Nom/Prénom : Espirek de Vigier
Âge : 20 ans
Sexe : Masculin
Race : Humain
Particularité : Grâce au sergent Clauster, Espirek a reçu une solide formation en équitation (il reçoit des leçons depuis l'âge de huit ans), et le maniement des armes (la lance, l'épée et le bouclier, surtout, qu'il manie efficacement à dos de cheval). D'autres précepteurs lui ont aussi appris les formations et les stratégies de base de combat, l'art de commander des hommes, les belles lettres, et, en bref, tout ce qu'un futur lieutenant de la cavalerie a besoin de savoir pour bien débuter sa carrière. De plus, son père a reçu, en récompense pour ses prouesses militaires, une terre s'étendant sur plusieurs lieues. Aujourd'hui décédé, c'est son frère aîné qui s'en occupe. Grâce au revenu engendré par la culture de divers produits (pommes, blé, élevage de porcins...), la famille d'Espirek est aisée. Ainsi, du cheval à son armure, en passant par ses vêtements militaires et ses bottes de cuir, tout son équipement est de bonne facture.
Alignement : Bon
Métier : Lieutenant de la cavalerie (?)
Classe d'arme : Corps à corps
Équipement : Un cheval noir, bien entraîné au combat, dressé par son père. Une épée longue qui appartenait jadis à ce dernier. De bonne facture, parfaitement équilibrée. Les armoiries de la famille (un étalon noir galopant, de profil, sur un fond or) sont gravées sur sa garde. L'épée a manifestement servi, mais elle est parfaitement entretenue. Un grand bouclier rond, gravé des mêmes armoiries en sont centre, en fer. Par son absence de marques, tous peuvent voir qu'il n'a jamais servi. La plupart du temps, il utilise une lance de longueur moyenne, le manche en bois, la pointe en fer, effilée. Son épée demeure donc souvent à sa ceinture. Un poignard sans ornement est rangé dans un étuis de cuir, de l'autre côté de sa taille. Au combat, il porte une armure de plaques d'acier, elle aussi de bonne facture. De l'heaume jusqu'aux jambières, son corps est parfaitement recouvert. L'armure est parfaitement ajustée, moulée à son corps. Une côte de mailles est visible, aux articulations. Manifestement, il en porte une sous sa cuirasse d'acier. Des fontes bien larges contiennent tout le nécessaire de survie, partant des onguents curatifs jusqu'aux réserves de viande séchée. Incluant bien sûr le nécessaire de toilette et des vêtements de rechange. De par son équipement manifestement dispendieux, tous peuvent voir au premier coup d'oeil qu'il vient d'une famille aisée. Pour ne pas dire noble. Plus tard, il portera le tabard de son ordre.
Description physique : Il mesure 1,82 mètres. Son corps est musclé, preuve d'un entrainement militaire quotidien datant de plusieurs années. Cheveux noirs, yeux bleu-clair, la silhouette fine, Espirek est plutôt bel homme. Sa démarche suggère qu'il a passé plus de temps à cheval que sur ses pieds. Il porte toujours son uniforme militaire. Les traits de son visages sont tranchés au couteau, plutôt fins. Le teint de sa peau est cuivré. Ses cheveux courts reflètent une coupe typiquement militaire. Ses membres sont élancés, ses mains fermes et sa peau douce au toucher. Sa barbe est toujours méticuleusement rasée. Pour lui, l'hygiène quotidien est une marque de savoir vivre. Ses bains quotidiens font en sorte qu'il ne sent pas mauvais, selon les normes de l'époque. Son maintient est toujours très droit. Son regard est pénétrant, mais témoigne une certaine douceur. Sauf quand il est en colère. Là, c'est terrible ! Ses yeux bleu-clair semblent devenir aussi rouge qu'un brasier. Sa garde-robe est variée. Ses tenues de militaire sont simples, souvent d'une couleur unique – le brun pâle –, mais d'un tissu de bonne qualité, résistant. Il dispose de nombreux habits de soirées, élégants, mettant en valeur sa belle silhouette et son charisme naturel (je ne décrirai pas davantage lesdits habits ici. Ce sera au lecteur de les découvrir lors des occasions spéciales ^^).
