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 Ryltar, l'Hydride Da'reh [Rôdeur]

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Ranaghar Medel'hel
Drow
Ranaghar Medel'hel


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MessageSujet: Ryltar, l'Hydride Da'reh [Rôdeur]   Ryltar, l'Hydride Da'reh [Rôdeur] I_icon_minitimeLun 28 Juin 2010 - 11:20

Nom/Prénom :
Ryltar, tout simplement...
Âge :
270 ans.
Sexe :
Masculin
Race :
Hybride
Particularité :
Il est l’un des rares croisés du sang des peuples immortels et le fils caché du Senger Drow déchu Kaherith Da’reh.
Alignement :
Neutre Mauvais
Métier :
Rôdeur
Classe d'arme :
Corps à corps / Magie


Équipement :
Il est des hommes qui se plaisent à s’encombrer d’un tas d’objets, tant et si bien qu’il faille un convoi pour tout trainer avec eux, mais lui n’est pas de ceux-là… Non. Il se plait à voyager toujours très léger, se contentant d’un minimum. Ainsi ne possède t-il que son arme, un cimeterre des plus simples, mais ouvragé avec soin et talent, des épais gantelets de fer ainsi qu’une sorte de braconnière composé d’épaisse plaques pour protéger le haut de ses cuisses et son bassin. A cela s’ajoute une simple dague qui a depuis longtemps perdu un usage combattif et trouve une utilisation bien plus variée.
Toutes cette ferraille est l’œuvre d’un modeste forgeron nain de Lante que de nombreuses pintes finirent par convaincre de faire affaire avec cet être à l’allure elfique qui ne lui revenait pas.

A cela s’ajoute une gibecière de cuir où il place les meilleurs pièces de ses proies, quand il lui plait de chasser, bijoux, pierres précieuses, beaux tissages, bourses pleine qu’il récolte lors de ses mauvais tours ou des combats qu’il mène et remporte, dépouillant ses victimes. Enfin, il possède une petite gourde contenant de l’eau.

Description physique :
Ryltar, s’il est issu des deux peuples immortels et ennemis, approche davantage des plus sombres origines dans le physique et l’impression qu’il dégage de prime abord. Il est grand, approchant les deux mètres, et d’une carrure imposante de part une musculature très développée par les entrainements et l’instruction rigoureuse et intense qu’il reçut de son père d’adoption. On put dire qu’il fut taillé, sculpté pour se battre, préparé dans ce but par un mentor qui n’avait connu que ça.
Ainsi, cette virilité, cette puissance physique qui se dégage d’un corps à demi exposé écarte la moindre pensée d’abord des filiations avec le Peuple d’Anaëh… Il est un digne fils d’un père qui ignore heureusement son existence, dirons-nous.

Ses traits, malgré son appartenance aux peuples qui ne vieillissent jamais, semble marqués, et malgré qu’il n’ait qu’un quart de cycle, un âge bien peu avancé pour sa race, il semble davantage touché par les effets du temps, mais surtout, les tourments et la rudesse d’une vie d’hybride et de combattant. Ainsi son visage porte t-il les traces de combats violents, deux balafres, l’une trouvant origine sur le nez, glissant vers la joue droite, l’autre partant du front et trouvant la même fin que la première la croisant sur sa route. Son crâne est en partie dégarni malgré une chevelure longue et châtain. Ses oreilles apparentes et effilées et ses yeux dorés, teinté de pourpre quand il s’en trouve prit dans l’action, caractéristique apparente de ses origines métissés. Mais si ses yeux gardent cette trace, sa peau elle n’est plus aussi pâle qu’à ses premières heures, ayant gagné quelques couleur sous la rigueur du climat vaaniens. Outre ce détail, il n’a, à l’exception de sa chevelure et de ses sourcils pas une trace de pilosité.


