Au Clair de Lune.

Cela faisait maintenant quelques heures que la nuit était tombée, et la lueur de la Lune éclairait le chemin de la Demoiselle, errante parmi les rue de la ville de Diantra. Bien qu'épuisée, Amnesia se refusait catégoriquement de sombrer en ce sommeil que tant jugeaient comme étant réparateur... Car chaque nuit, chaque nuit depuis près d'une mois, la jeune fille voyait ses songes troublés par ce rêve, terrifiant. Et, comme à chaque fois, elle se réveillait en nage, haletante... Mais pas cette fois, oh non ! Pas cette fois ! Car cette Nuit là, elle fuyait sa demeure, fuyait ses cauchemars et allait sans but sur les chemins.

Soudain, tandis qu'elle songeait à cela, un ombre la fit sursaute, pivotant vivement sur place... Mais... Il n'y avait devant elle qu'un... Chat ! La voilà qui se mettait à avoir peur d'un chat..! C'est que le manque de sommeil la rendait bien pitoyable, et la plongeait en des scénarios des plus grotesques. Mais enfin... Inspirant un grand coup, elle entreprit de reprendre sa route.

Autour d'elle, ne nombreux passants allaient et venaient, malgré l'heure tardive. Bien que cela soit des plus habituel, elle optera cependant pour un replis convenu, se glissant en une ruelle plus tranquille. La, elle entreprit alors de faire une pause, s'adossant contre un mur de pierre, froid et humide. Ce contact la fit à nouveau sursauter, s'éloignant vivement du mur... Secouant la tête afin de remettre ses idées en place, elle reviendra plus prudemment s'y installer, inspirant à nouveau profondément. Tout ceci allait finir par la tuer.

Finalement, elle lèvera les yeux au ciel, observant avec attention l'Astre du soir, compagne de ses Nuits, et passera un certain temps ainsi, en cette ruelle, Silencieuse et immobile, bien qu'il fut évident que le moindre bruit près d'elle aurait tôt fait de la faire sortir de ses songes sur le champ.

Se soir, en cette jolie lune pas questions de dormir inutilement, Muyjiku sortie en courant dans les rue, elle courait si vite qu'elle était obliger de bousculer tous ceux qui étaient encore par malheur sur son chemin, elle subissait les injures et le mécontentement mais elle savait très bien qu'ils ne pouvaient rien contre une guerrière comme Muyjiku alors cela la fessait sourire joyeusement. Pour une simple humaine, elle avait une très grande endurance et cela fessait plus d'une heur qu'elle parcourrai les rues sous la lumière douce de la lune ...

Soudain elle s'arrêta, la rue était vide, elle n'avais pas remarquer le dépeuplement , juste peut-être un chat assis sur un toit qui regardait d'un œil méfiant la jeune humaine, par réflexe elle le fit fuir sans difficulté, celui ci avait l'air d'avoir déjà été effrayer plusieurs fois, elle soupira de lassitude, et reprit sa route en marchant cette fois. La rue empreinté n'était pas très bien éclairée et comme tout humain qui se respecte, les yeux de Muyjiku se dirigeaient naturellement vers la source de lumière, c'était la lune ... Dans sa marche silencieuse sa tête était tournée vers l'astre, pourtant ses pieds allaient droit devans eux ... On pouvais peine entendre son murmure qui ressemblait a une chanson

Lune tu veux être mère
Tu ne trouves pas l'amour qui exauce ta prière
Dis moi lune d'argent
Toi qui n'as pas de bras comment bercer l'enfant?
Hijo de la Luna...

Le ciel était clair, et pas un nuage ne venait assombrir ses contemplations, ni même ses songes, qui, paisiblement, en venaient à se dissiper vers des idées moins pénibles. Autour d'elle, les murmures des passants, et les bruit des pas étouffés par le Silence de la Nuit. Soudain, une ombre vint à nouveau à se faufiler à l'extrémité de la ruelle, tirant la Jeune Femme de ses rêveries. Le chat, qui n'avait eu que pour seul mérite de l'effrayer quelques temps plus tôt, venait de se surgir a vive allure, non loin d'elle. Cependant, cette fois ci, elle ne bougera pas.

Finissant par briser le lien entre le mur et son propre corps, Amnesia jettera un coup d'œil vers la rue principale. Des exclamations avaient attiré son attention, tandis que des pas, plus vifs, allaient en celle ci. Intriguée, et poussée par la curiosité, elle prêtera plus ample attention à ces échos, restant tapis dans l'ombre de la ruelle.

C'est ainsi qu'un faible chant, simple murmure, parvint à ses oreilles. Elle aurait été fort habile d'en discerner les paroles, cependant, une chose était évidente : La personne à l'origine de celui ci semblait se rapprocher...

Se faisant plus discrète, la Demoiselle reviendra contre le mur, ou l'Ombre semblait plus épaisse. Là, elle reste calme et Silencieuse, attendant de discerner la silhouette qui, inévitablement, croiserait son chemin. Et cela sera exactement ce qui se passera. En effet, voilà qu'une ombre se dessinait non loin, porteuse de la mélodie. Une voix calme, féminine, pour une fine silhouette... Il était évident que cela n'était certainement pas un homme qui se dirigeait vers elle.

Enfin, l'étrangère passera en un coin, où, brièvement, la lune viendra frapper son visage, laissant à la jeune fille dissimulée dans l'ombre, le loisir d'entrevoir son visage. Ce dernier fait achèvera de confirmer ses hypothèses. Ses muscles semblant se détendre, elle se redressera, sans, pour le moment, interpeler la jeune femme qui semblait contempler le ciel, tout comme elle l'avait fait quelques instants plus tôt.

