Brechnar Barbebronze
Nain
Nombre de messages : 45 Âge : 61 Date d'inscription : 24/06/2010
Personnage :.: MANUSCRIT :.: Âge : Taille : Niveau Magique : Non-Initié
| Sujet: Brechnar Barbebronze [Général nain] Jeu 20 Jan 2011 - 14:24 | |
| Nom/Prénom : Brechnar Barbebronze Âge : 135 ans Sexe : Masculin Race : Nain Particularité : Aucune
Alignement : Neutre bon Métier : Général nain, Défenseur de Thanor Classe d'arme : Corps à corps
Équipement : Brechnar trimballe de son plein gré plus de soixante livres de bon acier nain. S'arnachant pour la guerre, le brave représentant du petit peuple emporte avec lui une première hache, destinée à être lancée sur le premier ennemi venu. Quand vient le moment du corps à corps, le nain empoigne avec vigueur sa grande hache de bataille, au manche de frêne paré d'anneaux d'or et d'argents, et au fer orné de symboles runiques complexes. Cette arme, porteuse de désastres, est une pièce rare par la qualité de ses matériaux, tout comme de sa manufacture. Privilège du guerrier, Brechnar s'est octroyé un fort beau poignard nain, lors du partage des effets d'un camarade défunt. Une jolie lame, où nagent plusieurs pierreries, noyées dans un courant d'or et d'argent ; une façon élégante pour faire honneur au fromage de son hôte.
Description physique : Notre compère aux jambes courtes s'illustre sans peine au sein de son peuple par sa banalité d'apparence. Exception faite d'une pilosité abondante ("et des attributs virils !" ne manqueraient pas de rappeler ses soldats), Brechnar brille à l'unisson de l'ethnie nanique, dardant à qui de droit les arguments faisant la réputation de ces petits êtres. On trouvera en vrac chez cette brave personne une barbe à profusion, des reins solides, des pieds plombés. Rutilant dans son armure d'acier, où mailles, écailles et plates se mêlent dans un ensemble étincelant, Brechnar, héraut du nanisme par son physique on-ne-peut plus cliché, est le modèle idéal pour dépeindre tant une coupe anatomique qu'un tableau de bataille ou de beuverie. Trônant au milieu d'une toile de maître, en pleine galerie d'art du palais Diantrois, les marmots des longues jambes pourraient s'attendre à le voire beugler et éructer à qui mieux-mieux, entre deux toussotement dans une chope de bière. Un portrait saisissant de réalité, et vibrant de poésie, s'il en est.
Description mentale : Tout ce lyrisme nain, largement surexposé dans son physique banal parmi les banals, ne pouvait se retrouver que dans les méandres du crâne bien dur de notre cher Brechnar. Semblable à un pot-pourri d'idées reçues, sa caboche abrite en effet la foule de qualités, mais aussi de défauts, dont on accable le peuple de la terre. Potache, à l'amitié aussi facile que la bouteille, copains comme cochon ; les fins de patrouilles ne manquent pas d'illustre à bon escient cette idée du nain soulon, que reprend sans coup férir notre généralissime compère. Si les longues-jambes savent louer l'hospitalité des nains - une fois qu'ils y ont goûté -, ils se montrent d'autant plus avares de compliments à propos de leurs cousins du Nord, quand il s'agit de causer de ce dont quoi ils n'ont pas accès. "Un pingre, comme tous les autres" ; "Son regard est louche, je vous le dis" ; "Sa barbe est louche, je vous le dis" ; telles sont les miasmes nauséabonds que Brechnar sait si bien qu'il est dit dans son dos. Tantôt bougon, tantôt amène, tantôt acariâtre, tantôt bravache : en dépit de ce comportement sanguin (trop de viande rouge), tous s'accordent à reconnaître en lui un fond de bonté, doublé d'un indéniable talent pour mener les hommes. Son intégrité, qu'elle soit de ses bons ou mauvais penchants, sait lui attirer le soutient de plus d'un.
Histoire : Né au sein du clan des Barbebronze, dans la ville de Thanor, Brechnar, selon la prédisposition naturelle de son clan au métier des armes, intégra le milieu guerrier nanique, à l'image d'un kerkand rentrant dans une pucelle. Baigné dès sa tendre enfance dans la violence coutumière qui fait la renommée des nains, notre nanillon d'alors put épancher à gros bouillon sa soif l'ensemble de ses désirs. La vie du guerrier, si simple soit elle, offre au brave des horizons infinis : Brechnar, dans ses élans de jeunesse, voyait se dérouler sous ses pieds le monde - rien de moins.
