Et vint la Cavalerie.

- À gauche. À droite. Esquive. CHARGE !, criait le maître d’armes.
Elerrìna, en transe, suivait les directives. D’un coup de pied, elle désarçonna le soldat. Puis elle plaça son épée sous le menton de son adversaire. Son maître lui fit un signe de tête et elle baissa son épée. Le soldat, qui avait servi d’adversaire pour pratiquer la Dame, fit une petite révérence et s’en alla. Elerrìna salua le maître et s’excusa. À peine avait-elle fait deux pas qu’elle sentit un changement dans l’air. Rapidement, la Protectrice atteignit ses couteaux et se mit en position de garde. À sa gauche, elle vit le maître bouger, brisant son apparente invisibilité. D’un coup de talon, elle se propulsa dans les airs. Ce mouvement surprit un peu le maître, mais ne le déstabilisa point. Elle atterrit à quelques pas de l’homme, créant un petit nuage de poussière. Elle allait parer son attaque lorsqu’elle entendit un destrier arriver. D’un signe de tête, leur lutte amicale cessa.

Le cheval alezan aux allures robustes arrivait par les grandes portes, portant un homme aux habits qui démontraient son appartenance à la Cavalerie. Rapidement, un garçon d’étable prit l’animal en charge, laissant le soin aux gardes de la citadelle de s’occuper de l’homme. Les gardes s’informèrent du motif de sa venue, ce qui sembla agacé le soldat royal. Après quelques échanges simplistes, l’homme put passer. Il n’eut pas à chercher la Dame Protectrice bien longtemps, elle l’attendait près d’une fontaine. Le messager se faufila entre deux peintres et fut presque renversé par une couturière. Arrivé à destination, il fit une révérence. Elerrìna lui demanda de se relever et de livrer son message.
- Je suis de la Cavalerie, fit-il remarqué malgré ses habits, je viens vous avertir de notre venue prochaine sur vos terres, apprit-il à la Protectrice.
- Puis-je vous demander quand allez-vous pénétrer sur les terres de la Quatrième Saison ?, demanda Elerrìna.
- D’ici quelques jours Ma Dame.


Sachant cela, Elerrìna décida de préparer la citadelle à leur venue. Poliment, elle renvoya le messager et le remercia en lui offrant le gîte pour la nuit. Une fois qu’il fût partit, elle s’attela aux préparatifs. Elle commença par envoyer un message à tous ses conseillers. Au conseiller militaire, elle proposa une formation aux membres de leur propre cavalerie. Aux autres conseillers, dont certains étaient des protecteurs sur ses domaines, elle leur demanda de préparer un petit quelque chose pour le chef de la cavalerie, une spécialité de leur coin. Une multitude d’idées germaient dans son esprit. Elle serait prête d’ici deux ou trois jours si tout le monde s’y mettait et habituellement, la Quatrième Saison était reconnu pour sa grande hospitalité et son désir d’implication dans la vie culturelle du territoire.

Pendant les jours qui suivirent, le terroir fut en ébullition. Tous les elfes s’attelaient à la tâche, préparant leur coin de pays. Le jour où la Cavalerie arriva, ils furent prêts et Dame Elerrìna les attendit aux portes de la citadelle principale.

trois jours de trotte et la cavalerie elfique arriva enfin au porte de la somptueuse Terre de la 4eme Saison, sa forêt ornait de lumière le chemin de ces cavaliers blanc, orné de leur armure légère mais dont le raffinement marquait l'esthétique de cette race d'Immortel. Ses soldats, était tous aussi aguerrit les uns que les autres. Trois cents ils étaient, le reste de la cavalerie les attendait en Etenril. Ils devaient rejoindre le sud pour en protéger les frontières insondables, oui car même si la race elfe était enclin a de grands changements, ses frontières étaient toujours a défendre et ce devoir revenait au soldats. Delyndil n'avait pas vraiment le temps de s'occuper de politique de savoir si il fallait revenir au anciennes traditions ou au contraire évoluer avec le temps. Cette tâche incombait au différents Seigneurs de chaque Terre. Une vie calme et paisible a l'abri de la fureur du monde et de la violence, était sans doute le plus beau des cadeaux pour un elfe, mais il y avait ceux qui pouvait accéder a ce genre de vie et ceux qui par un serment avait le devoir de protéger ces personnes. Delyndil Fervellon faisait partis de ses défenseurs de la lumière, voué a une existence de combat, a vrai dire il n'avait vécu que cela, la guerre et les multiples batailles, que cela soit au coté des hommes ou des siens, aussi longtemps que remonte sa mémoire il n'avait eu que pour jour calme que ses traversé dans le territoire de ses frères ou son enfance, mais c'était la le prix a payer pour un Capitaine de l'armée.

