Eradus
Humain
Nombre de messages : 253 Âge : 32 Date d'inscription : 14/01/2009
Personnage :.: MANUSCRIT :.: Âge : Taille : Niveau Magique : Non-Initié
| Sujet: Eradus le fugitif Ven 23 Juil 2010 - 18:14 | |
| Nom/Prénom :Eradus Âge :21 Sexe :Homme Race :Humain Particularité :une antipathie des plus phénoménales
Alignement :chaotique neutre Métier :Voleur, errant Classe d'arme : Corps à corps
Équipement :Les biens d’Eradus sont bien maigres : il possède une tunique modeste et brune, qu’il porte en tout temps, qui témoigne de ses mésaventures par la présence de poussière, de sang et de terre. Il porte un pantalon ample aux rebords déchirés, dû aux incessants assauts de toutes parts. Il a récemment réussi à voler une petite cuirasse de cuir, qui lui sert de maigre protection. Il s’agit de la seule chose propre dans son arsenal. Il va de soi qu’il est recouvert d’une énorme cape à capuchon, qui lui cache entièrement le visage. Il possède un sabre, qui pourrait s’apparenter aux couteaux de guerre japonais. Il possède aussi des gants de cuir en lanière, qui lui recouvre partiellement les avant-bras. Des bottes faites de la même manière, sale et poussiéreuse.
Description physique :Eradus n’est pas une machine à tuer. Il n’est pas musclé, il n’est pas costaud, il n’est pas fort. C’est une normalité, excepté le fait qu’il est plus grand que la moyenne. Ce n’est pas un génie du combat, loin de là. Sa force, c’est la fuite. Au cours des ans, il apprit à utiliser son corps à son plein potentiel, et sauter des murs, courir rapidement, s’évader d’une foule et disparaître dans la mêlée sont devenu ses principaux atouts. Il possède une maigre barbe mal rasée, qu’il change souvent de taille pour dérouter son agresseur et des cheveux bruns et long. Bien qu’il ne soit pas musclé, l’absence de gras sous sa peau laisse le peu de muscles qu’il a paraître sur son corps
Description mentale :Eradus est un être brisé complètement. Il est timide, antipathique, jaloux, paranoiaque et émotionnel. Il fait rarement confiance aux gens, toujours certain que ce sont des traîtres payés par son agresseur pour le capturer. Il s’approche le moins possible des gens, peu désireux de tomber dans un autre piège. Très peu enclin à la conversation, il est assuré que tous veulent sa mort, ce qui en fait un être très peu social
Histoire : Ainsi, vous voulez connaître mon histoire? Eh bien, je ne crois pas y voir un inconvénient... Après tout, que vous le sachiez ou non, peu m’importe. Peut-être vous rallierez-vous à ma cause, peut-être pas...Je suis né dans un petit village, une banlieue du comté d’Alonna. Un petit village sans histoire, sans génocide, paisible et tranquille, voire agréable. Je ne suis pas un de ces fils de riches qui vivait dans l’allégresse et la tranquillité de savoir que tout était payé d’avance. Je viens des bas-fonds de l’échelle social, c’est-à-dire, un pauvre moins qu’un paysan. Ma mère était une simple femme fille de paysan qui s’évada de sa prison qu’était la ferme familiale, et mon père, un fermier dont les revenus parvenaient à peine à nous sustenter. Nous vivions une vie difficile. Mais nous la vivions. Contrairement aux riches, nous savions ce qu’était la vie, nous savions qu’être si proche de la famine et du désespoir ne font que renforcer la féroce passion de la vie. Nous sommes dans un état de normalité, des animaux qui tentent de survivre à un milieu nous étant hostile. Malgré tout, nous avions besoin d’argent. Ma mère se fut proposé bien des fois de trouver un emploi dans la prostitution, où elle risquait de faire énormément d’argent, mais ma mère avait toujours refusé. C’était contre ses principes. Mon père, lui, laissa tomber sa ferme pour s’engager dans l’armée. C’est surtout à ce moment-là que tout a chambouléMa mère était très jolie. Je l’avoue, sans faire appel au complexe d’œdipe. C’était l’une des plus belles femmes du village. Je n’étais pas le seul à