Léon
Humain
Nombre de messages : 2 Âge : 31 Date d'inscription : 29/07/2011
Personnage :.: MANUSCRIT :.: Âge : Taille : Niveau Magique : Non-Initié
| Sujet: De l'art de se faire attendre. Lun 21 Nov 2011 - 1:32 | |
| Dieux que la situation se compliquait. Son arrivée au pouvoir étant des plus récentes, Raoul n’était pas encore familiarisé avec toutes les instances administratives que son filleul avait mises en place. Ce fol avait bien saboté l’œuvre de ses aïeux. Voilà que tous ceux qui se disaient conseillers se mettait à lui voleter autour tels des pigeons devant la femme aux oiseaux. Piaillant à tout va d’obscures obscénités oligarchiques. Seulement Raoul n’était pas homme à nourrir un poulailler. Il partagea les bêtes de cette basse-cour qu’ils nommaient Assemblée de Droit Immuable et Virginale avec les bourreaux et geôliers de la capitale et brûla le Livre des Lois Sybrondes.
« La loi, c’est moi ! » Déclara-t-il simplement en regardant l’écriture efféminée d’Erestor se tordre sous la chaleur des flammes.
Dire que par la faute de ces immondes individus, la Sybrondie se trouvait retardée face à l’appel lancé par le Soleil Blanc. La Sérénissime Dame de Soltariel avait appelé ses braves, et il avait fallu une semaine au Sentazygore pour passer outre toutes les entraves politiques dont s’était encombrée la baronnie sous le règne du précédent baron.
Il était irrité le Raoul, le retard de ses armées étant comme une tâche d’encre sur le parchemin de l’Histoire qu’il comptait écrire. Cet évènement renforça sa volonté de nettoyer la Sybrondie de ces tares qui la gangrènent. Mais chaque chose en son temps. L’heure était à la guerre et non encore à la Purge. L’Ydrilote dévoilait son perfide visage à la lueur du jour, et ce avec force d’insultes et d’arrogantes attentions qui ne lui seraient certes pas pardonnées. Ainsi, conformément aux vœux exprimés par la suzeraine du pays sûderon, on fit lever le ban et l’arrière ban pour aller combattre les ladres de l’odieux félon et trousser la jouvencelle d’Ydril.
Qu’elle avait fière allure cette armée, aussi réduite soit-elle. Qu’elle semblait vaillante, pensa le bon Darioli, en observant le spectacle à côté de son seigneur, tandis que les troupes s’en allaient en Ysari, grossir les rangs alliés.
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