Plusieurs fois même, la jeune humaine passa dans des coins ou la lune éclairait son visage, ses yeux reflétaient la douce lumière qui émanait de l'astre, rien que se détaille, on pouvais prendre Muyjiku pour une somnambule mais elle étai bien réveiller mais cette lune l'intriguait au plus haut point. Pour les hommes la lune est synonyme de rêves, encore plus pour elle, elle s'était toujours intéresser a se genre de science, l'astronomie ... Elle aimait rêver, et comme elle n'était qu'une personne parmi t'en autres rien d'exceptionnelle mais elle , elle utilisait ses chansons pour exprimer se qu'elle ressentait ...

A la fenêtre on aperçoit les saisons défilées,
j'ai froid,
Pourtant la Lune rayonne de toute se clarté,
Tout semble simple et calme,
Rien en vue n'annonce qu'elle compte le drame.
Oh! des ailes jaimerai avoir, brillante comme de l'or,
Comme un ange de blanc vêtu
Comme un ange de blanc vêtu.

Mais soudains, ses pas deviens plus lourd, son visage s'était froisser ou plutôt il retrouvait a dureté naturelle, même sa fçon de respirer devenait plus agressive comme si elle était brusquement revenue a la réalité, cette réalité cruel dans se monde sans coeur, l'air sauvage de la jeune femme reprit sa place sur son visage, d'un geste vif elle prit en main son arme si précieuse qui reflétait très bien la lumière tendre du ciel et disparu dans l'ombre. Elle était tout simple revenue a la conclusion qu'elle pourrait faire un cible parfaite dans une rue déserte, une pensée sur un simple détaille mais qui pourrait avoir son importance alors il fallait mieux y allez discrètement, peut-être y avait-il quelqu'un un peu plus loin ...

C'est en Silence qu'elle avait attentivement écouté les paroles de la Rêveuse. Ô combien elle pouvait comprendre ce désir, ce besoin même, de s'isoler pour mieux songer, pour mieux s'évader loin de tout, de toutes ces choses qui nous poussent à nous remettre en question, ces choses dont la mention ne mériterai pas même d'exister.

Depuis son enfance, Amnesia connaissait ce rêve d'évasion, là haut, rejoindre les étoiles et tout oublier... Rêve éphémère, car jamais, non, jamais elle n'en avait eu le loisir, et ses yeux seuls possédaient le privilège d'effleurer ce monde. Finalement, les choses semblaient bien singulières en ces lieux.

Mais enfin, assez de songes pour le moment, car voilà la silhouette qui portait la main à son arme, refletant la pâleur maladive de la Lune. Ce geste fut tout aussi bien imité par la Demoiselle qui prendra Silencieusement sa fine dague en main. Non loin du monde qu'elle fut sur le point de s'en prendre à la jeune humaine, mais le geste de cette dernière ne pouvait que la porter à méfiance, d'autant plus car, là voilà désormais qui, vivement, allait se glisser dans l'ombre de la ruelle.

Amnesia, qui avait suivi ce curieux spectacle, n'eut aucun mal à discerner l'endroit où se tapissait la jeune femme. D'autre part, ses yeux étaient à présents habitués à l'obscurité, et la silhouette de celle ci se découpait à merveille en ce coin bien trop éclairé pour une parfaite dissimulation.

Finalement, elle froncera les sourcils. Amnesia ne cherchait pas le moins du monde à se dissimuler aux yeux de l'humaine. Quelque soient ses intentions, elle serait prête à la recevoir, et alla jusqu'à s'avancer en un coin plus éclairé.

- Je voit

Soupira simple Muyjiku pour elle même, cette femme n'était pas n'importe qui, une simple mendiante aurait sûrement fuit ou tremblerait de peur devants la menace que la jeune femme fessait a elle seule. Mais l'étrangère avait plutôt l'air de ne pas l'ignorer, elle aurait pu simplement partir sans rien chercher mais elle s'avança pour se mettre encore plus en évidence devant la lumière qu'elle observait elle aussi. Muyjiku compris que c'était son chant qui l'avais trahit, il était parvenu jusqu'aux fines oreilles de l'étrangère, elle ne pouvais plus reculer sans passer pour une lâche, se qu'elle détestait.

Elle abaissa son arme mais n'avait aucunes raison valable pour la ranger et s'avança, ses pas n'avais plus la même douceurs que toute a l'heure, il se fessaient lourds, autant que le bruit qui résonnait dans toute la rue désertes. Elle aussi se mit a la lumière pour bien voir a qui elle avait a faire, mais il n'était pas question qu'une étrangère visiblement combative arrête a la voix de Muyjiku...

Mon rêve a été exaucer,
J'peu partir de mes propres ailes voler,
Côtoyer le ciel, suivre les oiseaux,
Me laisser porter comme une pierre,
Et monter très haut.
Voir le monde dans toute sa grandeur,
C'est ce don j'ai toujours rêver je n'veux avoir peur,
Que c'est beau tant de nature
Verdoyer vers d'autres horizons,
Les hommes ne peuvent être mauvais,
Ce monde n'est pas en perdissions,
Libre,
Tel un ange de blanc vêtu,
Libre,
Tel un ange de blanc vêtu.

