BG Merval [Par Eulalie]

Sujet: BG Merval [Par Eulalie] Lun 24 Jan 2011 - 23:15

DE L'ARMEE DE MERVAL

Balduranathariogor, commandeur des Cataphractaires Mervallois au bon temps des os en bouillie

Si Merval ne semble aux yeux flétris de la péninsule qu'une obscure marchande de sel défigurée, il n'en est rien dans les faits. La vigueur de ses mâles et les splendeurs tactiques de sa soldatesque lui assurent une renommée tout aussi prestigieuse que ses monumentaux greniers portuaires. Bien que peu populeuse, l'armée Mervalloise se prévaut de sa richesse afin d'offrir aux grivetons une qualité d'équipement de premier ordre et une instruction martiale excellente. Il faut savoir en outre, que la baronnie, soucieuse de sa défense, a prévu un astucieux réseau de forteresses qui couvre le nord et le centre du pays. Les principales cités côtières, habituées de longue dates aux incursions des septentrionnaux sur leurs plates bandes possèdent aussi des murailles en état de fonctionnement.

Les fortifications de Merval, entrée est de la ville

Le nombre de preux appelés sous les étendards étincelants du lion d'or en cas de levée des bans, des arrières bans et des rafles d'oisifs dans les tavernes s'élève au rondelet total de 11700 hommes.

Merval étant opulente mais économe, l'idée de conserver sur pied une telle armée éternellement, si elle séduirait les plus belliqueux, serait pure gabegie. Il fut donc établi que l'on n'en conservait que la tierce part sur pied. De plus, l'on préfère employer quelques mauvaises mains pour ce qui est d'accomplir les basses oeuvres et employer à bon compte les deniers du coffre baronnial sans entacher le prestige de la maison Merval. Le mercenariat est donc une activité très rentable en tant de tensions et si l'on essaye de s'en cacher du coté du pouvoir suprême, on n'en use pas moins les services de ces braves pas toujours efficaces.

Répartition des troupes :

Armée permanente : 4000 hommes

Cataphractaires Mervallois : 2000 cavaliers lourds, 8 régiments de 250 hommes.

Il s'agit de rien de moins que de l'unitée la plus employée de l'armée de la baronnie. Les cataphractaires sont la force de dissuasion militaire à disposition de la baronne et le fer de lance des offensives mervalloises. Sélectionnés parmi les sujets les plus aptes aux choses martiales durant leur service militaire (peu importe la qualité de leur extraction du reste) et nourris au grain, ils sont entraînés dans des académies militaires de prestige et financent un équipement impeccable. Une armure totale en maille couvre leurs corps d'éphèbes ainsi que celui (non moins éphébique) de leurs destriers. Semblable à des dragons écailleux, ils sèment le désastre à tous vents et l'on ne compte plus les pogroms auxquels prirent part ces audacieux cosaques que l'on dit avide de chair humaine un brin faisandée. Ces monstres de métal disposent en guise de crocs, d'une lance de 4 mètres 30 à laquelle est attaché un fanion mervallois, d'une épée de 80 centimètres ou d'une masse d'arme pour serres et d'arcs et de flèches à bouts piquants. (les cataphractaires armés de masses ont en outre un petit bouclier rond)

hann t'as décoiffé mon panache!

Toujours prêt pour de nouvelles facétie, Honorius a encore mis un oeuf à la coque sur son casque...

Patrouilles de sécurité : 500 hommes

Que dire de ces grivetons qui ne valent leurs semblable cataphractaires que par leur appartenance à la caste des combattants. D'ordinaire pensus et bonhommes, ils sont proche du vulgaire et l'on doit régulièrement les muter car ils ont tendance à partie lier avec la populace dont ils sont sensés assurer la sécurité. Ces troupes font office de milice, de gardes champêtre et de tout ce qui pourrait relever des tâches quotidiennes d'un troupier basique. Grands pourvoyeurs de chansons à boire et autres poèmes grivois, ils sont, dans la culture populaire, les ridicules de toutes les farces théâtrales. Equipés d'armures légères, d'épées longues de qualité intermédiaire et d'un arc ordinaire, ils ne servent qu'occasionnellement lors des guerres et sont employés lors comme défense lorsque le reste de l'armée est en campagne.

