Sowena Eïgern, humaine [Hanegard][Validé]

Sowena ne possède aucune arme, ne sachant pas s’en servir elle n’en voit pas l’utilité. Elle porte souvent des robes légères, tout en essayant de ne pas se faire remarquer. En parallèle lorsqu’elle se met à danser c’est une tout autre personnalité qui fait surface, sa timidité s’envole laissant place à une femme sur d’elle, Sowena se sent libre et invulnérable, elle ose donc porter une tenue faite pour attirer le regard. Dans les couleurs bleus, un haut assez aguicheur, notamment via son décolleté assez plongeant. Son bas étant du même acabit.

On pourrait parler d'une très belle femme. Mais qu'est ce que la beauté après tout ?
Par ou commencé ? Sa silhouette fine, svelte dont le galbe attire le regard met très en valeur son tain d’albâtre. Des cheveux flamboyant encadrent son visage fin et délicat. Ses longs cils noirs surplombent des yeux d’un bleu si profond que l’on pourrait s’y noyer. Elle possède une bouche mince et des lèvres rosées. Lorsque la belle sourit, son visage s’éclaire. De ses fines épaules découle un corps souples aux belles formes de femmes. Sowena possède de longues jambes aux muscles fins mais bien présent, témoignant de son alibilité pour danser. Un tatouage bleuté se remarque sur le côté droit de son ventre, le laissant visible que lorsqu’elle danse. N’étant pour elle qu’une blessure du passé.

Tout l’intérêt de dépeindre le caractère de Sowena, vient de sa dualité. Il est, effectivement, paradoxal. On peut considérer qu’il existe deux femmes. L’une effacée, trainant un boulet à sa cheville. L’autre affirmée, ne vivant que pour la danse. On pourrait parler d’une femme torturée par les fantômes du passé, ayant trouvé une échappatoire. Cette échappatoire se nomme Danse. La seule chose ayant le pouvoir de la faire sourire. C’est le genre de femme à marcher tête baisser, à avoir peur de l’homme. Et pourtant quand elle se vêtit de sa tenue de danseuse, elle reflète une jeune femme sur d’elle, libre… Liberté, voilà un mot qui est devenu tabou à ses yeux. On ne découvre la liberté que lorsqu’on la perd. L’ayant perdu pendant deux ans, elle connait trop bien ce mot lourd de sens. Ne sachant pas où se placer, n’étant jamais sur de ses choix, Sowena s’est réfugiée dans la danse pour pouvoir enfin réussir à s’exprimer. Au début de sa vie elle n’était pas si inhibée, mais le traumatisme la rendu méfiante. Après deux ans où on lui a répété qu’elle ne méritait pas de s’appeler femme, deux ans passés dans la torture, entant que simple objet… Après cela, comment peut-elle redevenir une femme ? Voilà toute la complexité de son esprit. Elle cherche à prouver à son bourreau qu’elle n’appartient qu’à elle, en exhibant son tatouage. Mais en même tant lui donne raison en le cachant lorsqu’elle redevient celle qu’il a détruit.



Histoire :
Enfant libre :
Sowena naquis de l’union de deux être qui s’aimaient éperdument. Sa naissance emplie leurs cœurs de joie. C’était la chose la plus belle qui pouvait leur arriver. Ils décidèrent que cet enfant `` bénie des Dieux’’, comme ils se plaisaient à l’appeler, se nommerait Sowena. Ils l’aimaient de tous leurs cœurs. Ils étaient très pauvres, mais cela n’empêcha pas Sowena de grandir dans des conditions de vie tout à fait décente. N’ayant accès qu’à un minimum de distraction, la jeune fille commença à danser. Elle s’entrainait durant des heures jusqu’à épuisement. Elle avait alors 12 ans.
Mais lorsque Sowena eut 13 ans, la fatalité du destin fit sombrer la famille dans les méandres de la maladie. Son père tomba gravement malade, et n’ayant pas d’argent, la jeune fille fit la seul chose qu’elle avait apprit : Elle dansa. Elle le faisait dans les rues, en espérant que des passants emplis de générosité lui offriraient quelques pièces. Elle fit cela durant quelques années. Mais cela ne suffisait guère à nourrir sa famille. L’année de ses seize ans, la famille était totalement ruinée, n’ayant plus de nourriture et plus de mari la mère de Sowena prit la décision d’abandonné son enfant aux griffes acérés d’un homme. Celui-ci lui avait bercé le cœur et l’esprit de rêve comme quoi il ferait de sa fille la ``princesse’’ de sa demeure. La femme hypnotisée par ces paroles lui céda Sowena. Le début de l’enfer commença.