On sentait bien que la chanson n'était pas terminer, en fait, elle avait terminer en relevant un peu sa voix mais la réaction de l'humaine en face d'elle l'intéressait beaucoup aussi, on dit que le chant était une pratique courante pour communiquer ou de se reconnaître, se n'est pas l'avis de Muyjiku, pour elle la chant c'est esprit ouvert et réceptif a se qui se passe, mais aussi vulnérable c'est pour sa qu'elle ne veut pas en faire trop et passer pour une cinglé devants la guerrière. Mais pourquoi pas un jours partager cette passion ? Elle n'y a jamais vraiment penser... néanmoins elle se tue pour l'instant car elle estimait que l'heur n'était pas encore aux présentations..

La Demoiselle ne bougeait pas d'un centimètre, tandis que, la jeune humaine face à elle semblait se rendre à l'évidence quant à la présence certaine, et non moins quelconque présence, d'un autre être errant en ces lieux. Les mouvements de cette Nocturne semblaient trahir ses origines. Ses mains étaient fermement, mais stratégiquement placées sur la lame, et il ne faisait nul doute que, bien que celle ci fut désormais abaissée par sa propriétaire, elle se ferait vive et tranchante au moindre geste menaçant. Cette constatation fit légèrement sourire Amnesia, qui ne cherchait pas le moins du monde à dissimuler son contentement.

Sa main gauche glissera à sa taille, accompagnant sa lame jusqu'au lieu où elle reposerait jusqu'à ce que sa propriétaire décide d'en faire usage. Etait-elle pour autant sans la moindre défense face à une éventuelle attaque ? A y réfléchir, certainement n'était-elle pas assez dépourvue de sens pour s'exposer ainsi sans posséder un quelconque moyen de défense. Les armes ne faisaient pas tout...

Enfin, peu importait, car voilà la jeune fille qui s'approchait désormais... A nouveau, sa voix vint à s'élever au sein de la nuit. Peut être, se serait elle joué de l'accompagner en son chant, seulement, cela n'en fut pas le moins du monde. Peut être en d'autres lieux, en d'autre temps, et après plus ample connaissance, car, pour l'instant, cette jeune chanteuse n'était que simple étrangère, qui, arme à la fin, se faisait plus froide et plus méfiante.

Comme pour ne pas attiser cette froideur, Amnesia ne se permettra pas de mettre un terme à cette mélodie. Bien au contraire, elle écoutera avec attention, se permettant un vif coup d'œil alentour. Si cette femme ne représentait nul danger, pour le moment, elle n'en restait cependant pas moins attentive à ce qui se déroulait autour d'elles.

Enfin, le Silence se fut, et son attention se portera à nouveau sur la jeune femme qui lui faisait face, et qui, visiblement, ne semblait prête à engager la conversation. Amnesia, pour sa part, attendra paisiblement qu'elle ne daigne ranger sa lame avant d'engager quelconque politesses avec celle ci.

Une pensées amusante fit éruption dans la tête de Muyjiku, peut-être que cette étrangère aurait pu, en d'autres circonstances, accompagner Muyjiku dans ses chant ... ? Cela la fit baisser la tête elle semblait s'être perdue dans sa tête : Elle se rappelait les commentaires souvent répétitifs des taverniers quand elle acceptait de chanter pour accompagner les quelque musiciens pendant des petites soirées ... Ils disaient souvent 'Femme forte, forte voix !' Un petit rit brisa le Silence mais elle décida de ne pas reprendre sa chanson.

Si son sourire ne s'effaça pas quand son regard se reposa sur la jeune femme d'en face c'est parce qu'elle venait aussi de comprendre que cette étrangère était la seule femme du même genre qu'elle c'est a dire guerrière croiser jusqu'à maintenant ... L'étrangère avait l'air d'être aussi méfiante qu'elle et également prête a toutes éventualités, exactement comme Muyjiku ! toutes ses comparaisons la mena a la conclusion suivante : Si elle lui ressemblait tan, elle se dit qu'il fallait mieux l'avoir comme amie plutôt que comme ennemis ! Elle s'avança toujours a pas lent, quelques petits mètres les séparaient a présent et sans aucun air menaçant elle inclina la tête en avant. Son bras suivit le mouvement en arrière et l'épée rentra aisément dans son fourreau dans un léger frottements de lame mais très audible dans le Silence pesant.

Elle releva la tête fièrement, son petit sourire n'avais pas bouger, et comme toute tradition qui se respecte, elle joins ses paume de mains et se ré inclina en chuchotant avec une voix plus douce qu'on pourrait le croire ...

- Konbanwa Misu ...

Cette langue étrange était la préférer de Muyjiku mais elle ne voulais pas traduire avant d'avoir la réaction de l'étrangère, allait-elle répondre pour permettre a Muy' de se relever ou allait-elle même devenir plus agressive ... Si elle l'intéressait, soit elle répondrai dans la même langue, qui était le Japonais, soit elle allais demander une traduction précise de cette phrase , qui, accompagnée des geste, n'était pas très difficile a comprendre malgré tout.

En fin de compte, le ciel, si clair, semblait en venir à se voiler, quelques rayons de Lune venant danser sur son visage en un sublime jeu d'Ombres. Pendant tout ce temps, la Demoiselle n'avait pas bougé, au contraire de l'étrangère qui semblait à présent avancer en sa direction. Néanmoins, la jeune guerrière n'esquissera pas le moindre mouvement de recul, et bien au contraire : elle semblait attendre calmement que la jeune femme vienne à sa rencontre.

Soudain, entre deux lueurs, elle entrevu un fin sourire se dessiner sur les lèvres de la jeune humaine, jusqu'à s'achever en un rire cristallin, presque enfantin. Si tant est qu'une note du Malin se dissimulait en celui ci, elle s'en verrait fort bien dissimulée.

