme.
Entre eux, la petite boule de poil miaulait doucement.
Viktor la prit dans ses mains et la souleva pour y déposer un baiser.
« Il faudrait lui trouver un nom qu'est-ce que tu en pense? » |
| | | Iseult Séraphin
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| Sujet: Re: Un plan machiavélique [Viktor] Lun 21 Juin 2010 - 22:54 | |
| Je suis en train de jouer avec le chaton aussi je n'ai pas entendu Viktor revenir dans le salon. Il n'avait fait aucun bruit en entrant dans la pièce. Ce fut que quelques minutes plus tard, qu'il me fit comprendre qu'il était là. Il s'assit alors sur le tapis en face de moi et joua également avec la petite boule de poils. On aurait dit deux enfants comme cela alors que nous étions tous deux adultes. C'est du moins ce que j'imaginais. Ne connaissant pas mon âge, on avait estimé que je devais avoir dix huit années tout au plus.
Je vis Viktor prendre le chaton dans ses bras et l'embrasser sur le sommet de la tête. C'était touchant de le voir ainsi. Un court instant, je fus triste car le voir s'occuper de ce petit animal sans défense me rappela ma condition. Même si de profonds sentiments s'étaient tissés entre nous en peu de temps, j'étais dans la même condition que ce chaton. Une jeune femme recueillit certainement par pitié... La voix de Viktor me fit sortir de mes pensées. Il me proposa de lui trouver un nom. Etrange situation que celle ci, car il avait fallu me trouver un nom également. Acquiesçant simplement d'un geste de la tête, je tenta de lui faire comprendre un nom.
Flocon?
Lui trouver un nom allait être difficile surtout si mes propositions ne pouvaient se faire comprendre. Je ne pourrai alors qu'acquiescer ou refuser les siennes. Tout comme pour le choix de mon prénom cela allait s'annoncer compliqué. Le temps passa. Cela m'avait semblé tellement court alors qu'en réalité plusieurs heures étaient passées. Nous n'étions toujours pas d'accord sur un prénom pour le chaton. Nous fûmes dérangés par une personne qui frappa à la porte. Viktor avait encore du travail à faire. Je dus donc le laisser repartir à contre coeur.
Comme bien souvent l'après midi, je me rendais dans les jardins et plus particulièrement à la volière dissimulée derrière l'orangeraie. L'odeur des agrumes était plaisante. Même si je repartais bien souvent en pleurant de ce lieu, j'aimais néanmoins m'y rendre. Le soleil tape. Avec une partie de la nuit que j'ai passé de découverte, j'avais attrapé froid. Non pas un rhume mais mon organisme avait été affaiblit. Aussi il ne fut pas étant avec ce manque d'ombre que je prenne un coup de chaud.
Sur le banc de pierre, je m'étais assoupie au soleil. Pendant un long moment, les rayons avaient baigné mon visage faisant monter ma température. Lyrin se promenait en compagnie de Ysera. Tous deux savaient qu'à ce moment là de la journée je serai certainement à la volière aussi c'était avec un plan en tête qu'ils venaient. Me découvrant à demi inerte, Ysera jubila de me voir dans cet état. Cela ne plut pas à Lyrin qui décida de me ramener au château. Sa compagne de promenade lui fit d'ailleurs une crise de jalousie. Viktor et ensuite Lyrin. Ils la délaissaient tous pour moi.
Posant une main sur mon front, il put sentir la fièvre. Aussi il me souleva du banc sans que je ne m'éveille et se dirigea vers le château avec mon corps inerte dans ses bras. Les regards et les murmures ne manquèrent pas sur le chemin. |
| | | Viktor de Missède
Humain
Nombre de messages : 466 Âge : 33 Date d'inscription : 02/06/2010
Personnage :.: MANUSCRIT :.: Âge : Taille : Niveau Magique : Non-Initié
| Sujet: Re: Un plan machiavélique [Viktor] Mar 22 Juin 2010 - 16:04 | |
| Pour être tout à fait honnête, lorsque Viktor vit les lèvres d'Agniezka remuer sans bruit alors qu'elle lui proposait un prénom, il se sentit soudain prit d'une profonde lassitude. Ça allait encore être un parcours du combattant pour parvenir à trouver un nom au chaton. Surtout si, comme pour son propre prénom, la jeune femme descendait de faire preuve d'originalité.
Alors que plusieurs longues heures venaient de passer, ils n'étaient toujours pas d'accord. On vint chercher le jeune baron. Des affaires urgentes à régler demandait son attention. Aussi, une fois de plus, il laissa la jeune femme pour s'en retourner aux affaires de la baronnie.