Le rasoir ne fait pas partie de l'équipement de base des patrouilleurs.

Troupes de marine : 800 hommes

Ces braves sont assignés à la protection de la flotte marchande Mervalloise et lors des conflagrations ou de ripostes aux assauts pirates, ils savent aborder l'adversaire afin de le défaire sans trop de peine. Ces soldats, généralement aussi marins marchands, sont d'un genre original puique tels d'agiles singes, ils savent grimper, sauter et étriper sans lambiner. Ils servent aussi bien en cas de massacres que pour mener un navire à bon port. Equipés de poignards, de dagues simples ou de lancer, d'arcs et sont pourvus d'un simple cuir pour armure afin de ne pas entraver leurs mouvements.

Une galère de combat de catégorie VIII et une Nef

Garde baronniale : 700 hommes

La plus haute noblesse et les vétérans cataphractaires sont appelés à rejoindre cette unité d'élite. La garde baronniale est rarement employée et sert davantage au prestige qu'à écraser les séditieux de tous poils mais nul doute que ces hommes sont capables de carnager à foison si l'ordre leur en est donné. L'arme ultime de la baronne trouve résidence à Merval même et sert de garde rapprochée à son altesse du Manoir. Ces virtuoses du découpage de viande ont l'amour du travail bien fait et sont soumis à une discipline implacable. Durant leurs années de service, ils respectent scrupuleusement trois voeux. Silence en dehors des ordres, loyauté indéfectible et chasteté totale. La moindre impasse sur l'un de ces voeux peut conduire à une exclusion du corps ou une décapitation. Equipés lourdement, ces taiseux massacreurs sont dotés de rutilantes armures complètes, d'épées longues et d'un bouclier aux armes de la baronne (et une cape parce que c'est la classe quand même...). Ils ne combattent pas à cheval et ne montent que lors des déplacements de la baronne hors de ses frontières.

T'es lourd Glaucosme, on avait dit pas le photographe!

Armée de réserve : 7687 hommes

Milice : 1137 archers

Des péquenots appelés en cas d'extrême urgence, armés d'arcs et de ce qu'ils trouvent dans leurs granges. Ils sont en général très mal protégés et ne méritent pas que l'on gaspille de l'espace pour en montrer une image.

Infanterie : 5 550 hommes

Des guerriers appelés lors des périodes de conflits, entrainés deux mois par an dans les forteresses de Merval par des instructeurs cataphractaires après avoir passé 3 ans en service militaire obligatoire lorsqu'ils furent arrivé à l'âge adulte. D'extractions diverses, ils suivent des leçons de combat, de tactique et des entraînements physiques divers afin de les conserver en état de défendre la baronnie au cas ou le besoin s'en ferait sentir. Ils sont tous équipés d'armures complètes, mi-lourdes et d'une épée.

1500 piquiers
3050 soldats armés de lances et d'un bouclier long
1000 archers professionnels

Indolent, un piquier durant une pause biscuit

Marine : 1000 hommes en renfort

Sujet: Re: BG Merval [Par Eulalie] Mar 25 Jan 2011 - 13:54

Bon, je n'y connais rien à l'armée, mais Eulalie respecte les chiffres donnés (à savoir 33% des 11700 hommes) et tout me semble bon. Même si je me demande le coût de former des hommes deux mois par an à la guerre? scratch

(sinon, ses commentaires sous les images m'éclatent xD)

Sujet: Re: BG Merval [Par Eulalie] Dim 27 Mar 2011 - 14:00

Eulalie de Merval a écrit:: Du plus grand secret de Merval :
Depuis peu, les campagnes et les forteresses de Merval tremblent au nom d'une nouvelle arme qui, selon les plus pusillanimes, serait une insulte aux dieux en personne.