Achevant ce curieux dilemme en optant pour le fait qu'elle ne possédait nulle autre raison de rester sur ses gardes, la jeune Femme achèvera de détendre ses muscles, ce qui n'était pas une plus mauvaise chose, car son corps, endoloris et courbaturé la faisait de plus en plus souffrir. Nulle crainte à porter sur le compte de cette personne, et de cela, rien ne l'en ferais démordre. C'est qu'elle avait côtoyé plus d'une personne en son existence, et savait faire plus que confiance à son instinct. Sans tarder, ses soupçons seront confirmés par le mouvement de la Demoiselle, rangeant son arme.

Enfin, le Silence vint à s'achever, tandis que, pour la seconde fois, la jeune fille face à elle lui présentait ses "salutations". Si la langue employée lui était inconnu, il semblait que le sens global de la situation ne lui avait nullement échappé, car la voilà qui s'inclinait doucement, un fin sourire prenant place sur son visage.

- Bonsoir...

Pas un mot de plus, tandis qu'elle joignait ses mains, venant par la suite imiter son geste, comme on le lui avait appris, et si souvent répété.

Sujet: Re: Au Clair de Lune. Lun 17 Mar 2008 - 19:12

Quelle situation étrange de voir deux femmes s'incliner l'une devants l'autre ... Cette demoiselle ne devais pas être effrayée, ni gêner et encore moins déranger par Muyjiku car elle semblai facilement se prendre au jeux et la salua a son tour sans signe particulier mise a par qu'elle avait imiter les gestes de l'humaine Japonaise. Celle ci ce releva et attendit que l'étrangère l'imite une seconde fois pour continuer les quelques et brefs mots qu'elles s'étaient échanger mais cette fois ci elle répondit dans un langage courant de manière a se qu'elle ne pense que Muyjiku soit une touriste d'une autre contrée !

- Je pense ne jamais vous avoir croiser par ici, et j'en suis bien désoler, Misu, Je réponds au nom de Muyjiku Nuuywa ...
[Misu => Mademoiselle]

Sa voix c'était certes durcie, bien que se changeant se avait un rapport avec la langue employer mais elle n'en était pas totalement dépourvue de douceur elle relaissa se remettre en place ses bras sans faire le moindre gestes brusques mais en laissant son regard flotter sur le visage bien éclairée de l'étrangère, sur le quel elle avait remarquer un petit sourire, était-il le même que celui que Muy' avait laisser apparaître depuis le début de cette rencontre ? Ou cachet-il quelque chose ... Pour ne pas avoir l'air soucieuse Muyjiku ignora mentalement cette question et attendit impassiblement une quelconque réaction.

Sujet: Re: Au Clair de Lune. Lun 24 Mar 2008 - 13:04

L'idée que cette jeune femme puisse venir d'une autre contrée ne semblait pas même lui avoir effleuré l'esprit, tandis qu'elles en venaient alors a entamer une quelconque conversation, anodine, mais cependant signe que, ni l'une, ni l'autre, ne possédait encore la moindre raison de s'accommoder de la lourde tâche de maintenir une barrière de défense entre les deux Demoiselle.

Tandis que Muyjiku reprenait la parole, ces quelques palabres auront pour seul effet que de poser en coin de ses lèvres un léger, mais simple sourire. Une fois n'étant pas de trop, elle inclinera à nouveau, mais plus faiblement, la tête, tandis que la Demoiselle se présentait à elle, affirmant répondre au nom de Muyjiku Nuuywa. Certes, cette consonance ne lui semblait guère familière, mais, cependant, elle n'en tirera nulle remarque, ni même la moindre conclusion, se contentant d'ajouter calmement.

- Enchantée, Muyjiku Nuuywa... Je me nomme Amnesia... Et, s'il nous a été donné de nous croiser un jour au sein des rues de Diantra, je n'en ai guère souvenir, en effet..

La jeune femme ne semblait plus guère menaçant, et semblait s'être retirée tout idée de devoir se préparer à une quelconque attaque de la part de l'étrangère. Son visage était serein, sa voix calme et ses mouvement posés. Si elle redoutait encore quelque chose, elle n'en laissait alors plus paraitre le moindre signe, les bras le long de son cors.

[Hors Jeu : Désolée pour ce message plutôt cours... :/]

Sujet: Re: Au Clair de Lune. Mer 26 Mar 2008 - 11:41

Le sourire de Muyjiku se fessait de plus en plus beau chaque secondes, pourtant il n'y avait pas vraiment de quoi, elles s'étaient saluer le plus simplement du monde mais le simple fait d'avoir adresser la parole et une femme et qui plus ai une guerrière la rendait presque fière d'elle. Elle voulait dire quelque chose pour continuer la conversation mais les mots lui manquaient; dans cette situation, en général elle aurait élever la voix pour murmurer quelques paroles.

Mais rien de tout sa ne se fit, brusquement elle se retourna car des cris de colères accompagnée d'injure se fessaient nettement entendre. Un groupe de marchands, vagabonds ou peut-être d'autres choses couraient en direction des deux femmes, ils étaient simplement armés de fourche ou de torche, certains de quelque épée dont les lames réfléchissaient la douce lumière de la lune ... Par réflexe et très rapidement, Muyjiku s'arma a son tour, le groupe n'était pas loin et on entendais très bien leur cris, bien sur adresser a Muyjiku, ou peut-être un peu a Anmesia qui sait ...

- Au bucher ! Sorcière !
Meurtrière ! égorgeons la !
Voleuse ! En Prison !