Il fallait se faire une raison, ils seraient tout les deux très souvent dérangé de la sorte. Le jeune homme se mit à repenser au temps ou Amédé exerçait encore son pouvoir à Missède. Certes, il n'était alors guère plus qu'un lointain cousin de celui-ci, mais au moins on le laissait tranquille. Personne n'allait venir l'enquiquiner avec des papier à signer et les affaires courantes de la baronnie à administrer. Alors, il aurait put passer autant de temps qu'il le souhaitait avec la jeune femme.
D'un autre côté, s'il n'avait pas été baron, il y avait assez peut de chances qu'il se soit rendu au mariage du comte d'Odelian. Et s'il ne l'avait pas fait, il n'aurait pas eu la chance de rencontrer Agniezka.
Faisant contre mauvaise fortune bon coeur, il se prêta avec attention aux affaires de Missède. Plus vite cela serait terminé, plus vite il aurait la possibilité de retrouver Agniezka.
* * *
Personne n'avait prévenu Viktor du malaise de sa protégée. Ysera et Lyrin y avaient mit un soin tout à fait particulier.
C'est donc tout naturellement que le baron que le baron se dirigea vers l'endroit où la jeune femme avait l'habitude de se trouver à cet heure. Son attachement à la volière de Missède était assez étonnant lorsqu'on savait qu'elle la quittait en larme la plupart du temps.
Entrant doucement dans la volière pour ne pas effrayer tout les oiseaux, Viktor chercha Agniezka du regard. Elle n'était pas sur le petit banc de pierre où elle avait tant l'habitude de s'installer pour écouter les oiseaux chanter. Parcourant la volière, Viktor ne trouva pas la moindre trace de la jeune femme. Jusqu'au moment ou il aperçut une jeune femme allongée en travers d'un petit chemin.
Son sang ne fit qu'un tour et il se précipita dans sa direction. Mais se n'était pas Agniezka qu'il découvrit alors allongée au sol. C'était Ysera.
La jeune femme s'était très certainement évanouit à cause de la chaleur.
La prenant doucement dans ses bras, Viktor fit la seule chose qu'il convenait de faire. Il la souleva doucement pour la porter hors de cette étuve qu'était la volière.
Pas inconsciente pour deux sous, la jeune femme eu beaucoup de peine à retenir un sourire triomphant en sentant le baron la transporter ainsi. Elle allait lui servir son grand numéro de la petite biche perdue en faisant semblant de se réveiller et tout irait bien. Elle allait effacer cette petite pimbêche balafrée de sa mémoire.
* * *
Dans la chambre d'Agniezka, la jeune femme avait été laissé aux bons soins de Nane. Il vas sans dire que la vieille nourrisse du baron était tout à fait persuader que le jeune homme était au courant de l'état de sa protégée. Le fait qu'il ne se présente pas pour obtenir de ses nouvelles la faisait d'ailleurs grogner. Qu'il puisse être casagné était une chose, mais là tout de même, il ne fallait pas exagérer.
Il aurait dut accourir au chevet de la jeune femme pour s'enquérir de son état.
Quoi qu'en y réfléchissant bien, cette attitude n'était pas du tout le genre de Viktor.
Comme si son instinct animal lui hurlait que quelque chose n'allait pas, le chaton s'était calmer et blottit contre sa jeune maîtresse, lui donnant des petits coups de langues pour l'aider à se réveiller plus vite.
* * *
Viktor passait doucement une éponge sur le visage d'Ysera.
« Vous vous sentez mieux? »
Il avait emmené la jeune femme dans sa salle de bain privée, comme il l'avait fait avec Agniezka lorsque celle-ci avait fait son malaise. Mais contrairement à se qui s'était passé avec la jeune femme, il gardait une distance règlementaire entre lui et la courtisane qui, il le savait, lui courrait après.
« C'est si aimable à vous de vous être porté à mon secourt, dit-elle en lui adressant un regard aimant. »
Elle faisait bien moins les biches perdue qu'Agniezka. Et puis, il y avait un je ne sais quoi dans son attitude qui mettait le baron profondément mal à l'aise.