Il y a dix automnes que les « spectres charbonneux » (ainsi appelés car ils portent d'amples vêtements noir de jais) parcourent le marais pharétan sous bonne garde afin d'en extraire la naphte, plus ténébreuse que les selles du Lambin, premier baron de Merval. Ils la portent dans de lents chariots jusqu'à des entrepôts sur lesquelles planent l'ombre du secret.

Quels dessins ces agissement pouvaient-ils trahir?

Les plus folles présomptions se firent entendre, l'on parlait de créer une confiserie ayant le goût de la terre elle même, d'autre prétendaient que l'on assemblait là un géant qui désolerait l'univers entier, d'autres encore que cette naphte était amenée en ces lieux pour créer un elixir d'immortalité pour le donner à un géant qui désolerait l'univers entier lui même construit en d'autres lieux. Ceux qui tentèrent d'en voir davantage eurent à souffrir la perte de leur langue et virent leurs globes occulaires percés d'échardes.

Ce qui se tramait derrière ces murs était bien pis.

Des fouilles entreprises dans les tréfonds du Manoir sans âge de Merval avaient révélé un volumen des plus ésotériques : le dit de la divine consomption de Theobald Yangin.

Théobald Yangin, dont la gravure pose question tant son regard semble sensé et plein de compassion
L'auteur du manuscrit n'était guère connu dans la péninsule que pour avoir aux temps jadis été l'artisan de l'autodafé de la pomme flétrie. Le dangereux pyromane ayant profité de la tenue de ce truculent festival pour dit on, « Invoquey grant fuisson de dragoneaulx que crachoien moult flamboyansses ».

]
Cette année là les pommes furent plus flétries que l'édition précédente...

Le volumen fut de long temps étudié par des collèges d'érudit et des plus fins stratèges que comptait la baronnie. Il en ressortit que Yangin était un chimiste fou, mais que ses découvertes pourraient bien servir la baronnie, le duché et tout le royaume humain.

C'est ainsi donc que l'on en vint à récolter la naphte, du soufre, du bitume naturel et à stocker les surplus de salpêtre

L'on décida de faire de cette mixture l'une des armes les plus impies et les plus dévastatrices qui se vissent jamais sous le ciel des dieux.

Les premiers tests, toujours tenus dans le plus grand secret, sur des prisonniers pirates ébaudirent les spectateurs, dont la baronne Morgause de Merval en personne. Des langues de flammes consummèrent en un instant les malheureux qui ne surent pas quelle langue offrait le vocable le plus court pour dire « maman ». Au sein des milieux autorisés l'on se gaussait disant que la dame baronne avait tant au cul le feu que dans ses bouches metalliques!

Cependant cette création produisait une explosion terrible et un épais panache de fumée noire, l'on s'en arrangea, se disant qu'il y aurait de quoi terroriser les fols qui oseraient encore se dresser contre les légions et les armadas de Merval.

Ainsi donc, c'est sous Eulalie de Merval que les premiers Dromons furent équipés de ce feu liquide si redoutable. Morgause ayant tenu par humanisme à faire disparaître ces engins, elle mourut assez promptement toutefois pour que la décision ne soit point entérinée. Le seigle reçut de par Philosophaire, son conseiller, les recommandations suivantes : « Vous devez par-dessus toute chose porter vos soins et votre attention sur le feu liquide qui se lance au moyen des tubes ; et si l’on ose vous le demander comme on l’a fait souvent à nous-mêmes, vous devez repousser et rejeter cette prière en répondant que ce feu a été montré et révélé par un envoyé des dieux à la sainte Morgause de Merval. »

Les Dromons sont ainsi équipés d'un petit château à la proue qui protège les artificiers et ces structures sont elles-mêmes gardées par quelques troupes de marines. Un système de pompes est actionné, donnant ainsi l'effet d'un lance flamme lorsque le flambeau de Morgause est lancé. Il brûle même au contact de l'eau.