Muyjiku sentait la colère lu monter a l'intérieur, elle aurait voulu juste tous les tuer pour l'avoir simplement insulter, mais tuer devants Anmesia serait surement mal vu, elle n'avais pas beaucoup l'air de tuer pour le plaisir, se n'était pas le cas de Muy' non plus sauf quand la colère la gagne ... Elle avait certes voler un pomme pour son dîner, mais elle avait utiliser l'art de l'alchimie pour favoriser la croissance d'un nouvel arbre, mais elle n'avais pas tuer ! Elle pensait ,'avoir fait que du bien se soir mais se n'était pas l'avis de tout le monde et c'est se qui la mettait le plus en colère !

Au fur et a mesure qu'il courait près d'elle, et il n'était plus très loin, Muyjiku hésitait, elle en position de défense devants Amnesia, comme si elle voulais la protéger, elle voulais pas qu'elle soit mêler a ses règlement de compte, mais peut-être en avait-elle aussi a rendre ... Pour l'instant, Muyjiku allait s'en tenir a l'esquive !

* Alors, Misu, avec ou contre moi ? *

Pensa Muyjiku, elle ne savait pas la réaction qu'allait avoir la femme qui n'était encore qu'une étrangère pour elle mais cette situation imprévu allait permettre a Muyjiku d'en savoir un peu plus surment !

Sujet: Re: Au Clair de Lune. Ven 28 Mar 2008 - 17:04

Pas un mot, pas même un signe. Simplement un regard, tandis que son interlocutrice maintenait ce sourire, sincère. Une fois les salutations mises de côtés, les deux jeunes femmes restèrent ainsi, l’une devant l’autre, chacun semblant attendre que la seconde prenne la parole. Ce curieux dilemme portera la situation au Silence, une nouvelle fois. Pourtant, ce Silence n’était guère oppressant, ni même lassant… A dire vrai, il ne put qu’à nouveau faire sourire la Demoiselle… La situation était digne des deux étrangères qui, s’étant croisées par hasard et après avoir échangé les eusses et coutumes, cherchaient désormais, mais en vain, un moyen quelconque d’alimenter la conversation.

Soudainement, une rumeur vient à retentir, non loin. Songeant probablement qu’il s’agissait là de quelconque passant, elle n’en prendra nullement garde. Néanmoins, elle en vint à s’accentuer, et la Demoiselle accordera un regard en direction de la rue principale. Ses yeux étaient désormais habitués à l’obscurité, aussi, n’eut elle nul mal à distinguer les silhouettes qui se dessinaient non loin, accentuées par quelques flammes dansantes au sein de l’Ombre.

Attentive au moindre bruit, elle captera quelques paroles, qui ne lui plurent guère… D’autant plus, que le petit groupe ainsi formé semblait se diriger en leur direction… La clameur augmentait, jusqu’à ce que leur dires soient parfaitement audibles aux oreilles des deux Demoiselles.

« Au bucher ! Sorcière ! Meurtrière ! égorgeons la ! Voleuse ! En Prison ! »

Instinctivement, elle attrapera son arme en sa main gauche, fronçant les sourcils, tandis que les hommes se dirigeaient en leur direction en hâte. Un bref regard vers Muyjiku, et elle constatera avec satisfaction que celle ci avait eu le même réflex… Soudainement, cette dernière viendra se placer, protectrice, devant Amnesia, ce qui lui tirera un léger et bref sourire. Néanmoins, elle reviendra se placer à ses côtés, n’ayant guère besoin d’être protégée de la sorte, ni même mise à l’écart de la situation. Une chose était certaine : elle n’avait rien à se reprocher… En ce cas, cela était probablement après la seconde jeune femme qu’ils en avaient. Mais pourquoi diable ?

Cette question resterait très probablement en suspens un certain temps, tandis quelle s’apprétait désormais à faire face au petit groupe, soufflant avec ironie.

« Des amis à vous… ? »

Son ton n’était certainement pas accusateur. A dire vrai, l’ironie ne lui était pas destinée. Bien que ne sachant nullement de quoi elle était accusée, il semblait évident qu’elle la défendrait jusqu’à ce que ceux ci daignent s’expliquer plutôt que d’attaquer. Si elle ne comptait certainement pas les tuer, elle ne les laisserait visiblement pas non plus parvenir à leurs fins.

- Pas le moins du monde, des amis non, mais pas non plus des ennemis, j'avoue que la situation m'échappe !

Elle laissait dire dans ses paroles qu'elle ne les connaissaient pas, et c'était vrais puisqu'elle n'avait jamais fait attention au visage des commerçant, alors comment pourrait-elle s'en souvenir ? Après tout, elle sa n'avait pas d'importance, si ils avaient vraiment l'intention de l'abattre, elle ne les laisserait certainement pas y arriver ! Elle se tenait en garde mais se détendit un peu quand elle remarqua la lames de Amnesia luire a ses cotés, elle n'était donc pas seule et sa avait beaucoup d'importance pour elle, savoir qu'elle pourrait, pour cette fois, compter un peu sur quelqu'un d'autre que sur elle même.

Le première homme de tête se mit a courir plus vite pour les atteindre en premier mais il fut arrête net, ainsi que tout le groupe par une petite silhouette qui s'interposa, celle ci s'agenouilla devants l'homme et lui murmura quelque paroles, ou plutôt quelques conseils, les deux guerrières entendirent se que l'inconnue fraichement arriver conseillait aux assaillant de fuir. Étrangement, ceux ci avait perdu leur courage et leur détermination et prirent peur puis firent demi-tour sans discuter plus longtemps au grand étonnement de Muyjiku.