Description mentale :
A l’image de son physique, les penchants de l’hybride tendent davantage vers la malveillance, la vilenie et la fourberie brute du sombre peuple exilé. Ainsi, ne s’attache t’il pas à la moralité, termes qui n’aurait aucun sens à ses yeux, que celui d’une faiblesse et un frein au plaisir et à la saveur de l’existence. Au même titre que la moralité, l’honneur, la dignité, toutes ces bêtises bonne à pourrir dans un feu avec les livres de contes qui les décrivent et les mettent en avant ne le définissent pas, non. Il n’hésitera pas un instant à faire des coups bas si il peut en tirer avantage et surtout, bon prix…
Il est en certain aspect manipulateur, sachant bien joué l’homme convaincu du bien fait des rapprochements et rapports avec les gens, tendant la main pour aider et soutenir, non sans déjà préparer le poignard pour quand le moment y sera propice. Pourtant, il n’est pas totalement désocialisé, au contraire… Il sait les rapports importants, car seul, il ne peut pas tout faire… Simplement, il ne croit pas en l’amitié longue et impossible à briser, car vient un jour où les rapports coûtent plus qu’ils apportent, et à ce moment là, il vaut mieux couper les ponts et se tirer avant la catastrophe.

Si ce n’est pas un homme de lettre, ce n’est pas non plus un abruti fini… Il sait, par expérience et par instinct que l’intelligence est essentiel pour celui dont la survie est si fragile, pour un être de son espèce… Et au-delà de la brutalité de ses combats, de son aspect, c’est un homme réfléchi, simplement dans le contexte de son instinct de préservation.
Ainsi, n’est-il pas homme de cœur mais d’intérêt, et si il ne s’intéresse pas au pouvoir, la fortune est un sujet sensible, il s’y attache et est prêt à tout pour satisfaire son envie de richesse, même si il n’est pas prêt à crever pour la sauver, ça n’aurait pas de sens, car il perdrait tout, puis si certains appelle ça de la lâcheté, lui saurait sans doute rétorquer que ceux qui se battent et perdent honorablement son pauvre et idiot, sans ambition.


Histoire :
Des mots défilent, et voila que se dessine le fil d’une existence…

Nous sommes en Ithri’Vaan, il y a plus de deux cents soixante-dix ans, dans les appartements de l’Obok Senger d’Thalack Kaherith Da’reh, à l’époque en charge de la région. Et comme il n’est point besoin de peser ses mots, nous le trouvons là, à besogner ardemment une de ses esclaves personnelles qu’il possédait alors, avec toute la délicatesse qu’on connait des exilés d’Anaëh. Et donc, c’est après moult coups de reins savamment portés et une libération espérée, priée par la pauvre malheureuse que commence vraiment ce récit.

L’esclave qui avait du subir les assauts du sombre général, contrainte depuis alors quelques mois de partager régulièrement la couche de son « maître » se nommait Silyë, et sa vie s’était trouvée briser bien avant qu’elle l’ait vraiment vécu. Elle était jeune, pas même adulte, quand elle fut prise à partie et capturée par les sombres d’Elda à la lisière des bois sacrés d’Anaëh… Elle passa entre quelques mains, subissant les pires outrages qu’elle eut pu ne serait-ce que concevoir alors, sans délicatesse aucune, avant de se retrouver entre celle-ci…
Et après cette nuit là, quand elle sentit les premières étincelles d’un feu nouveau s’animant dans son ventre, ses entrailles, comprenant ce qu’il en était, et ce qui pouvait lui être réservé, elle préféra fuir, non sans mal, mais elle parvint à échapper à ses griffes…

Sa vie fut celle d’une vagabonde égarée, ne sachant pas où aller, craignant à chaque instant d’être retrouvée et punie, trouvant rarement mains secourables à son malheur alors que continuaient de se développer en son sein la vie… Une vie qu’elle savait condamnable partout, et bien que le géniteur soit si méprisable, elle voulait offrir une chance, meilleur que la sienne, à cette progéniture non voulue mais là, grandissante. Sa grossesse fut bien difficile, mais c’est libre qu’elle parvint aux termes, accouchant avec l’aide charitable d’un vieux couple de paysans vaaniens qui avaient prit pitié de la situation de l’elfe. L’enfant, comme elle le savait déjà, avait les caractéristiques des hybrides, une peau pâle, et ces yeux… pourpre, qui bien vite glissèrent vers le doré.
Peu après la naissance, elle trouva quelques jours refuges chez un ancien soldat… Un demi-drow qui s’était finalement tourné vers une vie plus simple et paisible à l’occasion d’un manque d’attention et d’un combat… Il aurait eu autrefois du mépris pour cette jeune femme, mais passé les trois cent ans, pour un être de son sang, on ne s’en préoccupe plus autant. Aussi, au récit de son histoire, apprenant par ailleurs l’identité de son maître, ils arrivèrent sur un accord et l’enfant lui fut donné alors qu’elle repartait sur les routes.