Description mentale : Espirek est cultivé, jouissant d'une éducation portant sur les sciences, l'histoire, la religion, etc. Aristocrate par naissances, ses manières sont excellentes ; il est la fierté de son père défunt. Le devoir est ce qui importe le plus à ses yeux. Par ses belles valeurs, son sens profond de la justice et son maintient irréprochable, Espirek se veut un exemple pour tous les soldats qu'il se verra commander. Ainsi, il est très exigeant envers lui-même, désireux de toujours se surpasser. Par son entêtement et l'exemple qu'il se veut être, il jouit d'un charisme naturel. Il est de tempérament quelque peu réservé, surtout avec les inconnus. De par les exigences de sa famille - qui place en lui tous ses espoirs de voir son nom briller une fois de plus dans l'armée -, Espirek n'a pas vraiment eu d'enfance, et encore moins d'adolescence. Dès son plus jeune âge, il a dû fréquenter des adultes et se dévouer corps et âme à sa formation. Ainsi, il est quelque peu maladroit pour développer des liens autres que professionnels, surtout avec les jeunes gens de son âge et il s'autorise que trop rarement des heures de détente et d’oisiveté, des plaisirs simples tels qu'aller siroter une bonne chope de bière en taverne. Tête de mule et déterminé, Espirek a un sens naturel du commandement. Il sait se faire obéir, et compte se démarquer, une fois qu'il aura intégré la Cavalerie. Voyant les Drow comme l'incarnation même du Mal et de la débauche – soit son antagoniste – il leur voue une haine absolue, assassins de son père, qui l'on longuement torturé pour lui soutirer des informations. Mais, il n'a jamais parlé, et il est mort atrocement. Cette sombre histoire a marqué à jamais Espirek, alors âgé de 13 ans.
Histoire :Espirek (Spic), élevé dans une famille nouvellement de petite noblesse, installée dans la Baronnie d'Oësgard, a passé son enfance et son adolescence à développer corps et esprit avec acharnement, dans un but unique : devenir un grand officier, à l'image de son père. Son devoir est sa raison d'être. Ou, du moins, c'est la seule qu'on lui a permis de connaître. Depuis l'âge de huit ans, il se lève religieusement au levé du soleil, pour ses leçons d'équitation et de maniement d'armes, avec le sergent Clauster, devenu son deuxième père, à ses yeux. Après le déjeuner, il reçoit l'enseignement de ses précepteurs, dans diverses matières telles que la stratégie militaire, l'histoire, les mathématiques, etc. Le soir, il révise et fait ses lectures. Dans une telle routine martiale, Espirek n'a guère eu la chance d'avoir des amis. Ni de connaître la compagnie d'une femme autre que sa mère. Aux yeux de plusieurs, il n'a guère vécu. Si on le compare aux autres fils de nobles qui ont grandi sous la musique des bals et des pas de danse...
De temps à autres, le sergent l'a amené chevaucher des jours durant dans des plaines arides à l'extérieur d'Oësgard, le forçant à se débrouiller pour trouver de quoi s'alimenter et s'abreuver, à partir de plantes et de petits gibiers. D'autres fois, ce premier l'a amené sur les terres elfiques, rencontrer cet autre peuple, afin d'apprendre les rudiments de leur culture. Comme dit le sergent : « 'Vaut mieux connaître les elfes, parce que c'est à leurs côtés que tu risques de te battre un jour ! »
L'existence d'Espirek se résume donc à une routine parfois difficilement tenable. Tout au fond de lui, il rêve au jour où il connaîtra l'aventure, où il commettra de hauts faits, où il s'unira à une femme et pourra enseigner à ses enfants – à son tour – tout ce qu'il a appris. Il endure l'austérité de sa vie en se tendant vers le futur, vers ses rêves. Et parfois, lorsqu'il croule sous les corvées et qu'il veut tout abandonner, il se répète les mots de son père aujourd'hui décédé. Les derniers qu'il lui eut prononcé avant de partir à sa dernière campagne : « Fils, jamais je ne te forcerai à devenir officier de la cavalerie. Si tu préfères aller dans la piétaille et finir ta vie avec le grade de soldat – sergent si tu as de la chance – et une maigre solde, libre à toi. Je ne te retiendrai pas. » Bien sûr, il n'a fait que travailler d’arrache-pied par la suite...
À la célébration de ses vingt-ans, le frère d'Espirek lui a dit avoir envoyé une missive à l'Ordre de la Rose Noire, accompagnée de lettres de recommandation de la part de ses précepteurs, où ils louaient ses qualités et sa persévérance.
Au lendemain, Spic se dirigeait déjà vers la capitale, Diantra, accompagné d'une petite charrette transportant sa garde-robe et ses effets personnels. Là, il compte s'embaucher dans l'Ordre de la Rose Noire...
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Comment trouves-tu le forum ? : Très bien, très élaboré. Manifestement intéressant.
Comment as-tu connu le forum ? : Grâce à une jolie demoiselle qui m'en a parlé ^^
Crédit avatar et signature (lien vers l'image d'origine et nom de l'artiste dans la mesure du possible) : http://cassinus.free.fr/Hommes/SCM12-L.BMP(Baldur's Gate. Auteur inconnu.)