le dire. Mon père, bien entendu, mais aussi tout passant qui avait la bonté de venir discuter avec moi, souvent ceux qui acceptait de me payer pour un quelconque service tel nettoyer la maison ou faire les courses. Mais ce n’était pas tout aussi. Le garde en chef de la ville, Garrock. C’était le seul que je n’acceptais pas ce commentaire. Il était arrogant, tête enflée, orgueilleux et belliqueux. Je ne pouvais le supporter. Pourtant, c’était lui qui tentait de s’approcher le plus de ma mère, qui tentait en vain de le repousser. Malgré les remarques parfois cinglantes qu’elle lui lançait, Garrock ne semblait pas comprendre. Il revenait, plus arrogant que jamais à chaque jour. Les visites devenaient de plus en plus fréquentes quand mon père fut parti en reconnaissance pour l’armée. Garrock me haïssait autant que je le haïssait, à en juger par son regard de mépris et de dégout lorsqu’il me toisait, à chaque jour.Un jour, tout se renversa. J’avais 12 ans.Je revenais de chez Thomas, un vieillard aux facultés motrices et visuelles affaiblies, qui avait cette fois besoin d’aide pour réparer la poutre maîtresse de sa maison qui semblait pourrir lentement dû à l’humidité ambiante. Pauvre monsieur Thomas. On dirait que le destin s’acharnait sur lui et ses biens. La semaine dernière, c’était un feu dans la cuisine.Mais bref. Je revenais, laissant les pièces d’or bondir dans ma main, heureux de la paye quotidienne. La ferme où ma famille s’était installé, tranquille, aux murs fatigués mais propre. D’habitude, c’était silencieux. Mais ce jour-là, c’était un silence accablant, presque étouffant : quelque chose n’allait pas. Je m’élançai dans la maison, simplement pour découvrir l’horreur.Ma mère, dans sa beauté habituelle, était allongée sur le sol. Ses beaux yeux bleus grands ouverts me toisaient dans sa tête tranchée. Ce fut le blanc total. L’horreur, la colère, la tristesse, la panique, tous à la fois me submergèrent. On dirait que le destin avait lâché Monsieur Thomas pour s’acharner sur moi; non seulement je découvrais ce massacre, mais Garrock, chef de garde de son état, venait faire sa visite bi-quotidienne. Je m’enfuis avant qu’il ne rentre, sans frapper comme toujours. Le connaissant, il pourrait m’accuser du meurtre de ma mère. Heureusement, la porte arrière était ouverte, surement par où l’assassin était parti. Quelques instants plus tard, je courrai au loin, m’éloignant de la ferme comme d’un affreux cauchemar. J’entendis Garrock hurler mon nom, dans un hurlement de rage et de colère comme je n’avais jamais entendu. Il voulait ma peau, c’en était certain. J’ai maintenant 22 ans.J’ai peur. Garrock me poursuit encore et sans relâche. Je n’ai jamais pu rester plus d’une semaine au même endroit qu’il parvenait à retrouver ma trace. Je me cache, j’évite les gens. La dernière fois qu’un homme m’avait parlé, c’était un homme d’âge mur qui s’était fait passé pour un oncle inconnu, un homme qui avait surement été employé par Garrock. Je ne peux faire confiance à personne, et je ne VEUX faire confiance à personne. S’attacher à personne est la seule manière de me débarrasser de Garrock, du moins pour un court instant. Était-ce son amour pour ma mère, ou sa haine pour moi, qui le faisait s’acharner sur sa quête de vengeance?
~~~~~
Comment trouves-tu le forum ? :Cool Comment as-tu connu le forum ? :Internet Crédit avatar et signature (lien vers l'image d'origine et nom de l'artiste dans la mesure du possible) : Je mpourrais vous le dire une fois retourné sur mon ordinateur |
|
Aerandir
En attente de validation.. Nombre de messages : 789 Âge : 40 Date d'inscription : 28/04/2008 Personnage:.: MANUSCRIT :.: Âge : Taille : Niveau Magique : Religieux | Sujet: Re: Eradus le fugitif Mar 3 Aoû 2010 - 0:11 | |
| *s'est fait trainé par les oreilles* Hum...Bon, après lecture, relecture et rerelecture et par les pouvoirs qui me sont conférés.... Validé ! Tu connais le chemin |
|