« Comment puis-je vous témoigner ma reconnaissance? »
Avant que Viktor n'ait put dire quoi que se soit ni fait le moindre geste, Ysera s'était collée contre lui et avait plaqué ses lèvres contre les siennes, l'embrassant goulument. Surprit, Viktor bascula à arrière et en moins de temps qu'il n'en faut pour le dire, il se retrouva à moitié sonné avec une Ysera qui lui dévorais les lèvres sur le planché de sa salle de bain. |
| | | Iseult Séraphin
Humain
Nombre de messages : 772 Âge : 39 Date d'inscription : 02/09/2009
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| Sujet: Re: Un plan machiavélique [Viktor] Mar 22 Juin 2010 - 21:25 | |
| Lyrin laissa Ysera à la volière et retourna vers le château avec moi dans ses bras. Il me conduisit vers mes appartements où Nane prit le relais. Il savait qu'il me laissait entre de bonnes mains. Retournant vaquer à ses occupations, ce fut la nourrice qui prit soin de moi. Me déshabillant, Nane m'allongea sur le lit puis déposa un linge humide sur mon front. Comme Viktor n'était toujours pas là, car elle savait bien que les bruits de couloirs circulaient déjà, elle était mécontente de ce comportement qui lui était peu coutumier.
Etant sûre que la fièvre était en train de baisser, Nane se dirigea vers les appartements de Viktor. Frappant à la porte de ses appartements, il n'y eu aucune réponse. Pourtant, elle avait déjà été frapper à la porte de son bureau en vain. Finalement elle entra dans la chambre. Une voix féminine se fit entendre provenant de la salle de bains. Nane se dirigea alors vers cette pièce. Alors qu'elle ouvrit la porte, elle découvrit Viktor sur le sol avec une demoiselle par dessus lui qui l'embrassait.
Ainsi donc Viktor passait du bon temps alors que sa protégée était couchée avec de la fièvre. La nourrice était déçue du comportement du baron. Sans un bruit, elle s'enretourna à mon chevet. Le chaton était toujours sur le lit et me léchait le visage. Petit à petit, ma tête bougeait alors que je reprenais connaissance. Changeant le linge sur mon front, elle me dit que j'avais attrapé un coup de chaud et qu'un chevalier m'avait ramenée à elle. Je devrai alors remercier ce chevalier dont j'ignorai encore l'identité. Nane ne me l'avait pas encore dit.
Elle avait un regard triste qui ne passa pas inaperçu. Je la regardai sans trop comprendre. Puis au bout d'une bonne heure, Nane s'éclipsa me laissant à nouveau seule. Elle avait profité du fait que je m'étais rendormie. Plaçant un nouveau linge humide sur mon front, elle alla trouver Viktor. Cette fois ci, ce fut dans son bureau qu'elle réussit à le trouver. Frappant à la porte, elle attendit l'autorisation d'entrer. Une fois en tête à tête avec le baron, elle lui demanda d'abord où il se trouvait il y a une heure de cela. Puis elle enchaina sans lui laisser le temps de répondre que j'étais alitée avec de la fièvre et que c'était Lyrin qui m'avait ramenée de la volière.
Viktor voulut alors me rejoindre mais Nane le garda un peu plus dans le bureau le temps d'avoir une franche conversation avec lui. Ce fut seulement après qu'elle le laissa me rejoindre. Nane partit alors dans les cuisines pour demander un bouillon de légumes afin que je me nourrice un peu. Elle revint quelques minutes plus tard. Viktor étant à mon chevet, elle déposa juste le bouillon sur la petite table puis nous laissa seule. Elle espérait que Viktor me parle de ce qui s'était passé, ce n'était pas à elle de s'en charger. |
| | | Viktor de Missède
Humain
Nombre de messages : 466 Âge : 33 Date d'inscription : 02/06/2010
Personnage :.: MANUSCRIT :.: Âge : Taille : Niveau Magique : Non-Initié
| Sujet: Re: Un plan machiavélique [Viktor] Mer 23 Juin 2010 - 19:37 | |
| Viktor mit quelques secondes à réaliser se qui était en train de lui arriver. Quelques secondes durant lesquels, il ne le savait pas, mais son ancienne nourrisse avait vu toute la scène. Était-ce la hasard ou ce plan d'Ysera était-il si bien calculé? On ne le saurait très certainement jamais. Quoi qu'il en soit, le jeune homme venait d'être piégé en beauté. Le pire était sans doute qu'il n'en était même pas conscient.
Dommage que Nane n'ait pas assisté à la fin de la scène. Sans doute l'aurait-elle trouvé fort enrichissante.
Viktor réussi à se redresser malgré le pois d'Ysera qui lui faisait un collier de ses bras. Avec une certaine force, il repoussa la jeune femme et refit quelques pas en arrière.