Lors d'occasions spécifiques, il est possible d'offrir aux piétons (sur les navires, pour défendre des places fortes ou en d'autres occasions)des grenades à main en argile, que l'on allume avec des mèches, et en tant qu'arme de siège, l'on sait déplacer les armes postées sur les dromons pour les installer sur des chars que l'on mène pour brûler des portes ou semer l'enfer dans des rues.

Eulalie de Merval a écrit:: Tout commença lorsque...

La baronnie de Merval fut formée par un conglomérat de brutes, de margoulins itinérants, de rusés, d'horribles habitants des marais et de drôles venus d'outre-mer. Nul besoin de dire que ces différentes factions, dont l'histoire a perdu les noms à mesure que les chancelleries et autres bâtiments d'archives brûlaient les uns après les autres, s'adonnaient régulièrement aux déprédations les plus diverses. Le tout s'accompagnait immanquablement par divers viols et vols de femmes, (On ne dîne pas sans ajouter de vin!) qui eurent le bon ton de mélanger les peuples jusqu'à ce que plus personne ne sache réellement qui était susceptible d'être massacré. Ce constat dressé, on décida dès lors de se lier en une nation qui, sans nul doute, serait appelée à devenir la lumière du monde.

La force des brutes, le don du négoce des margoulins itinérants, la ruse des rusés, l'horreur des habitants des marais et les prédispositions à la nage des drôles d'outre-mer se mêlaient dans leur sang pour en faire le peuple le plus cosmopolite et chamarré qui se vit.

Le roi de Diantra et ses parangons de stratégie...

Toutefois, il est à dire que ce rassemblement n'eut qu'un poids tout relatif lorsque les légions du roi de Diantra tournèrent leur regard biaiseux et vil vers l'orient marécageux. Malgré une résistance héroïque, les autochtones furent vaincus et ils durent subir l'occupation de leurs terres. (Cette héroïde est compilée dans la geste des pères de la paternité des origines, un grimoire fantastique depuis longtemps perdu, aussi appelé Patronomicon)

Cest ainsi que le premier baron de Merval, Fredegard le Lambin, aussi désigné par le sobriquet affectueux de Flasquenouille, s'empara du trône de Merval. A cette époque, le septentrion de la baronnie nouvelle était encore resplendissant et le sud peinait à ouvrir ses établissements commerciaux, étranglé par les pirates.

Le Lambin

La révolte des poissoniers

Fredegard crut bon de moderniser le territoire, de lui offrir une chance de s'intégrer avec bonheur dans la fabuleuse mécanique du royaume naissant, mais il n'en fit rien et préféra goûter la douceur du climat en s'adonnant à un élevage de perroquets extrêmement chronophage.

A sa mort, son rejeton Gougniaf de Merval prit les rênes du pouvoir et se trouva faire montre d'une férocité proverbiale. On conte qu'il fit ventre d'enfants à peine désossés vivants à l'opinel et que ses festins étaient autant d'orgies où l'on dénaturait l'austère nature féminine des mervalloises, qui pour être belles comme des mimosas, n'en sont pas moins vertueuses. Devant tant de cruauté et peut être en outre à cause de la réforme des taxes le champart, le vingtième, les différents deniers du culte, le bon peuple se souleva sous la férule ardente du poissonier de Merval, le Cabillaud.

Le Cabillaud, héros de Merval, savait préparer la sole comme personne

Une fois le maroufle chassé, les mutins demandèrent à ce que le Cabillaud soit fait baron. Le roi accepta, ne pouvant souffrir plus longtemps un blocage des ports de Merval. Débuta alors des temps de prospérité. Les villes portuaires s'enrichirent et les bourgeois pouvaient arborer fièrement toutes sortes de cliquailles de valeur ou non. Dans cette atmosphère paisible, nul ne put deviner l'horreur qui se préparait. Elle prenait grand temps pour se préparer ceci dit, aussi sauterons-nous les quatres siècles suivants.