Ce qu’il n’apprit jamais, c’est que peu après, elle fut rattrapée et recapturée par les hommes de son maître, charcutée de mille et une façon, presque morte avant d’être remise en état par un guérisseur, qu’elle eut une vie infernale de ses collègues esclaves pendant près d’une année avant d’avouer la raison de sa fuite… Il n’apprit jamais également, pour n’avoir pas été retrouvé, que son père le rechercha, avec le dessein de tuer ce bâtard qu’il avait conçu et qui lui avait échappé…


Et les années succèdent aux mots, défilant à leur tour, alors que grandit le fruit de l’union des deux races… Des décennies s’écoulent sans qu’il ne se passe quoique ce soit sortant de l’ordinaire. Il est là, dans cette petite chaumière dans les alentours de Sol’Dorn, grandissant entre les mains attentionnées d’un père d’adoption qui trouve là chance qu’il a perdu voila de nombreuses années alors qu’il était encore guerrier… Il avait tourné un peu trop près d’une sombre, favorite aux yeux d’un Veldruk qui l’avait privé de ses attributs pour le dissuader de tenter encore la moindre approche. C’est d’ailleurs cet évènement qui le poussa à fuir à la première occasion, chassant les précédents occupants pour se faire un nid, et depuis, il vivait au dépend de ses voisins, qu’il allait régulièrement visiter avec la vilenie que l’on connait aux sombres peuples.

Ainsi donc, le temps s’écoule encore, et un demi-siècle passe…

Il était à un âge où enfin l’on pouvait commencer sérieusement une autre éducation que celle des langues… Car le père conscient des difficultés et des fossés des langages avaient apprit à son fils les deux qu’ils savaient manier… Le parler humain et sombre… Point d’écriture, ni même de lecture, c’était un savoir bien au-delà de ses compétences et connaissances, et puis… Lire et écrire, c’est une simple frime pour ces êtres à l’égo élevé qui appartenaient à l’autre monde. Ainsi donc, c’est dès ce moment qu’il entreprit de l’éduquer et de le former aux combats, savoir au combien plus essentiel à la survie dans ce monde de fou où les êtres se plaisent à servir les desseins divins. Plus encore pour un hybride des deux races… Car il en avait entendu parler… Des êtres bien rares, rejetés et méprisés des leurs, autant des elfes que des drows… Des erreurs que beaucoup tentaient d’effacer, de tuer.

Et les voila, quotidiennement à l’exercice physique, au renforcement d’un corps encore frêle mais qui déjà prenait aux sombres les caractéristiques de l’âge, et à l’apprentissage du maniement de l’épée qui serait sans nul doute, toute son existence durant, sa plus grande alliée, et, espérait-il, la seule qui jamais ne lui ferait défaut. Rigoureux et intense était chaque séance, poussant à bout et dans les moindres retranchements, les moindres limites, le jeune corps, mais c’est ainsi qu’il fut façonné. Mais si c’était d’abord ce qu’il avait prévu de faire… Son corps le lui interdit, et service fut demandé à une de ses anciennes connaissances, un drow qui avait raccroché les armes à son tour, se faisant comme lui une petite vie là, dans ces contrées nouvelles et ne trouvaient pas réticence à entrainer cet être étrange, bien au contraire… Il était curieux de savoir comment pèserait le sang des faibles d’Anaëh.
Bien vite… Enfin… Vingt cinq ans après en fait, il remplaça son père dans la tournée des environs… Un corps jeune mais déjà fort savait se montrer plus efficace qu’un corps vieillissement, approchant du terme de son existence… Une belle vie, mais deux cents quatre vingt ans, cela commençait à peser… Il estimait à environ vingt ans encore, le temps qu’il lui restait, au moins aurait-il la satisfaction d’avoir vu son fils grandir et atteindre le physique d’un adulte.

Un nouveau quart de siècles s’écoula, durant lesquelles en plus des sciences guerrières, son père le mit en relation avec un guérisseur du coin, un homme d’âge mûr charmant qui accéda à la requête très particulière qu’on lui fit… En effet, il savait les elfes naturellement doués d’une affinité à la magie, et au vue des périls qu’affronteraient sans doute son fils, il voulut voir avec pour que son enfant sache au moins user de quelques sorts pour se guérir au besoin. Contre une petite somme, il eut régulièrement des leçons, apprenant les sorts de soins légers et l’apposition des mains… Au-delà, il n’y trouvait guère d’utilité, et les sommes à débourser devinrent alarmantes et inquiétantes… Il était loin d’être généreux le charmant vieillard.
Au-delà de l’éducation, magique, physique et guerrière, le demi-drow ne parvint pas à confirmer de possibles talents divinatoires, mourant à l’âge impressionnant et honorable, pour un être de son ascendance, de deux cent quatre vingt dix sept ans, trois de moins que ce qu’il avait imaginé.