Soudain, alors que la petite silhouette s'était redresser, et quand la groupe d'assaillant avait quasiment disparut dans l'ombre, Muyjiku se détendit et rangea son arme.

- Tsukiyo ! Qu'es que tu fait là ?
- Okasan !

La petite nouvelle s'approcha des deux femmes, une fois le visage bien éclairer on pouvait distingué se grand yeux bleus et perçant, et surtout sa chevelure étrange, celle ci était de couleur bleu nuit, bouclé et assez long pour arriver a couvrir tout ses bras et ainsi qu'une partie de son visage, elle semblait très jeune, une petite dizaine d'année, mais Muyjiku avait bien remarquer le visage l'inoffensif que prenait la petite pour se rendre adorable envers elle devant Amnesia, car en réalité, elle a réussit a faire fuir le groupe, avec se simple menaces, pour son âge, elle était plutôt persuasive. Par contre, elle était habiller d'un petit pantalon noir, et d'un espèce de grand pull de laine bleu qui pourrai lui servir de robe, ces pieds nus motraient bien que c était une vagabonde cependant Muyjiku entreprit les présentations.

- Amnesia, je vous présente ... Ma fille.

Sa fille ? Oui, Tsukiyo avait été recueillis par Muy' il y a seulement quelque jours, et pourtant, c'est peut-être la seule personne qui avait réussit a créer un vrais contacte avec Muyjiku depuis 'l'accident' Et pour la jeune mère c'est l'occasion de transmettre son savoir ...

La réponse qui lui fut ainsi accordée par la jeune femme fit hausser les sourcils à la Demoiselle. Ainsi, elle ne les connaissait pas ? En ce cas, eux devaient la connaître… Mais pourquoi donc… ? Ce genre de cas ne se rencontrait que rarement, hormis lorsque quelqu’un avait à reprocher quelque chose à quelqu’un d’autre, par exemple, tel que le meurtre, le vol, ou quelconque autre délit dont seule la victime se voit le plus souvent en mesure d’identifier l’agresseur, et rarement l’inverse. Mais enfin, qu’importe, ce n’était guère le moment de songer à cela, ni même le moment de poser quelconque question. Elle avait choisi son parti, et s’y tiendrai, quoiqu’il se passe. Les interrogations viendraient par la suite.

La jeune femme, lame en main, accordera un léger coup d’œil en direction de sa partenaire, lui adressant un léger hochement de tête. De ce fait, elle lui affirmait son soutient, et sa fidélité au combat et en son côté, quoiqu’il advienne. Certainement ne laisserait-elle pas même l’occasion à ces commerçants des les atteindre. Deux guerrières… Elle ignorait l’entrainement auquel avait était soumis sa coéquipière, mais pour sa part, ce n’était pas ces quelques citoyens qui allaient l’impressionner.

Soudainement, tandis que l’homme en tête accélérait sa course, il fut prestement stoppé, ainsi que le reste de la troupe, par une toute jeune Demoiselle. Amnesia n’avait guère eut le temps d’entrevoir celle-ci arriver, hormis au moment où elle en vint à se poster entre les deux entités. Songeuse, elle en vint à déduire qu’elle ne sortait probablement pas du groupe, sans quoi, cette ce petit manège aurait eut lieu déjà quelques instants plus tôt. Autre interrogation : comment cela se faisait-il que toutes ces personnes n’aient nullement contourné la petite ? Ce n’était qu’une enfant, ils n’auraient eu nulle mal à la repousser… Quelque chose n’allait pas, et, la demoiselle, abaissant légèrement sa lame, en viendra à étudier plus attentivement la nouvelle venue.

Avant qu’elle n’ait pu esquisser le moindre geste, la petite en venait à s’agenouiller, et murmurait, visiblement, aux jeunes gens de fuir… En ce fait, et à la grande surprise de la jeune femme – surprise visiblement partagée par sa compagne –, les quelques personnes firent demi tour et s’en allèrent sans plus de procès, faisant inévitablement hausser un sourcil à la Demoiselle, qui achèvera d’abaisser son arme, bien qu’elle fut prête à s’en servir contre cette étrange jeune fille.

Néanmoins, les choses semblèrent s’apaiser, et Muyjiku en vint à ranger son arme, voir même, à se détendre. Tandis qu’une expression interrogatrice se dessinait sur le visage d’Amnesia, elle achèvera de l’imiter, rangeant sa lame à sa taille, bien que sceptique. Enfin, quelques échanges furent faits, et les présentations effectuées. C’est ainsi que les choses devient quelque peu plus claires.

Ainsi donc, cette étrange demoiselle, aux longs cheveux bleus nuit, n’était autre que la fille même de Muyjiku… Pourtant, aucun point commun apparent de sautait aux yeux de la Demoiselle, malgré toute l’attention dont elle faisait preuve face à celle-ci. Mais qu’importe. Elle en viendra à s’incliner doucement devant la petite pour saluer celle qui venait de faire miraculeusement fuit leur assaillants.