Le temps des os en bouillie

Au temps de Jorgien de Merval, le baron à roulettes, ainsi nommé car il avait perdu l'usage de ses jambes dans un tragique accident de chasse (présage de la funeste époque qui s'ouvraient par son règne?). Les cavaliers de l'apocalypse enfourchèrent leurs destriers et fondirent sur la pauvre Merval.

La peste, la guerre et les mauvaises récoltes firent bien des ravages. En effet, quelques suzerains du septentrions tentèrent une insurrection à la faveur d'une épidémie plus violente qu'à l'accoutumée et mirent à feu et à sang tout l'arrière pays demeuré fidèle. Les bubons et les lames s'allièrent sous la bannière de la méchanceté!

Les ennemis rivalisaient en croisant le fer, mais aussi en comparant sur le champs de bataille leurs augustes barbes

Le baron à roulettes mena lui même ses troupes à la guerre mais nul ne revint de la cité des tronches-en-miettes qui abritait le quartier général des dissidents. On dit que le fier baron tombé de la baronniale cariole poursuivit le combat à terre, se battit jusqu'à ce que son dernier bras fut séparé de son corps. Son fils, ipso facto baron, l'amène Balduranathariogor, voyant Merval perdue, prit la tête de sa colonne de cataphractaires et défendit comme un diable le midi contre les assaillants. Assez pour que le duc de langehack envoie ses troupes mater les indociles émeutiers. La coté des tronches en miette ne devait quant à elle jamais être prise.

Le nord du pays ne se releva jamais de cette chevauchée.

Depuis lors :

Depuis lors, Merval soutient les troupes du Duc de langehack et du roi de Diantra dans une fidélité indefectible et tente d'entretenir des relations pacifiques avec ses voisins, même si l'histoire regorge de tensions et de conflits armés, ce paragraphe ne dresse que les événements les plus importants.

Depuis Balduranathariogor de Merval, les barons se succèdent au sein de la lignée, citons en vrac quelques unes des autres figures emblématique de ce sémillant pays côtier.

- Golgonio de Merval, le Mâchicoulis, qui fit élever force maisons et places fortes aux frontières orientales après des tractations houleuses avec Missède et Scylla

- Vaderon Breguigna de Merval, le rossignol péninsulaire qui fut le premier baron de Merval à gagner le concours de chants de gorge de la baronnie.

- Decalfia de Merval, sous son impulsion, les premiers produits incendiaires à base de naphte et de poix sont créés grâce aux matières premières découvertes dans les marais. Victoires nombreuses sur la piraterie.

- Morgause de Merval, au physique proverbial.

A la fin de sa vie, les tentatives destinées à la rendre présentable tournèrent souvent au ridicule.

Sujet: Re: BG Merval [Par Eulalie] Dim 27 Mar 2011 - 14:16

Background a écrit:: Le seigle reçut de par Philosophaire, son conseiller, les recommandations suivantes : « Vous devez par-dessus toute chose porter vos soins et votre attention sur le feu liquide qui se lance au moyen des tubes ; et si l’on ose vous le demander comme on l’a fait souvent à nous-mêmes, vous devez repousser et rejeter cette prière en répondant que ce feu a été montré et révélé par un envoyé des dieux à la sainte Morgause de Merval. »

Wikipédia a écrit:: Ainsi, au Xe siècle, l’empereur Constantin VII Porphyrogénète ordonna à son fils Romain II : « Tu dois par-dessus toute chose porter tes soins et ton attention sur le feu liquide qui se lance au moyen des tubes ; et si l’on ose te le demander comme on l’a fait souvent à nous-mêmes, tu dois repousser et rejeter cette prière en répondant que ce feu a été montré et révélé par un Ange au saint et grand premier empereur Constantin. »

Eulalie a mis à jour son bg d'armées, en y intégrant la marine, et en adaptant aux nouveaux chiffres

Eulalie de Merval a écrit:: DE L'ARMEE DE MERVAL

Balduranathariogor, commandeur des Cataphractaires Mervallois au bon temps des os en bouillie

