Nom/Prénom : AURST Irène
Âge : 16 ans
Sexe : ♀
Race : Humain
Alignement : Communauté de la lumière
Métier : Couturière
Classe d'arme : Aucune
Équipement : La garde-robe de la jeune femme se limite à quelques toilettes simples, mais élégantes, confectionnées à partir de quelques mètres de tissus généreusement offertes Dame Alton à ses employées afin qu'elles fassent bonne impression aux clients de sa boutique. Irène n'est pas friande des corsets qui l'entravent ou encore des jupons. Elle préfère les robes cintrées sous la poitrine et coulant en plusieurs voiles jusqu'à ses chevilles. Elle fait en sorte qu'elles ne touchent pas le sol afin de ne pas les salir quand elle marche dans les rues de Diantra. Elle ne possède rien d'autre, envoyant chaque semaine son salaire à sa famille qui en a, selon Irène, plus besoin qu'elle.
Description physique : La demoiselle est jolie, du moins suffisamment pour attirer les regards n'ayant nulle part ailleurs où se poser. Elle atteint difficilement le mètre soixante-cinq, mais ne désirerait nullement être plus grande ; cette petite taille lui conférant une certaine rapidité, une grande souplesse dans ses mouvements et, lui permettant de se tordre aisément, si tant est qu'elle doive se déplacer rapidement. Elle a d'ailleurs l'habitude de se chausser de chaussures plates, comme des ballerines, ou des bottes fourrées, conservant ces mêmes semelles parfaitement égales. Ses jambes sont assez longues et fuselées, pour sa taille, et ne sont pas particulièrement musclées. Elles le paraissent juste assez pour soutenir sa personne, et lui permettre de courir.
D'une forme ovale et enfantine, son visage, parfait point final à la fraicheur candide qu'elle dégage, est parfaitement encadré par ses cheveux, ne laissant de son front qu'une partie de dégager, au centre, les mèches bouclées en cachant le reste. D'un brun foncé agrémenté de quelques mèches rousses, ils sont joliment courbés, créant une cascade ondulée au volume important créé par leur nombre imposant. Ils atteignent aujourd'hui une longueur fort acceptable, arrivant presque au-delà des omoplates. Sous ses longs cils se cachent deux grands yeux marrons en amande. Plus bas, dans son visage, son nez, assez fin et discret, est facilement oublié, à côté d'une bouche candide et suave, joliment orangée, aux doux reflets épicés, relevant les couleurs de sa pâleur naturelle.
Description mentale : Irène est une jeune femme calme et douce. D'un naturel altruiste et généreux, elle prête beaucoup plus d'attention aux autres qu'à elle-même. Elle n'accorde par exemple que très peu d'importance à son importance, préférent utiliser le temps que lui prendrai une mise parfaite à s'occuper de ses proches. C'est un model de patience bienveillance, tout spécialement envers les bambins. Malgré son jeune âge, elle est relativement intelligente et possède sens pratique impressionnant. Elle panique très rarement, préférant mettre de coté ses émotions et garder son sang froid afin de faire face à la situation qu'elle doit affronter. Elle laissera ses émotions ressurgir plus tard, de préférence seule et dans un endroit isolé. Elle fait toujours preuve d'un optimisme rare, tentant chaque fois de voir le bon coté des choses, ou des gens. La nature est bien faîte, dit-elle, elle rend toujours ce qu'elle prend.
Histoire :Irène est la troisième née, et l'unique fille, d'une fratrie qui compte aujourd'hui six joyeux garnements. Le récit de son existence débute un beau matin de printemps dans une paisible commune sur les rives de la Gliève, en Scylla. Les femmes du village se sont rassemblées dans l'unique pièce de la maisonnée Aurst et veillent au bon déroulement des évènements, encourageant la jeune épouse Aurst dans sa laborieuse entreprise. Car, si venir au monde est sans doute la chose la plus difficile que l'on entreprend dans toute s vie, donner naissance n'est pour le moins pas une mince à faire non plus. Il fallut presque dix heures d'un travail acharné pour que l'enfant pointe enfin le bout de son nez. Et, presque immédiatement après qu'on lui ait apporté les premiers soins, la nouvelle née se blottissait contre la poitrine bienveillante de sa mère. On la nommerait Irène, en souvenir de la femme merveilleuse qu'avait été sa grand-mère paternelle et -il faut bien l'avouer, conformément à la tradition.