L'épine d'Orée, son foyer naturel, celui aussi d'un ami très cher et sûrement le plus grand commandant que l'armée elfique eut "Rima-Marcil". A cet homme notre avatar de la pureté avait fait un serment; il défendrait le peuple elfe quitte a y sacrifié une existence de paix et de bonheur pour que la vie des eldars puissent continuer de perduré. Et c'est en observant la beauté grandiose de la 4eme saison que notre capitaine eut le sourire au lèvres, il était heureux de se battre pour que ces gens puissent continuer de vivre en paix a l'abri de la Guerre et du monde extérieur. Comme lui ses cavaliers le savaient, le jour où il finiront par arrêter de combattre sera le jour ou Mère nature viendrait leur la prendre....leur vie. Car bien qu'Immortel, les elfes pouvait mourir de chagrin ou par la lame, il n'était peut-être pas atteint par les maladie, mais les peines les plus banale pour des humains étaient des plus grandes pour les elfes.

" Nous y voila enfin la 4eme saison..."

" Qui s'occupe de la régence de cette Terre ?"

Officier: "Dame Elerrina Faila Capitaine, elle a été avertis de notre arrivé.."

" Bien parfait, nous ne resterons pas longtemps de toute manière"

Quand enfin la cité fut a présent a porté de vue, le cor de la cavalerie s'exclama afin d'avertir sa présence, un cor particulier et reconnaissable parmi tous car toujours accompagné du chant de ses cavaliers, et pour etre plus précis encore, ce chant n'étaient chanté que par les femme elfe de la cavalerie dont la voix portait dans les champs de bataille.



"Man..ammen toltha...i dann hen morn....Si danatha nauva...Mel....memma noren sina....nùra là earo...nùri"

Dans un alignement parfait, les cavaliers blanc ils étaient appelé non pas pour leur armure qui étaient elle d'orée, mais car tous leur chevaux étaient de couleur blanche, trié sur le volet. Même celui du capitaine a la différence qu'il s'agissait d'un cheval de la race des Méharas, les seigneurs des chevaux, on raconte que les Méharas choisissent leur cavaliers et non l'inverse que ce choix reflètent la grandeur de ceux qu'il ont prit pour maitre.
Le chant s'arrêta soudainement ainsi que les cavaliers une fois qu'il eurent pénétrer dans l'enceinte de la cité, dans un ordre parfait, témoignant de la perfection que poussaient chaque soldats a son poste.

Delyndil arborait une chevelure sombre témoignant de son passée de guerre, ainsi qu'une balafre lui traversant le visage d'une manière bien harmonieuse pour un elfe...un rappel de son combat dans les marais de Faelia face au armée drows.
Une fois pied a terre, il enleva son heaume pour y dévoiler un visage fin et anguleux, mais aussi mûrit par l'expérience de la guerre et des batailles qu'il avait mené pour sa race.
Sa cape rouge ainsi que son armure légère mais au motifs eldariens des plus sublime indiquait son rang et sa position dans l'armée, cependant un motif supplémentaire ornait le plastron de son armure, le symbole de la famille de Rima-Marcil de l'épine d'orée, en l'honneur de son ancien commandant et chef des armées elfiques.

Delyndil s'approcha de notre Dame protectrice de la 4eme saison accompagné de deux de ses officiers. Une révérence noble et charismatique envers cette femme elfe dont la beauté fusionnait parfaitement avec son royaume.