Si Merval ne semble aux yeux flétris de la péninsule qu'une obscure marchande de sel défigurée, il n'en est rien dans les faits. La vigueur de ses mâles et les splendeurs tactiques de sa soldatesque lui assurent une renommée tout aussi prestigieuse que ses monumentaux greniers portuaires. Bien que peu populeuse, l'armée Mervalloise se prévaut de sa richesse afin d'offrir aux grivetons une qualité d'équipement de premier ordre et une instruction martiale excellente. Il faut savoir en outre, que la baronnie, soucieuse de sa défense, a prévu un astucieux réseau de forteresses qui couvre le nord et le centre du pays. Les principales cités côtières, habituées de longue dates aux incursions des septentrionnaux sur leurs plates bandes possèdent aussi des murailles en état de fonctionnement.
Les fortifications de Merval, entrée est de la ville

Le nombre de preux appelés sous les étendards étincelants du lion d'or en cas de levée des bans, des arrières bans et des rafles d'oisifs dans les tavernes s'élève au rondelet total de 5 300 hommes.

Merval étant opulente mais économe, l'idée de conserver sur pied une telle armée éternellement, si elle séduirait les plus belliqueux, serait pure gabegie. Il fut donc établi que l'on n'en conservait que la tierce part sur pied. De plus, l'on préfère employer quelques mauvaises mains pour ce qui est d'accomplir les basses oeuvres et employer à bon compte les deniers du coffre baronnial sans entacher le prestige de la maison Merval. Le mercenariat est donc une activité très rentable en tant de tensions et si l'on essaye de s'en cacher du coté du pouvoir suprême, on n'en use pas moins les services de ces braves pas toujours efficaces.

Répartition des troupes :

Armée permanente : 2100 hommes

Cataphractaires Mervallois : 1300 cavaliers lourds, 13 régiments de 100 hommes.
Il s'agit de rien de moins que de l'unitée la plus employée de l'armée de la baronnie. Les cataphractaires sont la force de dissuasion militaire à disposition de la baronne et le fer de lance des offensives mervalloises. Sélectionnés parmi les sujets les plus aptes aux choses martiales durant leur service militaire (peu importe la qualité de leur extraction du reste) et nourris au grain, ils sont entraînés dans des académies militaires de prestige et financent un équipement impeccable. Une armure totale en maille couvre leurs corps d'éphèbes ainsi que celui (non moins éphébique) de leurs destriers. Semblable à des dragons écailleux, ils sèment le désastre à tous vents et l'on ne compte plus les pogroms auxquels prirent part ces audacieux cosaques que l'on dit avide de chair humaine un brin faisandée. Ces monstres de métal disposent en guise de crocs, d'une lance de 4 mètres 30 à laquelle est attaché un fanion mervallois, d'une épée de 80 centimètres ou d'une masse d'arme pour serres et d'arcs et de flèches à bouts piquants. (les cataphractaires armés de masses ont en outre un petit bouclier rond)

hann t'as décoiffé mon panache!

Toujours prêt pour de nouvelles facétie, Honorius a encore mis un oeuf à la coque sur son casque...

Patrouilles de sécurité : 350 hommes
Que dire de ces grivetons qui ne valent leurs semblable cataphractaires que par leur appartenance à la caste des combattants. D'ordinaire pensus et bonhommes, ils sont proche du vulgaire et l'on doit régulièrement les muter car ils ont tendance à partie lier avec la populace dont ils sont sensés assurer la sécurité. Ces troupes font office de milice, de gardes champêtre et de tout ce qui pourrait relever des tâches quotidiennes d'un troupier basique. Grands pourvoyeurs de chansons à boire et autres poèmes grivois, ils sont, dans la culture populaire, les ridicules de toutes les farces théâtrales. Equipés d'armures légères, d'épées longues de qualité intermédiaire et d'un arc ordinaire, ils ne servent qu'occasionnellement lors des guerres et sont employés lors comme défense lorsque le reste de l'armée est en campagne.