« Enchantée… »

Elle sourira doucement puis en viendra à se redresser, faisant désormais face à la dite Tsukiyo. Puis, elle se tournera vers Muyjiku, ne cherchant nullement à masquer son étonnement face à cette étrange apparition, ni même face à cette nouvelle. Certes, elle ne connaissait la jeune femme que depuis cette nuit même, et ne pouvait certes pas énoncer quelconque fait face à son passé, ni même à son présent, mais enfin… Quelque chose clochait, et elle était bien déterminée à savoir de quoi il s’agissait. Mais en attendant, cela sera quelques mots adressés à la jeune femme :

« Ainsi donc, cette Demoiselle est votre fille… Plutôt convaincante pour son âge… »

Son ton était neutre. Nullement hostile, mais autant l’avouer, pas plus amicale non plus. Et pour cause ! Tout d’abord, cette bande de commerçant décidés à mettre fins aux jours de la Demoiselle, puis, cette toute jeune fille qui parvenait à tous les faire fuir par de simples mots ? Non, vraiment, elle songeait que Muyjiku lui devait des explications. Elle avait pris sa défense, sans plus de procés, mais a présent, elle attendait.

[Hors Jeu : Désolée, pas le temps de me relire... Et désolée pour le temps que j'ai mis à répondre è_é]

Depuis que la nouvelle venue s'était approcher de Muyjiku, celle ci souriait d'une jouissance rare, elle aimait regarder Tsukiyo imiter Amnesia en s'inclinant, tendit que ses cheveux dégringolaient devants son visage, elle du les repousser derrière sa nuque, elle souriait, les yeux à demi fermer, comme un petit ange, a la voir comme sa, comment aurait-on pu penser qu'elle est pu repousser une dizaine de villageois rien qu'en leur disant quelque mot ? Muyjiku remarqua bien l'interrogation sur le visage de sa compagne, sa fille se montrait peut-être trop sage pour la soupçonner de quoi que sa soit.

- Moi c'est Tsukiyo Yasashii ! Mon nom signifie Tendre nuit de clair de Lune ! Enchantée de vous connaitre, misu !

Une chose qui se remarquait : elle possédait le même accent que Muyjiku, un étrange accent qui venait ne venait probablement pas d'ici. Même si on les regardaient plus attentivement on ne pourrait pas voir si facilement d'autres ressemblances, il fallait chercher plus loin et ni Tsuki ni Muy n'avais envi d'évoquer leur passer, pas maintenant tout du moins, mais le visage d'Amnesia montrait bien un peu d'étonnement et Muyjiku jugea bon de lui expliquer quelque petites chose qui pourrait surement l'aider a recoller les morceaux dans son esprit.

Néanmoins, le sourire de Tsukiyo se mit a s'effacer doucement, pour laisser place a un visage plus inexpressifs, que pensait-elle ? On ne pourrait pas le lire sur son visage, ses yeux grand ouverts et plutôt arrondit, elle regardait la lune avec une grande fascination, elle savait que sa 'mère' allait tout ou presque expliquer, elle , elle préférait de très loin admirer l'astre qui lui donnait son nom.

- Oui, Tsukiyo elle ma fille. Elle détourna le regard sur le petite qui ne fessait presque plus attention aux deux femmes, Muyjiku sourit. Je les découvert dans les rues de Diantra il y a seulement quelques jours, et j'ai décider de prendre avec moi, nous nous somme rapidement adopter, en réalité Tsukiyo est âgée de 12 ans, c'est une jeune fille très mystérieuse, mais pour vous la décrire je dirait qu'elle a trois faces de sa personnaliser qu'elle adopte rapidement et change souvent, mais elle est tout simplement comme sa, c'est une petite très intelligente vous savez, elle sait sa camoufler n'importe ou, et pour elle mentir et paraitre innocente est un jeux d'enfants, je les déjà vu a l'œuvre... Au contraire, c'est une battante et une guerrière très douée pour sa petite structure, elle sais se battre presque, j'en ai la certitude, aussi bien qu'une de nous deux et c'est pour sa que je veut lui transmettre tout se que j'ai. Depuis sa plus jeune enfance, elle a apprit a se débrouiller seule sans l'aide de personne, comment a-t-elle apprit tout sa ? Je ne sais pas, mais si j'aurai eu moi même un enfant, je l'aurait éduquer de cette manière...

Sa voix avait retrouver la même douceur qu'aux début des chants au début de leur rencontre, elle était pleine d'admiration pour cette jeune fille qui pourtant a leur actuelle ne démontrait aucune source d'interret pour qui conque. Elle se dit soudain qu'il se pouvais qu'Amnesia ne le comprenne pas, se qui était très probable, qui pourrait remarquer qu'une guerrière est décider de prendre pour fille adoptive une vagabonde ? Après des gens qui ne la comprenait pas, elle en croisait souvent et n'y fessait presque plus attention mais sa serait dommage qu'Amnesia la prenne pour une idiote alors qu'elles se connaissaient à peine ...

[Hors Jeu : Désolée... Comme tu pourra le voir, je manquais d'inspiration xD]

La jeune femme observait attentivement les changements de comportement soudains de la jeune fille qui, en un instant, passait de la joie à l’indifférence la plus parfaite. Cependant, en relevant les yeux vers Muy’, elle put lire en son regard une affection sans limite pour cet enfant, qui ne put que tirer un léger sourire à la Demoiselle.

Elle en viendra alors à se concentrer plus attentivement sur son interlocutrice, qui, semblant décidée à expliquer la situation, en venait à prendre la parole, calmement. Le visage de la Demoiselle était lui aussi plus calme, attendant d’ouïr ce qu’elle avait à lui énoncer.