" Enchantée de vous rencontrer Dame Elerrina Faila, protectrice de la 4eme saison"

"Je suis Delyndil Fervellon, capitaine en chef de la cavalerie royale, je vous remercie pour votre hospitalité"

La musique glissa aux oreilles de tous les elfes présents sur la grande allée. À la porte, la musique s’arrêta, laissant toute la place aux bruits rythmés des chevaux. Trois cents destriers s’étendaient devant les yeux d’Elerrìna qui les attendaient devant la fontaine de la Citadelle aux Quatre Vents. Les elfes de la citadelle s’émerveillaient devant les cavaliers blancs. Une haie d’êtres elfiques accompagnait les invités et les guidait vers la Dame Protectrice. Derrière elle, douze elfes sur de grands chevaux bruns habillés de grandes robes aux couleurs dorées. Elerrìna, quant à elle, s’était vêtue d’une grande robe verte ainsi qu’une cape dorée. Des bottes lui montaient jusqu’aux genoux et étaient lacées de grandes lanières de cuirs. De grandes boucles d’oreilles ornaient ses oreilles et elle portait des gants dorés coupés aux poignets. Autour d’elle, trois gardes étaient immobiles, mais observaient et étaient préparés à toutes sortes de situations. Bref, Elerrìna rayonnait et était à la hauteur de la réputation de la famille Faila.

L’elfe aux cheveux blancs qui précédait la Cavalerie descendit de sa monture et lui fit une révérence. L’elfe se présenta sous le nom de Delyndil Fervellon, chef de la Cavalerie. Arborant son plus beau sourire, Elerrìna le remercia silencieusement de sa politesse. Et suite à ses paroles, elle enchaîna :

- Bienvenue Sir Fervellon ainsi que tous les soldats ici présents. Le peuple de la Quatrième Saison vous a préparé un banquet avec nos spécialités pour vous et les hôtels vous sont ouverts. Malheureusement, nous ne pouvons tous vous recevoir dans ces établissements nous avons donc ouvert la porte nord pour que vous puissiez vous installer au tour de la citadelle. Vous, Sir Fervellon, la Grande Résidence vous offre le gîte. Est-ce que cela vous satisfait ?

Elerrìna souriait toujours. Ses longs cheveux blonds-roux tombaient sur ses épaules. Les soleil se reflétaient sur ces derniers et illuminaient son visage. Ses yeux brillaient intensément. C’était la première fois qu’elle accueillait tant de visiteurs à la Citadelle depuis qu’elle avait accédé au pouvoir, et surtout, c’était la première fois qu’elle l’accueillait lui. Elle ne le dévisageait pas, mais elle l’étudiait, l’observait. Elle analysait sa cicatrice, son corps élancé, ses longs cheveux blancs.

L’elfe lui rappelait vaguement une connaissance. Puis, elle remarqua la race de sa monture. De qualité, elle était. Une idée germa dans son esprit. L’elfe allait lui réserver bien des surprises, restait à savoir si ce qu’elle lui proposait allait le satisfaire.

[nb: rien de mal mais j'ai décider qu'il aurait les cheveux noir :p j'aurais dût te prévenir désoler :s]

La cité avait accueillies les trois cents cavaliers blancs de l'armée elfique qui s'était illustré autrefois pour leur vaillance lors de la bataille du fort Ellyrion et dans celle du passé. Atten dant les ordres de leur capitaine chaque cavaliers ornait noblement leur monture comme si celle-ci faisait partis de leur personne...c'était un peu le cas. Pour Delyndil son cheval ou la jumant nommé Asphaloth était une méharas, et elle l'avait choisit pour son ouverture d'esprit et surtout son courage face au situation périlleuse, elle le protégerais jusqu’a sa mort et avait été sa compagne lors de nombreux voyage y compris une quête qu'il entreprit au côté d'Enéon Nar'phéliar, héros de Diantra qui mourut lors de la bataille d'Alonna, le seul ami véritable qu'il avait auprès de la race des hommes. Un homme d'un grand courage au coeur vaillant comme le vent....d'ailleurs a noter que de tous les elfes notre cher Fervellon était le seul a porter sur lui une épée de la race des hommes. Certes il portait sur lui Naradiel sa lame elfique, mais si Elerrina ne l'avait pas encore remarqué elle le saurait tôt ou tard, mais cette épée qui portait le nom de "Burthanders" arborait la selle de son destrier avec noblesse, une lame reforgé par Eol l'un des plus grand forgeron elfe.
En effet notre capitaine portait en haute estime les Hommes, cette race qui savait montrer un courage encore plus grand et plus beau que celui de toute les race réunis. Et pourtant ils n'étaient pas les plus avantagés de ce monde, mais leur volonté était si grande qu'il avait su dominé l'entièreté du monde...sur le champ de bataille ils étaient bien souvent ceux qui dans les plus noires ténèbres arrivait a garder espoir, même la ou toute les lumières étaient éteintes....c'est en souvenirs de son ami décédé qu'il avait l'honneur de brandir a l'occasion de ses combats Burthanders comme si l'âme de son ami arborait encore l'acier de cette épée.