Le rasoir ne fait pas partie de l'équipement de base des patrouilleurs.

Troupes de marine : 250 hommes
Ces braves sont assignés à la protection de la flotte marchande Mervalloise et lors des conflagrations ou de ripostes aux assauts pirates, ils savent aborder l'adversaire afin de le défaire sans trop de peine. Ces soldats, généralement aussi marins marchands, sont d'un genre original puique tels d'agiles singes, ils savent grimper, sauter et étriper sans lambiner. Ils servent aussi bien en cas de massacres que pour mener un navire à bon port. Equipés de poignards, de dagues simples ou de lancer, d'arcs et sont pourvus d'un simple cuir pour armure afin de ne pas entraver leurs mouvements.

La marine dispose de 1700 hommes à ne pas compter dans ce total.

Trois catégories de Dromons sont employés pour un total de 30 navires.

Le dromon de catégorie Clothon VI : 8 unités

De 30 mètres de longueur pour 7 mètres de largeur.
Nombre de rameurs/banc : 3 rameurs.
Nombre de rangs : 16 rangs.
Nombre total de rameurs : 100
Équipage : 50
Nombre de soldats embarqués : 50
Equipés de balistes

Le dromon de catégorie Clothon XIX : 9 unités

De 40 mètres de longueur pour 10 mètres de largeur.
Nombre de rameurs/banc : 3 rameurs.
Nombre de rangs : de 27 rangs.
Nombre total de rameurs : de 180 rameurs.
Équipage : 55 marins.
Nombre de soldats embarqués : 80 soldats.
Equipés de catapultes

Le dromon de catégorie Clothon XXIII : 12 unités

50 mètres de longueur pour 12 mètres de largeur.
Nombre de rameurs/banc : 3 rameurs.
Nombre de rangs : 41 rangs.
Nombre total de rameurs : 250 rameurs.
Équipage : 60 marins.
Nombre de soldats embarqués : 120 soldats.
Equipés de feu grégrois

Dromon amiral : Le loxodontesque

70 mètres de longueur pour 16 m de largeur.
Nombre de rameurs/banc : 3 rameurs.
Nombre de rangs : 57 rangs.
Nombre total de rameurs : 300 rameurs.
Équipage : 85 marins.
Nombre de soldats embarqués : 160 soldats.

Une galère de combat de catégorie VIII et une Nef

Garde baronniale : 200 hommes
La plus haute noblesse et les vétérans cataphractaires sont appelés à rejoindre cette unité d'élite. La garde baronniale est rarement employée et sert davantage au prestige qu'à écraser les séditieux de tous poils mais nul doute que ces hommes sont capables de carnager à foison si l'ordre leur en est donné. L'arme ultime de la baronne trouve résidence à Merval même et sert de garde rapprochée à son altesse du Manoir. Ces virtuoses du découpage de viande ont l'amour du travail bien fait et sont soumis à une discipline implacable. Durant leurs années de service, ils respectent scrupuleusement trois voeux. Silence en dehors des ordres, loyauté indéfectible et chasteté totale. La moindre impasse sur l'un de ces voeux peut conduire à une exclusion du corps ou une décapitation. Equipés lourdement, ces taiseux massacreurs sont dotés de rutilantes armures complètes, d'épées longues et d'un bouclier aux armes de la baronne (et une cape parce que c'est la classe quand même...). Ils ne combattent pas à cheval et ne montent que lors des déplacements de la baronne hors de ses frontières.

T'es lourd Glaucosme, on avait dit pas le photographe!

Armée de réserve : 3200 hommes

Milice : 600 archers
Des péquenots appelés en cas d'extrême urgence, armés d'arcs et de ce qu'ils trouvent dans leurs granges. Ils sont en général très mal protégés et ne méritent pas que l'on gaspille de l'espace pour en montrer une image.