C’est ainsi qu’elle en viendra à apprendre de nombreuses informations quant à la demoiselle, et par la même, à le jeune femme. Ainsi donc, elle avait 12 ans, et possédait une force qui semblait égaler celle des deux guerrières. Chose étrange, il fallait l’avouer. Mais enfin, peu importe, car la voici qui en venait à écouter la fin de son discours, sans jamais l’interrompre, haussant simplement la tête, de temps en temps. Finalement, une fois qu’elle eut finit, elle ajoutera simplement quelques mots :

« Je vois… »

Un léger sourire effleurera ses lèvres. Elle ne doutait nullement de la complicité qui existait entre les deux Demoiselle, et en vint à décider à ne pas plus l’interroger à ce sujet. Leur intimité et leur vie personnelle ne la concernait guère, et elle en vint à se sentir quelque peu maladroite et indiscrète. Aussi, ses iris se porteront sur le ruelle, glissant légèrement ses doigts sur le mur qui trônait à sa gauche.

« Nous ferions peut être mieux de ne pas trainer ici… J’ignore ce qu’ils vous voulez, mais autant éviter qu’ils ne reviennent… »

Ses iris glisseront sur la petite fille. A dire vrai, elle doutait fortement que les assaillants ne reviennent, si ceux ci étaient au courant des origines de la petite, ce qui semblait être le cas, étant donné leur réaction. Cependant, un peu de marche leur ferait du bien, car le froid commençait à engourdir ses membres. C’est qu’elle n’était que peu vêtue, et que la nuit se rafraichissait, peu à peu. En temps normal, cela ne la dérangeait guère, car elle n’avait pas pour habitude de rester en place si longtemps. Mais enfin.

Muyjiku était contente, le simple fait qu'Amnesia ne veille pas en savoir plus la rassura, elle savait qu'une femme assassin ou étant douée pour la tuerie faisait rarement preuve de sentiment, mais Muyjiku avait bien changer depuis se temps là, elle était devenue surement plus maternelle, et plus heureuse de vivre, comme si la petite avait effacer chez elle toute trace de haine, et ça se remarquait encore plus quand elle était près d'elle.

LA petite Tsukiyo sorti soudainement de son état 'transe' pour rejoindre sa mère, celui ci la prit dans ses bras et s'arrangea pour ne gêner les yeux de Muyjiku, celle ci avait prit l'habitude de prendre sur elle, soit parce qu'elle était très légère et très facile à prendre, ou peut-être parce que Muyjiku était une femme qui avait plutôt une très forte poigne, surement un peu des deux au final.Il était facile de comprendre que la petite fille écoutait tout depuis le débuts, même si elle n'en n'avait pas l'air et qu'elle savait surement qu'elles allaient toutes partir.

En effet, Muyjiku répondit simplement :

- Oui, il est vrais que Tsukiyo devrait allez dormir, il se fait tard ! Que diriez vous de nous voir un autre jours ? Nous nous recroiserons surement après tout !

Son ton enjoué était très percevable, dans sa tête trottinait un petit air de chanson celtique dont elle ne pu s'empêche de chantonner a bouche fermée. LA petite suivit son exemple, elle avait aussi le sourire aux lèvres, de son humble avis, Amnesia était une personne de confiance, et au fond d'elle elle était contente de l'avoir connut, elle aurait surement voulue dire quelque chose mais elle laissa Muyjiku faire en silence, sauf peut-être la petite mélodie qu'elle connaissait aussi bien que sa mère.

[Désoler c'est court =/ ]

Tandis que la jeune femme les observait, la petite, semblant soudainement revenir à elle, viendra se blottir dans les bras de sa mère, sans un mot. Cela ne semblait guère la gêner, bien au contraire, semblant y être habitué. Ce simple mouvement tirera un nouveau sourire à la jeune femme, qui glissera ses mains sur sa taille. Etait-elle attendrie par cette simple marque d’affection ? Peut être bien… Ou peut être pas, finalement… Comment savoir.. ? Mais enfin, finalement, cela n’avait que peu d’importance en cet instant, voir pas du tout.

Finalement, tandis que le Silence venait à s’installer entre les trois protagonistes, à la suite de l’affirmation de la jeune femme, son interlocutrice en vint à prendre la parole, répondant de ce fait à ce quelques paroles, calmement. Ainsi donc, c’est un au revoir. La jeune demoiselle avait besoin de repos, et elle ne doutait pas que les deux autres en avait également besoin, elle ainsi compris en ce lot. Elle répondre alors à son tour.

- Bien, je comprends, cela serait avec plaisir… Moi même je ne tarderai pas à aller m’allonger… Sans doute…

Bien que ses paroles semblaient sincères, il était évident qu’elle n’irait pas s’allonger de si tôt. A dire, vrai, si elle se trouvait en ces lieu, ce n’était certainement pas pour la simple histoire de vagabonder au sein de ruelles de Diantra à une heure si tardive… Loin de là… Elle dormirai… Plus tard… Une autre nuit, sans doute. Mais cela n’était guère une raison valable pour retenir les Demoiselles. Et puis, elle n’en voyait nul intérêt, car sans doute auraient-elles l’occasion de se croiser, effectivement, une nouvelle fois. Sans doute…

Enfin, cesse de songes inutiles, car la voici qui en venait à s’incliner doucement, les saluant de ce fait. Puis une mélodie échappera aux lèvre de la mère, reprise en cœur par la petite fille. Elle les écoutera, un fin sourire se dessinant sur ses lèvres. Malgré ce qu’il venait de se passer, la proximité de l’une envers l’autre sembler leur redonner à toutes deux joie de vivre.

Décidée alors à les laisser désormais en leur complicité, elle s’inclinera une nouvelle fois, s’excuse de se retirer si prestement. Avait-elle à faire ? Certes, non, mais inutile de s’attarder, bien que cette compagnie lui était fort agréable.

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