Son heaume sous le bras, notre capitaine leva son regard vers Elerrina Dame Protectrice de la 4eme saison, un royaume qui dessinait des très majestueux, une endroit ou la méditation et le repos de ses cavaliers perdurerait sans crainte, protégé par son immense forêt luxuriante et dense.

- Bienvenue Sir Fervellon ainsi que tous les
soldats ici présents. Le peuple de la Quatrième Saison vous a préparé un
banquet avec nos spécialités pour vous et les hôtels vous sont
ouverts. Malheureusement, nous ne pouvons tous vous recevoir dans ces
établissements nous avons donc ouvert la porte nord pour que vous
puissiez vous installer au tour de la citadelle. Vous, Sir Fervellon, la
Grande Résidence vous offre le gîte. Est-ce que cela vous satisfait ?

Sa voix était suave et a la mesure de sa grandeur d'esprit. Un banquet, il n'en n'attendait pas autant, il n'était la que de passage, quelques jours de repos avant de rejoindre le reste de ses cavaliers pour partir au sud défendre les frontières elfiques. Mais tant de gestes témoignaient de ses dires au sujet de ce royaume dont l'implication dans la vie culturel et dans la générosité de leur hospitalité était reconnu partout et même au delà. La porte nord leur avait été ouverte pour que ses cavaliers puisse se reposer, soit il ens era fait ainsi. Les lieutenants et les sous-officiers séjourneront dans les hôtels proposés. Delyndil avait néanmoins hâte de visiter ce royaume dont il ne connaissait que les chemin menant au sud vers l'ancien fort d'Ellyrion malgré ses pensées tourné vers la frontière près du lac Uraal.

" Mes cavaliers et moi vous remercions de votre hospitalité dame Elerrina..."

"J'accepte avec grand plaisir votre offre concernant ma personne"

" Durant notre route vers vos terres, mes cavaliers ont été émerveillés par la splendeur de vos forêt, si bien qu'il tiennent a vous offrir un cadeau..je vous demande donc d'accepter ce présent en gage de votre générosité"

D'un sifflement simple et discret, Asphaloth s'approcha de son maitre, et se tournant vers son destrier, notre capitaine souleva une mince couverture de soie pour y sortir un objet d'une certaine longueur, entouré d'un tissu faite de mithril. Le présent en question était une lame du nom de Narimacil (Epée de lumière en elfique), faite en dans de l'acier Valérien, réputé pour être aussi léger et dur que les écailles d'un dragons une bonne gardienne en soi.
Sur la lame une inscription y avait été gravé : "Narimacil aen estar nin - thand arod an i arwen" Ce qui voulait dire " Narimacil est mon nom - une défense noble pour une noble Dame "

Spoiler:

"Elle est faite dans de l'acier Valérien et porte le nom de Narimacil"

Narimacil avait a présent trouver son nouveau maitre, une gardienne des plus vigilante veillait désormais sur Elerrina Protectrice de la 4eme saison mais aussi défenseur de la Lumière. Lorsque le gage fut donné, notre avatar de la guerre ordonna le congé de ses cavaliers, qu'il profite d'un repos bien mérité car la route était encore longue avant d'atteindre le sud.
Ayant détaillé la Protectrice de ce royaume avec une grande discrétion, il remarqua cette chevelure et la beauté dont elle émanait, elle représentait a merveille la noble famille des Faila.

" Auriez-vous l'amabilité de me faire visité votre cité?"