Infanterie : 2 600 hommes
Des guerriers appelés lors des périodes de conflits, entrainés deux mois par an dans les forteresses de Merval par des instructeurs cataphractaires après avoir passé 3 ans en service militaire obligatoire lorsqu'ils furent arrivé à l'âge adulte. D'extractions diverses, ils suivent des leçons de combat, de tactique et des entraînements physiques divers afin de les conserver en état de défendre la baronnie au cas ou le besoin s'en ferait sentir. Ils sont tous équipés d'armures complètes, mi-lourdes et d'une épée.

500 piquiers
1100 soldats armés de lances et d'un bouclier long
1000 archers professionnels

Indolent, un piquier durant une pause biscuit

La mise en page laisse à désirer, j'vous fait un résumé :

Soldats de métiers (2100) :
-cataphractaires (cavalerie lourde) : 1300
-patrouille de sécurité (garde) : 350
-troupes de marin (soldats spé combat naval) : 250
-garde baronniale : 200

Miliciens (3200)
-archers ripoux (levées paysannes) : 600
-infanterie (conscrits : piquiers, lanciers, gens de traits) : 2600

Navires (30) :
que des dromons, mais de trois catégories différentes. Pour moi, les chiffres sont proportionnés, c'est correct. Son vaisseau amiral est un dromon qui dépasse les normes, mais en le sens où c'est le vaisseau mère, ça me choque pas, au contraire.

Bref, pour moi, c'est bon

Par rapport au truc le grégeois, puisque c'est moi qui à l'époque lui en avait parlé ; ce topic dis juste que merval s'est fait un nom dans la chimie, et notamment la fabrication du grégeois. C'est surtout du au fait que tout l'arrière pays mervallois est un marais, donc propice à la production de naphte. Pour le "plagiat" de wikipedia, honnêtement, peu m'en chaut... D'autant plus que la qualité des textes d'eulalie reste toujours au rendez vous.

Pareillement, pour moi, son histoire est nickel.

BG Merval [Par Eulalie] Pedobear_seal_of_approval

BG Merval [Par Eulalie] Pedobear_seal_of_approval

Euh... Moi j'ai une légère remarque, à la première lecture. *relira pour être sûr*

Citation :: Infanterie : 2 600 hommes
Des guerriers appelés lors des périodes de conflits, entrainés deux mois par an dans les forteresses de Merval par des instructeurs cataphractaires après avoir passé 3 ans en service militaire obligatoire lorsqu'ils furent arrivé à l'âge adulte. D'extractions diverses, ils suivent des leçons de combat, de tactique et des entraînements physiques divers afin de les conserver en état de défendre la baronnie au cas ou le besoin s'en ferait sentir. Ils sont tous équipés d'armures complètes, mi-lourdes et d'une épée.

Deux mois par an, c'est donc des gens de milieux diverses, qui ont sans doute un métier autre, mais qui passerait la moitié d'une année à l'entrainement, dans une forteresse... Est-ce que c'est bien possible, ou trop ? (j'ai tendance à croire que quand il a écrit ça, il n'a pas prit en compte les années miradelphienne)

C'est trop, mais en effet, il n'a pas pris en compte le calendrier miradelphien.

Bien vu ; et même en calendrier réel, j'aurais tendance à dire que c'est trop.

*a l'oeil* :huhu:

Au fait, on fait quoi par rapport au feu grégeois ? C'est exclusif ou c'est pour tout le monde ?

Pour tout le monde, c'est dans le bg maritime général (ddans la escription des dromons)

Merval peut-être à l'origine de cette découverte, historiquement, ça, ça ne me dérange pas, mais la technologie est disponible pour tout le monde depuis.

Merval en a pas l'exclusivité ; c'est juste que son feu grégeois est de meilleure qualité que celui des autres. La chimie, pour merval, c'est comme les engins de siège d'Alonna, ou les destriers d'Erac.

A part la durée de formation, un truc qui cloche ?

Apparemment rien d'autre ne cloche... on fait suivre pour la modification de temps de formation et on publie ?

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