Au grand soulagement de ses parents, l'enfant se portait bien et s'engaillardissait chaque jour un peu plus. Elle était vive, et alerte. Un beau bébé qui, au fil des années devint une belle enfant. Irène grandit au rythme du travail des champs, et des jeux que ses deux ainés, âgés respectivement de deux et quatre ans de plus qu'elle, orchestraient. Une enfance heureuse s'il en est, ponctuée par l'arrivée cinq ans plus tard d'un nouveau petit frère dans la famille, puis de jumeaux encore quelques années après. Irène, toujours pleine de bonne volonté, devint donc peu avant ses huit ans, un soutien pour sa mère, en quelque sorte une aide bienvenue dans la gestion interne du foyer.
A la fin de l'an 998, quelques troubles agitèrent quelque peu la vie heureuse et paisible de la famille Aurst malgré elle. Par une alliance avec la comtesse Junes des Isles, Hannibal de Roch devint Comte de Scylla. A première vue, cela n'aurait jamais du avoir aucune influence sur les Aurst, mais c'était sans compter sur les ambitions du dit époux qui choisit de rallier sa cause à celle des félons. Se battre, Le père et les deux frères ainés d'Irène n'avaient rien contre. Mais contre leur roi légitime et pour le chaos à l'intérieur de la péninsule quand pesait déjà sur elle la menace drow ? Jamais ! Déserter ? Le risque était grand, surtout s'ils laissaient derrière eux femmes et enfants. La famille choisit un chemin non moins dangereux, mais où au moins ils restaient groupés. Ils rassemblèrent leurs maigres possessions et s'enfuirent discrètement pour entreprendre un long voyage qui les amènerai jusqu'à Erac où, disait-on, se rassemblaient les royalistes. Il serait toujours temps d'aviser une fois là bas. Le voyage dura un peu plus de deux semaines, car ils ne pouvaient emprunter les routes et que la présence des enfants les ralentissaient. Une fois arrivée, ils réussirent à se faire loger chez l'habitant contre une modeste rétribution. Les trois hommes en âge d'aller se battre rejoignirent, au grand dam d'Irène et de sa mère, l'armée royale menée par le sénéchal Kazil de Sephren.
L'armée revint au printemps. Victorieuse. Et, par chance, les trois hommes sains et saufs. Ces quelques semaines d'abscences avaient semblé durer une éternité, et ce furent sans aucun doute les mois les plus angoissant de toute la courte existence d'Irène. Le voyage de retour vers le petit village près de la Gliève se fit dans une allégresse en tout point différente. Mais, une fois de retour, ils constatèrent avec tristesse que tout ce qui leur avait autrefois appartenu leur avait été pris par les gens qui avaient choisi de rester. Sans doute avaient ils eut raison, Hannibal n'ayant levé que très peu d'effectifs, et la région ayant été épargnée par les combats. Mais, peu importait au final. Il faudrait tout recommencer...
Irène fêta son seizième anniversaire dans une maison fraichement construite, mais plus petite et moins agréable que leur précédente.. La fête se limita à un simple repas frugale. Le voyage jusqu'à Erac et surtout la perte de tous leurs biens avait ruiné la famille et, en attendant l'été et les récoltes, il leur faudrait faire attention au peu d'argent et de nourriture qu'il restait. Irène se sentait inutile à tourner en rond. Ne pouvait-elle donc en rien se rendre utile ? Elle fit part de ses plans autour d'elle et, par un jeu de hasard et d'occasions, réussi à pourvoir une place vacante en tant que couturière au service d'Aetius d'Ivrey, le nouveau régent de Scylla. Il était temps pour Irène de se détacher du cocon familial pour commencer à mener sa vie de femme, et le mariage n'était pour le moment pas dans ses plans. Soit dit en passant qu'elle n'aurait de toute façon pas pu apporter de dote convenable si tel avait été son projet. Ce travail était une aubaine.
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