Sapientia
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Nombre de messages : 1011 Âge : 33 Date d'inscription : 10/02/2010
| Sujet: Le Calmerrèse Sam 28 Avr 2012 - 9:54 | |
| Le vicomté de Marcalm, ou pays du Calmerrèse,
Le Calmerrèse est situé sur la pointe occidentale de l’Ydril. Ce pays montagneux est le point de rencontre entre l’océan d’Eris et la mer olienne, ce qui fait de lui un point de passage maritime important, mais également une terre d’orages violents et subits. Pour ne rien enlever à ses eaux capricieuses, le littoral calmerrois se compose principalement de falaises déchiquetées et de récifs sinistrement fameux.
Ecartelé entre quelques vallées fluviales, le gros de la population cultive la terre, bien que l’on retrouve dans les hauteurs des pâturages et des villages de mineurs, les montagnes environnantes étant veinées de fer. Vivant dans des régions accidentées et donc difficiles d’accès, les habitants des collines y sont frustres, ils mènent une vie de chasse, d’élevage et d’un peu d’agriculture.
La principale ville du Calmerrèse est Marcalm-la-Blanche. Bien qu'elle contrôle l'une des rares vallées calmerroises et ses environs, dont elle retire son blé, son vin mais aussi d'importants stocks de céramique et la chaux qui recouvre ses murs, elle est située dans une des seules criques accostables du pays, aussi est-elle principalement tournée vers la mer. Autrefois domaine des Systolie, le vicomté de Marcalm était dirigé par le fils de Diogène de Systolie, Ezio, qui serait mort lors du siège de la ville par les troupes scylléennes. La prise de la ville-forte fut titrée "Bataille des deux Ezio" par l'hagiographie, car ce prénom serait un dérivé d'Aetius. Le vicomté ayant été donné à Aetius d’Ivrey en échange de son aide militaire par la duchesse Inès, la ville est dominée par les marchands scylléens, qui composent l'élite politique de la cité ainsi que sa milice (près de deux cents bourgeois), tandis que le pays est régenté par le haut-viguier, ses viguiers et leurs sergents, soit environ deux centaines de gens d'armes et de chevaliers.
La Garde-Drac
Dernier lieu notable, c’est feu la ville de La Colée. Autrefois puissante place forte et caserne du comté, la ville des Gardiens du sceau du Dragon (les maréchaux du comté d'Ydril) fut détruite lors de la guerre de Diogène. La duchesse de Soltariel, une fois la victoire sur son adversaire consommée, décida de faire payer aux La Colée l’affront qu’ils lui avaient fait. En effet, le chevalier Herman de La Colée, responsable de la sécurité du jeune comte d’Ydril Alastein de Systolie, aurait tenté d’assassiner celui-ci sur les ordres de Diogène. C’est cette traîtrise qui aurait poussé la duchesse à faire brûler la Colée.
La place forte fut cédée à un ordre mogarite scylléen, et sur la hauteur que dominait autrefois La Colée, il ne reste plus qu’un monastère fortifié et un petit port connu sous le nom de la Garde-lès-Ydril, ou encore La Garde-Drac, surnom aux origines troubles qui serait venue des pierres de l'ancien château de La Colée, où étaient taillées des gueules de dragons et qui furent utilisées pour l'érection du monastère ; l'autre hypothèse, plus fantasque, avance que les moines ont pour mission secrète de prévenir et de contenir le retour en force des Systolie, dont l'emblème est le dragon, au sein du comté. Peuplé d'une centaine de moines-soldats et de deux fois plus de convers, d'adeptes et d'oblats, la Garde est un avant-poste privilégié pour le Temple rouge, qui dispose de nombreuses libertés commerciales, du droit de haute justice ainsi que d'une tête de pont vers Ydril.
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