« Sans doute les chaleurs du soleil vous sont-elles un peut trop montés à la tête. Je préfère penser cela, dit le jeune baron d'un ton sec. Vous êtes apparemment assez bien remise de votre malaise. Dehors. »
Après avoir aussi clairement mit la jeune femme à la porte (se qu'elle n'apprécia guère d'ailleurs), le baron espérait enfin pouvoir se mettre à la recherche d'Agniezka. La voir lui sourire gentiment ou jouer avec elle et son adorable petite boule de poil lui changerait les idées. Ce baiser que venait de lui voler Ysera n'avait rien d'agréable. Bien au contraire des deux qu'il avait échangé avec Agniezka. Il y avait beaucoup de choses qui se bousculaient dans la tête du baron. Mais de cela, il était sur. Ce baiser le dégoutait même plus qu'autre chose.
Où pouvait d'ailleurs se trouver Agniezka? Si elle n'était pas dans la volière, il y avait peut d'endroit où elle pourrait se trouver. Peut-être dans sa chambre. Le baron s'approchait justement de la porte de la suite qu'il avait fait donner à la jeune femme lorsqu'on vint le chercher.
Apparemment, une autre affaire de la plus haute importance nécessitait son attention immédiate. Jetant un dernier regard à la porte avant de renoncer, le baron suivit le jeune page qui était venu l'avertir.
Après tout, si Agniezka n'était pas dans la volière, c'était très certainement parce qu'elle avait trouvé quelque chose à faire. Il n'allait pas la déranger juste pour quelques secondes.
* * *
Affaire de la plus haute importance.
Pour être tout à fait honnête, se n'est pas exactement comme cela que le jeune homme aurait défini le problème sur lequel il était en train de se pencher.
On toqua à la porte.
« Entrez, fit le jeune homme d'un ton nonchalant. »
Encore quelqu'un qui venait lui faire part d'un problème de la plus haute importance requérant son attention immédiate? Mais non. Se fut Nane qui entra dans le bureau, visiblement énervé. Le baron se demanda bien se qui lui était arrivé pour la mettre dans un état pareil.
« Où étais-tu il y a une heure? »
Pardon? C'était quoi cette question? Le jeune homme ouvrit la bouche sans pourtant savoir de quoi répondre. De toute façon, il n'aurait pas été capable de répondre quoi que se soit. Nane enchaina tout de suite.
« Tu me déçois Viktor. Agniezka est alité depuis plus d'une heure. Elle a fait un malaise dans la volière et toi, tu t'amuse avec une demoiselle dans ta chambre. Vraiment je suis déçue... Non. Tait toi. Tu vas m'écouter... »
* * *
Nane avait passé le quart d'heure suivant à s'énerver contre le jeune homme. Pour tout dire, Viktor ne comprenait rien à se qui était en train de se dire. Agniezka avait fait un malaise dans la volière. Mais quant? Pourquoi personne n'était venu l'avertir?
Assis au chevet de la jeune femme, il était présentement en train de se demander se qu'il allait devoir faire. Quel était cette mauvaise plaisanterie qu'on lui faisait? En tout cas, il n'aimait pas dit tout cela. On aurait dut venir le prévenir à l'instant même ou la jeune femme avait été conduite à ses appartements. Le fait que se soit Lyrin qui ait ramené la jeune femme dans sa chambre l'énervait d'ailleurs au plus haut point.
Il s'arrogeait entièrement le rôle du chevalier servant. C'était lui le protecteur d'Agniezka. Pas Lyrin. C'était à lui de prendre soin de la jeune femme.
Nane vint apporter un bouillon de légume pour qu'Agniezka se nourrisse un peut. Puis, jetant un regard lourd de reproche à Viktor, elle quitta la chambre.
Le jeune homme aida doucement Agniezka à se redresser sur son lit. Il s'occupait d'elle comme d'une poupée grandeur nature. La jeune femme paraissait si faible. Presque sur le point de se rendormir à nouveau. Il fallait pourtant qu'elle avale quelque chose ou elle ne risquait pas de pouvoir se remettre de ses émotions.
Le jeune baron l'aida à se nourrir doucement. Une fois qu'elle eu avaler une grande partie du bouillon, il retira ses bottes et se mit assis à côté de la jeune femme, la prenant doucement dans ses bras. La tenant doucement contre lui, il passa sa main dans ses longs cheveux.
Trois jours.
L'attisant avait dit trois jours. Cela lui paraissait être une éternité.
Devait-il lui dire? Lui expliquer se qui s'était passé dans sa chambre? Certainement. Mais il ne le ferait pas tout de suite en tout cas. Déjà parce qu'elle était faible et avait besoin de repos. Ensuite, parce que rien n'avait changé. Il n'aimait pas plus Ysera qu'avant. Se qu'il ressentait pour sa jeune protégée était de plus en plus fort au contraire.
Trois jours seraient vraiment longs à attendre. |
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