Il vécut dans la chaumière, après avoir enterré son père, pendant une vingtaine d’années encore, continuant ses leçons avec son maître d’arme de fait, mais il éprouva alors le besoin d’explorer avec ses yeux ce monde qui s’ouvrait à lui, au delà des campagnes vaaniennes. On lui conseilla tout de même d’éviter les Terres Stériles et le Puy d’Elda, ainsi que les Bois Sacrés d’Anaëh où sont métissages risquaient d’être bien mal perçu. Il prit les armes de son père d’adoption, et vendit à la ville le reste des affaires de peu de valeurs, se faisant un petit pécule pour entamer ses voyages.
Sur les routes, il garda les réflexes d’une vie, n’éprouvant aucune gêne et pas une once d’hésitation à attaquer et dépouiller les voyageurs et les aventuriers qu’il croisait parfois, les détroussant du moindre objet qui, auprès des marchands, ferrailleurs et autres escrocs de commerçants, trouveraient acheteurs et prix.
Il voyagea beaucoup… Parcourant tout l’Ithri’Vaan, se rendant à Nisetis déjà alors détruite par les sombres armées du Premier Ost, à la lisière des Marais, d’Anaëh, à travers toute la Péninsule Humaine où il ne trouvait pas l’accueil qu’il savait venir des elfes, non, bien que parfois regardé avec surprise et curiosité, nul n’osa devant la carrure déjà imposante, tenter de défier l’hybride.

Il se rendit un jour à Lante où il trouva diversité des races, et où certains êtres de fort petites tailles furent des plus déplaisants… Tout du moins, jusqu’à ce qu’il proposa quelques verres, et le voila bien vite un bien plaisant compagnon de beuverie, du moins, tant qu’il promettait de payer les consommations… Ainsi trouva t-il un forgeron qui non content de se permettre quelques remarques sur le physique elfique, quoi qu’approchant de la vermine sombre, en vint à se moquer ouvertement de la médiocrité des armes qu’il portait, et après des négociations autour de quelques litres de bières, ils firent affaires et il lui forgea des équipements à sa mesure et d’une qualité nettement supérieure à ce qu’on pouvait offrir chez les sombres à un vulgaire demi drow.

Ainsi paré… Il défia, son deuxième siècle derrière lui, le sort et pénétra les Bois d’Anaëh…

Il manqua de nombreuses occasions de rejoindre précipitamment l’autre monde devant les chaleureuses manières de certains elfes à son encontre, des coupes gorges qu’il sut anticipé, des avertissements qu’il trouva plus sage d’écouter et il dut effectuer de nombreux replis stratégique avant de rencontrer un elfe tolérant. Il l’invita, et l’hybride put passer un certain temps avec cet elfe qui sembla moins dégouter, davantage ouvert à la différence, même celle-ci… Des années passèrent, durant lesquelles il lui fut enseigné le parler du peuple sylvain et leur technique de méditation, un peu de leur histoire et de leur culture… Une part de l’héritage elfique en somme, offert à celui qui en était digne, en partie tout du moins.

Il avait su rester des plus calmes, ne malmenant tout ce temps personne, ne volant pas davantage, mais dès qu’il eut quitté les Bois, il reprit le court normal de son existence, et les habitudes qui, des années durant s’étaient endormis s’éveillèrent, au grand désarroi de quelques voyageurs, qui, crédule, avaient accepté sa compagnie.

Il y eut des hauts et des bas, des succès et des échecs qui manquèrent de peu de lui coûter bien cher, trop ? Mais rien qui ne le poussa à réviser son choix de vie, jusqu’à maintenant…


Dernière édition par Ryltar le Lun 28 Juin 2010 - 11:40, édité 1 fois
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Nilah
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MessageSujet: Re: Ryltar, l'Hydride Da'reh [Rôdeur]   Ryltar, l'Hydride Da'reh [Rôdeur] I_icon_minitimeLun 28 Juin 2010 - 11:39

Je valide, tu connais le chemin depuis le temps \o/
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