Elle reçut l’épée avec une stupéfaction sans précédent. C’était bien trop pour un simple passage. Toutefois, ce fut avec la plus grande joie, le plus beau sourire et les plus grands remerciements qu’elle accepta ce cadeau. À sa gauche, le maître d’arme s’approcha et prit l’épée. D’un œil d’expert, il détailla l’arme et sans un mot, il partit l’étudier dans la Grande Résidence. Puis les yeux d’Elerrìna se rapportèrent sur le Capitaine. Ce dernier ordonna le congé de ses soldats et tous, sans exception, partirent vers la porte nord s’installer. Elerrìna les suivit des yeux un moment et puis elle sentit le regard de Delyndil sur sa nuque. Altière, elle se retourna et écouta la proposition de l’elfe.

" Auriez-vous l'amabilité de me faire visité votre cité?"

« Avec joie, sir. »


D’un regard, les elfes s’étant portés volontaires pour s’occuper du banquet apparurent et offrirent aux soldats milles saveurs pour leur palais. Trois d’entre eux se dirigèrent vers le capitaine, offrant friandises et spécialités aux Capitaines. Mais le troisième était sans aucun doute le plus surprenant. Ayant eu vent du voyage de son invité auprès des humains, elle avait fait concocté une spécialité de chez eux. Une petite pâtisserie qu’on se plaisait à appeler Choux à la Crème. Elerrìna ne se fit pas prier et en prit un. Tous les habitants de la Citadelle des Quatre Vents connaissaient la gourmandise légendaire de la Dame, surtout pour les friandises. Cependant, l’elfe pur restait toujours aussi élancée. Quelque chose qui aurait rendait les humains jalouses avait-elle découvert au cours de ses lectures.

Elle le guida d’abord vers le Parc de la Saison. Totalement naturelle, elfes, animaux et végétaux se partageaient l’endroit sublime. Les massifs de fleurs naturelles et les buissons pullulaient sur la surface verte et en santé du parc. Un écureuil blanc bien spécial s’approcha d’eux. Doucement, il monta sur l’épaule de la Dame, sa petite corne scintillant au soleil. De sa poche intérieure droite, Elerrìna sortit une friandise et lui donna. Heureux, l’animal repartit vers les Arbres. Ils firent le tour du parc, rencontrant certains elfes qui les saluèrent, mais qui continuèrent leur chemin, occupé à autre chose. De plus, il n’était pas rare qu’Elerrìna se promenait en ces lieux.

Puis ils sortirent du parc et elle le guida jusqu’au terrain d’entraînement. Une quinzaine de soldats pratiquaient de nombreux coups et de nombreux sorts. Une dizaine de boucliers jonchaient le sol près des stalles où les destriers patientaient, attendant d’être dégourdis. Ils ne restèrent pas longtemps, mais elle lui promit un retour dès le lendemain.

Plus qu’un arrêt avant la Grande Résidence. Elle l’emmena sur la place du marché, qui était entourée de petites maisons. Au centre, nombreux stands cohabitaient et vendaient babioles et cadeaux aux invités. Elle crut d’ailleurs voir sa bonne amie Eloìse s’entêter à vendre des mouchoirs à un soldat. De son côté, il semblait décidé à refuser. La passion de la femme fit sourire Elerrìna. Les deux elfes s’arrêtèrent à quelques stands, achetèrent chacun un petit quelque chose et repartirent vers la Grande Résidence.

Tranquillement ils arrivèrent à la Grande Résidence, soit la Résidence de la Dame Protectrice. L’entrée avait été sculptée à même le bois, avec l’approbation des arbres bien sûr. Ces derniers étaient toujours là, leurs racines bien solides. Ce qui surprenait les visiteurs, c’était le côté magique de l’édifice. D’un point de vue extérieur, l’entrée principale semblait obstruée par les branches énormes des chênes. Toutefois, quelques mots chuchotés à voix basse insufflaient le rythme aux Anciens qui s’ouvraient alors, offrant aux usagers le loisir de passer.

Elerrìna parlait et expliquait le fonctionnement des Terres dont elle était la Protectrice. Elle ne vit pas toute suite qu’ils étaient arrivés à destination. Elle ne chuchota donc point les mots qui sont d’une grande utilité.