Hélas, il est des défis auxquels même un jeune nain, dans l'élan de la jeunesse, ne peut répondre qu'avec maladresse. Notre compère aux courtes guibolles apprit ainsi à ses dépends que le métier des armes n'était pas régi tel qu'il se l'était figuré. Si sa vigueur et son bellicisme lui valurent l'admiration de ses compagnons, ses supérieurs virent d'un bien mauvais œil un pareil boute-guerre. Au poste de lieutenant, on lui préféra un couard qui nettoyait mieux son matériel. À la tâche d'intendant, un éleveur de biquette lui rafla la mise. La bureaucratie primait sur la valeur, et Brechnar, qui n'aspirait à nulle chose sinon l'ascension sociale, en fit son parti. Il appris à modérer ses élans de vaillance, ne les considérant que comme des ruades désordonnées de poulain, et du champ de bataille, il migra vers un combat plus politisé.
Bien lui en prit, puisqu'au dénouement, chacun s'accordèrent à lui concéder ses talents de gérance. Devenu lieutenant dans la garnison de Thanor, son pragmatisme au sein de la troupe lui valurent de se faire remarquer par les hautes instances. En vérité, Brechnar, animé par des sentiments on-ne-peut plus nobles, tel que l'altruisme et l'ambition, mettait en œuvre des moyens savamment mauvais pour arriver à ses fins. Faussant les rapports, détournant des soldes, le nain frayait avec les économies parallèles de la ville ; il en sortait encore plus riche. Si dès sa naissance, on ne lui avait pas mis la hache à la main, il lui aurait assurément choisi le livre de compte. Banquier véreux cousu dans la peau de guerrier, le gaillard savait comment, par le commerce, faire fructifier la solde de ses hommes - sans que ceux-ci n'en soient informés. Grâce aux retombées économiques qu'il générait, son bataillon devint rapidement envié pour son opulence, sans que l'on ne perce la supercherie. Allié à ses frasques guerrières d'antan, on lui confia une caserne. Les années passantes, la cité de Thanor vit son seigneur trépasser, et au choix parmi les possibles prétendants, on vit souffler aux royales oreilles le nom de Barbebronze. Ce nain aux souches pures acquit ainsi son casque à corne non pas par ses valeurs et sa ténacité, mais par la filouterie, et les lois qu'une société mauvaise faisait vivre.
Une fois n'est pas coutume, les péchés du peuples se durent d'être rachetés par leur dieu lui même. Les Sodomes et les Gomorrhes des montagnes, à la manière des cités d'antan, subirent le courroux de Mogar, dieu vraiment vengeur, à défaut de la renaissance promise par Garmin, roi qui de vengeur, n'avait décidément que le nom. Confronté au plus grand défi qu'il lui ait été donné d'affronter, Brechnar prit la voie de l'humilité. Lorsque la fureur emplit les cœurs des nains, notre compère expia de son plein gré ses fautes. Exultant sa colère inspirées du divin dans des œuvres qu'il jugeait bénéfiques, le petit être intima aux bonnes gens de Thanor de faire de même : on canalisa la violence brute dans des buts prolifiques. Cette furia, instrumentalisée par une propagande maccarthienne, à grand renfort de sermons religieux, vit la mort de tout escroc, truand, et autre receleur de fond de la ville. Dans un élan de sainte piété, Brechnar jetait au hachoir l'ensemble de ses partenaires commerciaux d'antan (on se demanda d'ailleurs comment en connaissait il autant, le bougre !), et se fit la promesse de quitter ce milieu là.
Malgré cette action expiatoire désespérée, la ville souffrit conséquemment (et c'était peu dire ! Des quartiers, et pas uniquement ceux mal famés, avaient été vidés de leurs occupants). Exsangue, la cité appelait à l'aide ! Fortuitement, un afflux sanguin vint du Nord, suivant la route de la Virnié ; il s'agissait là d'une part des rescapés de Kirgan, et plus tard ceux d'Almis, qui descendait du Septentrion ravagé. Les nouvelles vinrent avec eux, et on appris qu'en parallèle de Thanor, un exode massif s'était lancé vers Lante, mené par le Général Ironwrist. Les avis sur son compte demeuraient bien mauvais, et pour cause, dans la colonne en direction de la ville côtière, n'étaient restés que les opposant à la loi martiale. Ces coteries d'artisan, de mineurs, et de commerçants, furent bien aise de trouver un havre, où la règle des haches ne s'était point élevée. Brechnar, réaffirmant son souhait de défendre l'équilibre des castes du peuple nain, se vit remettre des mains des grands notables civils, rescapés de Kirgan, le bandeau pourpre du général Dwalek, qui lui n'avait su s'échapper de la fournaise.
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Drystan
Ancien
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| Sujet: Re: Brechnar Barbebronze [Général nain] Jeu 20 Jan 2011 - 14:58 | |
| Je valide, tu connais le chemin. - Code:
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[Métier & Classe] : Général Nain, Défenseur de Thanor
[Âge & Sexe] : 135 ans & Masculin
[Classe d'arme] : Corps à corps
[Alignement] : Neutre bon |
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