Adolescente esclave :
Sowena fit vite réduit en esclavage, elle se trouvait idiote d’avoir cru ses paroles, qui jadis, lui étaient apparu comme une bouffé d’oxygène. Son tyran lui fit bien comprendre qu’elle était sa possession et qu’il en ferait ce que bien lui semble. La jeune femme fut battue, chosifiée et pire encore. La seule chose à laquelle elle put se raccrocher fut la danse. Lorsqu’elle dansait un sentiment de liberté l’envahissait, elle se sentait invulnérable, ne craignait rien ni personne.
Un jour se rendant compte de cela son bourreau souhaita la remettre à sa place d’une façon aussi sadique que cruel, lui imposant sa marque sur le côté droit de son ventre. Avant que cela ne cicatrise, il mit une poudre bleue dans l’entaille. Afin que son œuvre devienne immortelle. Pour Sowena, cette marque immuable dans sa chair la remplissait de honte et de rancœur à l’égare de son tortionnaire. Cette marque était finement tracée, afin que l’on distingue parfaitement le dessin.
Les années passèrent, et la jeune fille attint ses dix-neuf ans. Elle décida alors, qu’il était surement temps de briser ses chaînes. Mais comment ? Aurait-elle le courage de se dresser face à son bourreau ? Etait-elle assez forte ? Tant de questions se bousculaient dans son esprit. Tant d’incertitude… Et aucune réponse. Pourtant, il fallait qu’elle parte, avant d’être totalement brisée.
Puis vint le jour de l’anniversaire du tyran. Il avait organisé une grande fête en son honneur. Adorant être au centre de l’attention, il attendait cet évènement depuis très longtemps. Il ordonna à Sowena de faire le service, afin qu’il puisse montrer à tous sa possession. Pour elle se fut le coup de trop. Elle savait parfaitement que si elle ratait cette tentative, cela serait fini pour elle, il la tuerait ou la frapperait ou même pire encore… Elle savait aussi que c’était sa seul chance de s’échapper de l’enfer.
La troupe de troubadour arriva en début d’après midi et les festivités commencèrent. Sowena repéra alors la où semblait être son maitre. Et prit le soin qu’il la voie bien en train de faire le service. Quand vint la fin de la soirée, elle vola la cape muni d’une capuche de son maitre et se mêla à la troupe lorsqu’il partir. Lorsqu‘elle fut sortie de la propriété elle se sépara de la cape et partit en courant le aussi vite qu’elle pouvait… Lorsqu’elle fut assez éloignée elle marcha en direction de la ville. Laissant derrière elle son passé, même si une parti serait toujours ancré à son côté.

Elle était seule, triste, brisée parce qu’elle venait de vivre. Son tatouage devint le témoignage de son lourd passé, une cicatrice qu’elle aurait tant voulu effacer… Mais elle était immuable, indélébile. Elle préféra la cacher, se promettant de ne laisser personne lui rappeler ce qu’elle avait vécu. N’ayant pas d’argent, pas de logis, un cœur brisé et un esprit troublé Sowena se rabattit vers la seule chose qui la faisait encore sourire : la Danse. Cela devin pour elle aussi important que de respirer. Alors elle se remit à danser dans les rues histoire de gagner un peu d’argent. Puis son talent fut vite reconnu et elle commença à se produire dans des établissements. Se fut alors, la fin de la misère. Elle put se trouver un logement, petit certes. Un soir, son employeur l’eu vendit une magnifique tenu bleue. Le seul problème était que dans cette tenue aguicheuse on pouvait voire distinctement sa marque. Elle se dit alors que le passé ne devait pas définir son présent. Et prit la discision de faire un pied de nez constant pendant ces danses. Elle dansa alors avec cette tenue, elle dansa comme elle ne l’avait jamais fait… Elle devint alors une femme à double personnalité : lorsqu’elle est Sowena la femme brisé par le passé, et lorsqu’elle danse la femme libre, heureuse et sur d’elle.